• Quelle malédiction pour le Gabon d'avoir un individu comme O. Bongo à la tête de son exécutif

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    Dire, pour l'étranger, que "gabonais rime avec richesse" alors que l'argent du Gabon est pillé par O. Bongo et sa clique

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    Pendant que les gabonais croupissent dans la misère, O. Bongo, lui, s'achète des immeubles en France

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    Appel à la destitution de O. Bongo de la tête de l'exécutif gabonais. Parlementaires gabonais, destituez O. Bongo!

    Marche des français contre le pillage du Gabon par bongo omar
    Samedi 22 Mars 2008    
    Une marche des militants de la cellule FrançAfrique pour dénoncer le soutien de la France, pays des droits de l'homme, aux dictateurs africains et au pillage du Gabon par bongo omar (le voleur de la république?). Marche organisée devant une des maisons de bongo à Paris.   


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  • L’absence d’alternance politique voile une dictature
    Le refus du dialogue précède les hostilités
    Il vaut mieux craindre un esclave enchaîné qu’un domestique dévoué.
    L’esclave enchaîné n’a qu’une seule ambition, se libérer de ses chaînes tandis que le domestique a perdu tout espoir d’être libre…
     
                                                LE PATRIOTE, ESSONO OBOUNOU 
     
    Les patriotes signent une pétition en ligne émise par un autre patriote Fred Ntoutoume pour dire NON À <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="LA CANDIDATURE DE" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="LA CANDIDATURE" w:st="on">LA CANDIDATURE</st1:PersonName> DE</st1:PersonName> BONGO EN 2012
     
    Des citations qui précèdent on peut affirmer sans le moindre doute que le Gabon est sous l’emprise d’une dictature qui ne dit pas son nom. Depuis 1967 jusqu'à nos jour, le régime du Président Bongo a régné d’une main de fer sans avoir a se justifier devant qui que ce soit. Le résultat de cette situation politique est plus que honteux au regard de la situation socio économique du Gabon actuellement. Le peuple est réduit à la misère, à la mendicité…favorisant la mort, la corruption, le népotisme, l’insécurité…
    Malgré les sanctions répétées par les résultats des urnes successivement en 1998 et 2005 par le peuple, le régime en place n’a pas prêté attention aux deux signaux très fort :
     
    ·        Le vote de 1998 qui a vu la victoire du feu opposant Mba Abessole
    ·        Le vote de 2005 qui a eu le record mondial de l’abstention à une élection présidentielle
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
    Aujourd’hui, nous avons prit la ligne droite pour 2012 année de la prochaine élection présidentielle. La situation du Gabon ne s’est guère améliorée mais au contraire on a l’impression qu’elle s’empire de jour en jour.
    La question que nous nous posons est de savoir :
     
    Après avoir clairement exprimés sa position en 1998, s’est abstenu en 2005 connaissant les tripatouillages du régime Bongo, quelle sera l’attitude du peuple gabonais en 2012 sachant que le régime est le même dans le fond et dans la forme et que les conditions de vie des gabonais se sont dégradés de manière exponentiel au fil des années?
    <o:p></o:p> 
    Les patriotes conscients de l’enjeu de 2012, s’alignent du coté du patriote Fred Ntoutoume qui a mit en ligne une pétition (http://www.ntoutoume.fr.gd/) pour dire NON A <st1:PersonName ProductID="LA CANDIDATURE DE" w:st="on"><st1:PersonName ProductID="LA CANDIDATURE" w:st="on">LA CANDIDATURE</st1:PersonName> DE</st1:PersonName> BONGO EN 2012.<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    1. En 2012 Omar Bongo Ondimba aura 45 ans à la tête de l’exécutif<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    Nous pensons que 45 années c’est largement suffisant !!! La présence d’Omar Bongo entraîne un certain immobilisme, une léthargie au Gabon. Nous devons actualiser la tête de l’exécutif, Omar Bongo fait parti de vieille école.     <o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    1. En 2012 Omar Bongo n’aura plus la légalité constitutionnelle pour se présenter à la présidence.
    <o:p> </o:p>
    Certes, Omar Bongo peut toutefois modifier la constitution pour avoir la légalité, mais ce sera là une fois de plus ternir l’image de l’Afrique en général et du Gabon en particulier aux yeux du monde entier. Nous sommes déjà assez humilier de cautionner plus de 40 années de pouvoir en rajouter serait nous tuer de honte.
    <o:p> </o:p>
    1. En 2012 Omar Bongo sera encore plus vieux<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>
    Le cour normal d’une vie voudrait qu’un homme naisse, qu’il soit élever  par ses parents et arriver à maturité il fonde à son tour sa famille qu’il gardera à son tour tout en s’occupant de ses vieux parents qui sont à leurs derniers jours.
    Il y’a quelques années une conférence à l’ONU témoignait de la vieillesse de M. Bongo,
    Nous ne sous estimons pas ce qu’il a eu à faire pour le Gabon mais nous estimons qu’il est temps pour pour M. Bongo de s’occuper de ses petits enfants et de ses enfants ou vice versa. Cela ne sert à rien qu’il soit humilier à cause de sa vieillesse alors qu’il y’a certainement des hommes qui peuvent le remplacer. Dans tous les cas il quittera le bateau mais le Gabon restera. Il sera plus gagnant que perdant en quittant le pouvoir.  
     
