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    France- Zimbabwé :  Robert Sarkozy  ou   Nicolas Mugabe,  cherchez le !

      

    Nicolas Sarkozy est bien un « petit corps malade ».  Preuve  en  est,  il  s'est encore joyeusement, à la grande joie de son auditoire, roulé dans le ridicule hier lors d'une conférence de presse où il s'est emporté en parlant de Robert Mugabe, le président du Zimbabwe. Qui n'a pas été surpris d'entendre le locataire de l'Elysée tancer ouvertement son homologue africain, l'accusant de terroriser son peuple ?

    L'OMNIPRESIDENT, remonté comme un coucou, s'en est pris sans vergogne à l'homme qu'il compare volontairement au président iranien, Mamhoud Almadinejad, que l'occident considère comme le diable en personne. Et sans remuer sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, il a carrément demander le départ de Robert Mugabe. Au moins ainsi, a t-il affirmé, la prospérité serait de retour au Zimbabwe. Quel étrange raccourci !

    C'est un peut trop vite oublier que si ce pays en est là, c'est avant tout parce que Robert Mugabe s'est opposé aux fermiers et descendants de colons européens qui ont confisqué les terres les plus riches, ce qui a provoqué une levée de boucliers en occident.

    Si Robert Mugabe n'amuse plus personne, lui qui est un brillant intellectuel et un ami de la Reine Elizabeth II, c'est parce que son idée de lancer une révolution agraire, afin de répartir équitablement les terres entre les autochtones et les compatriotes d'origine européenne, n'a pas du tout été apprécié par les forces conservatrices. Et cela personne le rappelle pour expliquer le genèse du divorce entre l'homme qui s'accroche au pouvoir et les alliés occidentaux qui parlent de « droits de l'homme » à géométrie variable.

    Ce qui est choquant dans la sortie IRRESPONSABLE de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas seulement parce qu'il se pose encore en donneur de leçons, comme il en a pris l'habitude lorsqu'il parle du continent Noir. C'est surtout parce qu'il oublie son cas personnel,occultant le fait qu'il est très mal placé pour évoquer les principes démocratiques, lui qui soutient les Omar Bongo ( Gabon),Paul Biya ( Cameroun), Edouard Dos Santos ( Angola) Sassou N'Guesso ( Congo), ,etc... Que de grands démocrates qui oppriment et affament aussi leur peuple !

    Enfin, et c'est encore plus risible, le magicien de l'Elysée a oublié dans sa violente diatribe que Robert Mugabe, lui, n'envoie pas la police cueillir les enfants de  « sans papiers" »  à la sortie des écoles, qu'il ne mandate pas les gendarmes pour effectuer une opération militaire dans les collèges en prétextant traquer des  « dealers en herbe » , qu'il n'impose pas des test ADN aux familles désireuses de procéder à un regroupement familial en France.

    Et mieux encore, ce que Nicolas Sarkozy ne mentionne pas en critiquant son homologue zimbabwéen, c'est que tous les deux partagent la même conception du rôle des médias, à savoir qu'ils ne les supportent pas tant qu'ils restent indépendants et disent des vérités qui dérangent. Autant le  « dictateur Mugabe »  intimide les médias et restreint la liberté d'expression autant le mari de Carla B en fait de même, d'où les inquiétudes grandissantes sur le régime autocratique qui se met en place en France.

    Moralité: Nicolas Sarkozy a manqué l'occasion de se taire, confirmant qu'il était bien un  « petit corps très malade »  qui souffre d'un évident manque de discernement.

     

    Publication :  10  décembre  2008

    Rubrique :  News - International

    Source :  Kamayati.com

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    Argenteuil : Le résultat de l’élection municipale et cantonale confirmé par le tribunal
    (16/10/2008 16:55)

    7 mois jour pour jour après le résultat des élections municipales et cantonales, le Tribunal Administratif de Cergy vient de rendre son verdict pour Argenteuil. Il valide l’élection du socialiste Philippe Doucet à la mairie et celle de Marie-José Cayzac (PCF) sur le canton d'Argenteuil Nord Est. L’opposition peut encore faire appel. La position de l’UMP locale sera connue en début de semaine prochaine.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><O:P></O:P>

    Le tribunal de Cergy a suivi l’avis du commissaire du gouvernement lors de l’examen des recours aux élections municipales et cantonales le 7 octobre dernier. L’élection de Philippe Doucet (PS) à la mairie d’Argenteuil et de Marie-José Cayzac sur le canton d’Argenteuil Nord Est a donc été confirmée aujourd’hui dans un courrier adressé aux deux parties. <O:P></O:P>

    <O:P></O:P>« Après le vote des Argenteuillais, puis la validation des comptes de campagne par la Commission nationale et enfin le verdict qui a été rendu aujourd’hui en faveur de l’équipe municipale en place, nous espérons que l’opposition menée par Georges Mothron reconnaisse enfin notre victoire et accepte sa défaite » explique Philippe Doucet. Elue avec 322 voix d’avance, la nouvelle équipe municipale « se félicite de cette confirmation du vote » et indique qu’elle « s’engage à poursuivre son action menée depuis le 16 mars dernier, avec le même état d’esprit, au service de la ville et de tous les Argenteuillais. »

    <O:P></O:P>L’opposition « regrette cette décision »

    Du côté de l’opposition municipale, on « regrette que le Tribunal Administratif se soit contenté de suivre l’avis du commissaire. » Le conseiller municipal Xavier Péricat « s’attendait à une décision en notre faveur vu la qualité de [leur] dossier de recours. »  « On reste sur notre position concernant l’intégration des comptes de la campagne de Faouzi Lamdaoui lors de la primaire au PS dans les comptes de campagne de Philippe Doucet puisqu’ils étaient colistiers. Il ne s’agit pas de remettre en cause la décision de justice, nous l’acceptons mais nous continuons à soutenir que ces comptes doivent être ajoutés à ceux de Philippe Doucet » affirme-t-il. La décision de faire appel devrait être prise d’ici la fin de semaine et communiquée en début de semaine prochaine. « On verra quelle suite donnée à ce jugement. Georges Mothron va réunir ses colistiers pour voir quelle décision collective prendre. Il existe d’autres solutions que l’appel. En tout cas une chose est sûre, le combat continue. On ne va pas laisser les Argenteuillais comme ça » poursuit Xavier Péricat.<O:P></O:P><O:P>

    </O:P>Le Conseil Général reste à gauche

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    <O:P></O:P>Le second contentieux électoral concernait l’élection cantonale d’Argenteuil Est. Le tribunal a également rejeté le recours formé par Philippe Métézeau et confirme Marie-José Cayzac en tant que conseillère générale.  « En tant que Conseiller général du canton nord, membre actif de la majorité de gauche, je ne peux que me réjouir de la décision du tribunal en faveur de ma collègue, Marie-José Cayzac. Ce verdict ne fait que renforcer notre volonté de poursuivre avec le même engagement notre travail pour les valdoisiens » indique Philippe Doucet.

     
     
    Argenteuil : Pourquoi les recours ont été rejetés 
    (7/10/2008 19:24)

    Le commissaire du gouvernement a donné un avis défavorables aux recours déposés par Georges Mothron, maire UMP sortant d’Argenteuil, et par Philippe Métézeau, conseiller général sortant du canton Argenteuil Est.  Le suspens perdure néanmoins : le jugement doit être rendu d’ici trois semaines.<O:P></O:P>

    <O:P></O:P>Battus de peu lors des élections de mars (322 voix d’écart aux municipales, 22 aux cantonales), Georges Mothron, Philippe Métézeau et tout l’UMP locale espéraient beaucoup de ces recours. Déçus par l’avis négatif du commissaire du gouvernement, ils n’ont pas voulu s’exprimer à la sortie du Tribunal Administratif de Cergy.

    <O:P></O:P>Les recours reposaient sur deux principaux points. Les comptes de campagne dans un premier temps. Durant toute la campagne et même au-delà, les militants UMP ont dénoncé les comptes du candidat socialiste Philippe Doucet, validés il ya peu par la Commission nationale des comptes de campagne. Cependant le Tribunal Administratif a le pouvoir de revenir sur cette appréciation. Pour l’élection municipale, Georges Mothron souhaitait notamment que soient inscrites dans les comptes, les dépenses faites lors de la primaire socialiste, en particulier celles de Faouzi Lamdaoui, devenu numéro 3 de la liste Doucet après le vote des militants.

    <O:P></O:P>Autre grief reproché par l’UMP locale : la distribution de tract le jour du deuxième tour de l’élection municipale et cantonale. Constat également invalidé au tribunal.

    <O:P></O:P>« Tous les points de la défense ont été repris par le commissaire du gouvernement » se réjouit-on dans l’entourage de Philippe Doucet, qui attend cependant la décision du juge rendu publique d’ici trois semaines et, en cas e confirmation, s’attend à un appel de la part de Georges Mothron et Philippe Métézeau. Cet appel décalerait alors l’épilogue de cette histoire vers le mois de février.

    <O:P></O:P>Adrien Hilpert

     

    Quand <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> suicide  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

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    En hommage à <st1:PersonName ProductID="la France Arc-en" w:st="on">la France Arc-en</st1:PersonName>-ciel aujourd’hui menacée.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    1er juin 1980, j'avais 13 ans.  Le Pape Jean Paul II, lors d’une messe célébrée au bourget, interpelle <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> en ces termes : <o:p></o:p>

    "Aujourd'hui dans la capitale de l'histoire de votre nation, je voudrais répéter ces paroles qui constituent votre titre de fierté : Fille aînée de l'Eglise. (…) Il n'existe qu'un seul problème, celui de notre fidélité à l'Alliance avec <st1:PersonName ProductID="la Sagesse" w:st="on">la Sagesse</st1:PersonName> éternelle, qui est source d'une vraie culture, c'est-à-dire de la croissance de l'homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Alors permettez-moi de vous interroger : France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'Alliance avec <st1:PersonName ProductID="la Sagesse" w:st="on">la Sagesse</st1:PersonName> éternelle ? Pardonnez-moi cette question. Je l'ai posée comme le fait le ministre au moment du Baptême. Je l'ai posée par sollicitude pour l'Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier    serviteur, et par amour pour l'homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père, Fils et Esprit.".

    <o:p></o:p> 

    Jean Paul II entend ainsi rappeler à la patrie Arc-en-Ciel ses devoirs envers l’Eglise, et partant,  envers toute l’humanité - pour qui connaît l’humanisme affirmé du  défunt Saint Père.<o:p></o:p>

    Devoirs  qui se résument en une patrie d’espérance et d’exaltation des valeurs humaines par excellence. <o:p></o:p>

     An 2008, près de 30 ans après. L’interrogation prémonitoire du plus Grand Homme du XXè siècle est plus que jamais d’actualité. <o:p></o:p>

    La terre chère à ‘’nos ancêtres les gaulois’’ présente un visage des plus sombres et grave. Signe d’un malaise profond qui le ronge de l’intérieur.<o:p></o:p>

    Son économie est au plus bas, les clivages sociaux se font de plus en plus jour, la jeunesse, en mal être, est désorientée et sa population toute entière  angoissée. <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> va mal.<o:p></o:p>

    Comme l’infortuné baudet dans ‘’les animaux malades de la peste’’ de Jean de <st1:PersonName ProductID="la Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName>, le bouc émissaire est tout désigné. Haro! est crié sur les immigrés (accusés de tous les maux d’Afrique). Le maillon le plus vulnérable de la société française.  <o:p></o:p>

    Ces derniers sont montrés d’un doigt culpabilisateur par les autorités afin de couvrir d’un voile opaque les véritables sources du mal Français.<o:p></o:p>

    Pourtant, les raisons de ce malaise sont à rechercher ailleurs. <o:p></o:p>

    Il a pour noms, le retour en force de la monarchie avec son lot de perversions : la mauvaise politique économique, la crainte du changement et la corruption des valeurs qui ont fait de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, la vitrine du monde.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    De fait, l’arrivée de la droite au pouvoir a contribué à exacerber les travers de la société française. Jacques Chirac, en deux mandats, a réussi l’exploit de restaurer la bonne vieille pensée gauloise. <o:p></o:p>

    Avec une assemblée nationale largement dominée par ses partisans, réduite en une caisse d’enregistrement et de résonance, le monarque français des temps modernes s’est attelé à embrigader l’opinion publique. Tuant du coup, l’expression plurielle, véritable moteur de la richesse de cette société jadis présentée  comme la patrie des droits de l’homme. <o:p></o:p>

    Ceci en complicité avec une opposition timorée, sans repères précis et incapable de proposer une alternative crédible et porteuse d’espoirs.<o:p></o:p>

    Le contrôle des médias, sous la menace constante de la censure, leur transformation en outils de propagande et d’espionnage au service de <st1:PersonName ProductID="la DGSE" w:st="on">la DGSE</st1:PersonName>, ont contribué à annihiler l’esprit critique ainsi que la pensée créative française désormais enivrée par les thèses ultra-nationalistes. <o:p></o:p>

    Ainsi emmurée dans le carcan du système de la droite, l’opinion se trouve désormais prise en otage par une pensée automate, amorphe et préfabriquée par les politiques.<o:p></o:p>

    Libre, à l’abri de tout contrôle de sa conduite des affaires de l’Etat, la classe politique française a eu toute la latitude de revigorer <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> corrompue. Celles des réseaux obscurs faits de grands groupes économiques, d’affairistes de tous poils solidement arrimés au cœur de l’Etat et qui orientent sa marche selon leurs intérêts.<o:p></o:p>

    En 2006, Dominique Strauss Khan, alors candidat à la candidature socialiste pour l’élection présidentielle de 2007, avait pris la pleine mesure de cet état de fait. Lors des primaires socialistes, il constatait, l’air résigné, que : « <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> est aujourd’hui une démocratie monarchique. » <o:p></o:p>

    Un triste tableau qui, à l’exception de la finesse, n’a rien à envier aux dictatures sous nos tropiques.<o:p></o:p>

    On semble bien loin de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> de 1789 et de mai 68.  Celle qui décide de son destin et qui met un holà ! aux dérives de l’Etat. <o:p></o:p>

    En réalité, il ne relève pas du hasard si la monarchie  est aujourd’hui portée en triomphe au grand jour. Car elle ne s’est jamais véritablement évanouie du mode de  la pensée française. Elle l’a même toujours, depuis la prise de la bastille le 14 juillet 1789, déterminée.
    La forme de gouvernement a certes subi des mutations avec l’avènement de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, mais le système a survécu.
    <o:p></o:p>

    Trop attachés aux privilèges que leurs confèrent la structure de l’Etat français fortement centralisée à  l’image de la hiérarchisation militaire qui les fascine tant, le nationalisme économique et politique ainsi que son organisation sociale, les honneurs… les élites et partant les citoyens, n’ont jamais pu opérer la rupture avec l’ordre ancien.<o:p></o:p>

    L’accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy, au prix de milles artifices, promesses mirobolantes et de multiples professions de foi, semble, comme judas dans la chrétienté, sonner le moment pour que l’histoire de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> se fasse afin qu’elle s’éveille sur ses véritables faiblesses.<o:p></o:p>

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     <o:p></o:p>

    Sarkozy comme judas ?<o:p></o:p>

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    Emboîtant le pas à son prédécesseur, l’actuel chef d’Etat Français, ‘’l’homme de la rupture’’ tel qu’il aime à se présenter aux yeux des français et de l’opinion internationale, s’est décidé à faire mieux, pardon, pire que son devancier. Et c’est l’immigration, leur oripeau et cache sexe commun qui est la raison d’être de sa politique. <o:p></o:p>

    Au-delà des ‘’odeurs nauséabondes‘’  des immigrés qui enflaient les précieuses narines de Chirac  et constituaient un frein à la bonne marche de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, c’est désormais ‘’toute la misère du monde’’ dont sont vecteurs ces infortunés immigrés -s’ils ne l’incarnent pas -, qui est mise à l’index. Misère qu’il faudrait, sans ménagement, ‘’nettoyer au Karcher’’  afin d’expier, une fois pour toutes, le mal français.<o:p></o:p>

    Pire que son organisation politique et administrative dépassée qui plombe la dynamique de la société avec son cortège de  corruptions au coeur de l’Etat, favorise la prise en otage de l’économie par des groupes d’intérêts hétéroclites d’hommes d’affaires et de politiques véreux,  de loges  Franc-maçonniques et de réseaux françafricains  –dont les Français s’accommodent si bien…<o:p></o:p>

    Pire que les détournements massifs des deniers publics, sous le couvert des  Opex (Opérations Extérieures) caractérisées par l’entretien de multiples bases militaires  onéreuses, les interventions de l’armée française ainsi que les missions diplomatiques obscures à l’étranger, notamment en Afrique…<o:p></o:p>

    Pire encore que le nationalisme économique français hérité de la monarchie  dont la conséquence est la situation de monopole des grandes entreprises françaises qui tuent toute compétitivité de l’économie tant à l’intérieur que sur le plan international…<o:p></o:p>

    Pire que  le vieillissement de la population et des mentalités françaises fortement agrippées à des valeurs rétrogrades et hostiles aux innovations …<o:p></o:p>

    Enfin, pire que la peste et le Sida, l’immigré en France est aujourd’hui le mal à abattre par une thérapie de choc. <o:p></o:p>

    La médication? 25.000 expulsions par an. Quitte à (qui sait l’avenir ?) expulser le trop plein de Français, s’il le faut, pour atteindre ce quota non négociable fixé par ‘’Super sarko’’. Le super flic français, grand prédateur d’immigrés devant l’éternel.<o:p></o:p>

    On se croirait dans la fameuse fable de la fontaine que nous évoquions au début de nos propos. Cette fois dans une sinistre version policière française.<o:p></o:p>

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    S’il est vrai qu’une immigration incontrôlée constitue une menace pour la bonne marche d’une société en ce qu’elle peut s’avérer la source de déséquilibres sociaux et économiques, il n’en demeure pas moins vrai qu’une forte immigration ne saurait justifier l’état de décrépitude d’une société encore moins de la société française, loin d’être celle qui compte  la plus forte population d’immigrés dans le monde. Des exemples  sont là pour l’attester. <o:p></o:p>


    Les Etats-Unis, malgré la mauvaise passe actuelle qu’elles traversent, ne démentent pas les faits. Bien plus, les américains qui fascinent tant paradoxalement <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> de Sarkozy ont la hauteur d’esprit d’identifier les vrais problèmes qui se posent à leur économie.
    <o:p></o:p>

    De surcroît la chine, vouée aux gémonies par l’occident, malgré ses 2 milliards d’habitants, a compris la nécessité de son ouverture au monde et encourage même l’immigration sur ses terres. Elle est en passe de devenir la première puissance économique au monde d’ici une dizaine d’années.<o:p></o:p>

    C’est dire que le fort nombre d’individus dans un pays, qu’ils soient immigrés ou pas ne constitue en rien un frein à son développement. Bien au contraire.<o:p></o:p>

    Tout repose sur le mode d’organisation de l’Etat et son imagination.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Au lieu de cela, les différentes politiques s’activent au détournement des angoisses des citoyens contre les immigrés et dans le sillage de ces infortunés, les métisses de même que les français issus de l’immigration. Une diversion des autorités pour masquer leur incapacité  à se débarrasser de leurs tuniques d’affairistes corrompus et de proposer aux français des rêves nouveaux.<o:p></o:p>

    La vérité, c’est que <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> est un Etat alarmiste et  passéiste qui préfère masquer son impuissance à relever les grands défis de l’avenir qui se  posent à lui en s’arc-boutant autour de la bonne vieille théorie du repli identitaire.<o:p></o:p>

    Une attitude que décrivaient dès 1962, avec une étonnante vision, les auteurs de ‘’Le Pari Européen’’, Louis Armand, premier président de <st1:PersonName ProductID="la SNCF" w:st="on">la SNCF</st1:PersonName>, membre  de l’académie française et Michel Drancourt à la page 161 de leur ouvrage paru aux éditions Fayard.<o:p></o:p>

    « Pour maîtriser les problèmes d’aujourd’hui, il ne s’agit pas de les analyser un par un. Cette méthode conduit souvent à une forme de démission : démission des masochistes qui accumulent les descriptions alarmistes pour démontrer que nous sommes à la veille de grandes catastrophes ; démission des passéistes qui se sentent quitte à l’égard de l’avenir en se retranchant derrières les leçons du passé. Tous d’ailleurs refusent les innovations ou prétendent qu’il faut les admettre avec prudence en laissant le temps faire son œuvre. »<o:p></o:p>

    C’est donc l’angoisse de se projeter vers l’avant qui conduit l’Etat français à des attitudes alarmistes quant à l’immigration et passéistes lorsqu’il s’agit de grandes innovations notamment technologiques pour justifier sa fuite…en arrière.



    <o:p></o:p>

    La France se présente ainsi sous les traits d'une femme qui veut rester éternellement belle sans jamais un prendre un bain. 
    Ce qu’admet Jean Marie Rouart, lui aussi membre de l’académie française, qui a toujours reconnu en sa patrie une aptitude à l’universelle sans cesse contrariée par des replis identitaires.



    <o:p></o:p>

    Par sa politique cristallisée autour de ‘’l’immigration choisie’, hier, du temps où il était le ministre français de l’intérieur, ‘’le rapatriement volontaire ( ?)’’, exhibée à la face des siens comme un palladium, le président français ne fait que déplacer les véritables enjeux qu’impose le nouveau contexte économique mondial auquel <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> doit faire face.                             

     

    Cette France qui se renie<o:p></o:p>

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    <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> d’aujourd’hui, plus que jamais corrompue, froide, calculatrice, et nostalgique des lauriers que lui ont procuré ses gloires militaires passées, n’est plus que celle des reniements.<o:p></o:p>

     Hier patrie des droits de l’homme, la brutalité et la torture policière sont chaque jour légalisées. Il n’y a qu’à se référer à ses méthodes de ‘’rapatriement’’ (très souvent sans un seul colis) d’hommes, de femmes et d’enfants dont le crime est la recherche d’un mieux-être sur le sol des droits de l’homme,  pour s’en convaincre. Brutales, hargneuses, dégradantes et franchement indignes de la race humaine. Méthodes qui rappellent à l’humanité toute entière, les mauvais souvenirs  des déportations sous l’Allemagne nazie.<o:p></o:p>

     Mieux le caractère haineux qu’elles dégagent démontre, aux yeux de ceux qui en douteraient encore, qu’il s’agit bien de déportations. Non de rapatriements.<o:p></o:p>

    A l’inverse, les dirigeants des pays qu’elle présente elle-même comme les pires ennemis des droits humains sont plus que jamais portés en triomphe des Champs Elysées à l’Arc-de-triomphe en passant par les splendides bords de <st1:PersonName ProductID="la Seine." w:st="on">la Seine.</st1:PersonName><o:p></o:p>

     Hier unie, l’Etat  surfe dangereusement sur le communautarisme et les divisions. La société française est aujourd’hui stratifiée.<o:p></o:p>

    Terre d’accueil et d’espérances, donneuse de leçons, <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> se barricade. Elle se fait championne de la traque aux étrangers. Mais pas de n’importe quels étrangers. Particulièrement les arabes et les noirs même si elle ne l’avoue pas explicitement. En ce XXI ème naissant, nul n’est dupe. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Sous le  prétexte de canaliser l’immigration, la patrie chère à de Gaule s’active à entraîner tous les pays de l’Union Européenne dans ce qui s’apparente fort à une  tentative d’épuration raciale de l’Europe toute entière pour la préservation de la ‘’vraie race blanche’’ jugée de plus en plus souillée et menacée par les métissages nés de ‘’l’invasion’’ européenne par les sous peuples et leurs coutumes barbares. <o:p></o:p>

    Ce n’est pas un hasard si elle se retrouve encore à la tête de ceux qui s’opposent farouchement à l’entrée de <st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">la Turquie</st1:PersonName> au sein de l’union européenne, au motif de milles et un arguments qui ne tiennent pas la route. <st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">La Turquie</st1:PersonName> partage la même ère géographique, dispose d’une économie des plus dynamiques ainsi que d’un système politique stable, supérieurs à bien des égards à nombre de pays admis dans L’U.E.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Voici, en réalité, les véritables enjeux de cette croisade dont <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> a décidé de prendre, malheureusement, la tête. Il ne s’agit plus ni plus ni moins que de ‘’sauver l’identité Européenne’’ comme les tenants de cette idéologie d’une autre époque aiment à le clamer. <o:p></o:p>

    Une aberration qui rappelle étrangement, les thèses raciales ayant fait le lit aux  grands maux de l’humanité tels l’esclavage, la traite négrière, les différentes guerres mondiales et le fascisme dont les français demeurent mieux placés pour apprécier les aboutissants. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Hier, enfin, terre d’exaltation de la pensée et des idées de lumière qui a vu naître les Mallarmé, Rimbaud, ChateauBriand, Descartes ainsi que de grands autres savants,  elle est dorénavant sans imaginations, sans rêves…sans cœur.<o:p></o:p>

    Au diable ses siècles d’histoires humanitaires inégalées !<o:p></o:p>

    Au diable le sang versé par les combattants venus, de gré ou de force, de tous les horizons porter secours au peuple français en détresse en 1911 et 14 puis de 1939 à 45.<o:p></o:p>

    En enfer tout ce qui  a longtemps fait d’elle la boussole de l’humanité.<o:p></o:p>

    <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName>, la belle France tant convoitée et enviée de tous, n’est plus que l’ombre d’elle-même. <o:p></o:p>

    Dans son livre ‘’Adieu à <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> qui s’en va’’, parue aux édition grasset, Jean-marie Rouart observe avec beaucoup d’amertumes ce net recul de la société française :<o:p></o:p>

     « <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> se provincialise, elle devient le pire de la province : l’esprit étriqué, la jalousie, les cancans (…). On pense mesquin, cantonal, municipal. On ne voit plus les problèmes que sous l’angle étroit du mur mitoyen, du chemin vicinal. (…) Cette France, on l’a également privée de ses fenêtres sur l’océan, le grand souffle océanique, comme pour fermer la porte aux grands rêves, à la liberté».  Edifiant !                        <o:p></o:p>

                           Qui va sauver <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> ?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il est vrai que l’histoire de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> n’est pas que contes de fées.<o:p></o:p>

    Elle a commis de nombreux impairs envers les autres peuples et en a aussi subi. Mais elle a toujours su se réconcilier avec eux et avec elle-même. <o:p></o:p>

    En dépit des nombreuses zones de turbulences, <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> a su rester digne.<o:p></o:p>

    Cependant, son état actuel sous la direction de ce pouvoir narcissique, inutilement brutal et peu imaginatif, suscite bien des inquiétudes.<o:p></o:p>

     Surtout que l’opinion française, traditionnellement fascinée par l’Etat, ne semble pas véritablement prendre conscience  du danger qui la menace non seulement d’implosion mais qui met gravement en péril, ses rapports avec les autres.<o:p></o:p>

    Ce ne sont ni les français d’origine étrangère, notamment africaine, faisant partie du décor de l’Elysée et de Matignon ni les économistes et autres intellectuels douteux ni même les artifices trompeurs mis en avant pour donner bonne conscience au pouvoir et justifier sa politique d’épuration raciale, qui distrairont les analystes et observateurs avertis.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Faut-il rappeler aux artisans de ‘’l’immigration choisie’’ que <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> n’a nulle eu besoin d’elle pour réaliser ses prouesses économiques, sportives et culturelles qui ont fait et continuent de faire sa fierté?<o:p></o:p>

    Si elle avait eu recours à cette sélection primitive qui n’a rien à envier  au nazisme qu’elle a tant combattu et décrié, rien ne permet d’affirmer que Gaston de Monerville, Zinédine Zidane, encore moins Basile Boli lui-même figureraient au panthéon de ses Héros.<o:p></o:p>

    Cette idéologie, si elle ne voilait pas  de sinistres intentions, n’aurait pas eu sa raison d’être tant elle est absurde.<o:p></o:p>

    Elle est d’autant plus ridicule qu’il n’existe à priori  ni de bons ni de mauvais étrangers de même qu’il n’y a ni bons ni mauvais Français.<o:p></o:p>

    Il y a l’homme tout court. Avec ses défauts et ses qualités qu’il appartient à chaque société, chaque Etat, de canaliser ou d’exploiter dans le respect des droits humains.<o:p></o:p>

    En quoi est-ce que, un honnête ouvrier immigré (principalement africain ou arabe) analphabète ou non, est-il moins méritant de la reconnaissance de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> qu’un honnête ouvrier immigré bulgare ou un savant terroriste  français de souche?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Au demeurant, que restera-t-il aux Français ou à <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> au rythme de 25.000 expulsions d’immigrés par an ?<o:p></o:p>

    Le grand air ?<o:p></o:p>

    Les honneurs militaires sur la place des invalides ?<o:p></o:p>

    L’Arc de triomphe ?<o:p></o:p>

    Le bon vieux Camembert, la choucroûte et autres  délicieux  mets campagnards de chez Anette ?<o:p></o:p>

    Le dernier cru de  Beaujolais datant du 11è frimaire de l'An XIII qui consacre Bonaparte, Nappoléon 1er? <o:p></o:p>

    Ou encore les douces mélodies romantiques d’Edite Piaff en attendant, bien sûr, le bonheur sarkhozien promis ?  <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le bon sens impose aux Français de cesser de se faire des illusions en adoptant une attitude digne.<o:p></o:p>

     L’immigration n’est pas et saurait être la cause du mal qui les ronge. Ils se doivent d’avoir constamment à l’esprit que : <o:p></o:p>

    « La place qu’on occupe dans le monde est liée à la part que l’on prend dans le commerce des hommes, des marchandises, des idées, de la culture. En acceptant le flux plutôt que l’isolement, on sélectionne les domaines dans lesquels le génie de la race (humaine) est le doué. Et l’on peut retrouver ainsi un rôle décisif dans les affaires du monde. Quand on n’est pas assez puissant pour être présent dans tous les domaines, il faut se placer aux carrefours inévitables. » dixit  Louis Armand et Michel Drancourt.<o:p></o:p>

    Le défi qui se présente à <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> d’aujourd’hui, est celui du changement des mentalités, de sa vision autarcique et traditionnelle de l’architectonique de l’Etat, de son système d’organisation politique et économique hérités de la monarchie et son adaptation aux exigences de la concurrence mondiale.<o:p></o:p>

    Il convient enfin aux Français de se donner les moyens technologiques afin de refaire leur retard et pourquoi pas reprendre la tête des grandes nations dans ce monde. Cela ne constitue en rien un danger pour son identité. <st1:PersonName ProductID="La Chine" w:st="on">La Chine</st1:PersonName> l’a réussi sans perdre son identité culturelle.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Elle gagnerait davantage à mobiliser son énergie et toutes ses  forces  vives (les immigrés compris) pour relever le défi de l’économie mondiale du  XXIème siècle, accroître les capacités de son marché intérieur et international  plutôt que de se perdre dans une croisade raciale qui ne l’honore pas et qui pourrait à la longue produire un effet de boomerang. Surtout qu’il n’est pas inutile de rappeler aux partisans de cette dangereuse idéologie et à tous ceux qui comme eux persécutent les étrangers partout dans le monde, que tout individu est un étranger en puissance.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Félicité Vincent

    Modem-Bezons

     <o:p></o:p>

    Bezons, le 18 aôut 2008.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jeudi 17 Avril 2008

     

     

    Que l’ <personname w:st="on" productid="Elysée s"></personname>Elysée s ’efforce d’asphyxier le Modem, de déstabiliser les derniers soutiens de son président et d’isoler celui-ci dans le champ politique ne fait aucun doute. On se souvient que <personname w:st="on" productid="Nicolas Sarkozy"></personname>Nicolas Sarkozy s’est personnellement impliqué dans la campagne municipale de Pau en se rendant lui-même dans cette ville et en apportant son soutien au maire sortant, dissident du PS,  pour mieux  empêcher <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou d’accéder à <personname w:st="on" productid="la mairie. La"></personname>la mairie. La note élyséenne évoquée par le journal " <personname w:st="on"></personname>Le <personname w:st="on"></personname>Monde" et dans laquelle des collaborateurs du chef de l’Etat font état de différentes pistes pour affaiblir <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou est si réelle que l’ <personname w:st="on" productid="Elysée s"></personname>Elysée s ’interroge aujourd’hui sur la manière d’éviter à l’avenir ce genre de fuite ! <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou est donc parfaitement fondé à dénoncer publiquement, à l’occasion d’une conférence de presse, une entreprise programmée de déstabilisation. De son point de vue, il est de bonne  méthode  de dramatiser et de dévoiler l’opération pour tenter de la désamorcer.

