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France- Zimbabwé : Robert Sarkozy ou Nicolas Mugabe, cherchez le !
Nicolas Sarkozy est bien un « petit corps malade ». Preuve en est, il s'est encore joyeusement, à la grande joie de son auditoire, roulé dans le ridicule hier lors d'une conférence de presse où il s'est emporté en parlant de Robert Mugabe, le président du Zimbabwe. Qui n'a pas été surpris d'entendre le locataire de l'Elysée tancer ouvertement son homologue africain, l'accusant de terroriser son peuple ?
L'OMNIPRESIDENT, remonté comme un coucou, s'en est pris sans vergogne à l'homme qu'il compare volontairement au président iranien, Mamhoud Almadinejad, que l'occident considère comme le diable en personne. Et sans remuer sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, il a carrément demander le départ de Robert Mugabe. Au moins ainsi, a t-il affirmé, la prospérité serait de retour au Zimbabwe. Quel étrange raccourci !
C'est un peut trop vite oublier que si ce pays en est là, c'est avant tout parce que Robert Mugabe s'est opposé aux fermiers et descendants de colons européens qui ont confisqué les terres les plus riches, ce qui a provoqué une levée de boucliers en occident.
Si Robert Mugabe n'amuse plus personne, lui qui est un brillant intellectuel et un ami de la Reine Elizabeth II, c'est parce que son idée de lancer une révolution agraire, afin de répartir équitablement les terres entre les autochtones et les compatriotes d'origine européenne, n'a pas du tout été apprécié par les forces conservatrices. Et cela personne le rappelle pour expliquer le genèse du divorce entre l'homme qui s'accroche au pouvoir et les alliés occidentaux qui parlent de « droits de l'homme » à géométrie variable.
Ce qui est choquant dans la sortie IRRESPONSABLE de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas seulement parce qu'il se pose encore en donneur de leçons, comme il en a pris l'habitude lorsqu'il parle du continent Noir. C'est surtout parce qu'il oublie son cas personnel,occultant le fait qu'il est très mal placé pour évoquer les principes démocratiques, lui qui soutient les Omar Bongo ( Gabon),Paul Biya ( Cameroun), Edouard Dos Santos ( Angola) Sassou N'Guesso ( Congo), ,etc... Que de grands démocrates qui oppriment et affament aussi leur peuple !
Enfin, et c'est encore plus risible, le magicien de l'Elysée a oublié dans sa violente diatribe que Robert Mugabe, lui, n'envoie pas la police cueillir les enfants de « sans papiers" » à la sortie des écoles, qu'il ne mandate pas les gendarmes pour effectuer une opération militaire dans les collèges en prétextant traquer des « dealers en herbe » , qu'il n'impose pas des test ADN aux familles désireuses de procéder à un regroupement familial en France.
Et mieux encore, ce que Nicolas Sarkozy ne mentionne pas en critiquant son homologue zimbabwéen, c'est que tous les deux partagent la même conception du rôle des médias, à savoir qu'ils ne les supportent pas tant qu'ils restent indépendants et disent des vérités qui dérangent. Autant le « dictateur Mugabe » intimide les médias et restreint la liberté d'expression autant le mari de Carla B en fait de même, d'où les inquiétudes grandissantes sur le régime autocratique qui se met en place en France.
Moralité: Nicolas Sarkozy a manqué l'occasion de se taire, confirmant qu'il était bien un « petit corps très malade » qui souffre d'un évident manque de discernement.
Publication : 10 décembre 2008
Rubrique : News - International
Source : Kamayati.com
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Argenteuil : Le résultat de lélection municipale et cantonale confirmé par le tribunal(16/10/2008 16:55)
7 mois jour pour jour après le résultat des élections municipales et cantonales, le Tribunal Administratif de Cergy vient de rendre son verdict pour Argenteuil. Il valide lélection du socialiste Philippe Doucet à la mairie et celle de Marie-José Cayzac (PCF) sur le canton d'Argenteuil Nord Est. Lopposition peut encore faire appel. La position de lUMP locale sera connue en début de semaine prochaine.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><O:P></O:P>
Le tribunal de Cergy a suivi lavis du commissaire du gouvernement lors de lexamen des recours aux élections municipales et cantonales le 7 octobre dernier. Lélection de Philippe Doucet (PS) à la mairie dArgenteuil et de Marie-José Cayzac sur le canton dArgenteuil Nord Est a donc été confirmée aujourdhui dans un courrier adressé aux deux parties. <O:P></O:P>
<O:P></O:P>« Après le vote des Argenteuillais, puis la validation des comptes de campagne par la Commission nationale et enfin le verdict qui a été rendu aujourdhui en faveur de léquipe municipale en place, nous espérons que lopposition menée par Georges Mothron reconnaisse enfin notre victoire et accepte sa défaite » explique Philippe Doucet. Elue avec 322 voix davance, la nouvelle équipe municipale « se félicite de cette confirmation du vote » et indique quelle « sengage à poursuivre son action menée depuis le 16 mars dernier, avec le même état desprit, au service de la ville et de tous les Argenteuillais. »
<O:P></O:P>Lopposition « regrette cette décision »
Du côté de lopposition municipale, on « regrette que le Tribunal Administratif se soit contenté de suivre lavis du commissaire. » Le conseiller municipal Xavier Péricat « sattendait à une décision en notre faveur vu la qualité de [leur] dossier de recours. » « On reste sur notre position concernant lintégration des comptes de la campagne de Faouzi Lamdaoui lors de la primaire au PS dans les comptes de campagne de Philippe Doucet puisquils étaient colistiers. Il ne sagit pas de remettre en cause la décision de justice, nous lacceptons mais nous continuons à soutenir que ces comptes doivent être ajoutés à ceux de Philippe Doucet » affirme-t-il. La décision de faire appel devrait être prise dici la fin de semaine et communiquée en début de semaine prochaine. « On verra quelle suite donnée à ce jugement. Georges Mothron va réunir ses colistiers pour voir quelle décision collective prendre. Il existe dautres solutions que lappel. En tout cas une chose est sûre, le combat continue. On ne va pas laisser les Argenteuillais comme ça » poursuit Xavier Péricat.<O:P></O:P><O:P>
</O:P>Le Conseil Général reste à gauche
<O:P></O:P><O:P></O:P>Le second contentieux électoral concernait lélection cantonale dArgenteuil Est. Le tribunal a également rejeté le recours formé par Philippe Métézeau et confirme Marie-José Cayzac en tant que conseillère générale. « En tant que Conseiller général du canton nord, membre actif de la majorité de gauche, je ne peux que me réjouir de la décision du tribunal en faveur de ma collègue, Marie-José Cayzac. Ce verdict ne fait que renforcer notre volonté de poursuivre avec le même engagement notre travail pour les valdoisiens » indique Philippe Doucet.