    VIVE LE GABON, LES PATRIOTES
     

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  • Gabon - France : Scandale des Biens Immobiliers d'Omar Bongo en France : Le BDP-Gabon Nouveau Condamne le Dépeçage du Gabon et Demande la Destitution Immédiate du Dictateur
    Catégorie: Communiqués BDP
    Source: BDP   
    Mardi 25 Mars 2008 à 12:57

    bCommuniqué de Presse, pour diffusion immédiate

    Lettre distribuée au Gabon à :

    • Ambassades Gabon: USA, France, Afrique du Sud, Union Européenne
    • Institutions Gabon: Sénat, Assemblée nationale, Court constitutionnelle, Ministère de l'intérieur
    • Médias au Gabon: L'union, Le Nganga, Gabonews, RFI, AFP, BBC, Voix de l'Amérique, etc.

    Lettre Ouverte et Déclaration du BDP-Gabon Nouveau 

    Mesdames et Messieurs, chers compatriotes.

    Le BDP-Gabon Nouveau tient absolument à se distancer de l'appel à une « solidarité citoyenne » mal placée, grossièrement amplifiée et inexplicablement exigée par les autorités politiques gabonaises suite à la publication par le journal LE MONDE des investigations menées en France par l'Office Central pour la Répression de la Grande Délinquance Financière.

    Ces investigations, menées à la demande du parquet de Paris saisi par plainte pour « recel de détournement d'argent public », ont donné lieu au Gabon à une réaction du gouvernement Bongo, qui a condamné le fait de rendre publiques ces investigations comme une atteinte inacceptable à la vie privée de Monsieur BONGO ONDIMBA  et une violation du principe de respect dévolu dans tout pays à l'institution du président de la république. Ce qui, aux dires du gouvernement gabonais, démontrerait à suffisance que les autorités politiques françaises auraient décidé de mener une injuste chasse aux sorcières à l'encontre de Monsieur Bongo, donc une claire volonté de déstabiliser l'état gabonais en s'attaquant à celui qui incarne la plus haute de ses institutions, et ceci en créant au Gabon un climat propice à l'insurrection populaire.

    Le bizarre appel à la mobilisation pour défendre et sauvegarder l'honneur de Bongo, donc l'honneur du Gabon, découlerait de cette logique irrationnelle qui voudrait qu'un peuple fier et souverain sache protéger et défendre ses institutions et son chef, choses d'autant plus « impératives » et « normales » pour nous autres Africains qui, selon les auteurs de cet appel, serions de cultures et de traditions au sein desquelles le culte des aînés et celui du chef imposeraient à tous une obligation de retenue dès lors qu'il s'agirait de critiquer le « chef ».

    Tout ceci pourrait avoir un sens si et seulement si le Chef en question était irréprochable non seulement du point de vue de sa moralité et de son engagement dans la promotion de l'intérêt de son peuple, mais aussi de celui de sa légitimité.