    La chose est d’autant plus importante pour le président du Modem qu’il s’agit rien moins aujourd’hui que de sauvegarder le nerf de la guerre, autrement dit le patrimoine immobilier et financier de l’UDF sans lequel il pourrait difficilement faire à nouveau campagne présidentielle dans quatre ans.

    Qu’il n’est pas été bien difficile de débaucher  hier les élus de l’UDF, aujourd’hui des élus du Modem n’est guère contestable non plus.

    A quelques exceptions notables près, les députés sortants de l’UDF n’ont pas hésité un instant à se précipiter dans les bras de <personname w:st="on" productid="Nicolas Sarkozy"></personname>Nicolas Sarkozy et à se faire les supplétifs de l’UMP pour conserver leurs sièges. D’autres, depuis, comme Jean-Marie Cavada ont plus récemment quitté le navire Modem, appâtés par la perspective d’obtenir un strapontin ministériel. Michel Mercier, président du groupe UDF  au Sénat et trésorier du Modem, paraît céder à son tour à cette contagion. Sauver son siège de président du conseil général et sauvegarder la possibilité à venir d’une entrée au gouvernement semblent avoir eu raison de la fidélité du sénateur centriste.

        Ainsi est a nature humaine! Ésaü, déjà,  contre un plat de lentilles, vendit son droit d'aînesse à son frère cadet Jacob!

         

    Que les pratiques autocratiques de <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou aient contribué à décourager les meilleurs volontés est une réalité. L’ancien ministre de l’Economie,  <personname w:st="on" productid="Jean Arthuis"></personname>Jean Arthuis ,  qui vient de quitter le Modem, se plaint depuis longtemps de cette gouvernance solitaire.

    Que les choix d’alliances faits dans le désordre par les militants locaux du Modem, lors des élections municipales et visiblement non maîtrisés par un François Bayrou trop occupé par sa propre campagne à Pau, aient contribué à brouiller un peu plus la ligne stratégique du Modem et à dérouter l’opinion est également une évidence.

         Et pourtant… bien qu’il paraisse isolé, abandonné par la quasi totalité de ses grands élus,  placé dans une situation apparemment sans issue, <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou ne doit pas être considéré comme politiquement mort. On aurait grand tort d’enterrer le président du Modem pour plusieurs raisons.

    En premier lieu, parce que le personnage possède une force de caractère peu commune. Loin de l’affaiblir, l’épreuve et les difficultés paraissent fortifier plus encore sa détermination et son ambition.

    Par ailleurs, <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou a la légitimité d’une campagne présidentielle qui a porté sur son nom près de sept millions de voix. Il possède surtout la légitimé  de celui qui, à l’inverse de ses deux compétiteurs de la campagne présidentielle, s’est refusé l'an passé à promettre la lune et a proposé un projet à la mesure des moyens réels du pays et compte tenu de sa situation financière délicate. Rendons à César ce qui revient à César! François  Bayrou avait annoncé que les engagements  inconsidérés de <personname w:st="on" productid="Nicolas Sarkozy"></personname>Nicolas Sarkozy conduiraient à <personname w:st="on" productid="la banqueroute. Les"></personname>la banqueroute. Les faits lui ont malheureusement donné raison.

    Last but not the least, un bien pouvant sortir d’un mal, le Modem est désormais lesté de tous les notables qui stérilisaient sa capacité d’invention et d’innovation.

     

    Enfin le Modem revendique une identité politique originale.

    Il se veut libéral et social. Il refuse à la fois l’Etat à tout faire des socialistes et la remise en cause du modèle social français opérée par la droite.

    Il est profondément européen et ne connaît sur le sujet ni la fracture qui traverse le PS ni les désaccords qui habitent l’UMP. 

    Il a pris pour intitulé la démocratie et prône un mode de scrutin qui permette à l’ensemble des composantes et sensibilités politiques d’être représentées au parlement.

    Il se targue de progressisme, adversaire de tous les conservatismes qu’ils soient de droite ou de gauche mais hostile au changement pour le changement et à la perte des valeurs qui font la spécificité d’une nation. 

    Toutefois François Bayrou ne saurait valoriser ces atouts dans l’avenir qu’à plusieurs conditions.

    Il lui faut d’abord changer de mode de gouvernance. Sa forte personnalité ne doit pas l’empêcher de pratiquer une direction plus collective de son mouvement. S’il n’y prend garde, il fera définitivement le vide autour de lui. Il importe au contraire qu’il constitue autour de lui des équipes nouvelles pour structurer cette formation politique neuve.

     

        Il conviendrait, en second lieu, qu’il définît positivement son projet et non pas seulement, comme c’est le cas depuis des mois, qu'il le présentât  de manière purement négative. Il ne suffit pas de dire que l’originalité du Modem est de se vouloir  libre et affranchi de toute attache à la droite sarkozienne comme à la gauche socialiste pour justifier son existence et lui donner une visibilité. Le projet de François Bayrou n’acquerra un minimum de vraisemblance et de crédibilité vis-à-vis de l’opinion que s’il  affiche clairement l’ambition qui est la sienne, quand bien même relèverait-elle encore aujourd’hui de l’utopie : devenir,  à terme, sur l’échiquier politique et au gré d’une élection présidentielle, le grand parti démocrate moderne progressiste qui serait l’alternative à la droite républicaine en lieu et place d’un parti socialiste prisonnier de son orthodoxie radicale, incapable de se renouveler et rongé par ses querelles de chapelles et de personnes.

     

         Un tel pari n’a quelque chance d’être gagné que s’il s’accompagne d’un travail d’analyse, de réflexion et de proposition intense associant militants et intellectuels pour nourrir et décliner ce projet à tous les niveaux économiques, sociaux, diplomatiques et culturels. Ce qui suppose chez François Bayrou la volonté nouvelle d’attirer à lui et de faire travailler avec lui des hommes et des femmes ayant chacun dans leur domaine une pensée neuve et originale. Il n’a pas encore su le faire jusqu’à présent et ses prestations médiatiques comme ses interventions publiques ont souffert de ce manque de travail sérieux en amont.

     

        D’ici à 2012, le président du Modem dispose de deux échéances électorales pour roder son jeune parti, les élections au parlement européen en 2009 puis  les élections régionales. Le mode de scrutin proportionnel des européennes peut lui être relativement favorable d’autant que la thématique européenne elle-même lui est naturelle.

     

          Il est une vieille loi en politique : de même que la Roche Tarpéienne est proche du Capitole,  de même un acteur politique peut toujours rebondir et revenir au sommet aussi longtemps qu’il est vivant. Pour être aujourd’hui abandonné, isolé, déserté, blessé, voire moqué après avoir été applaudi durant des semaines à la même époque, l’an passé, François Bayrou n’est pas dépourvu pour autant de tout ressort et de tout atout.

         Touché, certes. Mais pas coulé !

     

    Suite à l'article paru hier (mercredi 5 mars) dans le journal L'Humanité, repris par la suite sur de nombreux médias notamment sur Internet (Voir notre article précédent : Du rififi à la Mairie d'Argenteuil), Marie-Josée Cayzac, candidate de la gauche unie pour l'élection cantonale (PCF-PS-LO-écologistes), dénonce dans un communiqué le comportement du Conseiller général UMP-UVO sortant.


    Voilà son communiqué :
    "Suite aux révélations parues ce jour dans la presse nationale et départementale, je suis stupéfaite d’apprendre que Philippe MÉTÉZEAU, élu UMP, cumule ses indemnités de premier adjoint d’Argenteuil et de vice-président du Conseil général avec des prestations conséquentes versées par l’ASSEDIC. Alors qu’il déclarait le 8 février dernier sur les ondes de Radio Enghien avoir « décidé de démissionner » de son emploi de chercheur, il dissimulait en fait la vérité : un licenciement lui permettant de bénéficier judicieusement des largesses de l’ASSEDIC. A moins que le contraire ne soit démontré, il n’y a pourtant jamais eu, à ma connaissance, de plan social mis en œuvre à l’Institut Pasteur!

    S’agit-il donc d’un licenciement « masqué » afin que cet élu puisse rentrer dans les critères d’indemnisation de l’ASSEDIC ? Au moment où tant de familles, notamment argenteuillaises, ont de plus en plus de mal à boucler leurs fins de mois, ces informations sont totalement immorales ! En tant que membre de la commission des affaires sociales du Conseil général du Val-d’Oise, il organise la chasse aux aides sociales en excluant des bénéficiaires du RMI. Comment peut-il, dès lors, lui-même bénéficier de prestations publiques en étant dispensé de recherche d’emploi, quand ses indemnités cumulées perçues en tant qu’élu atteignent un montant déjà très confortable ?

    Comment peut-il décider de l’expulsion de locataires pauvres comme administrateur de l’office HLM Argenteuil-Bezons en étant lui-même cumulateur d’autant de ressources d’origine publique ? Pourquoi ces péchés par omission ? Comment celui qui se fait le chantre des valeurs morales peut-il concilier cette contradiction ? La politique de notre pays n’a que trop souffert de ces pratiques ! Monsieur MÉTÉZEAU ne donne pas l’image de la dignité requise dans les fonctions qui sont les siennes. En tant que candidate des forces de Gauche à Argenteuil et en tant que militante attachée aux valeurs sociales, j’invite les électrices et les électeurs du canton d’Argenteuil-Est à sanctionner sévèrement une telle attitude."

    ---------------------------------------- 

    Une Mère interpelle Sarkozy sur la discrimination mémorielle qu'il planifie pour les CM2

    Bonjour à tous, Je vous sais ou imagine tous bien occupés en cette période d'activité professionelle ou étudiante, et de militantisme, mais je vous invite, à prendre le temps de lire (si ce n'est déjà fait) cette lettre d'une maman adressée à ce "président" de Sarkozy. Elle est à couper le souffle !.. Je vous laisse l'apprécier et surtout vous invite à la diffuser sans modération...Amicalement, Corinne.


    Voici la lettre en question qui circule déjà sous forme de pétition :


    Voila que, non satisfait de la glissade morale effectuée sur la peau de banane Guy Môquet qu’il s’était à lui-même étendue comme carpette, Mr Sarkozy prétend « faire en sorte que, chaque année, à partir de la rentrée scolaire 2008, tous les enfants de CM2 se voient confier la mémoire d’un des 11 000 enfants français victimes de la Shoah ».

    Ma fille sera en CM2 en 2013. Elle porte en elle, de par la grâce de ses parents, la mémoire de ces milliers d’enfants, français et non français, qui au long de l’histoire humaine furent déportés, séparés des leurs, rendus orphelins, esclaves, choses sexuelles, assassinés…sur les 5 continents. Et qui le sont encore. Elle porte en elle la mémoire future de ces enfants violemment séparés de leurs parents ou familles, ici, maintenant, en France devant ses yeux de fillette de 4 ans. Elle porte en elle en tant que future femme, citoyenne, lionne au combat, la mémoire de tous ces enfants qu’elle aura vus déportés de son supposé pays de cocagne vers des univers où ils disparaissent, de tous ces enfants qui n’ont pas d’enfance, en Palestine, au Liban,... de tous ces enfants marchandés cyniquement, au nom de l’enfance, au Tchad, ailleurs…

    Ma fille porte en elle tout ceci parce qu’elle est vivante. Parce qu’elle a un papa et une maman vivants auprès d’elle. Qui animent son âme autant qu’ils le peuvent de toute l’actualité de leurs combats, à sa mesure de petite fille, en lui apprenant qu’il n’y a pas de différence, entre un enfant blanc et un noir, entre un enfant juif, catholique, sikh, musulman, bouddhiste, que tout enfant a droit au bonheur d’être enfant, dans la douceur de sa famille, les câlins, le jeu, les apprentissages.

    Ma fille porte en elle tout cela, et elle ne se verra pas confiée par l’école la mémoire de l’un des 11 000 enfants français victimes de la Shoah. Ce travail, qui m’est dévolu en tant que parent, et qu’il n’appartient pas à mon sens au Président de la République de choisir de faire à ma place, je l’élabore dans le respect de mon enfant, et de ce qu’est notre famille.

    Il n’y a pas que la Shoah, Mr. le Président. Maints massacres furent perpétrés, maintes mémoires furent et sont encore blessées qu’il vous semble vain d’honorer, maints enfants furent déportés et assassinés, dont vous semblez faire si peu de cas, en d’autres temps tout aussi atroces que celui de la Shoah.

    Quel est ce besoin que vous nous démontrez donc là, un besoin de repentance ? Ce mot que vous refusez à tout crin à ceux qui ne vous le demandent même pas, mais qui voudraient juste prononcer le mot de mémoire sans se faire éconduire ?

    Qu’allez-vous donc faire dans cette galère ? Quel besoin de s’aplatir dans le vent d’une seule direction, sous les tapis du souvenir d’une seule victime ? Vous nous avez suffisament dit lorsque cela vous arrangeait que les enfants n’étaient pas comptables des fautes de leurs pères.

    Ma fille ne se verra confier par vous la mémoire d’aucun enfant d’une seule confession, d’une seule déportation, d’un seul esclavage, d’un seul massacre.

    Ma fille ne sera jamais l’objet de votre manipulation de l’histoire, de l’émotion, du drame humain au service de vos seuls biens et besoins personnels, politiques ou autres.

    Elle ne croulera pas sous le poids de votre culpabilité ou de vos obédiences. Elle grandit libre dans sa connaissance de l’autre, des ses bonheurs et malheurs, grands et petits, auxquels nous désirons l’éveiller pour qu’elle puisse partager le poids, plus tard, avec ceux qui souffrent.

    Mon enfant, nos enfants, grandissent à présent dans une France dont mes parents, humains généreux s’il en fut, auraient profondément honte . Si ma mère n’était pas morte, elle défilerait aujourd’hui du haut de ses 89 ans, pour vous faire savoir qu’il suffit.

    Qu’il suffit de l’outrager.

    Qu’il suffit de choisir dans les souffrances humaines celles qu’il vous agrée d’honorer et celles qu’il vous indiffère d’ignorer. Quand ce n’est pas celles qu’il vous arrange de rejeter dans de lointaines poubelles.

    Qu’il suffit de gesticuler, justifiant toutes les exactions de la France dans l’Ailleurs en ne supportant pas que l’Ailleurs vienne vivre dans la France.

    Qu’il suffit de faire la leçon à des enseignants sur ce qu’il convient de faire partager d’histoire à leurs élèves, alors qu’ils nous font tous les jours partager, à nous parents, la fin de l’histoire d’une éducation nationale que vous rendez exangue.

    Qu’il suffit de tuer les familles, je pèse mes mots, en envoyant vos sbires arracher les portes, arracher les affaires personnelles, arracher les êtres de leur travail, arracher les hommes de leur famille, arracher les mères de leurs enfants, ce que vous faites tous les jours, ici, en France.

    Quand vous offrirez de la France un autre spectacle aux yeux de nos enfants.

    Quand vous cesserez de nous mettre en deuil chaque matin de l’une des qualités d’accueil, de soin, de solidarité, d’éducation, de liberté, d’égalité, de fraternité... qui devraient être la nature, l’essence, la colonne vertébrale de notre pays.

    Quand vous vous préoccuperez, aussi, de ce qui se passe dans une salle de classe lorsque les maitresse malades ne sont pas remplacées, au collège lorsque les adultes si dévoués soient-ils à leur mission, n’y sont pas assez nombreux.

    Quand vous proposerez à nos enfants la prise en considération de toutes les souffrances des humains à travers l’histoire, sans quantification, sans classification.

    Quand vous nous aiderez véritablement à les construire dans le respect de l’autre sous les yeux d’une République exemplaire.

    Quand vous tiendrez vos promesses de protéger tous les opprimés, toutes les femmes opprimées, tous les déshérités, tous les enfants déshérités...

    Quand vous ferez véritablement preuve d’un courage révolutionnaire et visible en cessant les exactions, en ramenant vos chiens.

    Quand vous serez capable de ne plus fabriquer visiblement et incessament un pathos bien ciblé, d’héroïsme ou de pitié, c’est tout comme, pour dissimuler la déconstruction de l’humain et de l’espoir que vous vous acharnez à promouvoir.

    Quand vous serez ce que vous n’êtes pas, quand vous ne serez plus ce que vous êtes.

    Je cesserai d’être en deuil de mon pays idéal.

    Je cesserai de ne pouvoir plus lire les journaux et de pleurer chaque jour à la découverte des nouveaux nuages.

    Un grand mal est toujours suivi d’un grand bien.

    La citoyenneté profondément humaine, sincère, dévouée, invisible, muette pour l’instant, s’amplifie chaque jour qui passe avec son lot d’expulsés amis, de justes condamnés, ...

    La réponse à votre action est dans cette résistance contre laquelle vous ne pouvez strictement rien.

    La pensée et le coeur sont irréductibles.

    Ma fille se construit, comme bien d’autres enfants, par la grâce d’adultes conscients de leur devoir d’ "êtres au monde" parmi d’autres "êtres au monde".

    Ces enfants seront des adultes, nombreux et imperturbables, des lions, auxquels il incombera de développer à une échelle jamais vue les valeurs de beauté et de bonté de la vie, pêchées dans le meilleur de chacune de leurs origines, passées au tamis du métissage, cimentées entre elles par la liberté et l’empathie réunies.

    Vous ne sauriez apprendre à mon enfant cela que je choisis de lui apprendre.

    Son espoir et sa force sont entre les mains de son père et de sa mère.

    Claire Aymes, le 14 février 2008

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    L'Appel républicain de Marianne

    Nous reproduisons ci-dessous un appel, publié dans Marianne, signé par douze personnalités de la droite, du centre, de l'écologie et de la gauche républicaine. A situation exceptionnelle, rassemblement inédit...


     



    © Baya Kanane
    © Baya Kanane
    Il se passe de drôles de choses dans notre République. L'actuel Président avait bien promis la rupture. Rupture il y a, mais pas seulement telle qu'elle avait été annoncée.
    Un gouvernement marginalisé, dont le travail s'avère pré-mâché par les conseillers du Prince. Rupture.
    Un Président qui semble déserter la fonction, parlant tour à tour comme croyant ou comme laïc. Rupture.
    Un Président qui veut mettre la politique en chiffres, comme s'il s'agissait de vendre des petits pois. Rupture.
    Un Président qui entend diriger ses équipes comme un manager d'hypermarché, distribuant bons et mauvais points, primes ou sanctions. Rupture.
    Un Président qui reste chef de parti et dont le domaine réservé est davantage la Mairie de Neuilly que la politique de défense. Rupture.
    Un Président qui prétend substituer au débat contradictoire traditionnel entre majorité et opposition la mise en scène des divergences entre ses courtisans et ses ministres. Rupture.
    Un Président qui affirme devoir être heureux pour gouverner le pays. Rupture.
    Un Président qui annule ses rendez vous du soir et du matin pour vivre pleinement son couple. Rupture.

    La liste est longue des stupéfiantes innovations, que, volontairement ou involontairement, Nicolas Sarkozy a introduit dans la politique présidentielle. Ce nouveau cours suscite donc des inquiétudes, une anxiété même. C'est cette anxiété, qui risque bien de s'amplifier dans les semaines et les mois à venir, que traduit l'appel républicain de douze hommes et femmes politiques que nous reproduisons ci-dessous. On ne doit pas se tromper sur sa signification : si des personnalités politiques de premier plan qui ont l'habitude de s'affronter sur la scène public depuis des années, prennent le risque de s'afficher au bas d'un même texte à quelques jours d'un scrutin dont le président lui a annoncé qu'il serait politique, si cet appel a recueilli la signature de plusieurs hommes et femmes politiques de la droite républicaine, c'est bien que le contexte politique créé par huit mois de sarkozysme est totalement inédit.
    A lire. A méditer.
    Avant d'agir ?



    Pour une vigilance républicaine


    Les soussignés se réclament de sensibilités très diverses, et ils ont sur un certain nombre de sujets importants des positions très différentes, mais ils ont malgré tout en commun un certain nombre de convictions et de valeurs qu'ils entendent réaffirmer.



    - Leur attachement au principe républicain et, en conséquence, leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective.

    - Leur attachement aux fondamentaux d'une laïcité ferme et tolérante, gage de la paix civile.

    - Leur attachement à l'indépendance de la presse et au pluralisme de l'information.

    - Leur attachement aux grandes options qui ont guidé, depuis cinquante ans, au-delà des clivages partisans, une politique étrangère digne, attachée à la défense du droit des peuples et soucieuse de préserver l'indépendance nationale et de construire une Europe propre à relever les défis du XXI° siècle.



    Au-delà de leurs divergences, les soussignés tiennent à rappeler leur engagement à défendre, séparément ou ensemble, ces impératifs, comme toujours cela fut fait au cours de l'Histoire de la République.

    Pierre Lefranc, ancien chef de cabinet du Général de Gaulle
    Dominique de Villepin, ancien Premier ministre
    Ségolène Royal, ancien ministre, Présidente de la région Poitou-Charentes
    Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre
    Corinne Lepage, ancienne ministre
    Nicolas Dupont-AIgnan, député de l'Essonne
    Bertrand Delanoë, maire de Paris
    Maurice Leroy, député de Loir-et-Cher
    Nöel Mamère, député de la Gironde
    Jean-Christophe Lagarde, député de la Seine-Saint-Denis
    Marielle de Sarnez, conseillère de Paris
    André Gérin, député du Rhône
    Arnaud Montebourg, député de la Saône-et-Loire
    Jacqueline Gourault, sénatrice du Loir-et-Loire
    Jean-Pierre Brard, député de la Seine-Saint-Denis
    Jean-Paul Bled, président des Cercles universitaires d'études et de recherches gauliennes
     
     

    Gabon
     
    Réaction aux propos d’un ministre français
    Le Gabon a "marqué" vendredi sa "surprise" après les propos du secrétaire d'Etat français à la Coopération sur la nécessité de signer "l'acte de décès de la Françafrique", selon un communiqué du conseil des ministres. "De tels propos ne peuvent être mus que par l'ignorance des réalités de la coopération franco-africaine", note le communiqué.
    La déclaration s'en prend aux propos de Jean-Marie Bockel, qui dans la présentation de ses voeux mardi à Paris avait exhorté le président Nicolas Sarkozy à ne plus "céder à un certain nombre de caprices (...) de demandes incohérentes de certains pays (africains) qui ont (...) une rente pétrolière qu'ils ne consacrent pas aux investissements qu'ils nous demandent de financer".

    "Aussi le gouvernement gabonais marque-t-il sa surprise" que "soient véhiculés à un tel niveau de responsabilité des clichés méprisants faisant des Etats africains de vulgaires mendiants sollicitant sans fin l'aumône de la France", souligne le communiqué.

    Le Gabon, pays producteur de pétrole où opère notamment le groupe français Total, "s'étonne", poursuit le texte, "de cette attitude d'autant plus inacceptable quand on sait les avantages que tirent la France et les autres Etats occidentaux de leurs rapports économiques depuis toujours, avantages mutuels par ailleurs".

    Le conseil des ministres était présidé par Omar Bongo Ondimba, doyen des chefs d'Etat africains, au pouvoir depuis 40 ans.

    Le président gabonais, qui a connu tous les présidents de la Ve République française, est l'un des derniers symboles des relations particulières qui ont longtemps uni Paris et ses ex-colonies.

    "Si la France estime que l'Afrique lui coûte cher, il lui revient souverainement d'en tirer les conclusions, sans être obligée de se justifier de façon aussi péremptoire. Car l'Afrique saura trouver assurément des partenaires plus respectueux de la dignité de ses peuples et de la souverainté de ses Etats", précise encore le communiqué.

    "Il conviendrait donc que les partisans d'une certaine rupture en France sachent rompre avec l'arrogance qui a souvent marqué leurs rapports avec l'Afrique", conclut le communiqué.

    Le Gabon est un allié privilégié de la France en Afrique centrale, son influence ayant notamment servi à dénouer des crises survenues ces dernières années dans cette région. La France possède une base militaire à Libreville et M. Sarkozy était venu au Gabon en juillet, à l'occasion de son premier voyage en Afrique subsaharienne en tant que président français.

    Publié le 18 janvier 2008. source afrique centrale info

    Manifestation de solidarité aux sans-papiers devant le centre de rétention de Vincennes

    AP - il y a 2 heures 36 minutes

    PARIS - Une délégation de plusieurs dizaines d'artistes, d'élus et de militants de l'association RESF est venue manifester mardi sa solidarité avec les sans-papiers en rétention administrative, à quelques mètres du centre de Vincennes près de Paris, où sont retenus des personnes interpellées en situation irrégulière. Lire la suite »

     

     Secteur des SAP: Lettre de sensibilisation aux Sénatrices et Sénateurs

    Lettre de sensibilisation

    Lettre des organismes du secteur des Services à la Personne
    aux Sénatrices et Sénateurs de la République

    Organismes de Services à la Personne, dernier jour de signature de la lettre de sensibilisation aux Sénatrices et Sénateurs de la République. Cette lettre sera remise à chacun des sénateurs avant le vote au Sénat sur le PLF 2008.

    Chaque voix est importante: signez la lettre de sensibilisation

     

    François Bayrou a réprouvé jeudi le "ralliement en bonne et due forme" de Nicolas Sarkozy au "rêve américain", qualifiant le "sarkozysme" de "projet inégalitaire assumé", qui rappelle selon lui des Etats-Unis basés sur "un modèle d'inégalité croissante".
    "Il ne faut pas confondre l'amitié avec le peuple américain avec l'adhésion au modèle de société américain, et encore moins avec l'adhésion à la politique de l'administration Bush.
    Pour la France, le rapprochement avec l'administration Bush, c'est perdre une part importante de la force et de l'originalité de la diplomatie française.
    Ce qui est frappant, c'est que le sarkozysme est en rupture avec les fondamentaux du projet républicain français, c'est-à-dire un modèle égalitaire".
    Il a défini le "sarkozysme" par "un projet inégalitaire assumé, l'alignement sur les Etats-Unis en politique étrangère, et la concentration des pouvoirs.
    Un jour, ce projet se trouvera en contradiction avec le pays".

    A voir sur le site de F.Bayrou: clic:

    http://www.uvme.biz/367096F

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    Félicité VINCENT
    Présidente Bezons  Avenir

    J'ai 40 ans et 3 enfants et une petite fille de 6 mois. Je suis arrivée sur Bezons en 2003 (quartier du Plateau). Je suis dirigeante d'une société de services à la personne.

    Je représente cette génération des "nouveaux arrivants" que Bezons attirent avec succès. J'ai décidé de mettre de l'énergie au service de la Commune, je vous invite à en faire autant avec vos moyens et au delà des clivages politiques.

    Quel est le sens de mon engagement dans Bezons Avenir?

    Après des années à Argenteuil, choisir Bezons n'est nullement dû au hasard. Ayant grandie à Argenteuil,  je voulais absolument retrouver ce cadre pour mes enfants. Bien située entre Colombes et La Défense, Bezons a su garder une ville bucolique qui me plaît tout et peut en bénéficier de la dynamique de La Défense.