Argenteuil : Pourquoi les recours ont été rejetés(7/10/2008 19:24)Le commissaire du gouvernement a donné un avis défavorables aux recours déposés par Georges Mothron, maire UMP sortant dArgenteuil, et par Philippe Métézeau, conseiller général sortant du canton Argenteuil Est. Le suspens perdure néanmoins : le jugement doit être rendu dici trois semaines.<O:P></O:P>
<O:P></O:P>Battus de peu lors des élections de mars (322 voix décart aux municipales, 22 aux cantonales), Georges Mothron, Philippe Métézeau et tout lUMP locale espéraient beaucoup de ces recours. Déçus par lavis négatif du commissaire du gouvernement, ils nont pas voulu sexprimer à la sortie du Tribunal Administratif de Cergy.
<O:P></O:P>Les recours reposaient sur deux principaux points. Les comptes de campagne dans un premier temps. Durant toute la campagne et même au-delà, les militants UMP ont dénoncé les comptes du candidat socialiste Philippe Doucet, validés il ya peu par la Commission nationale des comptes de campagne. Cependant le Tribunal Administratif a le pouvoir de revenir sur cette appréciation. Pour lélection municipale, Georges Mothron souhaitait notamment que soient inscrites dans les comptes, les dépenses faites lors de la primaire socialiste, en particulier celles de Faouzi Lamdaoui, devenu numéro 3 de la liste Doucet après le vote des militants.
<O:P></O:P>Autre grief reproché par lUMP locale : la distribution de tract le jour du deuxième tour de lélection municipale et cantonale. Constat également invalidé au tribunal.
<O:P></O:P>« Tous les points de la défense ont été repris par le commissaire du gouvernement » se réjouit-on dans lentourage de Philippe Doucet, qui attend cependant la décision du juge rendu publique dici trois semaines et, en cas e confirmation, sattend à un appel de la part de Georges Mothron et Philippe Métézeau. Cet appel décalerait alors lépilogue de cette histoire vers le mois de février.
<O:P></O:P>Adrien Hilpert
Quand <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> suicide <o:p></o:p>
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En hommage à <st1:PersonName ProductID="la France Arc-en" w:st="on">la France Arc-en</st1:PersonName>-ciel aujourdhui menacée.<o:p></o:p>
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1er juin 1980, j'avais 13 ans. Le Pape Jean Paul II, lors dune messe célébrée au bourget, interpelle <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> en ces termes : <o:p></o:p>
"Aujourd'hui dans la capitale de l'histoire de votre nation, je voudrais répéter ces paroles qui constituent votre titre de fierté : Fille aînée de l'Eglise. ( ) Il n'existe qu'un seul problème, celui de notre fidélité à l'Alliance avec <st1:PersonName ProductID="la Sagesse" w:st="on">la Sagesse</st1:PersonName> éternelle, qui est source d'une vraie culture, c'est-à-dire de la croissance de l'homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Alors permettez-moi de vous interroger : France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'Alliance avec <st1:PersonName ProductID="la Sagesse" w:st="on">la Sagesse</st1:PersonName> éternelle ? Pardonnez-moi cette question. Je l'ai posée comme le fait le ministre au moment du Baptême. Je l'ai posée par sollicitude pour l'Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l'homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père, Fils et Esprit.".
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Jean Paul II entend ainsi rappeler à la patrie Arc-en-Ciel ses devoirs envers lEglise, et partant, envers toute lhumanité - pour qui connaît lhumanisme affirmé du défunt Saint Père.<o:p></o:p>
Devoirs qui se résument en une patrie despérance et dexaltation des valeurs humaines par excellence. <o:p></o:p>
An 2008, près de 30 ans après. Linterrogation prémonitoire du plus Grand Homme du XXè siècle est plus que jamais dactualité. <o:p></o:p>
La terre chère à nos ancêtres les gaulois présente un visage des plus sombres et grave. Signe dun malaise profond qui le ronge de lintérieur.<o:p></o:p>
Son économie est au plus bas, les clivages sociaux se font de plus en plus jour, la jeunesse, en mal être, est désorientée et sa population toute entière angoissée. <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> va mal.<o:p></o:p>
Comme linfortuné baudet dans les animaux malades de la peste de Jean de <st1:PersonName ProductID="la Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName>, le bouc émissaire est tout désigné. Haro! est crié sur les immigrés (accusés de tous les maux dAfrique). Le maillon le plus vulnérable de la société française. <o:p></o:p>
Ces derniers sont montrés dun doigt culpabilisateur par les autorités afin de couvrir dun voile opaque les véritables sources du mal Français.<o:p></o:p>
Pourtant, les raisons de ce malaise sont à rechercher ailleurs. <o:p></o:p>
Il a pour noms, le retour en force de la monarchie avec son lot de perversions : la mauvaise politique économique, la crainte du changement et la corruption des valeurs qui ont fait de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, la vitrine du monde.<o:p></o:p>
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De fait, larrivée de la droite au pouvoir a contribué à exacerber les travers de la société française. Jacques Chirac, en deux mandats, a réussi lexploit de restaurer la bonne vieille pensée gauloise. <o:p></o:p>
Avec une assemblée nationale largement dominée par ses partisans, réduite en une caisse denregistrement et de résonance, le monarque français des temps modernes sest attelé à embrigader lopinion publique. Tuant du coup, lexpression plurielle, véritable moteur de la richesse de cette société jadis présentée comme la patrie des droits de lhomme. <o:p></o:p>
Ceci en complicité avec une opposition timorée, sans repères précis et incapable de proposer une alternative crédible et porteuse despoirs.<o:p></o:p>
Le contrôle des médias, sous la menace constante de la censure, leur transformation en outils de propagande et despionnage au service de <st1:PersonName ProductID="la DGSE" w:st="on">la DGSE</st1:PersonName>, ont contribué à annihiler lesprit critique ainsi que la pensée créative française désormais enivrée par les thèses ultra-nationalistes. <o:p></o:p>
Ainsi emmurée dans le carcan du système de la droite, lopinion se trouve désormais prise en otage par une pensée automate, amorphe et préfabriquée par les politiques.<o:p></o:p>
Libre, à labri de tout contrôle de sa conduite des affaires de lEtat, la classe politique française a eu toute la latitude de revigorer <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> corrompue. Celles des réseaux obscurs faits de grands groupes économiques, daffairistes de tous poils solidement arrimés au cur de lEtat et qui orientent sa marche selon leurs intérêts.<o:p></o:p>
En 2006, Dominique Strauss Khan, alors candidat à la candidature socialiste pour lélection présidentielle de 2007, avait pris la pleine mesure de cet état de fait. Lors des primaires socialistes, il constatait, lair résigné, que : « <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> est aujourdhui une démocratie monarchique. » <o:p></o:p>
Un triste tableau qui, à lexception de la finesse, na rien à envier aux dictatures sous nos tropiques.<o:p></o:p>
On semble bien loin de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> de 1789 et de mai 68. Celle qui décide de son destin et qui met un holà ! aux dérives de lEtat. <o:p></o:p>
En réalité, il ne relève pas du hasard si la monarchie est aujourdhui portée en triomphe au grand jour. Car elle ne sest jamais véritablement évanouie du mode de la pensée française. Elle la même toujours, depuis la prise de la bastille le 14 juillet 1789, déterminée.