    Or, nous notons qu'il y a, à ces niveaux primaires, vices évidents dans la conception même du chef, de l'état et des institutions que se font Monsieur Bongo et ses sbires. Il est donc, dans ce contexte, important de repréciser les faits suivants :

    PRIMO : La publication des procès verbaux des investigations menées en France par la brigade de l'Office Central de Répression de la Grande Délinquance Financière ne concerne que Monsieur Bongo Ondimba et sa famille, et non l'institution du président de la République. En effet, le patrimoine dont il est ici question n'est pas la propriété de l'état gabonais, propriété qui ne peut être confondue avec celle, bien distincte, de l'individu. Il n'est donc pas possible d'entretenir une confusion mal placée entre Monsieur Bongo Ondimba, sa famille et l'institution du président de la république. Par contre, il est légitime de se poser la question de savoir comment Monsieur Bongo, qui n'avait aucune fortune personnelle avant de devenir « président de la République », s'est retrouvé avec une colossale fortune faite de propriétés de luxe et de comptes bancaires faramineux en France, au Maroc et dans le monde, biens dont l'origine et la traçabilité, jusqu'à ce jour, n'ont jamais pu être prouvées ni avérées ? Comment alors s'étonner qu'une analyse logique du flou qui entoure l'origine de la fortune personnelle de Bongo ait tendance à pointer vers un massif dépouillage de l'état gabonais dont les caisses sont devenues, pour Omar Bongo et ses acolytes, une véritable affaire familiale ?

    SECUNDO : De légitimité, ni Omar Bongo ni le régime qu'il dirige n'en ont aucune. Parachuté au pouvoir par la France en 1967, toute l'existence d'Omar Bongo au pouvoir n'a été caractérisée que par l'usage du faux : faux et fraude dans l'arrivée au pouvoir, faux et fraude dans la conservation du pouvoir, faux et fraude dans l'assemblage de patrimoines personnels colossaux construits sur le dos d'un peuple dépouillé de son âme et de ses biens par 40 ans de bongoïsme criminel. Il n'y a dans l'histoire politique du Gabon aucun moment ni aucune élection qui n'aient été caractérisés par la fraude électorale, les faux et les usages de faux, et la répression économique, politique ou corporelle de tous ceux qui auront osé dénoncer ou se détacher d'une kermesse politique où ne subsistent que les parasites qui font le choix de la perversion en s'alliant à des raisonnements de bas étage comme « les affaires du Gabon doivent se traiter à l'intérieur du Gabon par les Gabonais eux-mêmes », ou des éructations du type : « On doit montrer du respect à l'institution du président de la république ». On peut alors se demander quel respect mérite un homme qui a construit toute sa carrière politique de quarante ans sur l'illégitimité d'un pouvoir dictatorial basé sur le mensonge, la répression, la fraude, le vol, le viol et la criminalité ?

    A nos yeux, le gouvernement de la République n'existe pas au Gabon. Ce qui existe, c'est un gouvernement Bongo caractérisé par le crime et l'état mafia. C'est un monde où l'arbitraire s'est substitué au rationnel et où Bongo est devenu l'état et le roi à vie, le père et le « papa » de tous, le chef d'une nègrerie aux contours maléfiques, d'où l'infâme culte de la personnalité qui en a fait l'alpha et l'oméga de la république bananière gabonaise, un culte qui a confiné à l'état de parures les institutions de la république qui auraient dû, depuis belle lurette, virer cet homme indigne du pouvoir.

    Voilà pourquoi ni le BDP-Gabon Nouveau ni les Gabonais n'ont jamais vu en Omar Bongo le président de la République du Gabon. Au contraire, il est vu comme un imposteur arrivé au pouvoir grâce à une machination française, et qui, depuis, se confectionne une illusion de légitimité basée sur l'achat des consciences et la répression des voix discordantes.

    Le gouvernement Bongo, donc, et l'infâme parlement bongoïste qui fait ses « béni-oui-oui » au Gabon, tentent actuellement d'occulter ce que tous les Gabonais considèrent comme une preuve supplémentaire, une preuve de trop, de la déchéance morale de dirigeants qui ont non seulement économiquement ruiné leur pays, mais se sont également, depuis longtemps, concocté des exils dorés dans des pays européens tels la France, pays européens qui se sont, depuis toujours, montrés complices de la criminelle saignée des peuples d'Afrique par des dirigeants pourtant amplement reconnus comme illégitimes et détourneurs de biens publics.