    La greffe a pris certes par le coté nature mais surtout par la qualité de l'accueil des Bezonaises et des Bezonais et le dynamisme de cette commune qui se bouge avec l’arrivé
    du Tramways. La convivialité est un détail qui se vit : Arnaud Gilbert m’avait téléphoné à mon domicile, en voisin, très simplement, pour nous inviter à participer à  des réunions Modem-Bezons. Cela m'a marqué. Sans Oublier Philippe Lefebvre-Naré, d'Argenteuil, Françoise Inghalaëre, candidate Modem aux Législatives ; toute l'équipe MoDem en ordre de bataille comme un seul homme !

    Des réalisations menées et l'engagement de la commune dans des projets structurants comme le Tramways T2, l'implantation de nouvelles entreprises, les rendez-vous de quartier, l'acquisition des terrains laissés par Alcatel et plus récemment le PLU : cela mérite beaucoup de réflexions et d’écoute !

    Mouvement Démocrate : ni dogmes ni partis mais diversité et concertation


    Il faut le redire clairement: la liste Bezons Avenir ne sera affiliée à aucun parti politique, elle sera composées d'hommes et de femmes d'horizons et de convictions diverses, elle comportera des Elus du groupe opposition actuel et des nouveaux élus.

    Une liste Bezons Avenir ça ne veut pas dire que les Elus de la liste n'aient pas d'idées personnelles fortes voire d'autres engagements. C'est d'ailleurs de cette diversité d'idées qu'une telle liste puise sa force.

    Une liste Bezons Avenir ce n'est pas non plus le " grand bazar " car l'équipe met en place un projet municipal et la manière de le conduire.
    N'en déplaisent à ceux qui restent assis sur le clivage gauche-droite, l'action municipale est une question de bon sens et d'actions et non de dogmes et de lignes politiques dictées d'en haut. Notre équipe menée par Arnaud Gilbert travaille avec dynamisme et convictions.


    Quels ont les 3 principes fondateurs de notre réflexion ?

    3 valeurs simples sur lesquelles une commune a des moyens d'actions concrets : <o:p></o:p>

    ·  Respecter et valoriser notre cadre de vie dans un objectif de développement durable <o:p></o:p>

    ·  Savoir vivre ensemble et développer les solidarités <o:p></o:p>

    ·  Développer l'esprit d'entreprise à tous les niveaux car sans création de valeur on ne fait rien

    Que vous soyez des bezonais(se)s de souche ou d'adoption comme moi, je vous invite tous à vous impliquer concrètement dans Bezons Avenir pour l'avenir de Bezons.


    Félicité Vincent
    Présidente Bezons Avenir

    24, ter rue du Val Notre Dame

    95870 BEZONS

    BEZONS a besoin de vous. Faites bouger la commune en adhérant à BEZONS AVENIR :

    remplissez le formulaire de pré-adhésion ci-dessous
    ou appelez au 06 99 94 20 39 

    L'adhésion à Bezons Avenir est de 20 €


    Nom *:
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    Telephone *:
    Email :


    Je souhaite soutenir Bezons Avenir

    Je souhaite m'impliquer activement, dans les groupes de réflexion

    Je souhaite m'impliquer dans les groupes logistiques de la campagne

    L'équipe Bezons Avenir vous contactera dans les plus brefs délais pour donner suite à votre demande.

    * champs obligatoires


    Coordonnées BEZONS AVENIR
    24 ter rue du Val Notre Dame

    95870 BEZONS
    Tel : 06 99 94 20 39

    Email : vincentalice@aliceadsl.fr

    Bezons Avenir est le comité de soutien de la liste MoDem qui représentera le groupe opposition actuel en vue des prochaines élections municipales 2008.


    Les rôles de l'association :

    1. Animer les groupes de réflexion pour bâtir le projet municipal 2008-2014

    2. Composer la liste MoDem
    3. Informer et fédérer les bezonais et bezonaises autour de cette liste et de son programme

    4. Assurer le soutien logistique et l'animation de la campagne municipale 2008

    Comme s'impliquer dans l'association ?

    Il y a 3 niveaux d'implication possibles :

  •  soutien moral et financier
  • participer aux groupes de réflexion
  • participer au support logistique (tractage, préparation réunion, etc)

    Dans les 3 cas cela implique d'adhérer à Bezons Avenir et de respecter la charte de Membre.

    Tout bezonais, bezonaise ou toute personne intéressée par la Commune de Bezons peut adhérer.

    Les groupes de réflexions
    6 groupes de réflexion sont menés. Ces groupes sont composés d'Elus de la liste opposition Bezons Nouvelle voie, de postulants pour la liste 2008 et de membres actifs de l'association.
    Chaque groupe est piloté par un référent sur le sujet.
  • Groupe 1 : Social, emploi et économie
  • Groupe 2 : Sport et santé
  • Groupe 3 : Culture et vie locale
  • Groupe 4 : Urbanisme et environnement
  • Groupe 5 : Petite enfance et jeunesse
  • Groupe 6 : Sécurité, voirie et transport

    Les réunions de travail auront lieu dès Septembre 2007
    Bezons a besoin de vous. Faites bouger la commune en adhérant à BEZONS AVENIR :

    remplissez le formulaire de pré-adhésion ou appelez au 06 99 94 20 39 
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    <o:p> </o:p>

    Mesdames, Messieurs, Chers Parents,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je m’appelle Nolwenn VINCENT et j’ai 5 ans, et, j’habite Bezons. Je suis ‘’en dix capée’’ locomoteur depuis ma naissance suite à une erreur d’un Médecin à l’hôpital d’Argenteuil.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La crèche municipale de la mairie de Bezons ne veut plus de moi à la rentrée scolaire 2007-2008, et l’école Maternelle Paul Langevin ne m’accepte pas toute la journée, parce que je ne peux pas marcher, pour le moment.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La Mairie de Bezons fait des travaux à la cantine, donc il y aura transport des enfants à d’autres cantines. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je veux aller à l’école comme les autres enfants de mon âge !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je ne veux pas rester toute seule à la maison, car mes parents travaillent tous les deux. S’il y a un incendie qui me sauvera ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Maire de Bezons ne veux pas faire une dérogation, lisez le courrier ci-joint au verso. Les partenaires sociaux et médicaux sont tous d’accord pour que je sois scolarisée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tous les adultes disent que ils ne trouvent pas de solution pour moi, or ma solution est simple, il me faut une  Auxiliaire vie scolaire pour m’aider. Je suis autonome, je mange seule, je parle, je peux circuler avec mon Motilot.<o:p></o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shape id=_x0000_s1027 style="MARGIN-TOP: 10.7pt; Z-INDEX: 2; MARGIN-LEFT: 279pt; WIDTH: 54pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 50.9pt" type="#_x0000_t75" href="http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.momes.net/comptines/temps/images/petite-etoile.gif&imgrefurl=http://www.momes.net/comptines/illustrationscompt/petiteetoile.html&h=246&w=259&sz=2&hl=fr&start=4&tbnid=j6A-3u3ljUjS0M:&tbnh=106&tbnw=112&prev=/images%3Fq%3DETOILE%26gbv%3D2%26svnum%3D10%26hl%3Dfr" o:button="t" alt=""><v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\Jehovah\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image005.jpg" o:href="http://tbn0.google.com/images?q=tbn:j6A-3u3ljUjS0M:http://www.momes.net/comptines/temps/images/petite-etoile.gif"></v:imagedata><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="square"></w:wrap></v:shape><o:p></o:p>

    J’ai besoin de votre soutien ! <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sincèrement,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Merci, Mesdames, Messieurs, Chers parents.<o:p></o:p>

    <v:shape id=_x0000_s1031 style="MARGIN-TOP: 12.45pt; Z-INDEX: 6; MARGIN-LEFT: 4in; WIDTH: 171.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 101.7pt" type="#_x0000_t75" href="http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://dora.exploratrice.free.fr/images/Dora-klikplaat.jpg&imgrefurl=http://dora.exploratrice.free.fr/&h=357&w=600&sz=61&hl=fr&start=1&tbnid=ehCN5kqEY4vd-M:&tbnh=80&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3DDORA%26gbv%3D2%26svnum%3D10%26hl%3Dfr" o:button="t" alt=""><v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\Jehovah\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image008.jpg" o:href="http://tbn0.google.com/images?q=tbn:ehCN5kqEY4vd-M:http://dora.exploratrice.free.fr/images/Dora-klikplaat.jpg"></v:imagedata><w:wrap type="square"></w:wrap></v:shape><o:p></o:p>

    Nolwenn VINCENT<o:p></o:p>

    <v:shape id=_x0000_s1028 style="MARGIN-TOP: 1pt; Z-INDEX: 3; MARGIN-LEFT: 3in; WIDTH: 54pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 50.9pt" type="#_x0000_t75" href="http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.momes.net/comptines/temps/images/petite-etoile.gif&imgrefurl=http://www.momes.net/comptines/illustrationscompt/petiteetoile.html&h=246&w=259&sz=2&hl=fr&start=4&tbnid=j6A-3u3ljUjS0M:&tbnh=106&tbnw=112&prev=/images%3Fq%3DETOILE%26gbv%3D2%26svnum%3D10%26hl%3Dfr" o:button="t" alt=""><v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\Jehovah\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image005.jpg" o:href="http://tbn0.google.com/images?q=tbn:j6A-3u3ljUjS0M:http://www.momes.net/comptines/temps/images/petite-etoile.gif"></v:imagedata><w:wrap type="square"></w:wrap></v:shape>24 ter, rue du Val Notre Dame<o:p></o:p>

    95870 BEZONS<o:p></o:p>

    06 99 94 20 39<o:p></o:p>

    vincentnolwenn@aliceadsl.fr<o:p></o:p>

    http://bezonsavenir.oldiblog.com

    <o:p>                                                            </o:p>

    DISCOURS
    DE MONSIEUR JACQUES CHIRAC,
    PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
    SUR <st1:PersonName ProductID="LA POLITIQUE EN FAVEUR" w:st="on">LA POLITIQUE EN FAVEUR</st1:PersonName> DES PERSONNES HANDICAPEES. <o:p></o:p>

    PALAIS DE L'ELYSEE - MARDI 8 FEVRIER 2005. <o:p></o:p>

    Monsieur le Premier ministre,
    Madame et Messieurs les Ministres,
    Monsieur le Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées,
    Mesdames, Messieurs, <o:p></o:p>

    Le Parlement vient d'adopter la loi pour l'égalité des droits et des chances, pour la participation et pour la citoyenneté des personnes handicapées. <o:p></o:p>

    Je remercie d'abord toutes celles et tous ceux qui, aux côtés des pouvoirs publics, se sont mobilisés pour permettre ce progrès. Je salue tout particulièrement les membres du Conseil national consultatif des personnes handicapées et leur président, M. Jean-Marie SCHLERET, qui ont apporté à ce débat toute la force de leurs propositions innovantes, constructives, et responsables. Le mode d'élaboration de la loi a fourni une illustration de ce que doit être une véritable participation des personnes handicapées. Participation à la vie démocratique. Et cela va se poursuivre dans les semaines à venir avec la préparation des décrets d'application, décrets qui feront bien entendu l'objet d'une concertation approfondie avec les associations. <o:p></o:p>

    Je veux également rendre hommage à la richesse et à la qualité des travaux parlementaires J'en félicite les ministres, Philippe DOUSTE-BLAZY et Marie-Anne MONTCHAMP, ainsi que les rapporteurs et les présidents de commission des deux assemblées, MM. CHOSSY, BLANC, DUBERNARD, ABOUT. De ce rendez-vous avec elle-même qu'a incarné le débat parlementaire, la société française est sortie grandie. <o:p></o:p>


    En vous recevant aujourd'hui, en réunissant les principaux acteurs de la politique pour les personnes handicapées, les associations bien sûr mais aussi les responsables publics, notamment les recteurs, et les partenaires sociaux, les chefs d'entreprise, les représentants des secteurs du logement, des transports, de la culture ou des loisirs, j'ai voulu en appeler à la mobilisation de tous et renouveler solennellement l'engagement des pouvoirs publics pour les personnes handicapées. C'est de cette mobilisation, dont vous le savez, j'ai fait l'une des priorités de mon mandat, que je veux vous parler aujourd'hui.
    *
    * *
    Les droits et la citoyenneté des personnes handicapées abordent une étape décisive, après plusieurs décennies d'un combat certes long et difficile, mais qui a apporté, petit à petit, de profonds changements. <o:p></o:p>

    Dans les esprits, d'abord. Même si les difficultés sont encore si fréquentes, même si des situations de détresse sont nombreuses et persistent, le regard que la société porte sur le handicap s'est petit à petit profondément transformé. Le temps est révolu où on le tenait enfermé dans le secret des familles, rejeté au fond des hospices et des institutions de charité. Le mur d'indifférence, et si souvent le mur d'égoïsme qui l'entourait, commence à tomber. Une longue expérience dans ce domaine, depuis plus de trente ans, m'a montré cette évolution, qui est, à mon avis, irréversible. <o:p></o:p>

    Progressivement en effet, la société a pris conscience que le handicap concerne en fait chacun d'entre nous. Qu'il soit présent dès la naissance, qu'il survienne à la suite d'une maladie, d'un accident, accident de l'existence ou accident du travail, le handicap fait partie de la vie. <o:p></o:p>


    L'un des mérites de la loi qui vient d'être votée est d'avoir enfin défini le handicap. De l'avoir défini dans toutes ses composantes : handicap physique, sensoriel, mental, cognitif, psychique. Mais surtout de l'avoir défini, non pas comme une déficience qui sépare et en quelque sorte qui exclut, mais comme des obstacles rencontrés dans la vie quotidienne et dans la participation à la vie sociale. Des obstacles douloureux pour celles et ceux qui les vivent et pour leur entourage mais des obstacles qui peuvent, en tout ou partie, être surmontés pour peu que l'on s'en donne les moyens. <o:p></o:p>

    Notre droit, notre système de solidarité, la société tout entière se sont ainsi ouverts à la question du handicap. <o:p></o:p>

    En 1975, le législateur a affirmé solennellement les droits des personnes handicapées. Il leur a garanti un minimum de ressources. Puis, des exigences ont été posées pour que les villes, les services publics, les commerces commencent à s'adapter. La loi de <st1:metricconverter ProductID="1987 a" w:st="on">1987 a</st1:metricconverter> permis de progresser sur le chemin de l'égalité par le travail, en faisant obligation à l'Etat et aux entreprises d'employer des personnes handicapées. <o:p></o:p>

    Ces textes ont contribué à faire évoluer <st1:PersonName ProductID="la soci←t←. Mais" w:st="on">la société. Mais</st1:PersonName>, à l'évidence, les besoins et les attentes demeurent immenses, appelant, de la part de tous, un surcroît naturel de solidarité. <o:p></o:p>

    Le Gouvernement de Jean-Pierre RAFFARIN s'y est attaché dès son arrivée : depuis deux ans et demi, pour ne prendre que deux exemples, 60 places nouvelles sont créées chaque semaine dans les CAT et 100 places nouvelles sont créées chaque semaine dans les établissements et services médico-sociaux, pour les enfants et pour les adultes. <o:p></o:p>


    Mais au-delà de l'urgence, ce qui est en jeu aujourd'hui, c'est de faire du handicap, qui est une réalité de la vie, une réalité pleinement reconnue par <st1:PersonName ProductID="la soci←t←. C'est" w:st="on">la société. C'est</st1:PersonName> de répondre à cette exigence fondamentale d'égalité des chances qui est l'honneur, mais aussi, l'ambition de notre République. <o:p></o:p>

    Voilà l'objectif de la loi, le principe qui guide et doit guider l'action des pouvoirs publics. C'est pour cela qu'il fallait reconnaître le droit à compensation du handicap. C'est pour cela qu'il faut donner tout son sens à la citoyenneté des personnes handicapées, en leur donnant pleinement accès à toutes les dimensions de la vie sociale. <o:p></o:p>

    Soyons fiers des progrès accomplis en une génération. Soyons conscients et déterminés face au chemin rude qu'il nous reste encore à parcourir. La loi n'est pas un point d'aboutissement, c'est une étape importante. Mobilisons nous pour accélérer ces évolutions qui sont porteuses de richesses pour toute la société.
    *
    * *
    Pour donner tout son sens à l'égalité des chances, il fallait d'abord instaurer un véritable droit à compensation du handicap, et pour cela il fallait revoir en profondeur notre protection sociale afin qu'elle réponde à ce risque de la vie qu'est le handicap. <o:p></o:p>

    Ce risque ne ressemble à aucun autre. Les personnes handicapées doivent pouvoir y faire face sans être contraintes de puiser dans leurs ressources, qui sont d'ailleurs souvent faibles. Et au delà de la question du niveau d'allocation, chacun sent bien qu'il fallait changer d'approche, en passant d'une logique de prestations anonymes et uniformes à une logique d'accompagnement de <st1:PersonName ProductID="la personne. C'est" w:st="on">la personne. C'est</st1:PersonName> une nouvelle philosophie qui est à l'oeuvre, et qui place la personne handicapée au cœur du dispositif qui la soutient. <o:p></o:p>

    Pour couvrir le risque du handicap, il faut, d'abord, l'évaluer et identifier les besoins qui en découlent. Il faut formuler et construire un projet de vie, à domicile ou en établissement. Il faut mettre en place toutes les réponses adaptées, pour en finir avec d'inacceptables solutions retenues par défaut, parce qu'il n'y a pas de place dans un établissement ou que l'accompagnement à domicile est insuffisant. Il faut prendre en considération les besoins et les dépenses de toute nature qu'entraîne le handicap dans l'environnement qui est celui de la personne handicapée: les aides humaines et techniques, les frais d'aménagement du logement ou du véhicule, les aides animalières, par exemple ou d'autres encore. <o:p></o:p>

    C'est l'objet du droit à compensation. Cette nouvelle prestation sera mise en place avant la fin du premier semestre de cette année pour les personnes les plus lourdement handicapées et au 1er janvier 2006 pour toutes les autres. <o:p></o:p>

    Deux mesures essentielles compléteront cette prise en compte des besoins de chacun : les personnes handicapées qui travaillent pourront accéder à une retraite anticipée à taux plein ; et celles que le handicap empêche de travailler disposeront de ressources revalorisées à hauteur de 80% du SMIC. Désormais, la différence sera clairement établie entre d'un côté, des ressources pour vivre et, de l'autre, la compensation financière des dépenses entraînées par le handicap.
    *
    Avec la création du droit à compensation, la politique pour les personnes handicapées quitte définitivement le champ de l'assistance pour entrer pleinement dans celui de la sécurité sociale. Il crée des droits et des sécurités nouvelles pour plusieurs millions de personnes déjà confrontées au handicap et à la perte d'autonomie ou qui devront y faire face dans l'avenir. <o:p></o:p>


    Une nouvelle branche de la protection sociale va ainsi voir le jour. Elle sera gérée par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, dont le Gouvernement a demandé à M. Denis PIVETEAU de préparer l'installation dans les trois mois. <o:p></o:p>

    Cette Caisse se consacrera aux besoins de chaque personne handicapée et fera toute sa place à la participation de ses représentants. Tant dans sa gestion, qui impliquera étroitement les partenaires sociaux, les départements et bien entendu les associations, que dans son mode de fonctionnement, qui conciliera respect de l'égalité des droits et organisation au plus près du terrain. <o:p></o:p>

    La prestation de compensation sera déterminée et attribuée dans le cadre des maisons départementales des personnes handicapées, qui seront de véritables guichets uniques pour elles et pour leur famille. C'est une équipe pluridisciplinaire qui évaluera les besoins et les aptitudes de la personne pour élaborer ensemble un plan personnalisé de compensation du handicap. <o:p></o:p>

    Dans cette action d'accueil, d'information, d'orientation, d'accès aux droits, les départements seront les chefs de file. Ils sont les mieux placés pour rendre aux personnes handicapées un tel service de proximité. Je leur demande de se mobiliser pour mettre les maisons départementales en place dans les meilleurs délais. L'État, par la mise à disposition de tous les moyens qu'il consacre déjà à l'accueil, à l'évaluation et à l'orientation des personnes handicapées, s'engagera pleinement aux côtés des départements. Et la nouvelle caisse leur apportera tout l'appui technique nécessaire. <o:p></o:p>

    Pour assurer le financement du droit à compensation et de l'aide aux personnes âgées dépendantes, le Parlement a institué une journée nationale de solidarité. Journée de travail supplémentaire qui va permettre de consacrer deux milliards d'euros de plus chaque année au handicap et à la dépendance. <o:p></o:p>

    Ce choix s'inscrit dans les traditions de notre modèle social, dont l'essentiel des ressources a reposé, dès l'origine, sur le travail. C'est aussi un choix sage, car il garantit que chaque euro sera affecté à <st1:PersonName ProductID="la nouvelle Caisse" w:st="on">la nouvelle Caisse</st1:PersonName> et consacré au handicap et à la dépendance. <o:p></o:p>

    Ainsi, chacun d'entre nous, en quelques heures de travail, contribuera à faire franchir à notre protection sociale une étape majeure, une étape sans équivalent depuis la Libération.
    *
    * *
    Pour que le droit à compensation trouve toute sa mesure, pour que l'égalité des chances devienne une réalité, il faut faire en sorte que les personnes handicapées aient accès et puissent participer à toutes les dimensions de la vie sociale. Qu'elles puissent trouver toute leur place à l'école, qu'elles puissent occuper un emploi. Mais aussi que le cadre de vie soit, partout, adapté à leurs besoins. <o:p></o:p>

    Dans chacun de ces domaines, la nouvelle loi et les mesures prises par le Gouvernement consacrent d'importants progrès. Elles fixent désormais partout des obligations de résultat. <o:p></o:p>

    Cela commence à l'école. C'est là que tout se construit, la personnalité, le sentiment d'appartenance, le regard sur l'autre, la reconnaissance et l'acceptation des différences. C'est aussi là que s'acquiert le socle de connaissances indispensable à une pleine participation à la vie sociale. L'intégration scolaire est donc une priorité essentielle. L'an dernier, grâce à l'engagement de tous les personnels de l'Éducation nationale, à qui je veux rendre hommage à ce sujet, et aux mesures prises par le Gouvernement, 89.000 enfants ont été intégrés en milieu scolaire ordinaire. Ils n'étaient que 48.000 il y a deux ans. C'est un premier progrès. <o:p></o:p>

    La loi va permettre de nouveaux progrès. Dès la rentrée prochaine, chaque enfant, chaque adolescent présentant un handicap pourra être inscrit dans l'établissement le plus proche de son domicile, qui constituera son établissement de référence.
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    L'emploi est également une dimension essentielle de l'épanouissement personnel. Pour faciliter le recrutement de personnes handicapées dans les entreprises comme dans la fonction publique, la loi de <st1:metricconverter ProductID="1987 a" w:st="on">1987 a</st1:metricconverter> posé de premières règles. Mais il faut maintenant franchir une nouvelle étape. <o:p></o:p>

    Avec la nouvelle loi, les sanctions auxquelles s'exposent les employeurs qui ne satisfont pas aux obligations légales seront sensiblement renforcées. Surtout, la loi vient consacrer une nouvelle approche, plus incitative, en permettant de récompenser les efforts de recrutement. Les nouvelles règles d'aménagement du poste de travail faciliteront en outre l'accueil des personnes handicapées dans la communauté de travail. Et un fonds pour l'accessibilité, sur le modèle de l'AGEFIPH, sera mis en place dans la fonction publique. Je souhaite que les contrats d'avenir, qui seront proposés aux demandeurs d'emploi allocataires de minima sociaux, soient pleinement accessibles aux personnes handicapées. <o:p></o:p>

    Les droits des personnes handicapées au travail vont également être renforcés. Pour leur permettre de progresser dans l'emploi, du CAT à l'entreprise adaptée puis à l'entreprise ordinaire, il est prévu qu'elles pourront retrouver leur environnement antérieur dans le cas où il y aurait difficulté. C'est en quelque sorte un droit au retour qui est institué. Les droits sociaux et les rémunérations de toutes les personnes qui travaillent en CAT seront améliorés. Toutes les personnes handicapées au travail seront mieux protégées contre les discriminations, avec la création de <st1:PersonName ProductID="la Haute Autorit←" w:st="on">la Haute Autorité</st1:PersonName> et la faculté, qui vient d'être donnée aux associations, de se constituer partie civile à l'appui de la plainte d'un salarié ou d'un candidat à l'emploi. <o:p></o:p>

    Le Délégué interministériel aux personnes handicapées, M. Patrick GOHET, dont je veux saluer l'action, fera régulièrement rapport de l'évolution de l'emploi des personnes handicapées, notamment au sein de la fonction publique, et cela ministère par ministère. <o:p></o:p>

    Je veux aussi dire aux chefs d'entreprise qu'ils ne doivent pas considérer l'embauche de personnes handicapées uniquement comme une obligation légale, mais comme une véritable opportunité à saisir, au profit de tous. Je veux leur dire que le versement d'une contribution financière n'épuise pas le champ de ce qu'ils peuvent faire en faveur de l'intégration des personnes handicapées. Que les entreprises ne doivent pas se priver de leurs talents, de leur richesse humaine, de cette formidable volonté et de cette énergie qui leur ont souvent permis de faire face et d'avancer dans la vie et qui peuvent être une richesse pour l'entreprise. <o:p></o:p>

    Certes, accueillir un travailleur handicapé au sein d'un atelier ou d'une entreprise n'est pas toujours simple. Il faut repenser les modes de travail, l'aménagement des postes. Mais au final, l'expérience le prouve, chacun en sort gagnant. L'esprit d'équipe est renforcé, les conditions de travail sont meilleures pour tous. C'est ce dont témoignent, selon une étude récente, neuf chefs d'entreprise sur dix ayant fait appel à un salarié handicapé et qui ont exprimé leur satisfaction à la suite de leur choix.
    *
    Enfin, il fallait agir pour développer l'accessibilité de l'environnement domestique, social, urbain et se fixer en la matière des obligations de résultat. Les obstacles qui continuent de se dresser encore partout, il faut bien le dire, rendent très difficile la vie de bien des personnes handicapées. Ils exigent d'elles quotidiennement abnégation et parfois héroïsme. <o:p></o:p>

    Alors, nous devons là aussi nous mobiliser. Rattraper notre retard, majeur, s'agissant des bâtiments publics. Toutes les préfectures de France seront aménagées dans l'année. Je souhaite aussi que les services publics: sécurité sociale, agences pour l'emploi, caisses d'allocations familiales, qui ont déjà accompli des efforts importants, c'est vrai, les renforcent encore : accessibilité des bâtiments, mais aussi accessibilité de l'information et des décisions, dans tous les domaines de leur action. <o:p></o:p>

    Bien sûr, tout ne pourra pas se faire en un jour. Mais des obligations et des délais sont désormais fixés, qui seront respectés, sous peine de sanction. Dans un souci d'efficacité et pour répondre au mieux aux véritables besoins des personnes handicapées, je demande aux Préfets et aux Conseils départementaux consultatifs des personnes handicapées d'établir ensemble, dans chaque département, la liste indicative des besoins prioritaires en accessibilité dans les services et dans les bâtiments publics. <o:p></o:p>

    Pour la mise aux normes de l'ensemble des établissements recevant du public et pour les transports collectifs, un délai maximum de dix ans a été fixé. <o:p></o:p>

    Je sais que pour les personnes handicapées, sans cesse confrontées à cette situation où elles se voient interdites d'accès, dix ans, c'est bien long ! Je souhaite que l'essentiel du chemin soit fait bien avant, même s'il faut être conscient de l'importance des travaux à réaliser dans certains cas. <o:p></o:p>

    C'est pourquoi tout sera fait pour faciliter la tâche des responsables concernés. Je pense aux aides financières et méthodologiques qui leur seront apportées. L'accessibilité sera du reste d'autant plus facile à assurer qu'on l'aura pleinement intégrée dans les programmes des écoles d'architecture et dans la conception des équipements. <o:p></o:p>

    Un appartement, des bâtiments, des commerces de proximité, un espace public plus accessibles, ce n'est pas nécessairement des équipements supplémentaires. C'est tout un ensemble de choix d'organisation qui ne sont pas forcément plus coûteux, mais qui impliquent qu'on se soit posé les questions simples et qui comptent tellement dans la vie quotidienne des personnes handicapées, -qu'on se les soit posées avant. C'est une rampe d'escalier qui se prolonge jusqu'au bas de la dernière marche, pour éviter la chute des personnes aveugles ou malvoyantes. Ce sont des accès suffisamment larges. C'est limiter le nombre de marches à gravir, ou bien les doubler par un plan incliné. Ce sont des pictogrammes adaptés pour les personnes handicapées mentales. Ce sont des programmes télévisés sous-titrés et des annonces sonores dans les bus, et bien d'autres choses encore. <o:p></o:p>

    D'une manière générale, au même titre qu'en une génération, la société française a su porter un nouveau regard sur le handicap, j'appelle chacun d'entre nous à intégrer la situation des personnes handicapées à l'occasion de chacune de ses décisions, au moment d'élaborer chacun de ses projets. J'appelle en premier lieu les élus, les responsables administratifs, toutes celles et tous ceux qui ont en charge l'avenir de nos compatriotes, la conduite de la Nation, à se poser à chaque instant, tout simplement, la question du handicap. Je demande au Gouvernement dans son ensemble de veiller à ce que cette question du handicap ne soit pas introduite dans la décision politique, comme tant de fois hélas dans le passé, par subsidiarité, par surcroît ou par raccroc. Le handicap doit désormais s'imposer comme un véritable réflexe dans l'action publique. <o:p></o:p>

    Sachons nous mettre à la place des personnes handicapées. Sachons sortir de la peur et de l'ignorance par la connaissance et la formation sur le handicap, comme nous y invite, par exemple, l'initiative prise par Madame Julia KRISTEVA. Sachons comprendre et entendre les besoins des personnes handicapées. Sachons faire ces gestes et prendre ces décisions qui leur rendront accessible <st1:PersonName ProductID="la Cit←. Alors" w:st="on">la Cité. Alors</st1:PersonName>, nous aurons fait franchir une étape essentielle à notre solidarité et à notre société tout entière.
    *
    * *
    Mesdames et Messieurs, mes chers amis, <o:p></o:p>

    Faire leur place aux personnes handicapées, c'est en effet permettre à l'ensemble de la société de progresser, en renforçant notre capacité à vivre ensemble. <o:p></o:p>

    Dans un monde où la créativité et l'innovation seront chaque jour davantage les clés de la réussite, ce sont les sociétés les plus ouvertes, celles qui feront sa vraie place au principe d'humanité qui seront, en réalité, les plus performantes. <o:p></o:p>

    La loi qui vient d'être adoptée n'est pas une loi d'assistance pour quelques uns. C'est un texte porteur de richesses et de progrès collectif. Il faut que les moyens nouveaux qu'elle nous donne rencontrent la mobilisation de tous. <o:p></o:p>

    En apprenant à s'accepter telle qu'elle est, avec ses différences, avec les vulnérabilités que l'existence impose parfois, en pariant aussi sur tous les talents que dissimulent ou que font s'épanouir des faiblesses apparentes, notre société deviendra plus forte et plus équilibrée. <o:p></o:p>

    Faire sa place au handicap, cela n'est pas si compliqué. C'est œuvrer pour soi-même autant que pour les autres. C'est vrai dans la vie quotidienne, où celles et ceux qui vivent aux côtés d'une personne handicapée ont souvent le sentiment de recevoir autant que de donner. C'est vrai aussi pour le dynamisme de notre société. Quantité d'innovations qui aujourd'hui profitent à tous, ont d'abord été conçues pour surmonter un handicap. Chacun connaît l'origine de la télécommande, mais les exemples sont nombreux. <o:p></o:p>

    L'ouverture de la société aux personnes handicapées va aussi permettre de créer des emplois. Douze millions d'heures d'aide à la personne financées par la prestation de compensation, ce sont quelque 55 000 emplois à temps plein créés de ce fait. Et je me félicite que Madame Marie-Anne MONTCHAMP, à qui je veux rendre hommage pour son action, élabore en ce moment un plan pour garantir la formation, le recrutement et la professionnalisation des aidants. <o:p></o:p>

    En devenant plus accueillante aux personnes handicapées, la société sera, en réalité, plus accueillante à tous. Aux personnes âgées, aux parents de très jeunes enfants, à toutes celles et à tous ceux qui ont des problèmes passagers de mobilité à la suite d'un accident ou d'une maladie. Pour eux aussi, faire ses courses ou prendre les transports en commun ne doit plus être une épreuve. Les bâtiments, les logements, les moyens de transport seront plus fonctionnels, les salles de cinéma et de spectacle plus confortables. Enfin, et peut-être surtout, le refus de l'isolement, de l'indifférence et de l'exclusion conférera à notre société, n'en doutez pas, un supplément d'âme dont chacun profitera. <o:p></o:p>

    C'est pour cela que le combat pour la citoyenneté et la participation des personnes handicapées est un enjeu démocratique et républicain, et donc un enjeu qui nous concerne tous. <o:p></o:p>

    A vous toutes et à vous tous, à toutes celles et à tous ceux qui nous auront rejoints dans ce combat, je donne rendez-vous dans un an pour faire le point, ensemble, sur la mise en œuvre de nos engagements respectifs. <o:p></o:p>

    Je vous remercie. <o:p></o:p>

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    Loi handicap, en dix caps pour l’emploi

    Le rapport Blanc consacré à "l’application concrète" de la loi Handicap du 11 février 2005 rend une conclusion mitigée de la mise en oeuvre de la réforme. De son côté le cabinet de conseil en stratégie, Boston Consulting Group, a réalisé une étude qui révèle les obstacles à l’embauche des personnes handicapées.

