• <BTN_ESPACEMENT>

    Manifestation contre la réouverture du centre de rétention de Vincennes

    <BTN_NOIMPR>
    </BTN_NOIMPR>
    <BTN_P>Près de 300 personnes, selon les organisateurs, 190 selon la police, ont manifesté mardi devant le centre de rétention administrative (CRA) de Paris-Vincennes, au lendemain de la réouverture d'une partie de ses installations, pour réclamer notamment la fermeture des CRA.
    L'un des deux bâtiments du Centre de rétention administratif (CRA) de Vincennes, incendiés le 22 juin lors de violents incidents déclenchés par des étrangers en situation irrégulière retenus, a rouvert lundi. <BTN_NOIMPR>
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    Les manifestants, qui ont répondu à l'appel du collectif "Liberté sans retenue", se sont réunis derrière une banderole où était écrit "Liberté pour les inculpés de Vincennes" et ont scandé "mur par mur, pierre par pierre, nous détruirons les centres de rétention", ou encore "ni rafles, ni centres de rétention, régularisation de tous les sans-papiers".
    De léger heurts ont éclaté en fin d'après-midi entre la police et les manifestants quand ces derniers se sont dirigés vers l'autoroute A4 pour bloquer la circulation, a témoigné Rodolphe Nettier, de SôS Soutien aux sans-papiers.
    La préfecture de police de Paris, interrogée par l'AFP, a affirmé que le rassemblement s'était déroulé sans interpellation ni incident, évoquant seulement une brève tension lorsque des manifestants ont entravé la circulation sur l'autoroute.
    "Les cinq inculpés (soupçonnés d'être à l'origine de l'incendie du CRA le 22 juin, NDLR) sont un peu dans l'oubli. L'instruction est en cours et il y aura probablement d'autres inculpés car on cherche des boucs-émissaires", a déclaré à l'AFP Laurent, membre de "Liberté sans retenue".
    Avec la fermeture du CRA de Vincennes, "il n'y avait pas assez de places et donc il y a eu moins de rafles cet été à Paris. Avec la réouverture du CRA, les rafles ont repris depuis ce week-end", a-t-il ajouté, en dénonçant "la politique du chiffre".
    "On s'y attendait (à la réouverture du CRA, ndlr), Hortefeux ne va pas se décourager", a déploré de son côté Jacques Capet, militant de Gauche révolutionnaire.
    "Suite aux provocations de Brice Hortefeux (ministre de l'Immigration, ndlr) il est normal que la résistance s'organise. M. Hortefeux allume les mèches pour faire sauter la poudrière", a dénoncé dans un communiqué SôS Soutien aux sans-papiers.
    "L'activisme de Brice Hortefeux contre les sans-papiers qui sont criminalisés apparaît paradoxal par rapport au silence qu'il s'impose lorsqu'on évoque la période de Vichy", a pour sa part réagi l'historien Maurice Rajsfus.
    Le CRA 1 de Vincennes a rouvert ses portes lundi après "des travaux de remise en conformité", avait indiqué la préfecture de police de Paris.
    D'une capacité de 280 places, le CRA de Vincennes, doit être remplacé par trois modules de 60 places chacun.
    Lors de l'incendie, les personnes retenues avaient été évacuées et une vingtaine d'entre elles avaient été légèrement blessées

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    France

    Un pacte scellé entre Tapie et Sarkozy ?

    BERNARD DELATTRE

    Mis en ligne le 18/07/2008

    Dans le dossier Adidas, le sulfureux homme d'affaires va enfin toucher le magot. L'Elysée est soupçonnée d'être derrière cet arbitrage ruineux pour le contribuable. Objectif présumé ? Affaiblir encore la gauche en relançant Tapie en politique.

    Le magot. Après des années de vaches maigres, l'ex-homme d'affaires et ministre mitterrandien Bernard Tapie s'apprête à toucher le magot. Vendredi dernier, à propos du dossier Adidas, un tribunal arbitral a statué en sa faveur dans le contentieux qui l'oppose depuis près de quinze ans au Consortium de réalisation (CDR, l'organisme public chargé de gérer le passif de l'ex-banque du Crédit lyonnais).