    Non, chers compatriotes. L'indignation et le désarroi du régime Bongo sont inacceptables. L'indignation et le désarroi, aujourd'hui, se trouvent du côté de tous les vrais patriotes qui, avec passion, amour et altruisme, œuvrent individuellement et collectivement, chacun à son niveau, à un redressement immédiat du pays qui pourrait épargner à notre nation le scenario sanglant vers lequel veulent l'amener ceux qui se sont déjà constitués des trésors de guerre à l'étranger et s'activent à créer, chez nous, un climat propice au chaos.

    Le réflexe citoyen commande que les actes de duplicité du régime Bongo soient condamnés et non défendus. Défendre ou justifier de tels actes c'est condamner le Gabon à plus de bongoïsme, plus de criminalité, plus de meurtrissures.  

    Brandir la raison d'état et appeler les Gabonais au sursaut patriotique pour défendre un homme, une famille et un régime qui, depuis plus de quarante ans, détournent à leur seul profit les richesses du Gabon, pays immensément riche avec une population de plus en plus pauvre, dénote d'une volonté machiavélique de manipulation et d'embrigadement des Gabonais par un système Bongo plus que jamais aux abois, parce qu'il se sait source de tous les maux dont souffre notre peuple. C'est une opération d'anesthésie générale, une ruse pour distraire le peuple et déplacer la nature et le fond d'un débat qui s'impose plus que jamais, celui de la destitution immédiate d'Omar Bongo.

    Les informations livrées par le Journal LE MONDE, et relayées par les chaînes de télévision françaises, ne peuvent être considérées comme des atteintes à la souveraineté de notre pays. Vouloir se servir de la raison d'état pour justifier la mobilisation et l'utilisation des ressources publiques à des fins de défense d'un criminel, démontre tout simplement le niveau de corruption qui sévit au sein de nos institutions, corruption qui rend totalement inutiles des structures comme le parlement ou la Cour constitutionnelle, qui sont plus que jamais incapables d'assumer le rôle d'arbitrage et de contrôle qui est le leur. Le show politique auquel se livrent le gouvernement et le parlement bongoïstes du Gabon n'est, à ce titre, qu'une autre manœuvre visant à la corruption des consciences et à l'enrichissement des parasites qui s'activent de partout pour organiser des comités de défense en l'honneur de leur vieux « papa », avec l'espoir de récolter quelques miettes de récompense.

    Demander aux Gabonais ne pas s'interroger sur la disproportion qui existe entre les investissements privés des hommes politiques gabonais et leurs revenus réels vise à annihiler la volonté des Gabonais de voir s'instaurer dans leur pays les conditions d'une transparence absolue dans la gestion des ressources publiques.

    Convoquer une session exceptionnelle du parlement réunissant le SENAT et L'ASSEMBLEE NATIONALE pour défendre un homme qui, pour des convenances personnelles et par criminalité, a librement choisi de s'exposer aux lois en vigueur dans un pays étranger en y achetant des propriétés luxueuses dont les coûts s'élèvent a plusieurs centaines de milliards de francs, n'est rien d'autre qu'une manœuvre maladroite pour camoufler le scandale de trop. C'est, en plus, un gaspillage des ressources de l'état quand on sait que chaque parlementaire reçoit des primes de session. Voilà donc Bongo ruinant doublement le Gabon en détournant des milliards hors pays et en forçant, pour sa défense, des sessions parlementaires qui font perdre des milliards supplémentaires de primes parlementaires à l'état. Ce double truandage du Gabon est à la hauteur du crime.

    A titre indicatif, le reportage de France 2 incriminé ici révèle que Bongo possède près de 33 propriétés en France pour une valeur totale de 150 millions d'Euros (près de 100 milliards de FCFA). Et ce ne sont là que les propriétés traçables. Cela n'inclut pas les propriétés dissimulées sous des noms d'emprunt ou de complices. Et cela n'inclut pas non plus d'autres composantes de la fortune entière du bonhomme, qui , par exemple, dispose de comptes bancaires et de propriétés dans d'autres pays du monde, y compris la Suisse, les Etats-Unis et le Maroc, sans parler d'autres types d'investissements comme les prises de part dans des entreprises marocaines, gabonaises et autres.