    La loi handicap en dix caps pour l’emploi :

    Je rappelle ici les grandes mesures de la loi de février 2005, mesures qui sont autant de caps vers l’emploi, destinées à favoriser l’insertion des handicapés dans notre société :

    1 - création de la MDPH : Maison départementale des personnes handicapées ;
    2 - création de la CDA "Commission des droits et de l’autonomie" (regroupement de deux anciennes commissions : la Cotorep et la CDES) ;
    3 - le plan personnalisé de compensation du handicap ;
    4 - création de la prestation de compensation (PCH) ;
    5 - accessibilité : les établissements recevant du public et les réseaux de transports collectifs ont un délai de dix ans pour se mettre en conformité ; 
    6 - financement : les entreprises qui ne respectent pas le quota d’embauches de personnes handicapées paient un tribut qui est collecté par l’Agefiph, agence qui l’utilisera pour aider les entreprise qui jouent le jeu ;
    7 - chien guide : la loi précise que l’accès aux transports, aux lieux publics, ou permettant une activité professionnelle ou formatrice « est autorisé aux chiens guides d’aveugle ou d’assistance ». La présence de ce chien aux côtés de la personne handicapée « ne doit pas entraîner de facturation supplémentaire » ;
    8 - scolarité : l’accès au monde scolaire normal et à ses diplômes, c’est la facilitation de l’insertion dans le monde du travail ordinaire. La loi prévoit un « parcours de formation » pour chaque enfant, adolescent et adulte handicapé ;
    9 - la prime exceptionnelle de retour à l’emploi ; 
    10 - et le dixième cap vers l’emploi n’existe pas ! C’est ma proposition : inclure les personnes handicapées désireuses de travailler dans le dispositif du RSA (Revenu de solidarité active).

    Le rapport Blanc :

    Non ! il ne s’agit pas d’un "livre blanc" sur l’emploi des handicapés, mais d’un rapport portant le nom du sénateur Paul Blanc, membre de la Commission des affaires sociales. Ce dernier reconnaît qu’une dynamique a bien été lancée, appuyée par des moyens considérables des collectivités locales, mais que "les mentalités changent lentement et le législateur doit rester vigilant pour ne pas décevoir les attentes suscitées". Le rapport, riche d’une centaine de pages, a été présenté le 3 juillet. Il passe en revue tous les grands volets de cette loi. L’auteur du rapport indique que si toutes les MDPH ont été installées rapidement par les Conseils généraux, leur fonctionnement laisse encore à désirer : des équipes débordées, un passif de 600 000 dossiers transmis par les anciennes Cotorep et CDES, seule la moitié des MDPH est gérée par un directeur à temps plein.

    Pour la PCH, il donne ce chiffre de fin 2006 : seules 11 500 prestations avaient attribuées, dont 7 700 effectivement versées. Un mauvais chiffre imputable aux lenteurs dans le traitement des dossiers et à la mauvaise information des personnes handicapées elles-mêmes qui souvent préfèrent conserver leur ancienne allocation (l’allocation compensatrice pour tierce personne) : une méfiance envers le nouveau système qui serait infondée selon Paul Blanc.

    L’enquête du Boston Consulting Group :

    Cette enquête a été menée auprès de cinq entreprises : La Poste, le groupe Caisses d’Epargne, Adia, Sodexho, monster.fr. Elle met en lumière trois obstacles principaux :

      la difficulté pour l’employeur de trouver des candidats, et spécialement des candidats qualifiés ;

      la difficulté d’identifier les postes sur lesquels les candidats handicapés pourraient être embauchés ;

      le délicat accompagnement du salarié dans l’entreprise.

    Le président Sarkozy, dans son élan de "rupture" avec son prédécesseur Jacques Chirac, semble avoir écarté les personnes handicapées de sa politique de valorisation du travail. Le projet de RSA de Martin Hirsch, revu et corrigé, n’a pas prévu de valorisation des revenus pour les bénéficiaires de l’AAH (Allocation adulte handicapé). Monsieur le président, c’est l’heure de faire preuve de "continuité" en favorisant les conditions qui peuvent permettre d’agir sur les trois points évoqués ci-dessus et en parachevant l’oeuvre de la loi Handicap !

    ---------------------------Nolwenn VINCENT-----------------------------

     Le sillon du MoDem : une vraie révolution citoyenne, si...

    Indépendamment de sa faiblesse parlementaire, le Mouvement démocrate incarnera une force authentiquement « révolutionnaire » si François Bayrou tient son cap, creuse son sillon et muscle ses « cadres » qui doivent orchestrer ce qui est d’abord un choc culturel. « Plus rien ne sera comme avant  », avait-il lancé le soir de son éviction de la présidentielle : l’épreuve de vérité commence dès maintenant...<O:P></O:P>

    Une épreuve riche de conséquences pour la France, mais aussi pour l’Europe. Le MoDem est le seul parti politique français "eurodéterminé" qui intègre la "dimension européenne" dans tous les volets de ses réflexions et de son projet. La mobilisation autour de la Révolution orange est d’ailleurs suivie de près chez nos partenaires.<O:P></O:P>

    Le MoDem, cet emmerdeur...<O:P></O:P>

    Preuve est faite depuis le début de cette année électorale : le MoDem est un emmerdeur. Pour la droite, pour la gauche, pour les Verts, pour les archéo-centristes et pour une grande partie des commentateurs politiques qui, en fait, sont plus des agents de conservation du système en place que des détecteurs d’évolutions, des esprits renifleurs d’un avenir par définition « écrit nulle part »...<O:P></O:P>

    Le MoDem, c’est quoi ? Une vraie rupture, au sens plein du terme. Ou plutôt une série de ruptures qui s’additionnent, se multiplient, s’entremêlent. C’est en cela que Bayrou a raison de parler de « révolution ». Une révolution sereine et calme mais qui peut marquer durablement l’Histoire. Une révolution citoyenne et culturelle.<O:P></O:P>

    Rupture politique : Les « partis du centre » étaient condamnés, par notre système présidentialiste binaire, soit à s’excentrer, en « tombant à droite  » soit à s’éventrer ou s’écarteler (la famille radicale le sait bien), en servant d’alibi aux fausses « politiques d’ouverture » à la droite ou à la gauche, en fonction des locataires de l’Elysée et de Matignon.<O:P></O:P>

    Depuis la fin du MRP (qui, lui, a su longtemps avoir deux yeux, deux oreilles, deux mains, deux pieds pour servir des valeurs de liberté, de résistance et de solidarité sociale), le centre a d’abord été une réserve de « forces d’appoint », avec des « cocus de l’ouverture » sur des strapontins...<O:P></O:P>

    Un « milieu » où des « centristes » (« sangs tristes », écrivait Pasqua) guidés par les lampions des pouvoirs en place oubliaient trop que « modération  » doit rimer avec « conviction » et non avec « dilution », « absorption », « renonciation  »... et non, surtout, avec carriérisme.<O:P></O:P>

    Edgar Faure, par ailleurs si riche de qualités, a eu tort de donner trop facilement bonne conscience à trop de grenouilles du marais centreux avec son constat d’observateur du ciel : "Ce ne sont pas les girouettes qui tournent, c’est le vent"...<O:P></O:P>

    <O:P>

    Fini le temps du "cul entre deux chaises" ou du centrisme borgne ? Espérons. Voici le "centrisme " de la "troisième chaise", comme dit Bayrou, et de la vue large et profonde ? Espérons. Sinon, le "nouveau tiers état" si bien analysé par Bayrou fera une autre révolution, moins calme et moins sereine, et plus illusoire et périlleuse.<O:P></O:P>

    Le centre central, « l’extrême centre révolutionnaire », a l’ambition de jouer le rôle d’un vrai ... centre, donc de pivot. D’un carrefour, non d’un rivage de secours... « Se dire de droite ou de gauche, c’est prendre le risque de l’hémiplégie », souriait Raymond Aron, qui a eu si souvent raison contre Sartre et qui a été si mal compris par la droite et si défiguré par la gauche.<O:P></O:P>

    Rupture démocratique : « Le pire des régimes à l’exception de tous les autres », comme le constatait Churchill, est un jardin à cultiver en permanence. La démocratie ne se réduit pas à un mode de sélection d’élites plus ou moins représentatives, ni aux lois d’une majorité par définition changeante, ni en quelques campagnes électorales, ni à la convocation plus ou moins régulière des citoyens aux urnes, ni à la soumission à la dictature populiste des sondages, aux mirages médiatiques de l’info-spectacle, aux lois de cette "doxocratie" exploitée par une oligarchie masquée logiquement plus conservatrice et corporatiste que progressiste (qu’elle soit de droite ou de gauche)...

    <O:P>

    "La République est une idée, la République est un principe, la République est un droit. La République est l’incarnation même du progrès". Victor Hugo, Choses vues<O:P></O:P>

    - Elle est grille de valeurs non proclamées mais respectées : le Conseil de l’Europe vient de le rappeler opportunément dans le silence politico-médiatique qui caractérise tant cette France de l’autosatisfaction qui ne supporte pas le regard critique de ses voisins : "Il n’y a pas de démocratie authentique sans oppositions fortes et respectées."<O:P></O:P>

    - Elle est prise en compte réaliste des inévitables « rapports de force », non pour que les plus forts, les plus puissants ou les plus nombreux imposent leurs lois aux plus faibles, mais pour que les relations humaines reposent sur des valeurs partagées. Des valeurs qui ne prennent du sens que par le droit quand ce droit est mis au service de la justice (ce qui loin d’être la règle commune). Des valeurs qui s’épanouissent quand on applique la recette de Monnet et Schuman : "Marier la nécessité et l’idéal".<O:P></O:P>

    - Elle est exigence d’informations, de pédagogie, de débats, de « limages de cervelles », comme disait Montaigne.<O:P></O:P>

    Des informations ? Oui, mais qui ne s’apparentent pas à cette propagande, déclarée ou masquée, qui selon Noam Chomski, « est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures  ».<O:P></O:P>

    Des débats ? Oui, organisés mais ouverts, qui ne se résument pas à des offices d’officines... « Quand tout le monde pense la même chose, c’est que personne ne pense », avait lancé Bayrou en rompant avec l’unanimisme cultivé artificiellement dans la coalition UMP... C’est dans cet esprit que Chantal Cutajar vient de lancer ses Conférences de citoyens de Strasbourg.<O:P></O:P>

    « Nos démocraties électives ne sont pas des démocraties représentatives  », regrettait Paul Ricœur. C’est encore plus vrai dans la France d’aujourd’hui. Et cette « démocratie représentative » à reconstruire doit être intrinsèquement participative, délibérative, consultative, constructive. Vivante. Donc (ce n’est pas une évidence pour tout le monde) pleinement citoyenne.<O:P></O:P>

    Le constat de Jacques Derrida doit être, au MoDem, un vrai mot d’ordre, et une préoccupation permanente : « Etre démocrate, ce serait agir en reconnaissant que nous ne vivons jamais dans une société assez démocratique »...<O:P></O:P>

    Rupture éthique et morale : la démocratie élective telle que nous la pratiquons n’est qu’un mode de sélection des « élites ». La démocratie effective est d’abord une grille de valeurs. Des valeurs qui n’ont de sens que dans des actions qui les illustrent, les concrétisent, les incarnent. Pour reprendre le mot que Chantal Cutajar a érigé en devise personnelle, ce qui doit être prioritaire, c’est « l’utile et le juste », deux mots indissociables en politique. Des mots qui ne sont ni de droite ni de gauche. Et qui reflètent bien la finalité du MoDem. L’une de ses raisons d’être, même. Avec ce que Bayrou incarne bien actuellement par ses rébellions pacifiques, son esprit de résistance et sa ténacité : En politique, la morale ne doit pas se découper en tranches.<O:P></O:P>

    <O:P></O:P>

    « Pour moi, morale et politique doivent être synonymes  » confiait Pierre Pflimlin. Et, en politique, la morale doit précéder et dépasser le droit. Le « réenchantement » de la politique passe par là. Par cette exigence. Et par cette pratique.<O:P></O:P>

    Rupture philosophique : La droite met en avant la liberté, la gauche privilégie l’égalité. Le centre veut lier les deux. Par cette fraternité sans laquelle liberté et égalité restent antagonistes, inconciliables. Par cette prise en compte de la personne, cet individu reconnu comme porteur d’une transcendance, d’une « égale dignité », d’une « irréductible liberté » trop souvent réduit à une carte d’identité, à un numéro, à une étiquette, à un dossier, voire à une marchandise...<O:P></O:P>

    Ce n’est pas un hasard si Bayrou, porteur des valeurs du christianisme social, de l’esprit laïc et républicain et des idéaux que recouvre l’expression "principe d’humanité", se recommande volontiers de Jacques Maritain et des philosophes dits « personnalistes ». Des philosophes trop oubliés, y compris dans les facs de philo où la mode reste à d’autres courants de pensée qui, à force de décortiquer le nihilisme, finissent par le propager. Et qui ont tant contribué à ce que Finkielkraut appelait voilà près de quinze ans « la défaite de la pensée ». Une défaite accentuée par le primat de l’image sur le mot, du paraître sur l’être, du virtuel sur le réel.<O:P></O:P>

    Ce retour en politique du personnalisme implique une « déconstruction  », selon l’expression de Jacques Derrida, de ce que recouvre cet « humanisme » plus proclamée qu’analysé et des « doxa » du XXe siècle. Le « Centre central » implique une philosophie du doute, du questionnement, de l’interrogation. « Une philosophie érigée en système cesse d’être philosophique », soulignait Paul Valéry.<O:P></O:P>

    Il implique aussi une philosophie d’action qui donne la priorité à une finalité claire : améliorer le bien-être de la communautés des femmes et des hommes, un bien-être qui doit être élargi au plus grand nombre et être durable, au-delà du présent. "Un politicien pense aux prochanes élections, un homme d’Etat pense aux prochaines générations". Nous manquons d’hommes d’Etat.<O:P></O:P>

    Il implique encore et surtout peut-être une philosophie qui repose sur la perfectibilité de l’homme et de la société. "La seule perfection de l’homme, c’est sa perfectibilité", disait André Neher. On n’y songe pas assez. Comme on oublie trop, croyant ou non, le mot de Bernanos : "Les seules mains de dieu, ce sont les nôtres".<O:P></O:P>

    Rupture économique : La droite privilégie l’efficacité, la compétitivité, la production de richesses. La gauche donne la priorité à la qualité de vie partagée, à la solidarité, au partage des richesses (même inexistantes). Le centre veut agrandir le gâteau pour mieux le partager. Comment ? En repensant le libéralisme économique, trop diabolisé à gauche, où l’on oublie que "libéral" vient de "liberté", et trop caricaturé à droite où l’on oublie que « la main invisible » ne régule le marché que si des règles du jeu précises et bien lisibles sont respectées. Et que l’argent les valeurs marchandes ne sont que des moyens, non des fins. Le capitalisme n’est pas un cannibalisme.<O:P></O:P>

    Rupture sociale : Pour la droite, le « social » reste de l’ordre compensatoire du caritatif, de la charité. Pour la gauche, il demeure de l’ordre protecteur de l’étatisme et de l’assistanat. Pour le centre, le social s’inscrit dans l’ordre de la justice, allie protection et promotion et devient la finalité même de l’efficacité économique. « Remettre l’homme, le principe d’humanité, au cœur de toute action » : ce n’est pas un vœux pieux. C’est un programme d’action.<O:P></O:P>

    Rupture programmatique : A droite comme à gauche, on a pris l’habitude (comme dans les programmes scolaires et universitaires, d’ailleurs) de découper les problèmes en tranches, les champs d’activités en parcelles, les politiques en secteurs. Le temps des cases, des étiquettes, des rayonnages, des oeillères, des frontières intellectuelles, des « spécialistes », des « experts »...<O:P></O:P>

    Tout ne doit évidemment pas être dans tout n’importe comment  : c’est l’évidence. Le niveau des connaissances, la variété des activités, la diversité des problèmes à régler et des défis à relever imposent des classements, des rangements, des spécialisations. Mais le politique, par définition, pour reprendre une métaphore d’Edgar Pisani, est un médecin généraliste : il doit s’occuper de l’ensemble du corps social, de tout l’organisme, et non d’un ou de quelques organes...<O:P></O:P>

    Un programme politique ne doit donc pas être un catalogue de mesures, de promesses, d’engagements. Il doit d’abord être un projet cohérent, avec la prise en compte de données verticales et horizontales, de dimensions qui s’imposent dans tous les secteurs et à tous les niveaux.<O:P></O:P>

    C’est ce qui a fait la véritable originalité du « projet présidentiel  » de Bayrou, une originalité bien mal mise en relief par des commentateurs trop figés dans des schémas dépassés. Une originalité qui ne l’a pas condamné aux oubliettes avec sa non-réussite électorale. Lier l’économique, l’écologique et le social. Tenir compte de la dimension européenne dans tous les domaines. Placer l’éducation au cœur de toutes les actions. Globalité et cohérence. Avec des modalités définies en fonction des finalités. C’est cela, entre autres, la social-économie (plus chargée de sens et d’avenir que la social-démocratie), l’éco-économie, la « démocratie sociale »...<O:P></O:P>

    Rupture étatique : Les débats entre le « trop d’Etat » déploré par la droite et le « plus d’Etat » toujours réclamé par la gauche sont dépassés  : c’est l’art et la manière de construire un « mieux Etat », selon la formule d’Edgar Pisani, qui importe.<O:P>

    Quel beau chantier ! Au-delà des frontières fatalement mouvantes entre le « public » et le « privé » qui ne doivent en aucun cas se décider par décrets, ce chantier engage toutes les forces vives du pays. Et il touche les différentes formes de fonctions publiques, les découpages administratifs, les structures nationales, régionales et locales, la mise en place d’une « société civile organisée », le soutien au tissu associatif... Sans oublier les auxiliaires indispensables à un Etat plus « éclaireur » et « stimulateur » que gestionnaire : les structures de consultation, de coordination et d’anticipation ...<O:P></O:P>

    Quel crime d’avoir tué le Commissariat au Plan crée par De Gaulle et Monnet ! Quelle faute d’avoir réduit le rôle et les moyens de l’aménagement du territoire ! Quelle bêtise d’avoir transformé le Conseil économique et social en « placard à sucettes » ! Quelle lacune de ne pas avoir un observatoire du futur chargé d’évaluer les conséquences directes et indirectes des lois décidées ! Quelle honte de ne plus avoir (les fonctionnaires n’en sont pas responsables) les thermomètres indispensables aux prises de température des prix, de l’emploi, du chômage...<O:P></O:P>

    Ce « mieux Etat » implique également un assagissement de notre délire législatif et de notre étouffoir bureaucratique et technocratique. Il implique surtout un retour aux principes de base définis par ce cher Montesquieu, plus cité que suivi : la séparation des pouvoirs est en France aujourd’hui plus de type russe que de type américain...<O:P></O:P>

    <O:P>Rupture sociétale : Pour la droite, le temps de la « luttes des classes » est terminé alors que tout est mis en œuvre pour que le slogan de Guizot « Enrichissez-vous » ne profite qu’aux plus nantis... Pour la gauche, la lutte essentielle demeure celles des opprimés contre les oppresseurs.<O:P></O:P>

    <O:P>Pour le "Centre central", le « vivre ensemble » se fondant sur le respect de la personne repose sur le dépassement des tatouages sociaux par une « démocratie sociale » à approfondir en permanence. Par la prise en compte et non de gommage ou la hiérarchisation des différences. Par le refus des idéologies, des comportements, des réflexes qui, selon la formule de Finkielkraut, transforment « la culture de l’Autre en négation de l’Autre ».<O:P></O:P>

    <O:P>Autant dire que Bayrou a tout à fait raison de parler de « révolution citoyenne » en évoquant les objectifs du MoDem. Une révolution qui est d’abord d’ordre culturel. Changement des modes de penser et d’agir. Refondation de la démocratie...dans les têtes. Et dans les faits !<O:P></O:P>

    <O:P>- C’est ce qu’a bien compris... Nicolas Sarkozy qui voudrait le tuer dans l’œuf. En ne se privant pas de piller (comme le PS, d’ailleurs) quelques pièces détachées du "moteur du MoDem". Des pièces détachées qui perdent évidemment de qualité et de leur utilité quand on les greffe sur d’autres concepts et d’autres conceptions... Surtout avec une UMP qui redeviendra vite une coalition hétéroclite "complexée" dès que les réflexes bonapartistes du moment se seront émoussés...<O:P></O:P>

    <O:P>- C’est ce que n’ont pas compris les ex-UDF qui par vagues successives ont quitté ou trahi le « paquebot Bayrou », par opportunisme politicien, par calcul alimentaire, par peur de devoir assumer concrètement deux mots chargés d’exigences : indépendance et liberté.<O:P></O:P>

    "Penser libre", ce n’est pas simple... "De la servitude volontaire" : La Boétie à rééditer...<O:P></O:P>

    <O:P>- C’est ce que n’ont pas compris tous les responsables du PS en panne d’idées novatrices, prisonniers des poussières structurelles accumulées depuis 1905, des pesanteurs accrues depuis 1920, de la domination intellectuelle de "la gauche de la gauche", de la non-révision d’Epinay, des virus des utopies de l’échec.<O:P></O:P>

    Pris de vitesse par des évolutions sociales et sociétales qu’ils n’ont pas vu venir, les éléphants en sont à courir après une social-démocratie déjà modernisée par les vrais sociaux-démocrates européens, ceux qui n’ont pas le complexe du "social-traitre". "Le train fantôme Vichy-Moscou", pour reprendre une expression coproduite avec Philippe Sollers, n’a pas fini de traverser nos villes... et nos partis de gauche et de droite.<O:P></O:P>

    <O:P>- C’est ce que n’ont pas (encore) compris nombre de politologues et autres commentateurs qui font leurs analyses « le nez dans le guidon ».<O:P></O:P>

    <O:P>- C’est, surtout, ce qui explique que le MoDem prend vie dans l’enthousiasme des militants qui le rejoignent en nombre et dans l’angoisse des notables de la politique en place.<O:P></O:P>

    <O:P>Pour eux, le MoDem est un emmerdeur qui brouille les cartes, fait bouger les lignes, secoue le paysage politique, bouscule tout. Un emmerdeur qui le sera plus encore si ce Mouvement démocrate sait vraiment rompre avec cette cacophonie, cette insuffisance de rigueur et cette mollesse internes qui faisaient la faiblesse de l’UDF. S’il sait éviter les pièges dans lesquels sont tombés le PS et les Verts... S’il sait muscler son positionnement encore trop perçu (à tort) comme celui d’un distributeur de bons et de mauvais points.<O:P></O:P>

    <O:P>

    Avec ces "si", le Mouvement démocrate va devenir une force incontournable de contestations, de mobilisation et surtout de propositions, indépendamment de la faiblesse (temporaire) de sa représentation parlementaire.<O:P></O:P>

    <O:P>

    La réussite du MoDem se jouera d’abord sur son aptitude à devenir un parti d’un type effectivement "nouveau", un parti de citoyens ou plutôt de militants d’une citoyenneté active, et non de petits notables aux ambitions d’apparatchiks, de maîtres de chapelles ou de ce que de Gaulle nommait "politichiens".<O:P></O:P>

    <O:P>François Bayrou porte un projet trop chargé de vraies espérances pour se permettre de décevoir. "Le MoDem de toutes nos forces" : c’est la grande bataille de l’été pour celles et ceux qui, jeunes, fraîchement engagés dans un parti ou venant du PS, des Verts et d’ailleurs, ont adhéré ou vont adhérer au Mouvement démocrate. 45 000 cotisants, autant de pré-inscrits, c’est un vrai trésor. Pas de "traversée du désert" pour le Béarnais : un jardin de l’Espoir à cultiver !<O:P></O:P> </O:P>

    <O:P>Pour nous écrire :</O:P>

    <O:P>BEZONS AVENIR</O:P>

    <O:P>24 Ter rue Val Notre Dame</O:P>

    <O:P>95870 BEZONS</O:P>

    <O:P> </O:P>

    <O:P>--------------------------Bezons Avenir----------------------------------

    </O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P><O:P><O:P><O:P><O:P><O:P><O:P><O:P><O:P><O:P><O:P><O:P><O:P><O:P><O:P><O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P></O:P>

    Omar chez Nicolas 1er


    Omar chez Nicolas 1er
    Vidéo envoyée par bezonsavenir

    Nicolas Sarkozy entretient-il des relations avec des dictateurs africains ? Oui. Il rencontre régulièrement Albert Bernard Omar Bongo, dirigeant du Gabon depuis 1967. Omar Bongo, qui est à la démocratie ce que l’arsenic est à l’apéritif, déclarait récemment : « Avec Nicolas Sarkozy, il y a une différence parce qu’on est amis. Si demain il me renie parce qu’il est président, je lui dirai : “Ce n’est pas sérieux Nicolas’’. [...] Je crois que le fondement même de la Françafrique restera, quitte à l’améliorer.  » Si c’est lui qui le dit...

    Source: CQFD 

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    Bongo au Sarkoland-que le pillage du Gabon continue


    Bongo au sarkozy
    Vidéo envoyée par BEZONSAVENIR

    L'analyse par les journalistes de la télévision gabonaise de la visite d' Albert Bernard Omar Bongo Odimba au gouvernement Fillon. On y croise Woerth (Budget), Borloo (Finances), Kouchner (Aff. étrangères) et même Bachelot (Santé). Omar Bongo a quasiment fait le tour du gouvernement Fillon.

    J'oubliais, the last but not the least, Juppe himself. Merci Candide!

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    Le BDP-Gabon Nouveau condamne la réception du dictateur

     gabonais Omar Bongo par Nicolas Sarkozy

    Catégorie: Communiqués BDP
    Source: BDP-Gabon Nouveau   
    Samedi 26 Mai 2007 à 10:54

    Communiqué de Presse, pour diffusion immédiate

    (BDP-Gabon Nouveau, 25 mai 2007) - Le BDP-Gabon Nouveau, mouvement d'opposition gabonais en exil, condamne avec la plus grande vigueur la réception, ce vendredi 25 mai, du dictateur gabonais Omar Bongo par Nicolas Sarkozy.