La forme de gouvernement a certes subi des mutations avec lavènement de <st1:PersonName ProductID="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName>, mais le système a survécu.<o:p></o:p>Trop attachés aux privilèges que leurs confèrent la structure de lEtat français fortement centralisée à limage de la hiérarchisation militaire qui les fascine tant, le nationalisme économique et politique ainsi que son organisation sociale, les honneurs les élites et partant les citoyens, nont jamais pu opérer la rupture avec lordre ancien.<o:p></o:p>
Laccession au pouvoir de Nicolas Sarkozy, au prix de milles artifices, promesses mirobolantes et de multiples professions de foi, semble, comme judas dans la chrétienté, sonner le moment pour que lhistoire de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> se fasse afin quelle séveille sur ses véritables faiblesses.<o:p></o:p>
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Sarkozy comme judas ?<o:p></o:p>
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Emboîtant le pas à son prédécesseur, lactuel chef dEtat Français, lhomme de la rupture tel quil aime à se présenter aux yeux des français et de lopinion internationale, sest décidé à faire mieux, pardon, pire que son devancier. Et cest limmigration, leur oripeau et cache sexe commun qui est la raison dêtre de sa politique. <o:p></o:p>
Au-delà des odeurs nauséabondes des immigrés qui enflaient les précieuses narines de Chirac et constituaient un frein à la bonne marche de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, cest désormais toute la misère du monde dont sont vecteurs ces infortunés immigrés -sils ne lincarnent pas -, qui est mise à lindex. Misère quil faudrait, sans ménagement, nettoyer au Karcher afin dexpier, une fois pour toutes, le mal français.<o:p></o:p>
Pire que son organisation politique et administrative dépassée qui plombe la dynamique de la société avec son cortège de corruptions au coeur de lEtat, favorise la prise en otage de léconomie par des groupes dintérêts hétéroclites dhommes daffaires et de politiques véreux, de loges Franc-maçonniques et de réseaux françafricains dont les Français saccommodent si bien <o:p></o:p>
Pire que les détournements massifs des deniers publics, sous le couvert des Opex (Opérations Extérieures) caractérisées par lentretien de multiples bases militaires onéreuses, les interventions de larmée française ainsi que les missions diplomatiques obscures à létranger, notamment en Afrique <o:p></o:p>
Pire encore que le nationalisme économique français hérité de la monarchie dont la conséquence est la situation de monopole des grandes entreprises françaises qui tuent toute compétitivité de léconomie tant à lintérieur que sur le plan international <o:p></o:p>
Pire que le vieillissement de la population et des mentalités françaises fortement agrippées à des valeurs rétrogrades et hostiles aux innovations <o:p></o:p>
Enfin, pire que la peste et le Sida, limmigré en France est aujourdhui le mal à abattre par une thérapie de choc. <o:p></o:p>
La médication? 25.000 expulsions par an. Quitte à (qui sait lavenir ?) expulser le trop plein de Français, sil le faut, pour atteindre ce quota non négociable fixé par Super sarko. Le super flic français, grand prédateur dimmigrés devant léternel.<o:p></o:p>
On se croirait dans la fameuse fable de la fontaine que nous évoquions au début de nos propos. Cette fois dans une sinistre version policière française.<o:p></o:p>
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Sil est vrai quune immigration incontrôlée constitue une menace pour la bonne marche dune société en ce quelle peut savérer la source de déséquilibres sociaux et économiques, il nen demeure pas moins vrai quune forte immigration ne saurait justifier létat de décrépitude dune société encore moins de la société française, loin dêtre celle qui compte la plus forte population dimmigrés dans le monde. Des exemples sont là pour lattester. <o:p></o:p>
Les Etats-Unis, malgré la mauvaise passe actuelle quelles traversent, ne démentent pas les faits. Bien plus, les américains qui fascinent tant paradoxalement <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> de Sarkozy ont la hauteur desprit didentifier les vrais problèmes qui se posent à leur économie. <o:p></o:p>De surcroît la chine, vouée aux gémonies par loccident, malgré ses 2 milliards dhabitants, a compris la nécessité de son ouverture au monde et encourage même limmigration sur ses terres. Elle est en passe de devenir la première puissance économique au monde dici une dizaine dannées.<o:p></o:p>
Cest dire que le fort nombre dindividus dans un pays, quils soient immigrés ou pas ne constitue en rien un frein à son développement. Bien au contraire.<o:p></o:p>
Tout repose sur le mode dorganisation de lEtat et son imagination.<o:p></o:p>
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Au lieu de cela, les différentes politiques sactivent au détournement des angoisses des citoyens contre les immigrés et dans le sillage de ces infortunés, les métisses de même que les français issus de limmigration. Une diversion des autorités pour masquer leur incapacité à se débarrasser de leurs tuniques daffairistes corrompus et de proposer aux français des rêves nouveaux.<o:p></o:p>
La vérité, cest que <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> est un Etat alarmiste et passéiste qui préfère masquer son impuissance à relever les grands défis de lavenir qui se posent à lui en sarc-boutant autour de la bonne vieille théorie du repli identitaire.<o:p></o:p>
Une attitude que décrivaient dès 1962, avec une étonnante vision, les auteurs de Le Pari Européen, Louis Armand, premier président de <st1:PersonName ProductID="la SNCF" w:st="on">la SNCF</st1:PersonName>, membre de lacadémie française et Michel Drancourt à la page 161 de leur ouvrage paru aux éditions Fayard.<o:p></o:p>
« Pour maîtriser les problèmes daujourdhui, il ne sagit pas de les analyser un par un. Cette méthode conduit souvent à une forme de démission : démission des masochistes qui accumulent les descriptions alarmistes pour démontrer que nous sommes à la veille de grandes catastrophes ; démission des passéistes qui se sentent quitte à légard de lavenir en se retranchant derrières les leçons du passé. Tous dailleurs refusent les innovations ou prétendent quil faut les admettre avec prudence en laissant le temps faire son uvre. »<o:p></o:p>
Cest donc langoisse de se projeter vers lavant qui conduit lEtat français à des attitudes alarmistes quant à limmigration et passéistes lorsquil sagit de grandes innovations notamment technologiques pour justifier sa fuite en arrière.