    Ce qui dérange et inquiète le gouvernement bongoïste et tous ceux de ses complices qui s'emploient à créer la diversion, ce n'est pas tant le fait d'avoir rendu publics les résultats de l'enquête, mais plutôt les interrogations des populations sur les origines des sommes investies pour acquérir ces biens. Cela concerne aussi les questions sur les motivations qui conduisent les hommes politiques gabonais à placer autant de capitaux et de biens à l'étranger. En outre, si tant est que ces propriétés ont été acquises de manière régulière, pourquoi alors s'offusquer de ce que leurs heureux propriétaires soient connus ? Soit c'est légitime et on en assume fièrement la responsabilité, soit c'est illégal et on essaie de faire taire les curieux.

    Ne lit-on pas régulièrement dans la presse people des publications en rapport avec le patrimoine personnel des personnalités du monde politique, du showbiz ou des affaires, personnalités qui assument avec fierté le fruit traçable de leurs investissements et de leur honnête labeur ? Le magazine FORBES ne publie-t-il pas chaque année la liste des plus grosses fortunes mondiales en révélant l'origine du patrimoine de ces hommes et femmes qui, par un travail honnête, ont réussi à bâtir un empire financier dont ils exhibent avec fierté les acquis ?

    Le vrai débat dont il est question ici, en fin de compte, touche à la peur notoire qu'affichent les milliardaires fonctionnaires et hommes politiques de chez nous à réaliser des investissements honnêtes dans leur propre pays. Cette attitude confirme que l'argent qu'ils  placent dans les paradis fiscaux et dans les banques européennes n'est souvent pas le résultat ou le fruit d'un travail honnête. Ces actes criminels aux conséquences sociologiques et économiques dramatiques sont à l'origine des crises de confiance qui existent entre les hommes politiques et les populations au Gabon.

    Ce scandale de trop qui arrive au moment même où les génocidaires économiques de notre pays, comme à leur habitude, s'apprêtent, sous prétexte des élections, à dépouiller les caisses de l'Etat pour festoyer pendant que le peuple croule sous la misère, est inacceptable.

    Ceux qui dirigent nos institutions ont, à force de scandales et d'immoralités, réduit à l'état de parures les institutions de la république. Leurs agissements individuels et collectifs ont grandement contribué à augmenter l'écart abyssal qui existe entre des  populations paupérisées et traumatisées, et les majorités politiques préfabriquées et sans légitimité qui dépècent notre pays

    Et les questions se multiplient.

    Pourquoi placer à l'étranger des capitaux qui auraient pu contribuer au développement du Gabon tout en enrichissant aussi leurs propriétaires ? Les Blancs qui volent ou détournent dans leurs pays n'ont-ils pas, au moins, la dignité de réinvestir dans leur pays, faisant ainsi profiter un peu leurs concitoyens du fruit de leur vol sous forme d'emplois et d'investissements ? Quelle est donc cette manie animalière qui consiste à doublement priver la population des richesses nationales ?

    Comme signe d'une moralité irrévocablement perdue, on voit parfois des hommes politiques de chez nous justifier leur fortune en des termes pathétiques comme : « Oh, moi, j'ai certes volé, mais je n'ai pas fait comme les autres en plaçant mon argent à l'étranger, je l'ai investi ici au Gabon et je donne de l'emploi aux Gabonais ». Ce n'est certainement pas un exemple à suivre, mais on peut, au moins, trouver à une telle personne des circonstances atténuantes, ceci d'autant plus que l'histoire a prouvé que les fortunes colossales placées par les Africains dans les banques européennes durant leurs fonctions présidentielles, ministérielles ou autres postes à hautes responsabilités financières, finissent parfois par être confisquées dès que ces dictateurs perdent leur fauteuil ou, pire, décèdent. Autant de drames humains qu'il faut donc à tout prix éviter en exigeant non seulement la transparence, mais aussi en destituant des criminels comme Omar Bongo et sa clique de parasites politiques.