    Le BDP-Gabon Nouveau déplore que le nouveau président français, confirmé au pouvoir il y a à peine une semaine, ait choisi d'inaugurer son règne par l'arrogante affirmation des valeurs mafieuses de la françafrique, valeurs qui nient à l'Afrique son droit à l'humanité et dont le Gabon est non seulement le symbole le plus vil, mais aussi le plus affligeant.

    Le BDP-Gabon Nouveau s'étonne qu'un président français démocratiquement élu ait choisi, comme symbole de sa nouveauté, de s'afficher publiquement avec un imposteur comme Omar Bongo, imposteur qui n'a jamais dans son pays été élu démocratiquement et qui ne se maintient au pouvoir depuis 40 ans que par la dictature, la fraude électorale, la corruption, les détournements et le viol d'un peuple totalement paupérisé, et tout ceci avec le soutien inconditionnel de la France.

    Le BDP-Gabon Nouveau s'étonne que Nicolas Sarkozy ait si rapidement renoncé aux promesses de "rupture" et de cessation de relations personnalisées avec les despotes africains qu'il a faites à ses concitoyens lors de la campagne électorale, rupture qui supposait la mise au placard des manières et des méthodes mafieuses qui ont de par le passé défini les relations franco-africaines;

    En choisissant d'inaugurer son règne avec une rencontre aussi incestueuse, Monsieur Sarkozy semble avoir choisi, non pas d'aider à l'affirmation en Afrique des valeurs démocratiques et humanisantes qui élèvent l'homme, mais bel et bien de travailler à la confirmation de la néfaste politique étrangère de la France héritée de ses prédécesseurs, c'est-à-dire:

    - le soutien politique et militaire aux dictateurs africains les plus infâmes, tels cet Omar Bongo, un animal dont les Gabonais ne veulent plus mais que la France continue à leur imposer;

    - le statut quo (im)moral qui veut que la France se soit toujours faite complice des abus politiques et humains qui paralysent aujourd'hui l'Afrique et qui l'appauvrissent systématiquement; le Gabon, justement, en est l'exemple le plus anachronique: voilà un petit pays d'à peine un petit million d'habitants, un pays qui fut longtemps l'un des plus riches d'Afrique grâce à un sous-sol empli de richesses minières et naturelles telles le pétrole, le bois, le manganèse, l'uranium, etc., mais qui paradoxalement se retrouve aujourd'hui avec 60% de sa population vivant sous le seuil de pauvreté à cause d'un cancre inculte que la France avait installé au pouvoir en 1967;

    - la continuité du préjudice françafricain: sous Nicolas Sarkozy, la France, foncièrement raciste et paternaliste, confirme déjà qu'elle n'est pas prête à voir s'ériger en Afrique des régimes démocratiques au sein desquels le droit des peuples nègres au bonheur, à la dignité et au progrès pourrait enfin s'affirmer;

    - sa préférence pour une Afrique non démocratique et instable, une Afrique où les guerres civiles et les crises politiques s'enchaîneront continuellement, entretenant une pauvreté et une paupérisation implacables qui permettront à la France, après avoir allumé elle-même, par son obstination, les incendies politiques qui résultent forcément de cette paupérisation, de jouer les pompiers par la suite; c'est la seule méthode que semble connaître la France pour asseoir sa suprématie internationale: se faire complice de l'oppression des peuples africains et ainsi continuer à justifier son illusion de grande puissance mondiale prête à "aider" l'Afrique; il semble que la France, réduite à sa plus simple expression et ne pesant plus lourd sur l'échiquier politique mondial, ne soit plus capable de jouer les épouvantails ailleurs qu'en Afrique, où les nègres se soumettent sans broncher à sa suprématie.

    Cette situation doit cesser.

    Au moment même où la France affirme pour elle-même les valeurs démocratiques qui élèvent l'humain, nous avons du mal à comprendre que la France refuse ces mêmes valeurs aux nègres. Alors qu'il suffirait à Nicolas Sarkozy de dire à Omar Bongo de foutre le camp du pouvoir pour que ce régime s'écroule, le nouveau président français choisit de renforcer le régime Bongo en affichant publiquement leur complicité: en ce qui concerne le Gabon, Sarkozy a déjà choisi son camp, le camp de la dictature, de l'oppression, des mensonges, des fraudes électorales, du vol, du viol, du népotisme, du despotisme, et de tous les maux qui ont mis à genoux notre pays au cours des 40 dernières années.

    Alors même que Nicolas Sarkozy ne doit son élection qu'au patriotisme de Jacques Chirac, qui a choisi, après 12 ans de règne, de ne pas briguer un troisième mandat pour permettre à la France de souffler et de se renouveler en matière d'idées et de générations, Nicolas Sarkozy semble penser que les Gabonais n'ont aucun droit à un tel renouvellement. Or, vu qu'Omar Bongo a déjà annoncé qu'il serait candidat aux élections présidentielles de 2012, Nicolas Sarkozy pense que les 40 ans que le dictateur a déjà passés au pouvoir ne suffisent pas aux Gabonais. Son message est donc clair: Il est pour que Bongo reste au pouvoir non seulement jusqu'en 2012 pour la fin de son mandat actuel (pour un total de 45 ans), mais véritablement jusqu'en 2019 s'il gagne en 2012 (pour un total de 52 ans au pouvoir!). 

    Cette situation est inacceptable.

    Le BDP-Gabon Nouveau appelle donc sans tarder la France à ouvrir les yeux sur les nouvelles réalités africaines, réalités qui, en Côte d'Ivoire par exemple, ont montré que si des réponses concrètes et libératrices ne sont pas trouvées aux imbroglios politiques, sociaux et économiques qui résultent des relations mafieuses que la France a tissées avec les despotes de ses ex-colonies, c'est dans le radicalisme politique, donc le terrorisme et l'insurrection, que la jeunesse africaine se retrouvera acculée pour espérer un jour se défaire du double joug dictatorial que les complicités franco-africaines ne cessent de vouloir imposer à l'Afrique.

    Le BDP-Gabon Nouveau réitère donc ici son indignation et invite la France à se désengager immédiatement du Gabon si elle n'a rien de mieux à proposer aux Gabonais que cette mort lente que constitue la présence continuelle d'Omar Bongo, un dictateur déterminé à crever au pouvoir et qui ne s'y maintient que par la fraude, la corruption et la dictature.

    Le BDP-Gabon Nouveau maintient que tant qu'Omar Bongo sera au pouvoir, rien de bon ne pourra se passer au Gabon. Le régime Bongo, malgré les voix discordantes, sur 17 ans de multipartisme bancal, d'une opposition aujourd'hui entièrement corrompue, n'a jamais pu, ni su réformer son régime de l'intérieur. Au contraire, il a renforcé sa dictature par la concentration des pouvoirs en ses mains et des modifications abusives de la constitution gabonaise qui lui assurent la présidence à vie. Puisque le Gabon ne peut changer par les voies démocratiques, la solution aux problèmes politiques et économiques de ce pays passe désormais, et nécessairement, par le démantèlement immédiat du régime Bongo. Or, un tel démantèlement n'est possible que si la France se désengage politiquement du Gabon en s'interdisant de se mêler de ses affaires intérieures. Autrement dit, les relations actuelles entre la France et le Gabon sont telles que si demain le peuple se lance dans l'insurrection généralisée pour défaire le régime Bongo, c'est véritablement contre la France que ce peuple finira par mener sa guerre. L'expérience a montré que, pour sauver ses marionnettes en Afrique francophone, la France est toujours prête à utiliser son armée ou à déclarer "démocratiques" des élections frauduleuses qui, en France, ne passeraient pas le test de la démocratie. Voilà ce qui, depuis 1990, a progressivement poussé la jeunesse africaine à haïr la France.

    Le Gabon ne veut plus subir sans broncher. Le régime Bongo, donc la France, doit choisir entre un Gabon démocratique, stable et prospère, sans Bongo, et un Gabon ensanglanté et chaotique, à cause de Bongo.

    C'est donc les bases d'un vrai partenariat entre la France et le Gabon que nous demandons. Un partenariat fait de respect mutuel et de relations propres à des états modernes opérant dans le cadre des interdépendances naturelles nées de la mondialisation. Nous croyons, au BDP-Gabon Nouveau, qu'un vrai partenariat entre la France, le Gabon et le reste de l'Afrique est possible. Mais pour qu'un tel partenariat puisse s'instaurer, les conditions suivantes doivent être remplies par la France:

    1) Consignation à bases de l'armée française, de manière à ne plus en faire un instrument de protection et de restauration des régimes dictatoriaux qui seraient mis en difficulté par des révoltes citoyennes; ceci suppose la cessation immédiate de tout soutien politique, économique et militaire aux dictateurs africains ; Omar Bongo doit donc être immédiatement désavoué par la France et la France déclarer publiquement qu'elle n'utiliserait pas son armée si demain une insurrection armée ou populaire éclatait au Gabon;

    2) Laisser les Africains, par des soulèvements populaires ou autres, défaire eux-mêmes les dictatures réfractaires et ériger, à leur place, des institutions plus adaptées aux besoins démocratiques de chacun de nos pays selon un esprit bien africain ; depuis 1990, Omar Bongo a montré qu'il était réfractaire à toute évolution démocratique du Gabon; ceci a conduit les Gabonais à conclure que l'alternance politique au Gabon ne pourra plus jamais se faire par les urnes; ceci veut dire que la seule manière pour les Gabonais de se défaire du régime Bongo passe par des méthodes insurrectionnelles armées et/ou des soulèvements populaires violents; depuis décembre 2005, date à laquelle le dictateur s'est de nouveau imposé au peuple par la fraude, les Gabonais préparent cette insurrection. Il sera donc nécessaire que la France, à défaut de soutenir ouvertement ce mouvement insurrectionnel et/ou populaire, fasse preuve de la neutralité la plus absolue;

    3) Respecter la souveraineté des peuples, leur droit inaliénable à désigner leurs propres dirigeants et leur capacité à décider pour eux-mêmes de la destinée de leurs pays; le temps est venu pour le Gabon d'affirmer, comme vient de le faire la Côte d'Ivoire, sa souveraineté;

    4) Ne plus apporter de soutien politique aux hommes politiques africains en période électorale. La France est connue pour déclarer, et donc, valider, la victoire des dictateurs africains après des élections truquées alors même que de tels résultats ne passeraient pas le test de la démocratie en France. Pourquoi accepter pour l'Afrique ce que la France serait incapable d'accepter pour elle-même? Le Gabon ne peut plus se permettre la mort lente sous un régime indéracinable dont l'inutilité pour le Gabon n'est plus à démontrer; sous Bongo, le Gabon stagne et régresse; ceci doit cesser;

    5) Déclarer la suspension des relations diplomatiques et économiques avec tout pays africain francophone qui aurait à sa tête un président élu dans des conditions douteuses et qui se refuserait à la transparence électorale. Vous en avez une pléthore: Gabon, Togo, Cameroun, Congo Brazza, etc. C'est par un tel geste que la France de Nicolas Sarkozy aurait dû commencer, et elle aurait dû commencer par le Gabon, vu que ce pays est le symbole de tout ce qu'il y a de plus vil dans les relations mafieuses qui sont celles de la Françafrique;

    6) Déclarer un embargo économique immédiat contre tout pays avec un président ayant passé plus de 15 ans au pouvoir qui se refuserait à le quitter immédiatement et sans conditions. Ceci impose de faire une liste exhaustive de tous les pays incriminés. Nous pourrions vous aider à faire une telle liste si vous le désirez. Mais quoique vous fassiez, Monsieur Sarkozy, commencez par le Gabon où votre cher " papa Bongo " est aujourd'hui détenteur du honteux palmarès du plus ancien président au monde (40 ans au pouvoir, et aucune intention de le quitter de son vivant!); 

    7) Geler les fonds et investissements que les dictateurs ont détournés de leur pays et déposés dans des banques et biens français et étrangers. Cet argent appartient aux Africains et il doit être retourné aux gouvernements respectifs de ces pays dès lors que l'alternance démocratique aura été avérée. Omar Bongo dispose en France d'un patrimoine colossal qui n'a d'autres sources que les vols et viols perpétrés à l'encontre de son peuple; ces biens doivent être confisqués et retournés aux Gabonais, qui croupissent aujourd'hui dans une misère inexplicable alors que ce voyou, ce mécréant analphabète qu'est Omar Bongo s'adonne aux vices les plus bestiaux de par le monde; cette situation ne peut plus continuer;

    Voilà, Monsieur le Président Sarkozy, le type d'actions concrètes que le Gabon attend de la France, c'est-à-dire un désengagement clair et net des affaires africaines tant sur le plan politique qu'économique. Nous en avons assez de voir le continent décrit comme un continent mendiant alors que l'Afrique est tout sauf pauvre. A l'instar du Gabon qui est riche mais paradoxalement pauvre, la pauvreté africaine est systémique et non systématique. Elle est conjoncturelle et non structurelle. Tout ce dont l'Afrique a besoin, c'est de démocratie et d'état de droit. Or, la démocratie n'est pas possible tant que la France télécommandera de Paris les affaires africaines ou s'affichera comme vous le faites avec des dictateurs: le message que vous lancez est terrible car vous semblez, Monsieur, dire aux Gabonais et autres Africains que pour obtenir leur libération, les Africains devront passer sur le corps de la France. Une manière pour la France de déclarer la guerre aux Africains vu que la seule solution qui resterait alors aux Africains serait celle de la violence, de la révolte, du terrorisme et de la guerre contre les dictateurs, donc contre la France.

    Ceci, Monsieur, voudrait dire que vous préfèreriez voir les jeunes Africains se radicaliser et se lancer dans des actions terroristes contre les Français et leurs intérêts plutôt que de lâcher les dictateurs tout en acceptant sans conditions l'éclosion de vraies démocraties en Afrique. Or, nous ne cessons de vous expliquer qu'une Afrique démocratisée et économiquement solvable enrichirait plus la France à moyen et long terme qu'une Afrique sous joug dictatorial dont la France ne tirerait que des richesses épuisables dans le court terme, avec la menace toujours plus grandissante de possibles instabilités capables de compromettre même l'accès aux richesses épuisables. L'heure est venue pour la France d'investir sur l'humain car ne pas le faire consisterait à animaliser l'Africain et à ne le voir que comme une bête de somme que la France exploiterait jusqu'à l'agonie.

    Les Gabonais, Monsieur Sarkozy, sont fatigués de mourir de misères depuis 40 ans.

    Par conséquent, n'étant plus d'humeur à se laisser abuser par l'animal Omar Bongo, c'est par les armes et l'insurrection que les jeunes gabonais conquerront demain leurs libertés. Dans cette lutte pour la liberté, la France partira forcément perdante car elle perdra non seulement le cœur des Gabonais, mais aussi la stabilité qui aurait permis à ses compagnies et à ses citoyens, dans un Gabon démocratisé et digne, de continuer à servir les intérêts des deux pays, mais dans le contexte d'une réciprocité fructueuse et bénéfique pour tous. Si le Gabon sombre dans l'instabilité et le chaos, ce sera à cause de la France et de Bongo, qui n'ont jamais compris le besoin urgent qu'ont les Gabonais de voir s'établir chez eux un état de droit respectueux de leur dignité.

    Il appartient donc à la France de choisir dès aujourd'hui son camp: continuer à soutenir Omar Bongo et risquer une radicalisation des Gabonais qui ne pourraient alors que se livrer à des actes de révolte multiformes, sinon terroristes, pour se libérer, ou choisir le camp de l'avenir et de la jeunesse, et dire tout de suite à Omar Bongo que ni la France, ni la communauté internationale ne sont prêts à voir le Gabon plonger dans la violence à cause d'un seul homme et de son clan de vautours. Car la relation actuelle que la France entretient avec le Gabon n'est pas une relation pour le Gabon, mais une relation personnalisée pour Bongo. La France ne traite donc pas dans ses relations bilatérales avec le Gabon, mais avec un seul homme, Omar Bongo. D'où le fait que Bongo réponde toujours par "je suis à prendre ou à laisser" quand les journalistes lui posent une question sur l'avenir des relations franco-gabonaises. Il est temps que la France choisisse de "laisser" Bongo pour "prendre" le Gabon dans le contexte de relations d'état à état, et non comme actuellement, des relations d'état à homme.

    En ce qui concerne notre mouvement et les Gabonais, le choix est tout fait. Nous savons que l'insurrection sera la seule voie du changement au Gabon et nous nous y préparons. Aujourd'hui, ce n'est plus une question de "si", mais plutôt une question de "quand".

    Voilà pourquoi le BDP-Gabon Nouveau continue d'appeler le peuple gabonais à la vigilance et à la préparation. Maintenant que la France s'est dotée d'un nouveau président, et maintenant que ce président semble avoir, en recevant un dictateur comme Omar Bongo, voté pour la continuité de la mort du Gabon, que restera-t-il désormais au peuple gabonais comme espoir de changement démocratique? Maintenant que nous savons Omar Bongo indéboulonnable ni par les voies électorales, ni par la réforme démocratique interne, ni par le désaveu de la France, que reste-t-il d'autres aux Gabonais comme moyen de libération?

    La libération du Gabon par voie insurrectionnelle est plus que jamais la seule voie possible. Préparons-nous-y.

    Aux aînés, nous disons: "Joignez-vous à vos fils et filles qui demain allumeront le flambeau de la liberté au Gabon".

    Aux jeunes, nous disons: "A vous la responsabilité de façonner, dès aujourd'hui, l'avenir de votre pays; cet avenir ne peut se faire avec Bongo au pouvoir; ceci veut donc dire que chacun d'entre vous, du plus jeune au plus âgé, se doit de devenir un combattant de la liberté; qu'on ne nous dise pas demain que le jeune ivoirien est plus brave que le jeune gabonais; qu'on ne nous dise pas que le jeune gabonais est incapable, comme le jeune ivoirien, de se faire maître de sa propre destinée; qu'on ne nous dise pas demain que par poltronnerie et couardise, le jeune gabonais a laissé un vieillard croulant comme Omar Bongo continuer à tuer ses frères, sa mère, son père, sa sœur, son petit frère, son bébé, et qu'à cause de cette peur que nous avons de mourir pour notre propre bien, nos familles et nos amis auront tous crevé de misère; si l'avenir appartient aux jeunes, alors il est désormais du devoir de tout jeune de se battre pour son avenir et pour l'avenir de son pays".

    Aux Gabonais nous disons: "Qu'on ne nous dise pas demain que nous aurons laissé Omar Bongo régner sur le Gabon 12 ans de plus parce que nous avions peur de mourir; la pauvreté actuelle du Gabon veut dire que beaucoup d'entre vous. d'ici 12 ans, seront morts de misère de toutes façons; si vous devez mourir, mourrez au moins pour une cause noble, celle d'assurer par votre mort, un avenir meilleur pour vos frères, vos sœurs, vos enfants, vos petits-enfants; qui risquent tous de mourir après vous si Omar Bongo reste au pouvoir jusqu'à sa mort; plus que jamais, en nous doit naître l'esprit de sacrifice qui débarrassera le Gabon d'Omar Bongo".

    Aux Gabonais, nous disons encore: "L'heure des claquements de dents et de la déroute pour le régime Bongo a sonné; que ceux qui en ont la capacité physique et mentale se joignent aux préparatifs de combat pour la libération du Gabon. N'attendez pas de voir le Gabon totalement pillé, ruiné, meurtri pour vous rendre compte du devoir qui est le vôtre aujourd'hui de sauver votre pays; éloignez de vos esprits la peur de la mort; défaites-vous de la peur de souffrir; si Omar Bongo résiste jusqu'à aujourd'hui, c'est parce qu'il croit le Gabonais poltron et peureux, parce qu'il pense que son peuple n'a pas de couilles; l'heure est venue de montrer au cancre dictateur que les Gabonais traîneront un jour son cadavre dans les rues de Libreville et le serviront aux chiens";

    Aux Gabonais, nous disons enfin: "Préparez-vous au combat pour la liberté; un jour, dans ce pays nommé Gabon, sera donné le signal de la révolution; un jour, dans ce Gabon, viendra le moment des claquements de dents pour ceux qui ont mené notre pays à la misère, au génocide, à la mort; ils n'ont eu pour vous aucune pitié, aucun sentiment de fraternité; ils vous auront traité comme des animaux en se pavanant dans des Pajeros, yachts et Mystère 20 achetés avec l'argent de votre souffrance. Si, donc, vous êtes un homme, un vrai faites-vous combattant de la liberté; si vous êtes une femme, une vraie, faites-vous guerrière; si vous êtes un patriote, un vrai, joignez le mouvement pour la libération du Gabon que le BDP-Gabon Nouveau prépare; avec Le Mamba, sa branche armée, et avec vous, Gabonais de toutes origines, de tous sexes et de tous âges qui vous livrerez au combat de la libération nationale, le Gabon s'avancera vers une nouvelle aurore faite de salut, de justice et de dignité pour tous; la démocratie ne viendra au Gabon que par nos propres efforts, nos propres actions, nos propres aspirations".

    Le BDP-Gabon Nouveau fait la promesse suivante aux Gabonais:

    • Nous défendrons jusqu'au bout nos convictions. Jamais notre mouvement ne se compromettra ni dans des négociations au rabais, ni dans la corruption comme tant d'autres l'ont fait. Pour nous, c'est l'état de droit et la démocratie ou rien.
    • Nous n'aurons de cesse de travailler au démantèlement du régime Bongo. Nous ne nous ferons donc jamais complice de la mort du Gabon, ce pays que nous aimons tant et que des animaux ne cessent de détruire.
    • Nous restons fidèles à notre idéal de voir le Gabon débarrassé au plus vite de la malédiction bongoïste; nous réaffirmons donc cet idéal: Bongo Doit Partir, par tous les moyens possibles.

    Que ceux qui se sentent l'âme patriote nous rejoignent dans cet ultime combat pour la libération du Gabon. Le BDP-Gabon Nouveau est là: soutenez-le; le Mamba est là: rejoignez-le, pour qu'ensemble, nous soyons encore plus forts, plus déterminés, plus invincibles, au nom de notre si cher pays.

    Défendons ensemble notre dignité de Gabonais, pour que personne, demain, ne puisse dire que nous aurons laissé un cancre bestial comme Omar Bongo assujettir tout un peuple, parce que c'était un peuple de poltrons.

    Demain doit donc devenir, pour le Gabon, un jour nouveau.

    Vive le Gabon, vive la nouvelle république.


    BDP-Gabon Nouveau
    P.O. Box 3216 TCB
    West Orange, New Jersey, 07052,
    USA

    Tel: 973-447-9763 / 973-655-5143
    Fax: 973-447-9763 / 973-655-7909
    Site: http://www.bdpgabon.org


    Le BDP-Gabon Nouveau ("Bongo Doit Partir, pour la Construction d'un Gabon Nouveau") est un mouvement politique gabonais de libération nationale en exil dont le siège se trouve dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau (http://www.bdpgabon.org) recherche la suppression du régime Bongo et le départ d'Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles. Le Mamba (http://www.lemamba.org) en est la branche armée.


     

     

     

    De l’effet Bayrou au Mouvement démocrate : illusion ou véritable refondation ?

    Bilan de cette élection présidentielle: Sarkozy est élu brillamment, finalement pas de surprise cette fois; Royal est sauvée par un score honorable même s’il cache des querelles intestines au PS; Bayrou, malgré ses presque 20% de suffrages exprimés au 1er tour, est ignoré voire censuré par les médias dès l’élection passée, ces derniers entretenant l’illusion que le clivage gauche-droite s’est renforcé et que le centre n’existe plus ou est sérieusement menacé. Or, analysons ce qu’il se passe. Un séisme peut se produire dans la recomposition du paysage politique français et réserver la fameuse surprise pour les législatives ...

    Gauche, droite, centre : que signifient à présent ces termes ?

    Avant que ne tombe le mur de Berlin, l’antagonisme entre les modèles de gauche et de droite avaient une signification idéologique, opposant :

    - pour la gauche, un modèle de société basé sur une idéologie communiste ou socialiste basée sur l’appropriation par l’Etat des moyens de production et la distribution équitable des richesses aux citoyens et passant forcément au début, comme le justifiait Karl Marx, par une « dictature du prolétariat » (version du communisme appliquée en Union soviétique et en République chinoise),

    - pour la droite, un modèle de société basé sur le libre-échange, le capitalisme (les moyens de production étant détenus par des propriétaires privés tirant des revenus du placement de leur capital, récompensant un risque), la concurrence des marchés, devant mener par une sorte de loi naturelle à une croissance permanente et un enrichissement optimum des actionnaires et des travailleurs-consommateurs.

    Ces deux modèles extrêmes ont prouvé leurs limites et c’est le deuxième qui s’est imposé sur la planète : effondrement du bloc de l’Est, privatisation de ses entreprises (au bénéfice d’une nouvelle caste de privilégiés) en même temps que la population s’est paupérisée et a vu son espérance de vie baisser de 4 ans, ouverture de la Chine au capitalisme, préservant néanmoins une « dictature du prolétariat » et développant une nouvelle forme d’esclavage. Le capitalisme est devenu dominant et s’est étendu à toute la planète, nourri par la mondialisation des capitaux et des échanges. Mais en même temps qu’il a prouvé une certaine efficacité motrice sur la croissance matérielle, l’enrichissement global (croissance mondiale de +5% par an ces dernières années), il a aussi mis à jour un accroissement des inégalités sociales, entre les revenus du capital et ceux du travail, une inefficacité à trouver un équilibre entre l’adéquation de l’offre et de la demande sur l’emploi, les compétences requises, une aggravation des inégalités entre les pays riches et les pays pauvres en terme de niveau de vie et d’accès à la santé, une priorisation du profit à court terme sur le long terme (difficulté à investir à long terme dans l’entreprise et pour répondre aux contraintes de l’environnement durable).

    Lorsque l’on parle maintenant de « gauche » et de « droite », les références sont plutôt devenues :

    - pour la gauche, un modèle de société de type « scandinave », où un système capitaliste encourageant l’entreprise privée cohabite avec un Etat qui joue un rôle important dans sa fonction protectrice et redistributrice des richesses : impôts élevés, protection importante en cas de chômage associée à une possibilité pour l’entreprise de facilement licencier et à un accompagnement actif du chômeur pour retrouver du travail. L’homme, le respect de sa personne, est une valeur prioritaire. Ces sociétés ont un véritable fonctionnement démocratique et bénéficient d’une forte implication de la population dans la vie politique et civile, la représentation syndicale, permettant une médiation véritable entre les citoyens et l’Etat pour une meilleure concertation préalable sur les réformes à effectuer et, partant, de l’adhésion de la population à ces réformes.

    - pour la droite, un modèle de société ultra-libéral de type « anglo-saxon ». Ce modèle met l’enrichissement matériel au centre des priorités, privilégie la rémunération du capital sur le travail, fonctionne sur la domination des pouvoirs financiers, débouchant en général sur une connivence de ces derniers avec les médias, eux-mêmes entreprises privées soumises à la loi de l’actionnaire, et n’a fait que renforcer les inégalités sociales.

    Ces deux modèles ont prouvé qu’ils peuvent fonctionner et co-exister dans un monde globalement mondialisé. Faudrait-il encore pouvoir mesurer le niveau de « bonheur de la population dans les deux cas... Mais on a vu le modèle scandinave récemment se « droitiser » et le modèle anglo-saxon s’effriter et souffrir d’un rejet de la population quant à ses dérives (rejet de Bush, Blair, Berlusconi, Aznar,...).

    On a vu aussi émerger récemment en Europe (Allemagne, Italie, Espagne...) un nouveau modèle : celui des gouvernements d’union, de coalition « droite-gauche », de sociaux-démocrates, qui finalement combinent les avantages du système libéral et de la flexibilité de l’emploi et les gardes fous aux dérives de ce système, une protection sociale garantie, une gestion saine et une démocratie respectée, favorisant l’expression des différents courants politiques du pays et une concertation entre eux pour proposer et valider les réformes, garantissant un meilleur consensus et une adhésion de la population, donc une paix sociale, tout en relançant l’économie et sa croissance.

    Or, c’est justement ce type de modèle que propose le centre, représenté par François Bayrou. Et il ne s’agit pas seulement de défendre des valeurs où l’homme est remis au centre des priorités, tout en préservant la croissance des entreprises, l’ordre et une gestion saine des finances publiques, mais il s’agit également de préserver la démocratie et de proposer une nouvelle façon de gouverner où la représentation des différents courants politiques est garantie, où un consensus est assuré, où la population est responsabilisée et impliquée.

    Alors que Sarkozy représente le modèle anglo-saxon ultra-libéral justement rejeté chez nos voisins. Bien qu’il essaie de combler son excès d’autorité par une apparente sympathie et son accaparation du pouvoir par une illusoire invitation à sa majorité d’un pôle du centre et même d’un pôle de gauche, sa proposition de réforme des institutions est très timide comparée à celles de François Bayrou et de Ségolène Royal pour garantir la représentation parlementaire, et la connivence qu’il entretient avec le monde financier et des médias ne sera que renforcée, menaçant gravement notre démocratie.