<o:p></o:p>La France se présente ainsi sous les traits d'une femme qui veut rester éternellement belle sans jamais un prendre un bain.
Ce quadmet Jean Marie Rouart, lui aussi membre de lacadémie française, qui a toujours reconnu en sa patrie une aptitude à luniverselle sans cesse contrariée par des replis identitaires.
<o:p></o:p>Par sa politique cristallisée autour de limmigration choisie, hier, du temps où il était le ministre français de lintérieur, le rapatriement volontaire ( ?), exhibée à la face des siens comme un palladium, le président français ne fait que déplacer les véritables enjeux quimpose le nouveau contexte économique mondial auquel <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> doit faire face.
Cette France qui se renie<o:p></o:p>
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<st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> daujourdhui, plus que jamais corrompue, froide, calculatrice, et nostalgique des lauriers que lui ont procuré ses gloires militaires passées, nest plus que celle des reniements.<o:p></o:p>
Hier patrie des droits de lhomme, la brutalité et la torture policière sont chaque jour légalisées. Il ny a quà se référer à ses méthodes de rapatriement (très souvent sans un seul colis) dhommes, de femmes et denfants dont le crime est la recherche dun mieux-être sur le sol des droits de lhomme, pour sen convaincre. Brutales, hargneuses, dégradantes et franchement indignes de la race humaine. Méthodes qui rappellent à lhumanité toute entière, les mauvais souvenirs des déportations sous lAllemagne nazie.<o:p></o:p>
Mieux le caractère haineux quelles dégagent démontre, aux yeux de ceux qui en douteraient encore, quil sagit bien de déportations. Non de rapatriements.<o:p></o:p>
A linverse, les dirigeants des pays quelle présente elle-même comme les pires ennemis des droits humains sont plus que jamais portés en triomphe des Champs Elysées à lArc-de-triomphe en passant par les splendides bords de <st1:PersonName ProductID="la Seine." w:st="on">la Seine.</st1:PersonName><o:p></o:p>
Hier unie, lEtat surfe dangereusement sur le communautarisme et les divisions. La société française est aujourdhui stratifiée.<o:p></o:p>
Terre daccueil et despérances, donneuse de leçons, <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> se barricade. Elle se fait championne de la traque aux étrangers. Mais pas de nimporte quels étrangers. Particulièrement les arabes et les noirs même si elle ne lavoue pas explicitement. En ce XXI ème naissant, nul nest dupe. <o:p></o:p>
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Sous le prétexte de canaliser limmigration, la patrie chère à de Gaule sactive à entraîner tous les pays de lUnion Européenne dans ce qui sapparente fort à une tentative dépuration raciale de lEurope toute entière pour la préservation de la vraie race blanche jugée de plus en plus souillée et menacée par les métissages nés de linvasion européenne par les sous peuples et leurs coutumes barbares. <o:p></o:p>
Ce nest pas un hasard si elle se retrouve encore à la tête de ceux qui sopposent farouchement à lentrée de <st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">la Turquie</st1:PersonName> au sein de lunion européenne, au motif de milles et un arguments qui ne tiennent pas la route. <st1:PersonName ProductID="la Turquie" w:st="on">La Turquie</st1:PersonName> partage la même ère géographique, dispose dune économie des plus dynamiques ainsi que dun système politique stable, supérieurs à bien des égards à nombre de pays admis dans LU.E.<o:p></o:p>
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Voici, en réalité, les véritables enjeux de cette croisade dont <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> a décidé de prendre, malheureusement, la tête. Il ne sagit plus ni plus ni moins que de sauver lidentité Européenne comme les tenants de cette idéologie dune autre époque aiment à le clamer. <o:p></o:p>
Une aberration qui rappelle étrangement, les thèses raciales ayant fait le lit aux grands maux de lhumanité tels lesclavage, la traite négrière, les différentes guerres mondiales et le fascisme dont les français demeurent mieux placés pour apprécier les aboutissants. <o:p></o:p>
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Hier, enfin, terre dexaltation de la pensée et des idées de lumière qui a vu naître les Mallarmé, Rimbaud, ChateauBriand, Descartes ainsi que de grands autres savants, elle est dorénavant sans imaginations, sans rêves sans cur.<o:p></o:p>
Au diable ses siècles dhistoires humanitaires inégalées !<o:p></o:p>
Au diable le sang versé par les combattants venus, de gré ou de force, de tous les horizons porter secours au peuple français en détresse en 1911 et 14 puis de 1939 à 45.<o:p></o:p>
En enfer tout ce qui a longtemps fait delle la boussole de lhumanité.<o:p></o:p>
<st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName>, la belle France tant convoitée et enviée de tous, nest plus que lombre delle-même. <o:p></o:p>
Dans son livre Adieu à <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> qui sen va, parue aux édition grasset, Jean-marie Rouart observe avec beaucoup damertumes ce net recul de la société française :<o:p></o:p>
« <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">La France</st1:PersonName> se provincialise, elle devient le pire de la province : lesprit étriqué, la jalousie, les cancans ( ). On pense mesquin, cantonal, municipal. On ne voit plus les problèmes que sous langle étroit du mur mitoyen, du chemin vicinal. ( ) Cette France, on la également privée de ses fenêtres sur locéan, le grand souffle océanique, comme pour fermer la porte aux grands rêves, à la liberté». Edifiant ! <o:p></o:p>
Qui va sauver <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> ?<o:p></o:p>
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Il est vrai que lhistoire de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> nest pas que contes de fées.<o:p></o:p>
Elle a commis de nombreux impairs envers les autres peuples et en a aussi subi. Mais elle a toujours su se réconcilier avec eux et avec elle-même. <o:p></o:p>
En dépit des nombreuses zones de turbulences, <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> a su rester digne.<o:p></o:p>
Cependant, son état actuel sous la direction de ce pouvoir narcissique, inutilement brutal et peu imaginatif, suscite bien des inquiétudes.<o:p></o:p>
Surtout que lopinion française, traditionnellement fascinée par lEtat, ne semble pas véritablement prendre conscience du danger qui la menace non seulement dimplosion mais qui met gravement en péril, ses rapports avec les autres.<o:p></o:p>