    La question que tous les Gabonais se posent donc aujourd'hui est de savoir pourquoi le patriotisme sollicité des populations par les dirigeants corrompus du Gabon n'existe pas au sommet de l'Etat ! Le scandale, et si l'on peut dire, la contradiction, réside aujourd'hui dans le fait que ceux qui doivent, en premier, et à cause des hautes responsabilités publiques qu'ils occupent, faire montre de patriotisme se révèlent malheureusement être ceux-là mêmes qui sont les premiers bourreaux et fossoyeurs du Gabon.

    Comment, alors, un patriote assommé par la précarité peut-il, à moins d'être totalement suicidaire, exprimer sa solidarité envers un homme qui, pendant 40 ans, s'est employé à intensifier la misère de son peuple, aboutissant au détestable et piètre résultat d'une santé zéro, d'une éducation zéro, d'un habitat zéro et d'un travail zéro dans un pays pourtant nantis de richesses faramineuses ?

    Au Gabon, nous vivons le drame de quarante années de tsunamis et de dévastations économiques faits de prédations de toutes sortes et de populations déshumanisées, usées, brisées et paupérisées, des populations confrontées à l'amère situation d'un  pays sans lendemain. Et c'est à cette population que l'on ose faire l'insulte de demander d'elle qu'elle aille donner son assentiment aux viols et aux vols qu'on lui a fait subir !

    Quelle indécence !

    Il convient donc de ne plus se laisser distraire par l'état Bongo. Cet état a déjà fait la preuve de son incompétence à diriger le petit pays que l'on appelle « Gabon. » Et comme seul résultat de son existence, nous avons au Gabon l'incroyable situation d'une politique totalement improvisée parce que sans vision aucune de ce que c'est que gérer un état dans le court, le moyen et le long terme. L'état Bongo est un état improvisé et provisoire, avec des institutions improvisées et provisoires qui appliquent une politique de gestion improvisée et provisoire. C'est cela que l'on appelle l'absence totale de l'état, c'est-à-dire un état mort.

    La ridicule montée au créneau du gouvernement et du parlement bongoïstes, plus que jamais, démontre que le danger de notre pays ne réside dans rien d'autre que dans la personnalisation, la confiscation et la concentration du pouvoir dans les mains d'un seul homme. La déclaration du gouvernement suivie de la convocation d'une session exceptionnelle du parlement, uniquement dans le but d'adopter une résolution de soutien à BONGO, comme si la révélation des crimes de Bongo constituait une situation de crise comparable à une attaque armée contre notre pays, se situe aux antipodes des principes qui définissent le sacro-saint caractère d'une république qui se veut protectrice de la dignité nationale. Plutôt que de gesticuler, les institutions de la république se doivent d'affirmer la séparation des pouvoirs et se saisir de ces révélations pour instruire une enquête parlementaire sur les avoirs à l'étranger de tous ceux qui occupent ou ont occupé des fonctions politiques ou administratives liées à la gestion des ressources publiques gabonaises.

    C'est, par conséquent, ici, l'occasion d'interpeller solennellement les gouvernements occidentaux sur la nécessité de clarifier, puis de renforcer, les clauses relatives au secret bancaire et de convenir d'une législation internationale permettant de mieux contrôler la nature et les origines des avoirs déposés dans leurs banques par les chefs d'état africains, les membres des gouvernements africains et tous ceux qui dans l'administration centrale ou dans les institutions gèrent ou ont géré les finances publiques dans leurs pays d'origine.

    Il est également important pour les autorités françaises de concevoir, avec les démocrates de nos pays, de nouveaux mécanismes de coopération plus proches de la volonté des populations africaines et plus à  même de favoriser des rapports équitables, justes et transparents basés sur le respect de la souveraineté de pays africains comme le Gabon. C'est une atteinte à la souveraineté du Gabon que de laisser un dictateur vider les caisses de son pays et aller investir cet argent dans les banques ou villas françaises sans que la France le renvoie dans son pays demander la permission de son peuple.