    Ségolène Royal de son côté, a tenté de promouvoir un modèle « scandinave » mais dans une société qui n’est sans doute pas prête à fonctionner ainsi, la représentation syndicale étant très faible, l’assistanat et la déresponsabilisation face à un Etat trop coûteux ayant gangrené le système. Elle a été tiraillée d’un côté entre cet appel au centre, dévoilant entre les deux tours une soudaine sympathie pour François Bayrou et ses idées, les encouragements des rénovateurs, de Bernard Kouchner, Michel Rocard, Claude Allègre, des Gracques, du mouvement Spartacus, et de l’autre côté les rappels à l’ordre des éléphants conservateurs (Hollande, Jospin, Fabius, Emmanuelli, Mélenchon...). Le PS n’est pas uni comme il veut faire semblant de l’être. Il y a bien en son sein un courant proche du « centre », social-démocrate et européen, dans le même courant que François Bayrou, et également un courant conservateur dépassé, anti-européen, croyant en un Etat omnipotent qui peut tout régenter et se financer par l’impôt et la dette.

    Ce courant du « centre », que l’on baptise maintenant plus volontiers « centre-gauche », existe bel et bien. Les médias cherchent à l’étouffer (mais vous savez qui tient ces médias !). La majorité des élus centristes UDF a soutenu le vote Sarkozy après le 1er tour, sans même d’ailleurs attendre l’issue des débats Royal-Bayrou et Royal-Sarkozy. Car on sait que leur réélection aux prochaines législatives dépend de la concurrence d’un candidat UMP, et Sarkozy ne cache même pas le chantage qui leur est fait. Ils font croire que Bayrou a dérivé de sa ligne politique initiale, vers la gauche, justifiant ainsi leur ralliement à la « majorité présidentielle ». Or, Bayrou a parfaitement gardé la ligne de son discours, qui était déjà critique à l’égard de Sarkozy avant le 1er tour, quand ses élus le soutenaient en ce sens, Hervé Morin et Maurice Leroy les premiers. Le fait d’annoncer la création d’un nouveau parti pour succéder à l’UDF, plus ouvert à la fois à droite et à gauche (mais on l’a compris, surtout plus à gauche), et sans doute d’envisager une alliance avec le PS, voire des désistements réciproques aux législatives, imposait aux élus UDF d’officialiser leur choix et de saisir rapidement la proposition de Sarkozy. C’était programmé par l’UMP pour opérer une désertion en rase campagne des fidèles de Bayrou et affaiblir ce dernier aux législatives. C’est sans compter sur la résistance du Béarnais, et surtout le soutien et l’adhésion de ses électeurs qui, loin d’être des citoyens hésitant entre la soi-disant droite et la soi-disant gauche, ont entendu le projet d’espoir réaliste et démocratique qui leur était proposé et ne souhaitaient pas cette façon de gouverner de Sarkozy ni le projet du PS, même si le 2e tour leur imposait de faire un choix cornélien !

    Bayrou a en ce moment la meilleure cote de popularité (65% des Français souhaitent le voir jouer un rôle important dans la politique française, devant Sarkozy à 56% et Royal à 52%), il aurait, d’après les sondages, emporté la victoire au second tour à 55% à la fois contre Royal et contre Sarkozy s’il avait accédé à ce second tour. Ces chiffres prouvent qu’il aurait été le meilleur consensus pour satisfaire l’ensemble des français ou faire moins d’insatisfaits.

    Si le PS avait fait sa révolution culturelle avant l’élection présidentielle et que les sociaux-démocrates du PS avaient rejoint Bayrou, ce centre démocrate aurait gagné l’élection. Il n’est pas trop tard pour les législatives. Mais le PS, déchiré en interne et désireux de garder bonne figure, va probablement essayer de montrer qu’il se rénove en proposant de créer un vaste rassemblement de la gauche et du centre au sein d’un parti vraiment « social-démocrate », comme le prône Pierre Moscovici.

    François Bayrou réussira-t-il son pari de créer son nouveau Mouvement Démocrate sans aucun député sortant  ? Ce mouvement sera-t-il nourri d’une part importante venant du PS ? L’UDF va-t-elle éclater, aspirée en partie par l’UMP et en partie par un PS « rénové », être englobée dans le Mouvement démocrate ou disparaître tout simplement ? Ceci avant l’échéance des législatives ou après, le deuxième tour donnant lieu éventuellement à des accords de désistement réciproques sur de nombreuses triangulaires (entre 400 et 500 sur 577 !) qui pourraient rendre possible, grâce à une alliance, une victoire de ce parti démocrate ou de l’association de ce parti et du PS, face à l’UMP. L’UMP, n’ayant pas la majorité parlementaire, pourrait devoir composer avec ces nouvelles forces alliées ou associées et le gouvernement se retrouver de fait obligé à l’union nationale, comme chez nos voisins... avec Bayrou comme Premier ministre ?

     
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    Appel pour une alliance des Verts, du PS et du centre

    Le 8 mai 2007

    Aujourd’hui, nous sommes tristes, mais nous ne nous laisserons pas aller à maudire le peuple français, ni à souhaiter le pire pour notre pays. Un immense espoir vient d’être déçu. Nous respectons le verdict du suffrage universel et nous espérons que l’ivresse de la victoire ne conduira pas le vainqueur à mettre en oeuvre une politique de brutalisation de la société. Mais nous sommes aussi conscients que personne ne peut s’exonérer de la défaite de Ségolène Royal et prendre la candidate comme bouc émissaire de ses propres insuffisances. Sans doute des erreurs ont été commises. Mais la timidité gauchiste envers la perspective du gouvernement, la rigidité et la suffisance socialiste, la pusillanimité du centre sont les principales causes politiques de cette situation. Les premiers ont entretenu la suspicion sur la candidate socialiste. Les seconds, en s’accrochant à un projet socialiste davantage fait pour reconstituer l’unité du parti que pour offrir à leurs compatriotes un projet social-démocrate crédible, ont rendu impossible l’ouverture exigée. Les derniers enfin, en refusant d’appeler clairement à une alliance avec la gauche, ont sapé les bases de la nouvelle orientation politique qu’ils disaient vouloir construire. Malgré ces obstacles, Ségolène Royal a su incarner un espoir collectif immense. Aussi est-elle la mieux qualifiée pour poursuivre la construction de ce rassemblement nouveau qui devra s’affranchir des limites constatées durant la campagne présidentielle.

    Ce qui s’est esquissé à chaud, avec des atermoiements et à demi-mot dans la campagne d’entre deux tours de Ségolène Royal, doit être désormais repris, travaillé, prolongé et assumé. Les Verts doivent sortir de leur culture d’isolement et de leur paralysie interne, pour comprendre que les enjeux qu’ils portent sont compris bien au-delà de leur cercle et perçus comme cruciaux par une majorité de la population. La gauche antilibérale doit sortir de l’impasse dans laquelle l’a conduite tout refus pratique de gouverner. Le Parti socialiste doit poursuivre la mutation désormais entamée et assumer clairement l’option sociale-démocrate qu’il a su esquisser durant cette campagne : accepter une mondialisation contrôlée qui puisse devenir, à l’instar de nos partenaires européens, une opportunité et pas seulement une menace. Le centre doit rompre son alliance historique avec la droite, qui l’a trop souvent conduit à oublier qu’il était porteur d’un message de cohésion sociale et de vitalité démocratique. Si le nouveau parti de François Bayrou refuse d’être une UDF vassalisée par Nicolas Sarkozy, il ne peut avoir d’espace politique qu’au sein d’une nouvelle alliance avec une gauche elle-même rénovée. Cette nouvelle alliance doit proposer un projet politique commun, fondé sur la perspective d’une société pacifiée, et non celle d’une société divisée ; celle d’un engagement européen renouvelé et ouvert, et non d’une concession faite du bout des lèvres à des partenaires qu’on méprise ; celle d’une société qui assume le marché et le libre-échange, mais qui n’y réduit pas la totalité des rapports sociaux ; bref, une société qui regarde l’avenir avec confiance, et non une société qui prône la méfiance de chacun envers ses voisins.

    Le débat politique de cette élection présidentielle a esquissé de telles convergences : sur la réduction nécessaire de la dette publique, sur l’efficacité de services publics renouvelés, sur le soutien aux plus démunis, sur la prise en compte résolue des menaces qui pèsent sur la planète et sur notre développement (énergie, réchauffement climatique, eau), sur l’idée d’une sécurisation des itinéraires des travailleurs conciliable avec la mobilité qu’ils peuvent souhaiter et qui est nécessaire aux entreprises, sur une perspective de croissance fondée sur l’investissement dans la formation, la recherche et l’économie de la connaissance, sur la définition d’une société ouverte et solidaire, et donc sur des valeurs qui rassemblent, qui réunissent, et qui pacifient. Le Parti socialiste a besoin d’alliés, non de vassaux auxquels il concède quelques circonscriptions pour entretenir l’illusion du pluralisme, tandis que ceux-ci tiennent un double langage en étant parfois tentés de confondre autonomie et irresponsabilité. La France a besoin d’une nouvelle coalition analogue à la coalition italienne de l’Olivier, où chacun trouve sa place. Pour cela il faut rompre avec le couperet majoritaire, véritable laminoir de la diversité politique du pays. Certes, le scrutin majoritaire est nécessaire pour obtenir des majorités stables : mais la maturité démocratique exige qu’une part significative de proportionnelle soit instaurée pour que toutes les formations politiques significatives soient représentées au Parlement, même celles qui ne nous plaisent pas ­ leur inscription dans le jeu politique et leur confrontation aux véritables enjeux de la société est aussi à ce prix.

    Dans l’immédiat, des accords de désistement ou, parfois, des circonscriptions réservées doivent permettre de sceller cette alliance. Les élections législatives peuvent être l’occasion d’une nouvelle mobilisation collective, pourquoi pas victorieuse, au moins capable de constituer une opposition forte.

    Ne laissons pas perdre les acquis de cette campagne présidentielle, ne laissons pas perdre l’élan qu’a su insuffler à cette campagne Ségolène Royal, et le renouveau qu’elle incarne, ne nous laissons pas gagner par le découragement, regagnons l’espoir.

    Par Daniel COHN-BENDIT, Gabriel COHN-BENDIT, Jean-Yves LE DRIAN, Jean-Pierre MIGNARD, Joël ROMAN

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    Post-Scriptum :

    Source : blog Désirs d’Avenir
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    La valse des traîtres...

    "Un traître en nous quittant... nous affaiblit bien moins qu’un lâche défenseur." Jean Racine, Alexandre

    Épisode 1 :

    Jeudi, journal de 18 heures de RTL. Invité Claude Allègre.

    Au lendemain du débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, son ancien ministre de tutelle Claude Allègre s’est montré jeudi "très choqué" de la colère de Ségolène Royal. Interrogé sur RTL, Claude Allègre s’est dit "très choqué parce que, hélas !, elle n’a pas fait (...) beaucoup de choses pour les handicapés". Lors de la mise en place du plan Handiscol, préparé par Mme Royal, "il n’y a eu aucune mesure vraiment importante", "ça n’a pas été quelque chose de très efficace", s’est-il souvenu. "Celui qui a fait le plus pour les handicapés, c’est Luc Ferry", ancien ministre de Jean-Pierre Raffarin, a estimé l’ancien ministre de l’Education nationale. "Je ne suis pas pour autant pour la droite, mais je pense que la vérité doit être dite en politique." "Je suis un peu outré de ça parce que ce qui a été dit, c’est des mensonges", a-t-il encore dit. L’ancien ministre, qui avait annoncé avant le premier tour qu’il ne voterait par pour Ségolène Royal, a répété cette position pour le second tour. "Je ne voterai pas pour Ségolène Royal", a-t-il dit, sans prendre pour autant parti pour Nicolas Sarkozy.

    Épisode 2 :

    Mail envoyé aux sympathisants par les équipes de Nicolas Sarkozy.

    De : "poursarkozy@yahoo.fr" <poursarkozy@yahoo.fr>
    À : XXXXXXXX@yahoo.fr
    Envoyé le : vendredi, 4 Mai 2007, 19h 18mn 31s
    Objet : A DIFFUSER : Handicapés : Claude Allègre très choqué par les mensonges de Ségolène Royal

    SEGOLENE ROYAL A MENTI SUR LES HANDICAPES
    Claude Allègre s’est dit très choqué par ses propos sur les handicapés : "Je
    suis un peu outré de ça parce que ce qui a été dit, c’est des mensonges"

    http://clubobs.nouvelobs.com<wbr>/article/2007/05/03/20070503<wbr>.FAP5630.xml

    D’après les études d’opinion, c’est le seul moment du débat ou Ségolène Royal a marqué des points face à Nicolas Sarkozy. C’est pourquoi il est important de diffuer les propos de claude Allègre autour de vous. Et montrer ainsi le côté manipulateur et cynique de la candidate.

    Ségolène Royal "n’a pas fait beaucoup" pour les handicapés, accuse Claude
    Allègre
    source : Associated Press le 03/05/2007 18:19

    Au lendemain du débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, son ancien
    ministre de tutelle Claude Allègre s’est montré jeudi "très choqué" de la colère
    de la candidate socialiste qui "n’a pas fait beaucoup de choses pour les
    handicapés".

    Interrogé sur RTL, Claude Allègre s’est dit "très choqué parce que, hélas ! elle
    n’a pas fait (...) beaucoup de choses pour les handicapés". Lors de la mise en
    place du plan Handiscol, préparé par Mme Royal, "il n’y a eu aucune mesure
    vraiment importante", "ça n’a pas été quelque chose de très efficace", s’est-il
    souvenu.

    "Celui qui a fait le plus pour les handicapés, c’est Luc Ferry", ancien ministre
    de Jean-Pierre Raffarin, a estimé l’ancien ministre de l’Education nationale.
    "Je ne suis pas pour autant pour la droite, mais je pense que la vérité doit
    être dite en politique."

    "Je suis un peu outré de ça parce que ce qui a été dit, c’est des mensonges",
    a-t-il encore dit.

    ******************************

    <wbr>************************

    Épisode 3 :

    Thomas Legrand, journaliste à RTL, révèle qu’il a surpris Claude Allège au QG du candidat de l’UMP :

    "Jeudi dans le journal de 18 heures de RTL, Claude Allègre avait déclaré qu’il ne voterait pas pour Ségolène Royal le 6 mai. Mais l’ancien ministre socialiste de l’Education nationale, très proche de Lionel Jospin, avait refusé de dire à Patrick Cohen s’il votera Nicolas Sarkozy. Vendredi après-midi, Thomas Legrand a peut-être recueilli un élément de réponse : il a vu l’intéressé sortir du QG du candidat UMP.

    J’étais vendredi (4 mai) après-midi rue d’Enghein, dans le bureau d’un collaborateur de Nicolas Sarkozy. Et j’ai pu voir Claude Allègre sortir du bureau de Nicolas Sarkozy en compagnie de François Fillon. Il s’est rapidement dirigé vers une porte qui donne accès à un escalier derrière le bâtiment.

    C’était donc une visite qui se voulait discrète, pour ne pas dire secrète, d’un ancien ministre socialiste, visiblement rallié au candidat UMP. C’est assez inattendu. Mais Claude Allègre, proche de Lionel Jospin, était cet après-midi dans le bureau de Nicolas Sarkozy.

    Claude Allègre, que j’ai joint au télephone, affirme qu’il est venu rencontrer François Fillon qui voulait lui parler de la loi sur les universités. Il recuse l’idée d’un ralliement, réaffirme simplement qu’il ne votera pas pour Nicolas Sarkozy. Claude Allègre n’est pas très content que sa visite au QG soit maintenant connue. Il estime s’être fait piéger par les collaborateurs du candidat, puisqu’un cameraman l’attendait dans la cour, derrière le bâtiment.

    Cette petite histoire montre que nous sommes déjà entrés dans cette période inévitable de va-et-vient de rumeurs qui précède la constitution d’un gouvernement. Dernière précision, pour ceux qui douteraient que François Fillon se prépare pour Matignon : Laurence Parisot, la présidente du Medef, était aussi rue d’Enghein vendredi après-midi. Mais, elle, elle est entrée par la porte de devant..."

    Thomas Legrand

    Épisode 4 :

    Une équipe de France 2 était là...


    Allegre a la soupe sarkozienne
    envoyé par inet
    La vidéo a été vue 943 fois au moment où je la mets sur le DEL, merci de faire sauter le compteur ;)
    Et pour ceux qui ne peuvent pas lire la vidéo (merci à YC !!!)
    (Plan) : une caméra suivant un Claude Allègre, lunettes noires, marchant dans une ruelle, se tournant rapidement et se retournant tout aussi rapidement. (Voix off de la journaliste) : "c’est une visite qu’on n’attendait pas, Claude Allègre sortant du QG de Nicolas Sarkozy par une porte derobée." (Plan) : Claude Allègre se retourne vers la caméra à nouveau (Voix off de la journaliste) : "Pour l’ancien ministre de Lionel Jospin, ce n’est pas un ralliement ou un rendez-vous politique" (Plan) : Claude Allègre stoppe sa marche et répond au journaliste qui lui demande s’il s’agit d’un ralliement, bafouillant, chuintant " chuis pas venu..., chuis venu voir François Fillon, avec qui on fait un interview. J’ai pas, chuis..." Il reprend alors sa marche et le journaliste poursuit : "Mais pourquoi ne pas l’avoir rencontré ailleurs qu’au QG à ce moment-là ?" Allègre se retourne et stoppe à nouveau, bafouillant : "Mais pasqu’il est, pasqu’il est, y pouvait pas"..., concluant sa phrase en bougeant les bras à la fin de sa phrase ; il reprend sa marche de plus belle. (Plan) : Nicolas Sarkozy, sortant de sa voiture, la veste sur l’épaule, saluant et entrant dans son QG rapidement (du type "no comment") (Voix off) : "Il avait demandé la discrétion à l’UMP : peine perdue. Même furtive, l’image de Claude Allègre chez Nicolas Sarkozy à deux jours d’un second tour vaut son pesant electoral".

     

    Pourquoi je vote Royal

    en tant que bayrouiste

    Récemment, plusieurs articles (en particulier du journal «Marianne») dénoncent la dangerosité de la personnalité de Sarkozy. En réalité, le danger provient d’un mélange de trois ingrédients détonants: son projet de société, sa méthode (intimement liée à sa personnalité), et l’état de la France.

    Tout d’abord, l’erreur de ses adversaires aura été sans doute de ne pas assez insister sur la réalité de son projet de société.

    Fondé sur le culte de la performance, individuelle et collective, ce modèle est explicitement élitiste (sélection à tous les niveaux et renforcement par la fiscalité de ceux qui sont déjà les plus forts). Il peut concerner avant tout les (moins de) 5% de Français, avantagés intellectuellement et socialement, qui pensent que ce projet les mettra en situation d’acquérir des positions dominantes (sociales et économique) ou d’accroître celles-ci. La première question que doivent se poser ces personnes est : souhaitent-ils faire de choix de société pour leur pays ?

    En revanche, pour les (un peu plus de) 45% d’électeurs complémentaires qui s’apprêtent à voter Sarkozy, il s’agit d’une duperie.
    Ces derniers pensent et espèrent que la politique du "coup de pied au cul", habilement emballée et vendue par Sarkozy, ne concerne que "les autres", responsables de tous les maux, et qu’il faut mettre au pas. Ces électeurs ne se rendent pas compte cependant qu’ils seront eux-mêmes durement touchés par cette politique, qui ne profitera réellement qu’à une toute petite élite.
    Pour l’électorat de Sarkozy plus que tout autre, les désillusions qui suivront seront d’autant plus cruelles.

    Deuxième élément : la "méthode Sarko", qui découle de sa personnalité. Cette méthode peut se résumer en une phrase : diviser, stigmatiser et opposer les Français les uns aux autres, pour mieux régner.

    Car Sarkozy, et c’est en réalité le principal danger qu’il représente, est avant tout celui qui exalte ce qu’il y a de négatif, d’égoïste et de haineux en chacun de nous. C’est aussi ce pourquoi il fascine : il représente le "côté obscur".

    En définitive, ce n’est pas tant de Sarko dont nous devons avoir peur, mais de chacun d’entre nous.
    Nous portons tous en nous l’envie de couper avec jouissance le monde en deux avec, d’un côté les "bons", et de l’autre les "mauvais", ceux qui donnent tout mais qui ne reçoivent rien, ceux qui prennent sans jamais donner, ceux qui méritent et ceux qui ne méritent pas, ceux qui sont honnêtes et ceux qui truandent. Ceux qui sont avec lui, et ceux qui sont contre lui. Bref, de tout voir en noir et blanc, sans nuance. Et, évidemment, du fond de nous, chacun se voit systématiquement du côté du cheval blanc et vertueux. Le responsable, l’ennemi, c’est l’autre.

    Comme dans Star Wars, chacun porte en soi son côté sombre, égoïste, absolutiste et potentiellement haineux. Et, ce qui est en définitive le plus inquiétant, si Sarko passe, je crains que beaucoup de monde ne passe dans ce "côté obscur"...

    Cette exaltation de valeurs négatives est bien ressortie au cours de cette (très longue) campagne. Celle-ci a en réalité compté quatres moments forts, qui ont fait mouche auprès des Français :
    - un moment démocratique avec les "débats participatifs" de Royal (qui a traduit une demande de « plus démocratique » du pays) ;
    - un moment écologique avec Nicolas Hulot (qui nous a fait prendre conscience des menaces qui pèsent sur la survie de notre planète)  ;
    - un moment de rassemblement et d’union avec Bayrou (avec la notion du nécessaire dépassement des clivages et des postures, pour nous mettre en situation de construire un projet de société à même de répondre aux grands défis actuels) ;
    - un moment nationaliste avec Sarkozy (autour de sa proposition de ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale).

    Vous remarquerez que les trois premiers moments font apparaître des messages qui exaltent des valeurs positives : plus démocratique, sauvegarde de la planète, rassemblement de toutes nos forces (au passage : cette dernière valeur se fonde sur la force constructive d’un collectif, elle est à l’opposé de l’élitisme basé sur l’élimination de l’autre, aux fondements du projet de Sarko).
    Quant au quatrième moment, il exalte au contraire des valeurs négatives : repli sur soi et haine de l’autre, supposé responsable de tous nos maux...

    Enfin, dernier élément du cocktail explosif Sarko : l’état de la France.

    Notre pays n’a jamais été aussi divisé, fragmenté, en blocs massivement homogènes, les uns face aux autres.
    Les plus âgés votent Sarko, contre les plus jeunes qui votent Royal. Les zones pavillonnaires de banlieue sont massivement pour Sarko, contre les cités qui plébiscitent Royal. Les ruraux s’opposent aux villes. Les salariés du privé à ceux du public. Les communautés (religieuses, ethniques, culturelles) les unes aux autres. La gauche à la droite. Ceux qui se lèvent tôt à ceux qui se lèvent tard. C’est bloc contre bloc, dans cette France qui n’aura jamais été aussi hémiplégique.

    Cette situation explique tout autant le succès du discours revanchard de Sarko (chaque bloc tenant l’autre pour responsable des problèmes du pays), que le risque que nous font courir ses discours et son projet, qui rendra plus béantes encore ces fractures, et exaltera en chacun ces valeurs négatives. Enfin, la personnalité de Sarko jouera dans l’aventure le rôle de détonateur, en mettant le feu aux barils de poudres qui n’attendent que cela.

    Si Chirac aimait à dire que la France, c’est du cristal, Sarko est parti pour tout faire exploser. Il déchaînera les haines et risque de conduire le pays au bord de la guerre civile. La débâcle promet d’être totale : morale, politique et économique.

    Ainsi, pour ma part, en tant que "bayrouiste" convaincu au premier tour, mon choix de vote pour le second tour se pose de la manière suivante.

    Je préfère confier mon pays aux mains d’une femme aux tendances autocrates et autoritaires, au penchant autistique, insuffisamment préparée à occuper la fonction et secondée par un parti sclérosé et fortement divisé, plutôt qu’à un homme violent, manipulateur, dont les méthodes comme le projet ont toutes les chances de conduire à la ruine (sociale comme économique) de notre pays.

    L’abstention ou le vote blanc, qui devrait logiquement tenter l’électeur de Bayrou que je suis, ne seraient à mes yeux qu’une démission civique, qui ne feraient qu’avantager le candidat en tête. La question à se poser, si on envisage l’un de ces non-choix, est alors : 5 ans de Sarko est-il un prix acceptable pour l’expression de son insatisfaction devant l’offre proposée au second tour ? Ma réponse est clairement non.

    Je fais donc le choix, en pleine connaissance de cause et sans aucune illusion, d’utiliser le bulletin "Royal" pour faire barrage au pire. Ce n’est certes pas un choix enthousiaste, mais c’est un choix clair, et sans hésitation aucune. Et je vous invite à faire de même.

    La victoire est là !

    Il faut aujourd’hui prendre la plume. Mlle Canarde s’est envolée. L’élection est pour demain. Voilà enfin ce dimanche 6 mai pour faire changer les choses. Il est important que chacun se mobilise pour faire gagner nos idées: celle d’une France moderne, qui place l’éducation, l’écologie, les services publics et la réduction du temps de travail comme objectifs d’un monde meilleur. Celle d’une France qui se fout du mérite et qui souhaite replacer la valeur de l’argent là où elle doit être: un outil et non un but.

    Visiblement, on va nous faire croire jusqu’au bout que Nicolas Sarkozy va remporter cette élection. Mais c’est faux. Il va perdre et Ségolène va gagner. L’évidence de la victoire n’est pas une donne, c’est un devoir, une réalité qui va se gagner dans les dernières heures, les dernières minutes. Loin des intox et des rumeurs statistiques, le vote de dimanche promet l’immense plaisir d’une victoire arrachée par l’intelligence et la révolte.

    Qui contredira qu’un des éléments majeurs de la réthorique sarkoziste s’appuie sur la peur ? La peur qui, au quotidien, nous bouffe : peur de l’agression, peur du chômage, peur pour nos enfants... Et face à la peur, que fait-on ? On se résigne ? On se fout sous la couette de la baisse des impôts et de la transmission gratuite d’un patrimoine gentiment accumulé au long d’une longue vie de labeur et souffrances ? Pas moi, désolé.

    Cette idée prônée par Sarkozy que l’argent résoudra tous les problèmes du quotidien est une formidable escroquerie. La création de richesse n’a de sens que si elle est partagée. Comment ceux qui peuvent faire encore basculer l’élection (et je pense notamment aux femmes et aux jeunes) peuvent-ils croire que Sarkozy est un Robin des Bois ? Quel étonnant renversement des valeurs, quelle habileté dans le mensonge, quelle faiblesse dans le projet, quel échec dans la vision ! La droite dure, celle des montres en or et des grosses bagnoles, celle des actionnaires qui font monter les actions lorsque les sociétés licencient en masse, c’est elle que la France va choisir comme solution à la création de richesse ? Á s’en taper la tête contre les murs.

    La richesse se crée dans les écoles et la formation d’esprit critique. La richesse se crée avec l’inventivité, la culture, avec l’espoir, avec l’optimisme, avec la prise de responsabilités. La richesse est en chacun de nous, dans le plaisir d’un travail apprécié et pertinent. La richesse est dans le partage et non dans le chacun pour soi.

    L’individualisme affirmé du programme sarkoziste prolongera le désarroi actuel. Comment d’ailleurs imaginer une France encore plus individualiste qu’aujourd’hui ? Si vous pensez que la France va mal, alors osez le changement. Les cinq ans de Chirac, vrai président, et les cinq ans de la droite, ceux d’une Assemblée nationale totalement à droite, cela n’a pas fonctionné. Pourquoi leur renouveler cette confiance ? C’est fou ! Seul l’espoir d’un changement peut redonner à chacun de nous la possibilité de prendre le destin de son pays en main. Osez le changement et, si dans cinq ans il apparaît que nous avons eu tort, alors vous pourrez voter Sarko et l’élire pour dix ans. Il est encore jeune et son ambition est telle qu’attendre quelques années de plus ne fera que le rendre meilleur.

    Portons donc cette femme au pouvoir ! Faites-lui confiance comme vous avez fait confiance à d’autres femmes par le passé pour vous sortir de situations périlleuses. Lors du débat télévisé, Ségolène Royal a certes pu paraître un peu approximative sur certains sujets. Et alors ? Qu’est-ce en comparaison de sa volonté de redonner à la France des valeurs telles que l’écologie, l’éducation, la création d’un service public moderne, la concertation, la protection des femmes, l’envie d’investir dans l’entreprise ?

    Ne jouons pas au jeu de l’autruche. Relevons la tête, faisons-nous confiance, ne croyons pas aux sirènes du sauveur. Évidemment, si elle est élue, il nous faudra travailler avec elle et non nous laisser guider par un grand chef messianique. Avec elle et toutes celles et ceux qui ont envie de participer à la vie publique du pays. Dans nos familles, au boulot, en vacances, partout alors ce sera à nous de construire le pays en nous appuyant sur la formidable énergie que promet la victoire de Ségolène Royal.

    Alexandre Brachet & L’équipe de Presidentielles.net

     

     

    Chers amis,

    Ce soir, la net-campagne prend fin.

    Je souhaite m'adresser à tous ceux qui ont porté mon Pacte présidentiel sur Internet comme sur le terrain, pendant ces mois forts, parfois difficiles, toujours intenses.

    Je veux vous remercier du fond du coeur de votre enthousiasme et de votre détermination. Vous avez été, comme je l'appelais de mes voeux, mon équipe de campagne, et je suis fière de vous!

    Ne vous laissez pas démobiliser : rien n'est joué. Ne vous laissez pas intimider par les sondages, faites-les mentir!

    Pour cela, venez voter massivement dimanche.

    Je vous demande d'intensifier votre mobilisation pendant ces dernières heures pour convaincre, convaincre et encore convaincre autour de vous. Engagez des discussions dans les marchés, dans les rues, dans les cafés, mais aussi avec vos proches. Ce sont deux visions clairement différentes de la France qui s'offrent demain au choix des électeurs.

    Faites entendre haut et fort votre parole, cette parole que vous avez prise tout au long de cette campagne et que vous devez garder et ne plus lâcher!