Ce ne sont ni les français dorigine étrangère, notamment africaine, faisant partie du décor de lElysée et de Matignon ni les économistes et autres intellectuels douteux ni même les artifices trompeurs mis en avant pour donner bonne conscience au pouvoir et justifier sa politique dépuration raciale, qui distrairont les analystes et observateurs avertis.<o:p></o:p>
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Faut-il rappeler aux artisans de limmigration choisie que <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> na nulle eu besoin delle pour réaliser ses prouesses économiques, sportives et culturelles qui ont fait et continuent de faire sa fierté?<o:p></o:p>
Si elle avait eu recours à cette sélection primitive qui na rien à envier au nazisme quelle a tant combattu et décrié, rien ne permet daffirmer que Gaston de Monerville, Zinédine Zidane, encore moins Basile Boli lui-même figureraient au panthéon de ses Héros.<o:p></o:p>
Cette idéologie, si elle ne voilait pas de sinistres intentions, naurait pas eu sa raison dêtre tant elle est absurde.<o:p></o:p>
Elle est dautant plus ridicule quil nexiste à priori ni de bons ni de mauvais étrangers de même quil ny a ni bons ni mauvais Français.<o:p></o:p>
Il y a lhomme tout court. Avec ses défauts et ses qualités quil appartient à chaque société, chaque Etat, de canaliser ou dexploiter dans le respect des droits humains.<o:p></o:p>
En quoi est-ce que, un honnête ouvrier immigré (principalement africain ou arabe) analphabète ou non, est-il moins méritant de la reconnaissance de <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> quun honnête ouvrier immigré bulgare ou un savant terroriste français de souche?<o:p></o:p>
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Au demeurant, que restera-t-il aux Français ou à <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> au rythme de 25.000 expulsions dimmigrés par an ?<o:p></o:p>
Le grand air ?<o:p></o:p>
Les honneurs militaires sur la place des invalides ?<o:p></o:p>
LArc de triomphe ?<o:p></o:p>
Le bon vieux Camembert, la choucroûte et autres délicieux mets campagnards de chez Anette ?<o:p></o:p>
Le dernier cru de Beaujolais datant du 11è frimaire de l'An XIII qui consacre Bonaparte, Nappoléon 1er? <o:p></o:p>
Ou encore les douces mélodies romantiques dEdite Piaff en attendant, bien sûr, le bonheur sarkhozien promis ? <o:p></o:p>
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Le bon sens impose aux Français de cesser de se faire des illusions en adoptant une attitude digne.<o:p></o:p>
Limmigration nest pas et saurait être la cause du mal qui les ronge. Ils se doivent davoir constamment à lesprit que : <o:p></o:p>
« La place quon occupe dans le monde est liée à la part que lon prend dans le commerce des hommes, des marchandises, des idées, de la culture. En acceptant le flux plutôt que lisolement, on sélectionne les domaines dans lesquels le génie de la race (humaine) est le doué. Et lon peut retrouver ainsi un rôle décisif dans les affaires du monde. Quand on nest pas assez puissant pour être présent dans tous les domaines, il faut se placer aux carrefours inévitables. » dixit Louis Armand et Michel Drancourt.<o:p></o:p>
Le défi qui se présente à <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> daujourdhui, est celui du changement des mentalités, de sa vision autarcique et traditionnelle de larchitectonique de lEtat, de son système dorganisation politique et économique hérités de la monarchie et son adaptation aux exigences de la concurrence mondiale.<o:p></o:p>
Il convient enfin aux Français de se donner les moyens technologiques afin de refaire leur retard et pourquoi pas reprendre la tête des grandes nations dans ce monde. Cela ne constitue en rien un danger pour son identité. <st1:PersonName ProductID="La Chine" w:st="on">La Chine</st1:PersonName> la réussi sans perdre son identité culturelle.<o:p></o:p>
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Elle gagnerait davantage à mobiliser son énergie et toutes ses forces vives (les immigrés compris) pour relever le défi de léconomie mondiale du XXIème siècle, accroître les capacités de son marché intérieur et international plutôt que de se perdre dans une croisade raciale qui ne lhonore pas et qui pourrait à la longue produire un effet de boomerang. Surtout quil nest pas inutile de rappeler aux partisans de cette dangereuse idéologie et à tous ceux qui comme eux persécutent les étrangers partout dans le monde, que tout individu est un étranger en puissance.<o:p></o:p>
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Félicité Vincent
Modem-Bezons
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Bezons, le 18 aôut 2008.<o:p></o:p>
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Jeudi 17 Avril 2008Que l <personname w:st="on" productid="Elysée s"></personname>Elysée s efforce dasphyxier le Modem, de déstabiliser les derniers soutiens de son président et disoler celui-ci dans le champ politique ne fait aucun doute. On se souvient que <personname w:st="on" productid="Nicolas Sarkozy"></personname>Nicolas Sarkozy sest personnellement impliqué dans la campagne municipale de Pau en se rendant lui-même dans cette ville et en apportant son soutien au maire sortant, dissident du PS, pour mieux empêcher <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou daccéder à <personname w:st="on" productid="la mairie. La"></personname>la mairie. La note élyséenne évoquée par le journal " <personname w:st="on"></personname>Le <personname w:st="on"></personname>Monde" et dans laquelle des collaborateurs du chef de lEtat font état de différentes pistes pour affaiblir <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou est si réelle que l <personname w:st="on" productid="Elysée s"></personname>Elysée s interroge aujourdhui sur la manière déviter à lavenir ce genre de fuite ! <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou est donc parfaitement fondé à dénoncer publiquement, à loccasion dune conférence de presse, une entreprise programmée de déstabilisation. De son point de vue, il est de bonne méthode de dramatiser et de dévoiler lopération pour tenter de la désamorcer.
La chose est dautant plus importante pour le président du Modem quil sagit rien moins aujourdhui que de sauvegarder le nerf de la guerre, autrement dit le patrimoine immobilier et financier de lUDF sans lequel il pourrait difficilement faire à nouveau campagne présidentielle dans quatre ans.