    Mieux, il est devenu nécessaire et indispensable aujourd'hui d'envisager comme autre moyen de remboursement de la dette africaine, donc gabonaise, la saisine pure et simple de tous les avoirs issus des détournements de tous ceux qui, de par le fait de leur présence dans l'administration ou au gouvernement, sont devenus multimilliardaires sans que l'on sache la source d'une telle fortune. Ces milliards  volés, puis déposés en toute impunité dans les banques suisses ou françaises peuvent constituer un début de réponse pour rembourser la dette africaine.

    A cet effet, la France se doit d'aller plus loin dans ses intentions et ne pas se limiter à de simples intentions exprimées par des paroles en l'air. La France a aujourd'hui la possibilité d'imposer la mise en place d'un audit destiné à faire toute la lumière sur tous les avoirs (patrimoine immobilier et financier) de tous ceux qui ont exercé des fonctions politiques ou administratives dans leur pays et qui s'essaient au blanchiment de cet argent en territoire français. Les gouvernements occidentaux, l'ONU, L'Union Africaine et les organisations internationales de défense des droits de l'homme doivent œuvrer à la création d'un organisme chargé de lutter contre les placements dans les banques occidentales de l'argent provenant des détournements  des deniers publics, détournements qui sont un facteur important de pauvreté en Afrique.

    Nous n'occultons pas, loin de là, la part de responsabilité des gouvernements occidentaux qui, en plus du discours officiel, ont laissé ou laissent se développer des réseaux mafieux qui alimentent des conflits et déstabilisent les états en Afrique, aboutissant à des crises graves justement à cause de la précarité dans laquelle se retrouvent les populations africaines.

    Le BDP-Gabon Nouveau invite les autorités politiques françaises à ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre les peuples africains et le peuple français. La France ne doit plus assumer la responsabilité historique d'être le soutien des dictateurs et des génocidaires économiques sous le prétexte de garantir et de protéger  ses intérêts stratégiques et ses investissements économiques en Afrique. Cette préoccupation n'est pas contradictoire avec les intérêts africains. La France peut protéger ses intérêts tout en laissant les Africains protéger les leurs dans le cadre d'une coopération bilatérale ou multilatérale bénéfique pour tous.

    La France doit se fier à la sagesse des peuples d'Afrique et non à la duplicité de dictateurs tels Omar Bongo. Le temps est venu d'asseoir un nouveau partenariat avec des hommes dotés d'un esprit patriotique ouvert aux aspirations de  nos peuples et aux exigences de coopération dans un monde multipolaire mu par la mondialisation des échanges économiques.

    La mission de la France aujourd'hui est de favoriser l'émergence d'une véritable démocratie au Gabon. Elle doit désormais se ranger résolument du coté des populations gabonaises pour laisser ces populations reprendre en main la destinée politique de leur pays. Un tel geste contribuerait sans aucun doute, et ceci de manière radicale, à l'assainissement des mécanismes de gestion de nos finances publiques.

    Autrement dit, il faut à la France laisser le Gabon se défaire d'Omar Bongo par tous les moyens possibles et, grâce à la dynamique d'état ainsi retrouvée, laisser le peuple redéfinir les contours d'un état de droit et de démocratie qui rimera avec développement et progrès durables.

    Sans cela, la France prendra sur elle la responsabilité de voir le sentiment anti-français grandir et se développer chaque jour d'avantage en Afrique, mettant ainsi en péril les intérêts économiques que, précisément, cette même France essayait de sauvegarder en s'alliant à un dictateur de la trempe d'Omar Bongo, aboutissant ainsi, en Afrique, à des désastres humains sous forme de génocides économiques.

    Il ne saurait plus être question de taire sous quelque prétexte que ce soit, les crimes bongoïstes accomplis par le dictateur gabonais en 40 ans de complicité avec la France.

    Une chose est sûre : L'heure de la justice sonnera forcément au Gabon parce que  l'histoire réclame toujours des coupables. Dans notre pays, le coupable est tout trouvé : c'est Omar Bongo.

    A ce titre, quand, demain, commencera la marche irréversible des Gabonais vers la destitution immédiate et par tous les moyens possibles d'Omar Bongo, il faudra à la France le seul geste qui s'impose : ne point, en aucune façon, essayer de stopper la marche résolue des Gabonais vers la libération finale.