    Je compte sur vous! C'est avec vous que je veux faire gagner la France Présidente et nous conduire à la victoire !



    *Diffusez le courriel de Ségolène Royal autour de vous!


    PS : pour voir le message-vidéo de Ségolène Royal cliquez ici

     

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    Présidentielle 2007

    Face-à-face





    (Photo : AFP)

    Un duel à couteaux tirés

    Au jeu des piques, Ségolène Royal a gagné. A celui des pièges, Nicolas Sarkozy l’a emporté. Le débat entre les deux candidats a été tendu et sans concession.

    [03/05/2007]



    Vidéo : "On atteint le summum de l'immoralité politique!"

    [03/05/2007]

    Vidéo : l'immigration

    [03/05/2007]

    Vidéo : L'Europe, la Turquie et l'Iran

    [03/05/2007]

    Vidéo : le Darfour et la Chine

    [03/05/2007]

    Vidéo : l'écologie et l'environnement

    [02/05/2007]

    Vidéo : la croissance et l'emploi

    [02/05/2007]

    Vidéo : Le bilan du gouvernement et la dette publique

    [02/05/2007]

    (Photo : AFP)

    Verbatim : Ils ont dit

    [03/05/2007]



    <ST1:PERSONNAME w:st="on" productid="La France Présidente">La France Présidente</ST1:PERSONNAME>, dix minutes pour comprendre<O:P></O:P>

    A une semaine du second tour de l'élection présidentielle, Ségolène Royal propose sur son site de campagne desirsdavenir.org , <ST1:PERSONNAME w:st="on" productid="La France Présidente.">La France Présidente.</ST1:PERSONNAME>

    Dix minutes pour comprendre sa démarche, son Pacte présidentiel et son parcours en animation flash, photo et vidéo.

    Diffusez cette animation, partagez la avec toutes vos connaissances, militants mais surtout indécis, pour leur permettre de découvrir la France que nous voulons, la France que Ségolène Royal va, avec tous, reconstruire.

    À consulter sur
    www.desirsdavenir.org/lafrancep<wbr title=http://www.desirsdavenir.org/lafrancepresidente>residente



     

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    Ce que propose Ségolène Royal
    Pour rendre l'ordre du monde plus juste

    Petits rappels sur l'expérience internationale de M. Sarkozy :
    Sur l'Europe
    , Nicolas Sarkozy propose de faire adopter un traité constitutionnel similaire à celui refusé par les Français en 2005 par voie parlementaire, sans consulter les Français.
    Aux Etats-Unis, en septembre 2006, Nicolas Sarkozy regrette "l'arrogance de la France" à propos de l'opposition du Président de la République à l'intervention en Irak.
    En Espagne, Nicolas Sarkozy a ouvertement critiqué la politique d'immigration de José Luis Zapatero en septembre 2006 qui lui a répondu : « Nous n'avons aucune leçon à recevoir. Ce que veut dire le ministre français de l'intérieur ne tient pas quand nous avons vu ce qui s'est passé dans les banlieues de Paris ».
    Sur l'Afrique, Nicolas Sarkozy n'hésite pas à prendre conseil auprès d'Omar Bongo, dictateur au Gabon. « Il est venu écouter les conseils du vieux sage ». Les images de leur entrevue n'ont jamais été diffusées sur les télévisions françaises : http://www.dailymotion.com<wbr title=http://www.dailymotion.com/video/x1im7c_sarkozy-et-bongo>/video/x1im7c_sarkozy-et-bongo
    Sur le Proche Orient, lors d'une émission, Nicolas Sarkozy ne sait pas si Al-Qaeda sont des chiites ou des sunnites. Il ajoute qu'il ne faut pas réduire le débat à l'appartenance « à une ethnie ». Ecouter : http://www.marianne2007.info<wbr title=http://www.marianne2007.info/index.php/46193/?preaction=podcast>/index.php/46193/?preaction<wbr title=http://www.marianne2007.info/index.php/46193/?preaction=podcast>=podcast
    En Italie, Gianfranco Fini, anciennement MSI (parti fasciste italien), a préfacé le livre de Nicolas Sarkozy. Il est « l'un des hommes politique italiens les plus talentueux, un homme de grand talent » d'après Nicolas Sarkozy qui a reçu cette semaine le soutien de Silvio Berlusconi.


    Ce que propose Ségolène Royal
    Pour rendre l'ordre du monde plus juste

    Pour un nouveau souffle européen :
    • Construire une Europe plus protectrice, mettre en place rapidement des politiques communes ambitieuses sur la Recherche, l'énergie ou l'environnement. Préserver, par une directive-cadre le développement de services publics de qualité.
    • Inscrire dans les statuts de la Banque Centrale Européenne l'objectif de croissance-emploi, créer un gouvernement de la zone Euro.
    • Améliorer le niveau de vie et la protection sociale grâce à un protocole social.
    • Négocier un traité institutionnel soumis à référendum en 2009
    • Doter notre défense nationale de moyens à la hauteur des risques nouveaux auxquels nous sommes confrontés. Notre capacité de dissuasion nucléaire doit être préservée.
    • Inscrire notre effort de défense dans une politique européenne de sécurité. L'objectif est à la fois de renforcer notre sécurité et de rationaliser nos dépenses.

    Pour la paix dans le monde :
    • Maîtriser la mondialisation en œuvrant à une plus grande transparence et efficacité des instruments de régulation : introduire à l'OMC une hiérarchie des normes qui équilibre les mesures de nature commerciale par le respect des normes sociales et environnementales ; réformer profondément le FMI et la Banque mondiale pour en faire des instruments au service du développement humain ; mettre en place une taxe sur les flux financiers de type Tobin.
    • Réviser notre politique d'aide au développement, passer à un véritable co-développement en favorisant les projets concrets associant directement les bénéficiaires.
    • Lancer avec nos partenaires européens une initiative pour une Conférence internationale de paix et de sécurité au Proche Orient.


    Nous vous invitons à aller débattre autour des propositions et de la position de notre candidate sur la place de la France dans le Monde et sur les relations qu'elle doit entretenir avec ses partenaires européens et internationaux sur ces différents forums grands publics :

    RTL Cliquez ici ou cliquez ici

    France 2 Cliquez ici

    Orange Cliquez ici

    DOM / TOM Volcreole Cliquez ici

    TF1/ LCI Cliquez ici


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    Bonjour,

    Mercredi 2 mai, à 20H50, plus de 25 millions d'électeurs sont attendus devant leur télévision pour regarder l'émission qui pourrait bien être un des moments les plus cruciaux de cette élection : le débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy.

    C'est la première fois, au cours de cette élection, que les deux candidats s'affrontent pour débattre de leurs deux visions d'une France radicalement différente. En un mot, ce moment est décisif.

    Parce que nous savons que Ségolène Royal a cette capacité extraordinaire d'entrer en communication avec les Français et que le Pacte présidentiel se présente comme le seul programme cohérent et complet pour reconstruire la France, ce débat va participer à emporter l'adhésion de millions d'électeurs qui restent encore indécis sur leur choix.

    En plus de regarder le débat et d'exprimer vos encouragements, que pouvez-vous faire? La réponse est simple : vous pouvez regarder l'émission avec des électeurs encore hésitants et engager une discussion, avant, prendant et après.

    Mercredi soir, nous vous invitons à organiser "1000 Evénements du Changement" pour regarder le débat. Pour lancer votre événement, tout ce que vous avez à faire est d'inviter vos amis, vos collègues et votre famille à regarder l'émission avec vous - et plus particulièrement ceux qui ont besoin d'être convaincus.

    <script></script>
    Si vous invitez des amis, envoyez-nous un courriel pour nous prévenir afin de nous aider à atteindre notre objectif des "1000 Evénements" d'ici mercredi soir. Ecrivez-nous à cette adresse : e-militants@desirsdavenir.com

    Vous pouvez aussi profiter de cette soirée pour réfléchir collectivement aux actions que vous allez mener dans les prochains jours, qu'il s'agisse de tractage, d'événement ou de toute autre action qui pourrait mobiliser votre quartier, votre village ou votre ville (n'oubliez pas d'inscrire vos événements en cliquant ici )

    Mercredi soir, la soirée va être passionnante. Beaucoup d'entre nous se souviennent des débats présidentiels des années passées et à quel point ils ont contribué à changer le cours des élections. Pour la première fois dans l'Histoire, une femme défendra sa vision de "France Présidente". En organisant un événement, vous pouvez faire plus qu'encourager Ségolène Royal, vous pouvez l'aider à gagner.

    Merci pour votre action!

    L'équipe de la net-campagne de Ségolène Royal
     
    NB : n'oubliez pas de participer au concours de tracts-vidéos "90 secondes pour faire gagner Ségolène Royal", cliquez ici

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    25 avril 2007 - n° 92

    "Ce n'est pas pour moi que je veux grimper je ne sais quelle dernière marche, c'est la France que je veux relever. "


    Ségolène Royal en meeting à Montpellier.

    >Lire l'article

    >Lire le discours en intégralité



    "Chacun doit prendre ses responsabilités pour savoir quelle France nous allons construire."
    Communiqué de Ségolène Royal
    >Lire le communiqué

    " Ségolène Royal est en train de construire sa majorité présidentielle avec beaucoup d'audace stratégique. "
    Jean-Pierre Chevènement sur France 2.
    >Lire l'article

    "Nous ne voulons pas de la France que nous propose Nicolas Sarkozy. "
    François Rebsamen sur RTL.
    >Lire l'article

    "Nous avons là une occasion historique de faire que la donne change."
    Dominique Strauss Kahn sur Europe 1.
    >Lire l'article




     

    Reportage à Montpellier .

    >Voir la vidéo

     
             
     

    Jean-Pierre Chevènement sur France 2 .

    >Voir la vidéo

     
             
     

    Réactions au meeting de Montpellier.


    >Voir la vidéo

     
             
     
     Captures d'écrans.

    Le zapping quotidien de la campagne
     Vu du net.

    Les cartes lexicales de quatre principaux candidats du premier tour mises au point par le linguiste Jean Veronis sur son blog permettent de mettre à jour que pour Nicolas Sarkozy, c'est « je», pour Ségolène Royal, c'est «vous» qui sont les pronoms les plus utilisés.
    >Voir l'article

     Matériel militant.

    Nicolas Sarkozy vu par François Bayrou

    >Voir la vidéo

     Agenda.

    Mercredi 25 avril : Ségolène Royal invitée de "A vous de juger" sur France 2 à 20h50.
    Jeudi 26 avril : Ségolène Royal invitée de "Face à la Une" sur TF1 à 20h10.
    Vendredi 27 avril : Meeting de Ségolène Royal à Lyon à Eurexpo à 19h.

     Soutien.

    "Chères concitoyennes..."
    Dix bonnes raisons féministes de porter Ségolène Royal à la présidence de la République.

    Par Michèle Sarde




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    Selon l'estimation Sofres Unilog, le "vote utile" a joué à plein pour les deux principaux candidats. François Bayrou rate son pari, Jean-Marie Le Pen obtient son plus mauvais score depuis 1974.

     
        

    Des sourires et des larmes...

    Des sourires et des larmes...

    EN IMAGES. Joie ou déception, vivez la soirée électorale en temps

    http://httpr2.vitalstreamcdn.com/interneto_vitalstream_com/desirsdavenir/dimanche.html
    Dimanche 22 avril 2007

    Royal appelle à faire "triompher la République du respect"

    PARIS (AFP), 22:44
    © AFP
    La candidate du PS à la présidentielle Ségolène Royal prononce un discours à Melle, le 22 avril 2007
    La candidate du PS à la présidentielle Ségolène Royal prononce un discours à Melle, le 22 avril 2007

    Ségolène Royal (PS) a lancé dimanche soir un appel à "toutes celles et ceux qui veulent faire triompher la République du respect", en se déclarant prête à porter "le combat du changement pour que la France se relève".

    Elle a assuré aux électeurs dont le candidat n'est pas au deuxième tour, notamment les centristes de François Bayrou, qu'elle sera "la présidente garante d'un Etat impartial", "otage d'aucun clan, d'aucun groupe de pression, d'aucune puissance financière".

    "Je vous propose de choisir une démocratie où on respire librement (...) et un Etat sans gaspillage, une justice indépendante, des médias pluralistes et des libertés publiques garanties", a-t-elle énuméré.

    La candidate du PS a également lancé un appel à "toutes celles et ceux qui pensent qu'il est non seulement possible mais urgent de quitter un système qui ne marche plus".

    Il s'agit "de mettre la priorité sur l'éducation, de consolider les familles, épauler les plus fragiles, nos anciens et les personnes en situation de handicap", a-t-elle ajouté.

    "J'entends instaurer des règles justes dans la mondialisation, maintenir en France nos centres de décision et les tissus industriels, refuser la régression sociale", a-t-elle également déclaré.

    "Nous ferons de l'emploi notre combat principal et nous le gagnerons avec des entreprises performantes grâce à une démocratie sociale rénovée", a ajouté la candidate socialiste.

    Elle veut "une république refondée et non garrottée, un Etat ayant une autorité juste et ferme, des services publics performants, des citoyens conscients de leurs devoirs".

    Enfin, "si vous me confiez la charge de présidente de la République, j'aurai à coeur de défendre les intérêts de la France. Les Français seront appelés à se prononcer par référendum sur le nouveau traité européen, celui-ci ne se fera pas à leur insu".

    "Notre victoire est possible car l'audace et la générosité sont là", a-t-elle conclu.

    Mots clés : Présidentielle réactions PS 
    Tenez-vous informé de l'actualité de la campagne de Ségolène Royal : http://www.desirsdavenir.org/index_s.html
    Dimanche 22 avril 2007

    Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal clairement en tête du premier tour

    PARIS (AFP), 20:56
    © AFP
    Ségolène Royal en meeting à Roubaix le 19 janvier et Nicolas Sarkozy en mmeting à Toulon le 7 février
    Ségolène Royal en meeting à Roubaix le 19 janvier et Nicolas Sarkozy en mmeting à Toulon le 7 février

    Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle, selon les estimations réalisées à l'issue d'un premier tour marqué par un niveau de participation exceptionnel.L'événement

    M. Sarkozy (UMP) obtient de 29,5% à 30% des suffrages, selon les instituts, et Mme Royal de 25,1% à 26,3%, devenant la première femme en mesure d'accéder à l'Elysée.

    Les deux finalistes sont quinquagénaires et leur duel se terminera sur l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle génération.

    Le scrutin, qui marque le retour d'un affrontement droite-gauche classique, a connu l'un des taux de participation les plus élevés pour un premier tour depuis l'élection au suffrage universel d'un président de la Ve République.

    François Bayrou (UDF) recueille de 18,2% à 18,8% des voix, tandis que Jean-Marie Le Pen (FN), qui avait créé la sensation en se qualifiant pour le second tour en 2002, subit une forte érosion pour son dernier combat, avec un score échelonné entre 11% et 11,5%.

    Le candidat de l'UMP profite à plein de sa stratégie visant à aborder les thèmes de prédilection du Front national. Il semble avoir dépossédé M. Le Pen d'un tiers environ de ses électeurs de 2002, reproduisant à droite la mainmise de François Mitterrand sur les électeurs du PCF en 1981.

    M. Sarkozy ne pâtit pas non plus d'avoir été le favori des sondeurs depuis janvier.

    Ségolène Royal devance François Bayrou de quelque 8 points, et crée une dynamique en obtenant un score supérieur d'environ 2 points à ceux additionnés de Lionel Jospin (PS), Christiane Taubira (PRG) et Jean-Pierre Chevènement (MDC) en 2002.

    Elle profite pleinement du réflexe de vote utile à gauche, qui lamine les petits candidats à la gauche du PS ainsi que la Verte Dominique Voynet.

    Le centriste François Bayrou n'a pas réussi son pari de s'immiscer au second tour entre les deux camps principaux. Il triple toutefois, peu ou prou, son score de 2002 et devance Jean-Marie Le Pen.

    Le dirigeant d'extrême droite est en net recul après avoir progressé sans cesse depuis 1988. Il apparaît comme le grand vaincu du scrutin. Après avoir provoqué un séisme en se qualifiant pour le second tour en 2002, il avait promis à nouveau une surprise. Son score apparaît finalement proche de celui annoncé par les instituts de sondage.

    M. Le Pen semble payer, outre l'habileté de Nicolas Sarkozy à chasser sur ses terres, une forte mobilisation des nouveaux électeurs et une non moins forte baisse de l'abstention. Enfin, sa position est grignotée par le MPF Philippe de Villiers, qui réalise entre 2,4% et 3%.

    L'élection a passionné. Le taux de participation oscillerait entre 82,7% et 84,5%, selon les estimations affinées des instituts de sondage rendues publiques dimanche vers 19H00.

    Aucun des "petits candidats" n'a obtenu 5%.

    Olivier Besancenot (LCR) plafonne entre 4,3% et 4,7%. C'est suffisant pour devancer très largement Arlette Laguiller (LO, de 1,4% à 1,5%), l'altermondialiste José Bové (1% à 1,3%) et Gérard Schivardi (PT, de 0,3% à 0,5%).

    Avec 1,9% à 2%, Marie-George Buffet signe un score très inquiétant pour l'avenir du PCF, à un nouveau plus bas historique.

    Frédéric Nihous, le candidat des chasseurs, obtient entre 1,2% et 1,5%, très loin des plus de 4% réussis par Jean Saint-Josse en 2002, et moins que son objectif avoué: battre les Verts.

    Mme Voynet plafonne elle aussi entre 1,5% et 1,7%, bien loin des 5,2% de Noël Mamère en 2002.

    Mots clés : Présidentielle scrutin 
     
     
     
    Dimanche 22 avril 2007

    Ségolène Royal a voté dans son fief à Melle

    MELLE (AFP), 13:15
    © AFP
    Vote de Ségolène Royal le 22 avril 2007 à Melle au premier tour de la présidentielle
    Vote de Ségolène Royal le 22 avril 2007 à Melle au premier tour de la présidentielle

    Ségolène Royal, candidate du Parti socialiste à l'élection présidentielle, a voté dimanche vers 12H30 dans la petite ville de Melle (Deux-Sèvres), avant de se "consacrer à son discours", prévu à 20H00.

    Vêtue d'une veste en lin grise sur une robe crème, radieuse et détendue, la première femme à avoir de réelles chances d'accéder à l'Elysée est arrivée pied vers 12H20 devant le bureau de vote numéro 2, situé à quelques mètres de sa permanence parlementaire.

    Entourée d'une nuée de journalistes (près de 200 accréditations dont de nombreux journalistes d'Asie, d'après l'entourage de la candidate), Mme Royal a pris un bain de foule, distribuant les "bonjour", serrant les mains tendues, alors que fusaient les "Ségolène Présidente!", et "bravo Ségolène" lancés par des Mellois massés derrière des barrières métalliques.

    La votante 813, qui avait auparavant reçu le "muguet du bonheur" des mains d'un homme âgé qui l'a embrassée, a ensuite glissé son bulletin dans l'urne sous les flashes des photographes.

    "Je vais maintenant préparer et me consacrer à mon discours pour ce soir", a-t-elle répondu aux journalistes qui l'interrogeaient sur le déroulé de sa journée. Mme Royal devait s'exprimer à 20H00 à Melle sur une scène spécialement aménagée dans la cour de l'école maternelle, située derrière la mairie.

    Mots clés : Présidentielle scrutin Royal PS 
     
     
     
     

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    Bonjour,

    Les "10 jours pour la victoire" marquent la dernière ligne droite avant le premier tour de l'élection. Chaque jour - et jusqu'au premier tour - nous vous proposerons trois actions simples pour contribuer à faire connaître les aspects-clés du Pacte présidentiel et mener Ségolène Royal à la victoire.

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    Nous sommes tout près du but.

    Ce soir, vendredi 20 avril, de 18 heures à 23h59, fin officielle de cette première période de la campagne internet, retrouvez nous sur www.desirsdavenir.org pour un plateau "E-PORTES OUVERTES" qui se clôturera, à 23h59, par un message exceptionnel de Ségolène Royal.

    Invitez vos amis, votre famille - et plus particulièrement ceux qui n'ont pas encore fait leur choix - à participer à cette grande soirée de mobilisation. Vous pourrez poser des questions et échanger sur la campagne.

    Ce soir, sur www.desirsdavenir.org, vous entendrez non seulement les analyses des personnalités les plus importantes de l'équipe de Ségolène Royal mais aussi des témoignages d'artistes, de metteurs en scène, de bloggeurs qui soutiennent la campagne. Des militants des comités Désirs d'Avenir et des jeunes de Ségosphère seront aussi présents. Ils ont porté la candidature de Ségolène Royal depuis le tout début de cette aventure et ont contribué à faire naître l'élan d'espoir qui a accompagné son ascension. Entre ces différentes interventions, vous pourrez découvrir une sélection des meilleures vidéos de la campagne pour en revivre les moments forts.

    Le plateau "e-portes ouvertes" de ce soir est une nouvelle opportunité de toucher des électeurs encore hésitants au moment où ils sont sur le point de prendre leur décision.

    Retrouvez-nous ce soir dès 18 heures à la une de www.desirsdavenir.org et encouragez vos proches à faire de même!

    A demain!

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    Il est très important que vous fassiez connaître aux indécis les 7 piliers du Pacte présidentiel. Dans un souci de pédagogie, chaque pilier du Pacte se raconte en vidéo.

    Aujourd'hui, c'est la vidéo du Pilier n°5 intitulé "Décider l'excellence environnementale" que nous vous invitons à regarder. Vous y apprendrez comment Ségolène Royal compte investir massivement dans l'écologie, aider le développement durable, produire différemment, diversifier les sources d'énergie, encourager les éco-industries...

    ACTION: Pour voter, il est crucial d'être informé. Et, malgré l'intense couverture médiatique de ces derniers mois, certains électeurs ne connaissent que quelques aspects du programme de Ségolène Royal. C'est pourquoi nous vous encourageons à diffuser cette vidéo auprès de vos amis, vos collègues ou les membres de votre famille concernés par l'environnement - et plus particulièrement aux personnes qui n'ont pas encore décidé pour qui voter.

    Pour voir la vidéo : Cliquez ici
    Pour envoyer la vidéo à vos amis : Cliquez ici

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    Dans ces derniers moments avant le premier tour, nous vous proposons d'utiliser un medium encore plus immédiat qu'un courriel : le SMS. Avec un SMS, vous pouvez toucher des millions de personnes dans les dernières heures de la campagne et, si nos messages portent, ils pourront se diffuser à travers le pays entier!

    ACTION : UN SMS POUR GAGNER

    Les "amis de Ségolène Royal" ont créé un site pour vous inspirer - il vous suffit de cliquer ici pour lire des suggestions de messages à envoyer aux indécis. Et si vous n'êtes pas séduits, alors nous vous invitons à rédiger votre propre SMS et à l'envoyer à vos proches. Pensez à la formule suscepti ble de les toucher et de les amener à prendre la bonne décision une fois qu'ils entreront dans l'isoloir... et lancez une véritable chaîne de la victoire...

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    L'équipe de la net-campagne de Ségolène Royal

     

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    Vendredi 20 avril 2007

    Ségolène Royal mobilise à Toulouse pour convaincre les hésitants

    TOULOUSE (AFP), 08:51
    © AFP
    SégolèDans la ville rose, dans une enceinte de 18.000 places pleine à craquer, Ségolène Royal a reçu deux soutiens de poids, celui du Premier Jose Luis Zapatero aux cotés de Ségolène Royal le 19 avril 2007 à Toulouse
    SégolèDans la ville rose, dans une enceinte de 18.000 places pleine à craquer, Ségolène Royal a reçu deux soutiens de poids, celui du Premier Jose Luis Zapatero aux cotés de Ségolène Royal le 19 avril 2007 à Toulouse

    Les socialistes ont tenté jeudi d'imposer la force de la candidature à l'Elysée de Ségolène Royal au cours d'un meeting de masse jeudi à Toulouse, dans une ambiance de grand soir où la candidate a tenté de rallier les hésitants à son panache blanc.

    C'est un duo, celui de la "gauche du 21e siècle" selon le mot de Mme Royal, qui s'est produit au parc des Expositions devant 22.000 militants, selon les organisateurs. L'affluence, impossible à comptabiliser, était en tout cas massive et débordante d'enthousiasme.

    Dans la cité terre d'accueil des républicains espagnols, comme l'a rappelé la candidate, était venu lui prêter main forte un symbole de la nouvelle génération: le chef du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Zapatero, que Mme Royal s'est attachée à présenter comme l'exacte antithèse du candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy.

    L'ancrage historique des socialistes a aussi été célébré: vedette inattendue, Danielle Mitterrand, qui s'était déclarée en novembre "frustrée" par le programme de Mme Royal (c'était avant son pacte présidentiel), a reçu une longue ovation.

    © AFP
    SégolèDans la ville rose, dans une enceinte de 18.000 places pleine à craquer, Ségolène Royal a reçu deux soutiens de poids, celui du Premier Jose Luis Zapatero aux cotés de Ségolène Royal le 19 avril 2007 à Toulouse
    SégolèDans la ville rose, dans une enceinte de 18.000 places pleine à craquer, Ségolène Royal a reçu deux soutiens de poids, celui du Premier Jose Luis Zapatero aux cotés de Ségolène Royal le 19 avril 2007 à Toulouse

    Plusieurs grandes figures du parti et de la gauche étaient au rendez-vous, mais cantonnées sur le côté de la scène: outre le premier secrétaire François Hollande, Laurent Fabius, Jean-Pierre Chevènement, Christiane Taubira entre autres, avaient fait le déplacement. Tout comme la "jeune garde" (Arnaud Montebourg, Vincent Peillon...).

    C'est bien l'image d'une nouvelle vague qui l'a emporté: vêtue de son éternelle veste blanche, Ségolène Royal, son discours achevé, a été rejointe sur scène par le quadragénaire Zapatero, et une nuée de jeunes, un immense drapeau tricolore en fond de scène. "Ségolène incarne l'impétuosité personnelle, la fraîcheur de caractère et l'optimisme. Elle représente une autre façon d'être, de gouverner, elle incarne les promesses de réussite de la social-démocratie", a affirmé le dirigeant espagnol, tout sourire au côté de la candidate.

    S'est ainsi dissipée l'ombre de ses toutes récentes déclarations, lorsque M. Zapatero avait exprimé "une grande empathie" pour Ségolène Royal, tout en disant éprouver du "respect" et de "l'admiration" pour Nicolas Sarkozy.

    © AFP
    Jeunes supporters de Ségolène Royal lors de son meeting le 19 avril 2007 à Toulouse
    Jeunes supporters de Ségolène Royal lors de son meeting le 19 avril 2007 à Toulouse

    Louant le chef d'un gouvernement "inventif et profondément réformateur", Mme Royal n'a cessé de l'opposer à M. Sarkozy. Le premier a "retiré les troupes espagnoles du bourbier irakien", posé "les actes fondateurs de la lutte contre le machisme", quand le second est allé se "mettre à genoux devant George Bush" à Washington et n'a d'autre ambition que "de prendre le pouvoir". "Son projet, c'est lui, mon projet, c'est vous!", s'est exclamée la candidate sous les vivats.

    Ségolène Royal a ensuite lancé ce qu'elle a appelé "l'appel de Toulouse", destiné à "ceux qui réfléchissent encore" : "Voulez-vous que les valeurs humaines l'emportent toujours sur les valeurs boursières et financières ? Pensez-vous qu'il est possible de réformer la France sans la brutaliser (...), de remplacer la loi du plus fort par la loi du plus juste ?", leur a-t-elle dit.

    Elle a demandé aux Français de voter "massivement". Citant François Mitterrand --"la victoire, vous ne la rencontrerez que si vous la portez"--, Ségolène Royal a conclu sur ces mots: "Forçons cette chance de nos mains!".

    Elle a dit vouloir une France "pays apaisé, ayant confiance en elle, où tous les Français se reconnaissent et s'aiment en elle".

     
    Mots clés : Partis PS présidentielle 
     
     
     
     
     
    Ce soir, grand meeting de Ségolène Royal à Toulouse avec Jose Luis Zapatero

     

    Meeting à Toulouse
    Transférez cette lettre à vos amis !

    Bonjour,

    Ce Jeudi 19 avril, à partir de 19h00, Ségolène Royal tient son dernier grand meeting avant le premier tour
    - un rassemblement de milliers de personnes à Toulouse. Elle sera rejointe par le premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, l'une des figures majeures de la gauche européenne, ainsi que par des personnalités qui la soutiennent.

    Pour Ségolène Royal, cet événement sera la dernière occasion majeure avant le 22 avril de développer son projet pour la France Présidente et de convaincre les électeurs hésitants qui décideront, pour une part importante, de l'issue de l'élection.

    Organisez un évènement en invitant le plus grand nombre de personnes de votre entourage à regarder le meeting en direct sur www.parti-socialiste.tv.

    Nous vous encourageons à convier plus particulièrement des amis, des collègues ou des membres de votre famille encore indécis.

    Si vous vous retrouvez dans un lieu public (cyber-café, bar équipé d'une connexion), inscrivez votre rendez-vous sur la carte d'événements afin de prévenir les habitants de votre quartier. Cliquez ici : http://evt.parti-socialiste.fr/ping/evenements/

    Vous pouvez, à votre niveau, influer sur le cours de l'élection
    . Des millions d'électeurs n'ont pas encore fait leur choix : organiser une réunion ce jeudi soir, chez vous ou dans un café, est l'occasion de convaincre autour de vous. Pour vous y aider, n'hésitez pas à télécharger des tracts sur http://militant.parti-socialiste.fr et/ou à passer aux sections du parti-socialiste près de chez vous : http://www.parti-socialiste.fr/adherer/trouver.php.

    Merci de votre engagement !