Quil nest pas été bien difficile de débaucher hier les élus de lUDF, aujourdhui des élus du Modem nest guère contestable non plus.
A quelques exceptions notables près, les députés sortants de lUDF nont pas hésité un instant à se précipiter dans les bras de <personname w:st="on" productid="Nicolas Sarkozy"></personname>Nicolas Sarkozy et à se faire les supplétifs de lUMP pour conserver leurs sièges. Dautres, depuis, comme Jean-Marie Cavada ont plus récemment quitté le navire Modem, appâtés par la perspective dobtenir un strapontin ministériel. Michel Mercier, président du groupe UDF au Sénat et trésorier du Modem, paraît céder à son tour à cette contagion. Sauver son siège de président du conseil général et sauvegarder la possibilité à venir dune entrée au gouvernement semblent avoir eu raison de la fidélité du sénateur centriste.
Ainsi est a nature humaine! Ésaü, déjà, contre un plat de lentilles, vendit son droit d'aînesse à son frère cadet Jacob!
Que les pratiques autocratiques de <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou aient contribué à décourager les meilleurs volontés est une réalité. Lancien ministre de lEconomie, <personname w:st="on" productid="Jean Arthuis"></personname>Jean Arthuis , qui vient de quitter le Modem, se plaint depuis longtemps de cette gouvernance solitaire.
Que les choix dalliances faits dans le désordre par les militants locaux du Modem, lors des élections municipales et visiblement non maîtrisés par un François Bayrou trop occupé par sa propre campagne à Pau, aient contribué à brouiller un peu plus la ligne stratégique du Modem et à dérouter lopinion est également une évidence.
Et pourtant bien quil paraisse isolé, abandonné par la quasi totalité de ses grands élus, placé dans une situation apparemment sans issue, <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou ne doit pas être considéré comme politiquement mort. On aurait grand tort denterrer le président du Modem pour plusieurs raisons.
En premier lieu, parce que le personnage possède une force de caractère peu commune. Loin de laffaiblir, lépreuve et les difficultés paraissent fortifier plus encore sa détermination et son ambition.
Par ailleurs, <personname w:st="on" productid="François Bayrou"></personname>François Bayrou a la légitimité dune campagne présidentielle qui a porté sur son nom près de sept millions de voix. Il possède surtout la légitimé de celui qui, à linverse de ses deux compétiteurs de la campagne présidentielle, sest refusé l'an passé à promettre la lune et a proposé un projet à la mesure des moyens réels du pays et compte tenu de sa situation financière délicate. Rendons à César ce qui revient à César! François Bayrou avait annoncé que les engagements inconsidérés de <personname w:st="on" productid="Nicolas Sarkozy"></personname>Nicolas Sarkozy conduiraient à <personname w:st="on" productid="la banqueroute. Les"></personname>la banqueroute. Les faits lui ont malheureusement donné raison.
Last but not the least, un bien pouvant sortir dun mal, le Modem est désormais lesté de tous les notables qui stérilisaient sa capacité dinvention et dinnovation.
Enfin le Modem revendique une identité politique originale.
Il se veut libéral et social. Il refuse à la fois lEtat à tout faire des socialistes et la remise en cause du modèle social français opérée par la droite.
Il est profondément européen et ne connaît sur le sujet ni la fracture qui traverse le PS ni les désaccords qui habitent lUMP.
Il a pris pour intitulé la démocratie et prône un mode de scrutin qui permette à lensemble des composantes et sensibilités politiques dêtre représentées au parlement.
Il se targue de progressisme, adversaire de tous les conservatismes quils soient de droite ou de gauche mais hostile au changement pour le changement et à la perte des valeurs qui font la spécificité dune nation.
Toutefois François Bayrou ne saurait valoriser ces atouts dans lavenir quà plusieurs conditions.
Il lui faut dabord changer de mode de gouvernance. Sa forte personnalité ne doit pas lempêcher de pratiquer une direction plus collective de son mouvement. Sil ny prend garde, il fera définitivement le vide autour de lui. Il importe au contraire quil constitue autour de lui des équipes nouvelles pour structurer cette formation politique neuve.
Il conviendrait, en second lieu, quil définît positivement son projet et non pas seulement, comme cest le cas depuis des mois, qu'il le présentât de manière purement négative. Il ne suffit pas de dire que loriginalité du Modem est de se vouloir libre et affranchi de toute attache à la droite sarkozienne comme à la gauche socialiste pour justifier son existence et lui donner une visibilité. Le projet de François Bayrou nacquerra un minimum de vraisemblance et de crédibilité vis-à-vis de lopinion que sil affiche clairement lambition qui est la sienne, quand bien même relèverait-elle encore aujourdhui de lutopie : devenir, à terme, sur léchiquier politique et au gré dune élection présidentielle, le grand parti démocrate moderne progressiste qui serait lalternative à la droite républicaine en lieu et place dun parti socialiste prisonnier de son orthodoxie radicale, incapable de se renouveler et rongé par ses querelles de chapelles et de personnes.
Un tel pari na quelque chance dêtre gagné que sil saccompagne dun travail danalyse, de réflexion et de proposition intense associant militants et intellectuels pour nourrir et décliner ce projet à tous les niveaux économiques, sociaux, diplomatiques et culturels. Ce qui suppose chez François Bayrou la volonté nouvelle dattirer à lui et de faire travailler avec lui des hommes et des femmes ayant chacun dans leur domaine une pensée neuve et originale. Il na pas encore su le faire jusquà présent et ses prestations médiatiques comme ses interventions publiques ont souffert de ce manque de travail sérieux en amont.
Dici à 2012, le président du Modem dispose de deux échéances électorales pour roder son jeune parti, les élections au parlement européen en 2009 puis les élections régionales. Le mode de scrutin proportionnel des européennes peut lui être relativement favorable dautant que la thématique européenne elle-même lui est naturelle.
Il est une vieille loi en politique : de même que la Roche Tarpéienne est proche du Capitole, de même un acteur politique peut toujours rebondir et revenir au sommet aussi longtemps quil est vivant. Pour être aujourdhui abandonné, isolé, déserté, blessé, voire moqué après avoir été applaudi durant des semaines à la même époque, lan passé, François Bayrou nest pas dépourvu pour autant de tout ressort et de tout atout.
Touché, certes. Mais pas coulé !