    Fin 1992, alors ministre du gouvernement Bérégovoy, Bernard Tapie avait chargé le Crédit lyonnais de vendre sa participation dans la société Adidas. A l'issue d'un montage financier complexe, voire occulte, la banque avait ensuite à son tour revendu la société et empoché au passage une faramineuse plus-value. Bernard Tapie s'était senti floué. Le tribunal arbitral vient d'estimer qu'en effet, le Crédit lyonnais avait manqué de loyauté à son égard. L'ex-industriel recevra donc plusieurs centaines de millions d'euros (le montant exact sera fixé la semaine prochaine) à titre de dédommagements. Cet arbitrage déjuge la Cour de Cassation qui, en 2006, avait refusé d'indemniser Bernard Tapie. Et permet à ce dernier, déduction faite de ses dettes fiscales et sociales, d'empocher quelque 40 millions d'euros.

    Cette procédure d'arbitrage est prévue en droit français. Jeudi, elle n'en a pas moins fait sortir de ses gonds le leader centriste François Bayrou. L'ancien homme d'affaires va "toucher des centaines de millions d'euros sur le dos des contribuables", s'est insurgé le président du Modem.

    "Connivences, protections"

    François Bayrou accuse le ministère des Finances d'avoir sciemment accepté cette procédure d'arbitrage "pour éviter la décision de justice dont on savait qu'elle serait défavorable à Bernard Tapie". Ce dernier aurait donc bénéficié de "protections au plus haut niveau". En clair : de "connivences", de "facilités", de "préférences et influences discrètes" à l'Elysée. Le Modem exige une commission d'enquête parlementaire. Le PS, lui aussi, veut que la commission des Finances de l'Assemblée nationale (qu'il préside) se penche sur les raisons pour lesquelles, dans ce dossier, la justice ordinaire a été dessaisie au profit d'un tribunal arbitral.

    Derrière cette affaire, Nicolas Sarkozy est soupçonné en fait d'avoir aidé Bernard Tapie à se renflouer dans le dossier Adidas en échange de son retour en politique sous la bannière de l' "ouverture" sarkozyste. L'ex-ministre, qui est de nouveau éligible, pourrait être candidat aux élections européennes de 2009. Et/ou il pourrait contribuer à la reconstitution, au centre droit, du vieux Parti radical, aujourd'hui scindé entre le Parti radical valoisien, associé à l'UMP, et le Parti radical de gauche (PRG), allié au PS. Dans l'un et/ou l'autre cas, la gauche serait encore un peu plus déstabilisée.

    Plausible ? Les radicaux de droite sont aujourd'hui dirigés par Jean-Louis Borloo, le n° 2 du gouvernement, qui a toujours été l'ami de Bernard Tapie. Le PRG, lui, a déjà des velléités de rejoindre l' "ouverture" sarkozyste. Ainsi, dernier exemple en date, lundi au Congrès de Versailles, à l'inverse du reste de la gauche, il votera le projet de loi de réforme institutionnelle en échange de la promesse de l'Elysée de pouvoir bientôt constituer un groupe (et donc de disposer de plus de moyens) à l'Assemblée.

    Une alliance entre Nicolas Sarkozy et Bernard Tapie serait d'autant moins à exclure qu'aux dernières élections présidentielles, le second ne s'est pas privé d'attaquer Ségolène Royal et d'appeler à voter pour le candidat de l'UMP. Pour l'Elysée, toutefois, cette union avec un homme d'affaires aussi sulfureux, multirécidiviste condamné pour fraude fiscale et corruption, ne serait pas sans risque. Par exemple, elle ne ferait que renforcer les attaques de socialistes comme Ségolène Royal, toujours prompte à dénoncer les "collusions" du "clan" Sarkozy avec les milieux d'affaires.


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  • Appel public à signatures

    Pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE

    instituant le fichage systématique et généralisé, dès l’âge de 13 ans, par la police des délinquants hypothétiques et des militants syndicaux, politiques, associatifs et religieux

    10 juillet il y a 17102 signatures depuis le 10 juillet

    Signer l’appel - Voir les signataires


    Sans débat public préalable, le gouvernement, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, a considérablement accru les capacités de fichage de nos concitoyens. Ce fichage sera assuré, à l’avenir, par la Direction centrale de la sécurité publique (fusion des Renseignements Généraux et de la DST).

    A cette fin, un nouveau fichier policier sera mis en place sous le nom d’EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale). Il recensera, de manière systématique et généralisée, toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Sans exception, toutes les personnes engagées dans la vie de la cité sont donc visées.

    En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à « l’ordre public ».

    Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives …

    La police sera autorisée à consulter ce fichier en cas d’enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois.

    Les mineurs ne seront pas épargnés puisque fait sans précédent dans notre République et particulièrement choquant, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée.