    Fait à Libreville, le 20 mars 2008

    Coordination Nationale
    BDP-Gabon Nouveau

    Contacts: Coordination Nationale France

    Tél.: 06 99 94 20 39

    Coordination Nationale - Gabon

    Tél.: 06-23-03-47

    Direction USA:

    BDP-Gabon Nouveau
    P.O. Box 3216 TCB
    West Orange, New Jersey, 07052, USA
    Tél: 973-447-9763
    Fax: 973-447-9763
    Site:
    http://www.bdpgabon.org


    Le BDP-Gabon Nouveau ("Bongo Doit Partir, pour la Construction d'un Gabon Nouveau") est un mouvement politique gabonais de libération nationale en exil dont le siège se trouve dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau (http://www.bdpgabon.org) recherche la suppression du régime Bongo et le départ d'Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles. Le Mamba (http://www.lemamba.org) en est la branche armée.

    <script language=Javascript> function x () { return; } function ac_smilie(thesmile) { document.akocommentform.comment.value += " "+thesmile+" "; document.akocommentform.comment.focus(); } function validate(){ if (document.akocommentform.comment.value==''){ alert("SVP, insérez au moins un commentaire lié au sujet!"); } else if (document.akocommentform.acname.value==''){ alert("Vous devez fournir votre nom"); }else { document.akocommentform.action = 'index.php'; document.akocommentform.submit(); } }function DoPrompt(action) { var revisedMessage; var currentMessage = document.akocommentform.comment.value; if (action == "url") { var thisURL = prompt("Enter the URL for the link you want to add.", "http://"); var thisTitle = prompt("Enter the web site title", "Page Title"); var urlBBCode = "[URL="+thisURL+"]"+thisTitle+"[/URL]"; revisedMessage = currentMessage+urlBBCode; document.akocommentform.comment.value=revisedMessage; document.akocommentform.comment.focus(); return; } if (action == "email") { var thisEmail = prompt("Enter the email address you want to add.", ""); var emailBBCode = "[EMAIL]"+thisEmail+"[/EMAIL]"; revisedMessage = currentMessage+emailBBCode; document.akocommentform.comment.value=revisedMessage; document.akocommentform.comment.focus(); return; } if (action == "bold") { var thisBold = prompt("Enter the text that you want to make bold.", ""); var boldBBCode = "[B]"+thisBold+"[/B]"; revisedMessage = currentMessage+boldBBCode; document.akocommentform.comment.value=revisedMessage; document.akocommentform.comment.focus(); return; } if (action == "italic") { var thisItal = prompt("Enter the text that you want to make italic.", ""); var italBBCode = "[I]"+thisItal+"[/I]"; revisedMessage = currentMessage+italBBCode; document.akocommentform.comment.value=revisedMessage; document.akocommentform.comment.focus(); return; } if (action == "underline") { var thisUndl = prompt("Enter the text that you want to be undelined.", ""); var undlBBCode = "[U]"+thisUndl+"[/U]"; revisedMessage = currentMessage+undlBBCode; document.akocommentform.comment.value=revisedMessage; document.akocommentform.comment.focus(); return; } if (action == "image") { var thisImage = prompt("Enter the URL for the image you want to display.", "http://"); var imageBBCode = "[img]"+thisImage+"[/img]"; revisedMessage = currentMessage+imageBBCode; document.akocommentform.comment.value=revisedMessage; document.akocommentform.comment.focus(); return; } if (action == "quote") { var quoteBBCode = "[QUOTE] [/QUOTE]"; revisedMessage = currentMessage+quoteBBCode; document.akocommentform.comment.value=revisedMessage; document.akocommentform.comment.focus(); return; } if (action == "code") { var codeBBCode = "

     
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  • Video: marche des français contre le pillage du Gabon par bongo omar
    Catégorie: Politique
    Source: BFM TV   
    Samedi 22 Mars 2008 à 18:17
    Une marche des militants de la cellule FrançAfrique pour dénoncer le soutien de la France, pays des droits de l'homme, aux dictateurs africains et au pillage du Gabon par bongo omar (le voleur de la république?). Marche organisée devant une des maisons de bongo à Paris. 

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