Suite à l'article paru hier (mercredi 5 mars) dans le journal L'Humanité, repris par la suite sur de nombreux médias notamment sur Internet (Voir notre article précédent : Du rififi à la Mairie d'Argenteuil), Marie-Josée Cayzac, candidate de la gauche unie pour l'élection cantonale (PCF-PS-LO-écologistes), dénonce dans un communiqué le comportement du Conseiller général UMP-UVO sortant.
Voilà son communiqué :
"Suite aux révélations parues ce jour dans la presse nationale et départementale, je suis stupéfaite dapprendre que Philippe MÉTÉZEAU, élu UMP, cumule ses indemnités de premier adjoint dArgenteuil et de vice-président du Conseil général avec des prestations conséquentes versées par lASSEDIC. Alors quil déclarait le 8 février dernier sur les ondes de Radio Enghien avoir « décidé de démissionner » de son emploi de chercheur, il dissimulait en fait la vérité : un licenciement lui permettant de bénéficier judicieusement des largesses de lASSEDIC. A moins que le contraire ne soit démontré, il ny a pourtant jamais eu, à ma connaissance, de plan social mis en uvre à lInstitut Pasteur!
Sagit-il donc dun licenciement « masqué » afin que cet élu puisse rentrer dans les critères dindemnisation de lASSEDIC ? Au moment où tant de familles, notamment argenteuillaises, ont de plus en plus de mal à boucler leurs fins de mois, ces informations sont totalement immorales ! En tant que membre de la commission des affaires sociales du Conseil général du Val-dOise, il organise la chasse aux aides sociales en excluant des bénéficiaires du RMI. Comment peut-il, dès lors, lui-même bénéficier de prestations publiques en étant dispensé de recherche demploi, quand ses indemnités cumulées perçues en tant quélu atteignent un montant déjà très confortable ?
Comment peut-il décider de lexpulsion de locataires pauvres comme administrateur de loffice HLM Argenteuil-Bezons en étant lui-même cumulateur dautant de ressources dorigine publique ? Pourquoi ces péchés par omission ? Comment celui qui se fait le chantre des valeurs morales peut-il concilier cette contradiction ? La politique de notre pays na que trop souffert de ces pratiques ! Monsieur MÉTÉZEAU ne donne pas limage de la dignité requise dans les fonctions qui sont les siennes. En tant que candidate des forces de Gauche à Argenteuil et en tant que militante attachée aux valeurs sociales, jinvite les électrices et les électeurs du canton dArgenteuil-Est à sanctionner sévèrement une telle attitude."----------------------------------------
Une Mère interpelle Sarkozy sur la discrimination mémorielle qu'il planifie pour les CM2
Bonjour à tous, Je vous sais ou imagine tous bien occupés en cette période d'activité professionelle ou étudiante, et de militantisme, mais je vous invite, à prendre le temps de lire (si ce n'est déjà fait) cette lettre d'une maman adressée à ce "président" de Sarkozy. Elle est à couper le souffle !.. Je vous laisse l'apprécier et surtout vous invite à la diffuser sans modération...Amicalement, Corinne.
Voici la lettre en question qui circule déjà sous forme de pétition :
Voila que, non satisfait de la glissade morale effectuée sur la peau de banane Guy Môquet quil sétait à lui-même étendue comme carpette, Mr Sarkozy prétend « faire en sorte que, chaque année, à partir de la rentrée scolaire 2008, tous les enfants de CM2 se voient confier la mémoire dun des 11 000 enfants français victimes de la Shoah ».Ma fille sera en CM2 en 2013. Elle porte en elle, de par la grâce de ses parents, la mémoire de ces milliers denfants, français et non français, qui au long de lhistoire humaine furent déportés, séparés des leurs, rendus orphelins, esclaves, choses sexuelles, assassinés sur les 5 continents. Et qui le sont encore. Elle porte en elle la mémoire future de ces enfants violemment séparés de leurs parents ou familles, ici, maintenant, en France devant ses yeux de fillette de 4 ans. Elle porte en elle en tant que future femme, citoyenne, lionne au combat, la mémoire de tous ces enfants quelle aura vus déportés de son supposé pays de cocagne vers des univers où ils disparaissent, de tous ces enfants qui nont pas denfance, en Palestine, au Liban,... de tous ces enfants marchandés cyniquement, au nom de lenfance, au Tchad, ailleurs
Ma fille porte en elle tout ceci parce quelle est vivante. Parce quelle a un papa et une maman vivants auprès delle. Qui animent son âme autant quils le peuvent de toute lactualité de leurs combats, à sa mesure de petite fille, en lui apprenant quil ny a pas de différence, entre un enfant blanc et un noir, entre un enfant juif, catholique, sikh, musulman, bouddhiste, que tout enfant a droit au bonheur dêtre enfant, dans la douceur de sa famille, les câlins, le jeu, les apprentissages.
Ma fille porte en elle tout cela, et elle ne se verra pas confiée par lécole la mémoire de lun des 11 000 enfants français victimes de la Shoah. Ce travail, qui mest dévolu en tant que parent, et quil nappartient pas à mon sens au Président de la République de choisir de faire à ma place, je lélabore dans le respect de mon enfant, et de ce quest notre famille.
Il ny a pas que la Shoah, Mr. le Président. Maints massacres furent perpétrés, maintes mémoires furent et sont encore blessées quil vous semble vain dhonorer, maints enfants furent déportés et assassinés, dont vous semblez faire si peu de cas, en dautres temps tout aussi atroces que celui de la Shoah.
Quel est ce besoin que vous nous démontrez donc là, un besoin de repentance ? Ce mot que vous refusez à tout crin à ceux qui ne vous le demandent même pas, mais qui voudraient juste prononcer le mot de mémoire sans se faire éconduire ?
Quallez-vous donc faire dans cette galère ? Quel besoin de saplatir dans le vent dune seule direction, sous les tapis du souvenir dune seule victime ? Vous nous avez suffisament dit lorsque cela vous arrangeait que les enfants nétaient pas comptables des fautes de leurs pères.Ma fille ne se verra confier par vous la mémoire daucun enfant dune seule confession, dune seule déportation, dun seul esclavage, dun seul massacre.
Ma fille ne sera jamais lobjet de votre manipulation de lhistoire, de lémotion, du drame humain au service de vos seuls biens et besoins personnels, politiques ou autres.
Elle ne croulera pas sous le poids de votre culpabilité ou de vos obédiences. Elle grandit libre dans sa connaissance de lautre, des ses bonheurs et malheurs, grands et petits, auxquels nous désirons léveiller pour quelle puisse partager le poids, plus tard, avec ceux qui souffrent.