    Cette initiative gouvernementale, porteuse à l’évidence de nombreuses dérives, s’inscrit résolument dans le cadre de la mise en place d’une politique sécuritaire ouvertement revendiquée.

    Le gouvernement est passé outre aux réserves émises par la Commission nationale Informatique et Libertés concernant ce fichier qui, dès sa parution, a suscité les plus vives réprobations de multiples organisations associatives, syndicales et politiques.

    C’est pourquoi les organisations et les personnes signataires de cet appel :

     exigent le retrait du décret autorisant la mise en place du fichier EDVIGE qui institue un niveau de surveillance des citoyens totalement disproportionné et incompatible avec une conception digne de ce nom de l’état de droit,

     sollicitent le soutien et la signature de tous nos concitoyens et de toutes les organisations attachées aux libertés publiques, au respect de la vie privée et des droits de l’enfant,

     s’engagent à se constituer, dès le mois de septembre 2008, sous forme de Collectif afin de prendre toute initiative utile visant à obtenir des pouvoirs publics qu’ils renoncent à la mise en place du fichier EDVIGE.

    Les collectifs, associations, syndicat et partis peuvent apporter leur soutien et leur signature en écrivant à contact@nonaedvige.ras.eu.org

    SIGNER L’APPEL - Voir les signataires


    Derniers articles

    • Première réunion des organisations signataires...

      15 juillet
      Malgré l’été, devant le succès de l’appel "pour l’abandon du fichier EDVIGE", nous avons pensé qu’il n’était pas possible de dire : "bonnes vacances et à septembre". Nous avons donc proposé aux organisations signataires de se rencontrer une première fois.
      Voici le texte de la lettre envoyée aux organisations signataires de l’appel, et à quelques autres :
      L’annonce, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, de la mise en service d’un nouveau fichier policier dénommé EDVIGE (...)

    • Dépêche Associated Press

      15 juillet
      Politique Une pétition réclame l’abandon du fichier EDVIGE AP ; 15.07.2008 ; 12:37
      Le Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) a rendu public mardi une pétition réclamant l’abandon du fichier EDVIGE, qui permet aux services de renseignement de ficher les militants politiques, syndicaux et toutes les personnes ou groupes "susceptibles de porter atteinte à l’ordre public", et ce à partir de l’âge de 13 ans.
      Le Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) a rendu public mardi (...)

    • Communiqué AFP

      15 juillet
      PARIS, 15 juil 2008 (AFP)
      Une pétition lancée par plusieurs associations, dont le Groupe d’intervention et de soutien aux travailleurs immigrés (Gisti), la FCPE et le Syndicat de la magistrature (SM) demande le retrait du fichier policier Edvige, a annoncé mardi le Gisti dans un communiqué.
      Créé par un décret paru le 1er juillet au Journal officiel, le fichier permet de recenser dès 13 ans des personnes jugées "susceptibles de porter atteinte à l’ordre public" ainsi que des personnes exerçant ou (...)

    • Fichage informatique : ce qui inquiète la Cnil

      15 juillet
    • Actu-Gay signe la pétition contre EDVIGE

      13 juillet
    • Le pouvoir perdu de la CNIL

      12 juillet
      Les différents gouvernements successifs se sont arrangés pour réduire la CNIL à "l’état de mendiant", pour lui scier les pattes...
      La lecture de quelques articles sur le Net permet au moins de se poser la question !
      Ainsi pour Libération, « A 30 ans, la Cnil est déjà à bout de souffle » (LIBERATION) et « La réponse du Pdt de la CNIL à la tribune précédente » (LIBERATION)
      Rue 89 n’est pas des plus tendre : « Bilan de 30 ans d’action de la CNIL (...)

    • EXCLUSIF : l’Intérieur reconnaît qu’Edvige sera utilisé pour ficher les militants

      12 juillet
    • Faut-il avoir peur d’Edvige (à propos du fichage des mineurs)

      analyse de Michel Huyette (Magistrat)

      11 juillet
    • Le ministère de l’Intérieur refuse de s’expliquer

      11 juillet
    • Appel à signatures : IRIS soutient l’appel pour l’abandon du fichier EDVIGE

      Communiqué d’IRIS

      11 juillet











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  • Le président vénézuélien Hugo Chavez menace de suspendre ses livraisons de pétrole à destination des pays européens qui appliqueront une nouvelle directive encadrant le traitement des immigrants illégaux.

    La directive, approuvée dans la controverse, mercredi, par le Parlement européen, autorise les pays membres de l'Union européenne à emprisonner ces sans-papiers pour une période pouvant atteindre 18 mois avant de les expulser.