    L'équipe de la net-campagne de Ségolène Royal

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    Chère Madame, Cher Monsieur,

    Je m’adresse à vous parce que je vous porte une attention et un respect particuliers, à vous qui avez transmis et transmettez encore en ce moment à vos enfants et vos petits-enfants les trésors d’énergie, d’intelligence et de solidarité qui font <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> d’aujourd’hui, tout simplement.

    Je vous écris avec gravité, car j’ai pour notre pays, et pour notre peuple, un attachement profond que je veux partager avec vous.

    Durant de nombreux mois, j’ai entendu vos désirs d’avenir, vos inquiétudes, vos colères mais aussi vos espoirs, pour vous et les vôtres, pour vos enfants, vos petits-enfants et même vos arrière-petits-enfants !

    Je veux remettre le pays debout. Mais j’ai besoin, pour réussir dans cette tâche, de votre soutien et de votre engagement. C’est vous qui transmettez à vos descendants le sens de la responsabilité et de l’effort. C’est vous qui animez les familles qui sont au cœur du pacte présidentiel que je propose à la France.

    Je ne peux m’adresser à vous sans aborder un sujet grave : celui de vos retraites d’aujourd’hui et de demain. Malheureusement, l’actuelle majorité a créé dans ce domaine une véritable bombe à retardement. Progressivement, par des mécanismes complexes et peu visibles, vos retraites diminuent et votre pouvoir d’achat est rogné.

    Je n’accepte pas, pour ma part, que la qualité et même la dignité de la vie des plus anciens soit menacée par des politiques imprévoyantes. Il faut garantir le financement des retraites d’une manière beaucoup plus solide, et nous interdire la pauvreté de nos aînés : elle serait indigne de
    <st1:PersonName ProductID="la France. C" w:st="on">la France.

    C</st1:PersonName>’est un enjeu de civilisation. Travailler plus pour gagner plus est une phrase creuse pour ceux qui, comme vous, ne travaillent plus aujourd’hui en raison de leur âge. C’est, en réalité, le paravent du chacun pour soi et de la loi du plus fort. Dans ce modèle de société, les anciens sont toujours sacrifiés. Ce n’est pas ce que nous voulons pour
    <st1:PersonName ProductID="la France. L" w:st="on">la France.

    L</st1:PersonName>’ordre juste, au contraire, c’est le règne du gagnant-gagnant, du donnant-donnant. Vous avez donné votre travail et votre vie active pour votre pays et vos enfants, nous vous devons, aujourd’hui, une certaine qualité et, je le répète, une certaine
    dignité de vie.

    Ces principes fondamentaux devront se traduire par des mesures concrètes : la revalorisation des retraites les plus modestes, mais aussi des pensions de réversions. La création d’un véritable service public de la dépendance pour que cette épreuve devienne, pour ceux qui la subissent, un temps de vie véritable et de relations maintenues avec les proches plutôt que celui de l’exclusion liée à l’âge. Tout cela est possible. Nos voisins européens le mettent déjà en œuvre. Nous n’avons que trop tardé.

    La qualité de vie, pour vous comme pour tous les Français, cela signifie aussi être fermes avec ceux qui ne respectent pas les règles et s’attaquent, évidemment, aux plus faibles ! Il faudra donc créer une police de quartier qui s’appuiera sur l’expérience de la police de proximité supprimée depuis 2002. Chacun doit être conscient que ses droits sont inséparables de ses devoirs. Etre en sécurité chez vous est un « service minimum » que <st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> vous doit.

    Mais ce que <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> vous doit, surtout, c’est l’engagement à faire en sorte que les générations futures vivront au moins aussi bien et, qui sait, mieux encore que
    vous-mêmes. C’est aussi à cela que je m’engage, en mettant la famille, l’éducation, le travail et l’écologie au cœur de mon pacte présidentiel.

    Les jeunes de vos familles ont droit à une éducation de qualité. Ils ont droit, aussi, à acquérir une expérience dans le monde du travail de manière systématique, grâce aux emplois tremplins et aux contrats première chance. Ces deux mesures permettront aux entreprises de les embaucher au lieu d’exiger systématiquement, comme c’est le cas aujourd’hui, plusieurs années d’expérience, de manière absurde : comment commencer à travailler dans ce cas !

    Les générations futures ont le droit, aussi, d’hériter d’une planète préservée. Au niveau de notre pays, beaucoup peut être fait, comme l’interdiction des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) en plein champ ou le développement des énergies renouvelables. C’est en étant écologiquement irréprochables dans le cadre national que nous pourrons être exigeants au niveau international.

    Tout cela est possible. Par la confiance, l’avenir devient réalité. Le pire n’est jamais sûr, et l’angoisse ou la peur doivent moins vous-mêmes. C’est aussi à cela que je m’engage, en mettant la famille, l’éducation, le travail et l’écologie au cœur de mon pacte présidentiel.

    Les jeunes de vos familles ont droit à une éducation de qualité. Ils ont droit, aussi, à acquérir une expérience dans le monde du travail de manière systématique, grâce aux emplois tremplins et aux contrats première chance. Ces deux mesures permettront aux entreprises de les embaucher au lieu d’exiger systématiquement, comme c’est le cas aujourd’hui, plusieurs années d’expérience, de manière absurde : comment commencer à travailler dans ce cas !


    Les générations futures ont le droit, aussi, d’hériter d’une planète préservée. Au niveau de notre pays, beaucoup peut être fait, comme l’interdiction des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) en plein champ ou le développement des énergies renouvelables. C’est en étant écologiquement irréprochables dans le cadre national que nous pourrons être exigeants au niveau international.

    Tout cela est possible. Par la confiance, l’avenir devient réalité. Le pire n’est jamais sûr, et l’angoisse ou la peur doivent moins vous-mêmes. C’est aussi à cela que je m’engage, en mettant la famille, l’éducation, le travail et l’écologie au cœur de mon pacte présidentiel.

    Les jeunes de vos familles ont droit à une éducation de qualité. Ils ont droit, aussi, à acquérir une expérience dans le monde du travail de manière systématique, grâce aux emplois tremplins et aux contrats première chance. Ces deux mesures permettront aux entreprises de les embaucher au lieu d’exiger systématiquement, comme c’est le cas aujourd’hui, plusieurs années d’expérience, de manière absurde : comment commencer à travailler dans ce cas !


    Les générations futures ont le droit, aussi, d’hériter d’une planète préservée. Au niveau de notre pays, beaucoup peut être fait, comme l’interdiction des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) en plein champ ou le développement des énergies renouvelables. C’est en étant écologiquement irréprochables dans le cadre national que nous pourrons être exigeants au niveau international.

    Tout cela est possible. Par la confiance, l’avenir devient réalité. Le pire n’est jamais sûr, et l’angoisse ou la peur doivent moins vôtres. L’avenir du Peuple Souverain, c’est-à-dire de cette

    France Présidente que j’appelle de mes vœux. Une France riche d’avenir et de chances pour vous et ceux qui vous sont chers.

    Je compte aussi sur vous.



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    Ségolène Royal

     

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    Bourdes, polémiques, scandales, rumeurs : Semaine noire au QG de campagne de Nicolas Sarkozy

    Publié le 6 avril 2007 par Philippe

    Le quotidien Libération notait, dans son édition du 3 avril, une certaine nervosité chez Nicolas Sarkozy : la tension monte au QG du candidat de l’UMP. Et pour cause, l’accumulation de bourdes chez les membres du staff de campagne, la publication prochaine du brulot anti-Sarko d’Azouz Begag, le fiasco de la visite du candidat à Lyon et la persistance de rumeurs anticipant l’annonce d’un scandale touchant le candidat et ses proches pourraient marquer un tournant décisif dans la campagne.

    Dans le petit monde politico-médiatique, tout le monde était au courant. Au centre de cette ébullition, la publication prochaine du brulot anti-Sarko d’Azouz Begag. Fraichement débarqué de son poste de ministre délégué à la promotion de l’égalité des chances, officiellement pour cause de ralliement à François Bayrou, Azouz Begag préparait dans le secret, et depuis plusieurs semaines, un pamphlet pour justifier sa prise de distance vis-à-vis de à Nicolas Sarkozy.

    Au-delà de la critique légitime de la politique menée par le candidat de l’UMP en matière de sécurité et d’immigration, l’ouvrage a une sérieuse odeur de scandale. Au centre de la polémique, on retrouverait des révélations très personnelles, mentionnant des menaces physiques et attaques racistes dont Azouz Begag aurait fait l’objet durant l’exercice de ses fonctions. Reprise aujourd’hui par le Figaro, cette citation de Nicolas Sarkozy menaçant Begag : « Tu es un connard, un déloyal, un salaud ! Je vais te casser la gueule ! J’en ai rien à foutre de tes explications ! Tu vas faire une dépêche à l’AFP pour t’excuser, sinon je te casse la gueule ! »

    Intitulé « Un mouton dans ma baignoire », l’ouvrage fait suite aux nombreux dérapages du candidat de l’UMP, notamment lors de son passage à l’émission « J’ai une question à vous poser » de TF1, où il avait lié immigration, polygamie et sacrifice du mouton. L’hebdomadaire Marianne annonce, sur son site internet, qu’il publiera dès demain les bonnes feuilles de ce livre évènement.

    Cette annonce coïncide avec les nombreux dérapages des membres de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy. Piégés, chacun de leur coté, par les Yes-Men, ce groupe américain d’activistes anti-libéraux, les députés UMP Claude Goasguen et Patrick Balkany partent en vrille (article complet ici). Interrogé sur le programme écologique de Nicolas Sarkozy, Goasguen déclare : « Nous ne sommes pas des écologistes qui sont pour le retour à la nature au milieu des mammouths.” Balkany dérape quant à lui sur la pauvreté : « Nous n’avons pas de misère en France, il n’y a pas de ce que vous appelez les pauvres. Bien sûr, il y a quelques “sans domicile fixe”, qui eux ont choisi de vivre en marge de la société mais ce sont des gens relativement rares qui ont décidé une fois pour toute qu’ils étaient en marge de la société, qu’ils ne voulaient pas travailler ou qu’ils avaient été rejetés par la société”.»

    Les portes paroles du candidat ne sont pas en reste. Nadine Morano s’était déjà mise hors-jeu en déclarant à propos de la candidate socialiste « Son côté ‘je suis belle, regardez-moi, j’ai quatre enfants’… Ça bluffe quand on est caissière à Mammouth. Mais nous, on n’a pas le droit de jouer cette carte-là. ». C’est maintenant au tour de Rachida Dati de tirer contre son camp. Ne pensant pas être filmée, Dati franchi la ligne rouge sur latélélibre.fr en se voyant déjà ministre de « la rénovation urbaine à coup de Kärcher » (article ici).

    Cette bourde vient rappeler, à ceux qui les auraient oublié, les propos irresponsables de Nicolas Sarkozy lors de son passage à la cité des 4000 : « Je vais nettoyer la cité des 4000 au karcher, au propre comme au figuré ». Une déclaration outrancière qui vaut aujourd’hui au candidat UMP d’être persona non grata dans les quartiers populaires : incapable de se rendre en banlieue sans déclencher une émeute, Nicolas Sarkozy a annulé hier son déplacement dans le quartier de la Croix-Rousse (Lyon).

    Depuis le début de la semaine, une rumeur insistante promet néanmoins un scandale d’une toute autre ampleur (évoqué par 20 minutes, Daniel Schneiderman, Guy Birenbaum et de nombreux autres blogs, ici, ici et ). Comme l’explique ce militant : « Tout le monde en parle, on est tous au courant… ils attendent tous que ça sorte pour y aller ».

     

    1/25 sondages

    Lettre n° 79 - Vendredi 6 avril 2007
     

    "Vers une société de la connaissance ouverte"
    Michel Rocard a remis hier à Ségolène Royal son rapport sur les enjeux du numérique

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    Les principales mesures du rapport sur les enjeux du numérique.
    Rapport remis par Michel Rocard et Maurice Ronai à Ségolène Royal

    Michel Rocard a remis à Ségolène Royal son rapport sur les enjeux du numérique dont le rapporteur était Maurice Ronai : Republique 2.0 : vers une société de la connaissance ouverte.

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    Le progrès numérique doit bénéficier à tout le monde.
    Michel Rocard et Maurice Ronai en Chat exceptionnel.

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    A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 22 avril, je ne m'adresserai exclusivement qu'aux Français.
    Ségolène Royal en meeting à Bordeaux

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    Je ne suis liée à aucun pouvoir économique, aucun pouvoir d'argent, à aucun groupe de pression.
    Ségolène Royal invitée sur I-Télé.

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    Une autre France est possible, plus riche, plus prospère, plus juste, plus sûre et plus solidaire.
    Najat Belkacem en meeting à Grigny.

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    L'action de Nicolas Sarkozy, ça a été de creuser un fossé entre une large partie des Français et la légitime existence des forces de répression.
    Dominique Strauss Kahn sur RTL.

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    Quotidien de militants à St Denis
    Gros plan sur le travail des militants à st Denis

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    Du travail pour tous
    Les propositions du pacte présidentiel déclinées en vidéo

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    Intervention au Forum Elle / Sciences-Po

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    Yannick Noah - Aux arbres Citoyens

    Avec son nouvel album Charango, Yannick Noah nous propose un nouveau métissage de musiques sur une base naturelle de reggae, il a ajouté un instrument traditionnel d'Amérique Latine : la charango. Accompagné de son équipe habituelle d'auteurs/compositeurs, il repousse les frontières de son univers musical en explorant de nouvelles facettes.

    En savoir et en voir plus : http://www.yannicknoah.com/

     
     
    Depuis 2002, les gouvernements de droite ont laissé de côté l'enseignement supérieur, réduisant les crédits et ne prenant aucune des mesures nécessaires pour améliorer les conditions de travail des enseignants et des étudiants. C'est pourquoi un collectif d'universitaires et d'enseignants-chercheurs lance un appel à voter Ségolène Royal, seule candidate à proposer des mesures concrètes et adaptées pour restaurer le supérieur. Signez l'Appel : http://petitions.desirsdavenir.org/education
     

    http://www.clickoblog.com/a41410816874b6abf6f0c4fa4a0aaddde

    "Visitez un super blog" / "Cliquez-vite ici")
     

     

     

     

     

    02 avril 2007 Royal à Aulnay avec les grévistes de PSA

    http://tf1.lci.fr/infos/elections-2007/lexpress/0,,3423832,00-royal-aulnay-grevistes-psa-.html

     

    LE VRAI SARKOZY

    Chantez la Marseillaise !! Face à la tyrannie

     

    http://www.dailymotion.com/video/xcryj_le-vrai-sarkozy

     
     
    Bezons avenir

    Mesdames, Messieurs, chers compatriotes de Bezons,

    Je me présente à vous, chers compatriotes  de Bezons et d'Argenteuil, certains d'entre vous me connaissent, de part mon activité professionnelle et mon action de militantisme.

    Mon nom est Félicité VINCENT, j'ai 40 ans, mariée depuis 22 ans, mère de famille et grand-mère. Je suis chef d'entreprise, Fondateur de deux associations et Représente en France du Gournement Gabonais en exil aux USA. www.bdpggabon.org . Enfin je suis membre de plusieurs associations représentatives à Argenteuil et Bezons.

    Un peu d'histoire de mon ancrage dans la vie politique locale d'Argenteuil et Bezons.

    De part mes actes concrètes auprès de vous, en tante militante associative, en 2001, le PC-PS d'Argenteuil, n'arrivant pas à conclure un accord électorial lors des élections municipales 2001, J'ai été contacté par Mothron à plusieurs reprises pour que je sois dans sa liste, chose que j'ai refusé, mon Ami Rolland Patry ancien Responsable UDF d'Argenteuil-Bezons était venu me voir à mon bureau avec insistance comme quoi, Mothron souhaite me voir. J'ai répondu que je n'avais pas le temps, je devais aller voir un client. Il m'a répondu que ça ne sera pas long.

    Nous sommes partis en voiture, Mothron était à son bureau de sa permanence électorale. J'étais mal à l'aise, le personnage ne m'inspirait pas beaucoup ! Il m'a posé des questions sur Alain Leikine, sur mes associations, Nouvelle Solidarité Développement et la CAFAD.

    A la fin , il m'a dit, je souhaite que vous figurez sur ma liste aux élections municipales, j'ai répondu non ! Il m'a dit que si nous gagnons, je vous aiderais pour tes associations. J'ai répondu très bien ! Après je suis  partie à mon rendez-vous qui était très important.

    Je me suis retrouvée 16ème sur la liste Osons Argenteuil Autrement, avec des gens comme moi qui étaient des militants associatifs, personne n'étaient encarté à aucun parti politique.

    La liste Osons Argenteuil Autrement, a gagné les élections municipales, je me suis retrouvé simple Conseillère municipale d'Argenteuil. Mes relations avec Monthron sont devenues exécrables, il a agressé verbalement mon époux, ma fille, mon chien Gendarme a été mise en fourrière par la Milice Municipale.

    Dont, depuis trois ans, je ne siège plus au groupe de la majorité. Les méthodes de jouissances phallocrates personnelles à vouloir faire du mal aux gens sont inadmissibles, pour un élu du peuple.

    Depuis trois que j'habite Bezons, j'observe la vie locale, certains élus de Bezons me connaissent.

    Je souhaite, m'engager dans la vie locale de Bezons, avec toutes celles ou tous ceux qui souhaitent un Bezons Avenir, avec les changements en cours à Bezons.

    A l'approche des élections Législatives 2007, mes amis et moi-même, n'apporteront pas nos voix à Monthron. Aux élections Municipales de Bezons, mes amis et moi-même confessionneront une liste de Bezons Avenir.

    Félicité VINCENT


  • Mises à jour


  • BRICE HORTEFEUX AUX SERVICES DE VICHY

    <BTN_NOIMPR>Olivier Laban-Mattei" href="http://www.leparisien.fr/images/2008/11/11/307221_photo-1226425173189-1-0.jpg" rel=lightbox _counted="undefined"> </BTN_NOIMPR>

    <BTN_ESPACEMENT>

    Manifestation contre la réouverture du centre de rétention de Vincennes

    <BTN_NOIMPR>
    </BTN_NOIMPR>
    <BTN_P>Près de 300 personnes, selon les organisateurs, 190 selon la police, ont manifesté mardi devant le centre de rétention administrative (CRA) de Paris-Vincennes, au lendemain de la réouverture d'une partie de ses installations, pour réclamer notamment la fermeture des CRA.
    L'un des deux bâtiments du Centre de rétention administratif (CRA) de Vincennes, incendiés le 22 juin lors de violents incidents déclenchés par des étrangers en situation irrégulière retenus, a rouvert lundi. <BTN_NOIMPR>
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    </BTN_NOIMPR>

    Les manifestants, qui ont répondu à l'appel du collectif "Liberté sans retenue", se sont réunis derrière une banderole où était écrit "Liberté pour les inculpés de Vincennes" et ont scandé "mur par mur, pierre par pierre, nous détruirons les centres de rétention", ou encore "ni rafles, ni centres de rétention, régularisation de tous les sans-papiers".
    De léger heurts ont éclaté en fin d'après-midi entre la police et les manifestants quand ces derniers se sont dirigés vers l'autoroute A4 pour bloquer la circulation, a témoigné Rodolphe Nettier, de SôS Soutien aux sans-papiers.
    La préfecture de police de Paris, interrogée par l'AFP, a affirmé que le rassemblement s'était déroulé sans interpellation ni incident, évoquant seulement une brève tension lorsque des manifestants ont entravé la circulation sur l'autoroute.
    "Les cinq inculpés (soupçonnés d'être à l'origine de l'incendie du CRA le 22 juin, NDLR) sont un peu dans l'oubli. L'instruction est en cours et il y aura probablement d'autres inculpés car on cherche des boucs-émissaires", a déclaré à l'AFP Laurent, membre de "Liberté sans retenue".
    Avec la fermeture du CRA de Vincennes, "il n'y avait pas assez de places et donc il y a eu moins de rafles cet été à Paris. Avec la réouverture du CRA, les rafles ont repris depuis ce week-end", a-t-il ajouté, en dénonçant "la politique du chiffre".
    "On s'y attendait (à la réouverture du CRA, ndlr), Hortefeux ne va pas se décourager", a déploré de son côté Jacques Capet, militant de Gauche révolutionnaire.
    "Suite aux provocations de Brice Hortefeux (ministre de l'Immigration, ndlr) il est normal que la résistance s'organise. M. Hortefeux allume les mèches pour faire sauter la poudrière", a dénoncé dans un communiqué SôS Soutien aux sans-papiers.
    "L'activisme de Brice Hortefeux contre les sans-papiers qui sont criminalisés apparaît paradoxal par rapport au silence qu'il s'impose lorsqu'on évoque la période de Vichy", a pour sa part réagi l'historien Maurice Rajsfus.
    Le CRA 1 de Vincennes a rouvert ses portes lundi après "des travaux de remise en conformité", avait indiqué la préfecture de police de Paris.
    D'une capacité de 280 places, le CRA de Vincennes, doit être remplacé par trois modules de 60 places chacun.
    Lors de l'incendie, les personnes retenues avaient été évacuées et une vingtaine d'entre elles avaient été légèrement blessées

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  • Bayrou dénonce la collusion-Tapie Sarkozy

    La Libre.be > Actu > Europe > Article
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    France

    Un pacte scellé entre Tapie et Sarkozy ?

    BERNARD DELATTRE

    Mis en ligne le 18/07/2008

    Dans le dossier Adidas, le sulfureux homme d'affaires va enfin toucher le magot. L'Elysée est soupçonnée d'être derrière cet arbitrage ruineux pour le contribuable. Objectif présumé ? Affaiblir encore la gauche en relançant Tapie en politique.

    Le magot. Après des années de vaches maigres, l'ex-homme d'affaires et ministre mitterrandien Bernard Tapie s'apprête à toucher le magot. Vendredi dernier, à propos du dossier Adidas, un tribunal arbitral a statué en sa faveur dans le contentieux qui l'oppose depuis près de quinze ans au Consortium de réalisation (CDR, l'organisme public chargé de gérer le passif de l'ex-banque du Crédit lyonnais).

    Fin 1992, alors ministre du gouvernement Bérégovoy, Bernard Tapie avait chargé le Crédit lyonnais de vendre sa participation dans la société Adidas. A l'issue d'un montage financier complexe, voire occulte, la banque avait ensuite à son tour revendu la société et empoché au passage une faramineuse plus-value. Bernard Tapie s'était senti floué. Le tribunal arbitral vient d'estimer qu'en effet, le Crédit lyonnais avait manqué de loyauté à son égard. L'ex-industriel recevra donc plusieurs centaines de millions d'euros (le montant exact sera fixé la semaine prochaine) à titre de dédommagements. Cet arbitrage déjuge la Cour de Cassation qui, en 2006, avait refusé d'indemniser Bernard Tapie. Et permet à ce dernier, déduction faite de ses dettes fiscales et sociales, d'empocher quelque 40 millions d'euros.

    Cette procédure d'arbitrage est prévue en droit français. Jeudi, elle n'en a pas moins fait sortir de ses gonds le leader centriste François Bayrou. L'ancien homme d'affaires va "toucher des centaines de millions d'euros sur le dos des contribuables", s'est insurgé le président du Modem.

    "Connivences, protections"

    François Bayrou accuse le ministère des Finances d'avoir sciemment accepté cette procédure d'arbitrage "pour éviter la décision de justice dont on savait qu'elle serait défavorable à Bernard Tapie". Ce dernier aurait donc bénéficié de "protections au plus haut niveau". En clair : de "connivences", de "facilités", de "préférences et influences discrètes" à l'Elysée. Le Modem exige une commission d'enquête parlementaire. Le PS, lui aussi, veut que la commission des Finances de l'Assemblée nationale (qu'il préside) se penche sur les raisons pour lesquelles, dans ce dossier, la justice ordinaire a été dessaisie au profit d'un tribunal arbitral.

    Derrière cette affaire, Nicolas Sarkozy est soupçonné en fait d'avoir aidé Bernard Tapie à se renflouer dans le dossier Adidas en échange de son retour en politique sous la bannière de l' "ouverture" sarkozyste. L'ex-ministre, qui est de nouveau éligible, pourrait être candidat aux élections européennes de 2009. Et/ou il pourrait contribuer à la reconstitution, au centre droit, du vieux Parti radical, aujourd'hui scindé entre le Parti radical valoisien, associé à l'UMP, et le Parti radical de gauche (PRG), allié au PS. Dans l'un et/ou l'autre cas, la gauche serait encore un peu plus déstabilisée.

    Plausible ? Les radicaux de droite sont aujourd'hui dirigés par Jean-Louis Borloo, le n° 2 du gouvernement, qui a toujours été l'ami de Bernard Tapie. Le PRG, lui, a déjà des velléités de rejoindre l' "ouverture" sarkozyste. Ainsi, dernier exemple en date, lundi au Congrès de Versailles, à l'inverse du reste de la gauche, il votera le projet de loi de réforme institutionnelle en échange de la promesse de l'Elysée de pouvoir bientôt constituer un groupe (et donc de disposer de plus de moyens) à l'Assemblée.

    Une alliance entre Nicolas Sarkozy et Bernard Tapie serait d'autant moins à exclure qu'aux dernières élections présidentielles, le second ne s'est pas privé d'attaquer Ségolène Royal et d'appeler à voter pour le candidat de l'UMP. Pour l'Elysée, toutefois, cette union avec un homme d'affaires aussi sulfureux, multirécidiviste condamné pour fraude fiscale et corruption, ne serait pas sans risque. Par exemple, elle ne ferait que renforcer les attaques de socialistes comme Ségolène Royal, toujours prompte à dénoncer les "collusions" du "clan" Sarkozy avec les milieux d'affaires.


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  • POUR OBTENIR L'ABANDON DU FICHIER EDVIGE

    Appel public à signatures

    Pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE

    instituant le fichage systématique et généralisé, dès l’âge de 13 ans, par la police des délinquants hypothétiques et des militants syndicaux, politiques, associatifs et religieux

    10 juillet il y a 17102 signatures depuis le 10 juillet

    Signer l’appel - Voir les signataires


    Sans débat public préalable, le gouvernement, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, a considérablement accru les capacités de fichage de nos concitoyens. Ce fichage sera assuré, à l’avenir, par la Direction centrale de la sécurité publique (fusion des Renseignements Généraux et de la DST).

    A cette fin, un nouveau fichier policier sera mis en place sous le nom d’EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale). Il recensera, de manière systématique et généralisée, toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Sans exception, toutes les personnes engagées dans la vie de la cité sont donc visées.

    En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à « l’ordre public ».

    Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives …

    La police sera autorisée à consulter ce fichier en cas d’enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois.

    Les mineurs ne seront pas épargnés puisque fait sans précédent dans notre République et particulièrement choquant, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée.

    Cette initiative gouvernementale, porteuse à l’évidence de nombreuses dérives, s’inscrit résolument dans le cadre de la mise en place d’une politique sécuritaire ouvertement revendiquée.

    Le gouvernement est passé outre aux réserves émises par la Commission nationale Informatique et Libertés concernant ce fichier qui, dès sa parution, a suscité les plus vives réprobations de multiples organisations associatives, syndicales et politiques.

    C’est pourquoi les organisations et les personnes signataires de cet appel :

     exigent le retrait du décret autorisant la mise en place du fichier EDVIGE qui institue un niveau de surveillance des citoyens totalement disproportionné et incompatible avec une conception digne de ce nom de l’état de droit,

     sollicitent le soutien et la signature de tous nos concitoyens et de toutes les organisations attachées aux libertés publiques, au respect de la vie privée et des droits de l’enfant,

     s’engagent à se constituer, dès le mois de septembre 2008, sous forme de Collectif afin de prendre toute initiative utile visant à obtenir des pouvoirs publics qu’ils renoncent à la mise en place du fichier EDVIGE.

    Les collectifs, associations, syndicat et partis peuvent apporter leur soutien et leur signature en écrivant à contact@nonaedvige.ras.eu.org

    SIGNER L’APPEL - Voir les signataires


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      15 juillet
      Malgré l’été, devant le succès de l’appel "pour l’abandon du fichier EDVIGE", nous avons pensé qu’il n’était pas possible de dire : "bonnes vacances et à septembre". Nous avons donc proposé aux organisations signataires de se rencontrer une première fois.
      Voici le texte de la lettre envoyée aux organisations signataires de l’appel, et à quelques autres :
      L’annonce, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, de la mise en service d’un nouveau fichier policier dénommé EDVIGE (...)

    • Dépêche Associated Press

      15 juillet
      Politique Une pétition réclame l’abandon du fichier EDVIGE AP ; 15.07.2008 ; 12:37
      Le Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) a rendu public mardi une pétition réclamant l’abandon du fichier EDVIGE, qui permet aux services de renseignement de ficher les militants politiques, syndicaux et toutes les personnes ou groupes "susceptibles de porter atteinte à l’ordre public", et ce à partir de l’âge de 13 ans.
      Le Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) a rendu public mardi (...)

    • Communiqué AFP

      15 juillet
      PARIS, 15 juil 2008 (AFP)
      Une pétition lancée par plusieurs associations, dont le Groupe d’intervention et de soutien aux travailleurs immigrés (Gisti), la FCPE et le Syndicat de la magistrature (SM) demande le retrait du fichier policier Edvige, a annoncé mardi le Gisti dans un communiqué.
      Créé par un décret paru le 1er juillet au Journal officiel, le fichier permet de recenser dès 13 ans des personnes jugées "susceptibles de porter atteinte à l’ordre public" ainsi que des personnes exerçant ou (...)

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      Rue 89 n’est pas des plus tendre : « Bilan de 30 ans d’action de la CNIL (...)

    • EXCLUSIF : l’Intérieur reconnaît qu’Edvige sera utilisé pour ficher les militants

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    • Faut-il avoir peur d’Edvige (à propos du fichage des mineurs)

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