    Le président Chavez a en outre prévenu que les compagnies des pays qui appliqueront les procédures en question pourraient se voir retirer leur droit d'investir au Venezuela. Les pétrolières française Total et norvégienne Norway Statoil pourraient être touchées.

    La politique européenne, baptisée « directive retour », a également soulevé l'ire d'autres dirigeants sud-américains qui sont idéologiquement proches du président Chavez, dont le Bolivien Evo Morales et l'Équatorien Rafael Correa, mais aussi de l'Uruguay et du Pérou.

    Le Venezuela est l'un des principaux exportateurs de pétrole au monde et les déclarations de Chavez ont la capacité d'influencer les marchés. Son or noir est toutefois exporté essentiellement aux États-Unis et l'Europe n'en reçoit qu'une faible quantité.

    Depuis Bruxelles, où il participe au Conseil européen, le haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, Javier Solana, a soutenu que la réponse du président Chavez est « absolument disproportionnée ».

    Les pays sud-américains ne sont pas les seuls à s'insurger contre la « directive retour »: la gauche européenne et des organisations de défense des droits de l'homme l'ont qualifié de « directive de la honte ».

    Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et Reuters


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  • Vidéos

    Quand Dominique de Villepin s'en prend à la presse, jugée trop complaisante à l'égard du pouvoir


    publié le mercredi 4 juin 2008 à 22h53



    Villepin et la presse

    Depuis plusieurs années, l'association "Dauphine Discussion Debat" organise des débats avec des responsables politiques de premier plan. Le 6 mai dernier, c'est l'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, qui était l'invité. Si l'essentiel de son intervention a plutôt porté sur la politique internationale, il a pu s'exprimer sur le contexte politique actuel et revenir sur la campagne présidentielle.



    En réponse à notre question sur les difficultés de la majorité actuelles liées au thème du pouvoir d'achat, Dominique de Villepin a expliqué que le président de la République avait suscité des attentes démesurées en choisissant la rupture comme thème de campagne. Trop de promesses ont été faites alors que la campagne présidentielle aurait dû être selon lui un moment privilégié pour expliquer aux Français la réalité économique et les réformes indispensables pour le pays. A la fin de sa réponse, l'ancien Premier ministre finit par s'en prendre à la presse, qui aurait favorisé Nicolas Sarkozy en l'imposant comme le candidat incontournable.


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    Vidéo 3/3 : Quand la presse impériale est plus libre que celle d'aujourd'hui...



    Dans cette longue diatribe contre la presse, Dominique de Villepin emploie des mots très forts. Quand la presse choisit un candidat, quand les grands groupes de médias sont détenus par des industriels qui sont "partie prenante du jeu politique" (sous-entendu, qui soutiennent Nicolas Sarkozy), la démocratie est en quelque sorte "prise en otage". Il dénonce "l'esprit de cour, [qui serait une] véritable vérole" pour la démocratie.

    Dominique de Villepin va même plus loin en expliquant que parfois, il a l'impression de lire des bulletins officiels quand il consulte la presse : "Dans certains cas, l'époque impériale paraissait plus libre que parfois la lecture des quotidiens nationaux (...). La presse de l'entre-deux guerres est infiniment plus venimeuse, plus courageuse que la presse d'aujourd'hui" a-t-il déclaré.

    Face à la soi-disant "transparence" revendiquée par Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin aimerait que la presse enquête davantage car "en politique, la transparence est toujours le maquillage de quelque chose. La transparence, c'est montrer ce que l'on veut bien montrer (...) mais à charge pour le journaliste d'être suffisamment curieux pour regarder ce qu'il y a derrière le rideau et ce qui intéresse les citoyens, c'est de comprendre les mécanismes complexes de la décision politique".

    Il termine sa charge contre la presse en ironisant sur la pauvreté des articles : "En général, je lis la presse dans ma voiture, heureusement que mes trajets se sont raccourcis parce qu'au bout de 5min, il n'y a plus rien à lire, on manque de nourriture..."


    *** Liens

    Dominique de Villepin à l'Université Paris-Dauphine
    - Deux ans après le CPE, Dominique de Villepin persiste à défendre sa réforme
    - Selon Villepin, les difficultés de la majorité sont liées au thème de la rupture de Sarkozy
    - Quand Dominique de Villepin s'en prend à la presse, jugée trop complaisante à l'égard du pouvoir

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    Site de l'Association "Dauphine Discussion Debat"


    Dauphine Debat

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