Mon enfant, nos enfants, grandissent à présent dans une France dont mes parents, humains généreux sil en fut, auraient profondément honte . Si ma mère nétait pas morte, elle défilerait aujourdhui du haut de ses 89 ans, pour vous faire savoir quil suffit.
Quil suffit de loutrager.
Quil suffit de choisir dans les souffrances humaines celles quil vous agrée dhonorer et celles quil vous indiffère dignorer. Quand ce nest pas celles quil vous arrange de rejeter dans de lointaines poubelles.
Quil suffit de gesticuler, justifiant toutes les exactions de la France dans lAilleurs en ne supportant pas que lAilleurs vienne vivre dans la France.
Quil suffit de faire la leçon à des enseignants sur ce quil convient de faire partager dhistoire à leurs élèves, alors quils nous font tous les jours partager, à nous parents, la fin de lhistoire dune éducation nationale que vous rendez exangue.
Quil suffit de tuer les familles, je pèse mes mots, en envoyant vos sbires arracher les portes, arracher les affaires personnelles, arracher les êtres de leur travail, arracher les hommes de leur famille, arracher les mères de leurs enfants, ce que vous faites tous les jours, ici, en France.
Quand vous offrirez de la France un autre spectacle aux yeux de nos enfants.
Quand vous cesserez de nous mettre en deuil chaque matin de lune des qualités daccueil, de soin, de solidarité, déducation, de liberté, dégalité, de fraternité... qui devraient être la nature, lessence, la colonne vertébrale de notre pays.
Quand vous vous préoccuperez, aussi, de ce qui se passe dans une salle de classe lorsque les maitresse malades ne sont pas remplacées, au collège lorsque les adultes si dévoués soient-ils à leur mission, ny sont pas assez nombreux.
Quand vous proposerez à nos enfants la prise en considération de toutes les souffrances des humains à travers lhistoire, sans quantification, sans classification.
Quand vous nous aiderez véritablement à les construire dans le respect de lautre sous les yeux dune République exemplaire.
Quand vous tiendrez vos promesses de protéger tous les opprimés, toutes les femmes opprimées, tous les déshérités, tous les enfants déshérités...
Quand vous ferez véritablement preuve dun courage révolutionnaire et visible en cessant les exactions, en ramenant vos chiens.
Quand vous serez capable de ne plus fabriquer visiblement et incessament un pathos bien ciblé, dhéroïsme ou de pitié, cest tout comme, pour dissimuler la déconstruction de lhumain et de lespoir que vous vous acharnez à promouvoir.
Quand vous serez ce que vous nêtes pas, quand vous ne serez plus ce que vous êtes.
Je cesserai dêtre en deuil de mon pays idéal.
Je cesserai de ne pouvoir plus lire les journaux et de pleurer chaque jour à la découverte des nouveaux nuages.
Un grand mal est toujours suivi dun grand bien.
La citoyenneté profondément humaine, sincère, dévouée, invisible, muette pour linstant, samplifie chaque jour qui passe avec son lot dexpulsés amis, de justes condamnés, ...
La réponse à votre action est dans cette résistance contre laquelle vous ne pouvez strictement rien.
La pensée et le coeur sont irréductibles.
Ma fille se construit, comme bien dautres enfants, par la grâce dadultes conscients de leur devoir d "êtres au monde" parmi dautres "êtres au monde".
Ces enfants seront des adultes, nombreux et imperturbables, des lions, auxquels il incombera de développer à une échelle jamais vue les valeurs de beauté et de bonté de la vie, pêchées dans le meilleur de chacune de leurs origines, passées au tamis du métissage, cimentées entre elles par la liberté et lempathie réunies.
Vous ne sauriez apprendre à mon enfant cela que je choisis de lui apprendre.
Son espoir et sa force sont entre les mains de son père et de sa mère.
Claire Aymes, le 14 février 2008
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L'Appel républicain de Marianne
Nous reproduisons ci-dessous un appel, publié dans Marianne, signé par douze personnalités de la droite, du centre, de l'écologie et de la gauche républicaine. A situation exceptionnelle, rassemblement inédit...
© Baya KananeIl se passe de drôles de choses dans notre République. L'actuel Président avait bien promis la rupture. Rupture il y a, mais pas seulement telle qu'elle avait été annoncée.
Un gouvernement marginalisé, dont le travail s'avère pré-mâché par les conseillers du Prince. Rupture.
Un Président qui semble déserter la fonction, parlant tour à tour comme croyant ou comme laïc. Rupture.
Un Président qui veut mettre la politique en chiffres, comme s'il s'agissait de vendre des petits pois. Rupture.
Un Président qui entend diriger ses équipes comme un manager d'hypermarché, distribuant bons et mauvais points, primes ou sanctions. Rupture.
Un Président qui reste chef de parti et dont le domaine réservé est davantage la Mairie de Neuilly que la politique de défense. Rupture.
Un Président qui prétend substituer au débat contradictoire traditionnel entre majorité et opposition la mise en scène des divergences entre ses courtisans et ses ministres. Rupture.
Un Président qui affirme devoir être heureux pour gouverner le pays. Rupture.
Un Président qui annule ses rendez vous du soir et du matin pour vivre pleinement son couple. Rupture.
La liste est longue des stupéfiantes innovations, que, volontairement ou involontairement, Nicolas Sarkozy a introduit dans la politique présidentielle. Ce nouveau cours suscite donc des inquiétudes, une anxiété même. C'est cette anxiété, qui risque bien de s'amplifier dans les semaines et les mois à venir, que traduit l'appel républicain de douze hommes et femmes politiques que nous reproduisons ci-dessous. On ne doit pas se tromper sur sa signification : si des personnalités politiques de premier plan qui ont l'habitude de s'affronter sur la scène public depuis des années, prennent le risque de s'afficher au bas d'un même texte à quelques jours d'un scrutin dont le président lui a annoncé qu'il serait politique, si cet appel a recueilli la signature de plusieurs hommes et femmes politiques de la droite républicaine, c'est bien que le contexte politique créé par huit mois de sarkozysme est totalement inédit.
A lire. A méditer.
Avant d'agir ?
Pour une vigilance républicaine
Les soussignés se réclament de sensibilités très diverses, et ils ont sur un certain nombre de sujets importants des positions très différentes, mais ils ont malgré tout en commun un certain nombre de convictions et de valeurs qu'ils entendent réaffirmer.
- Leur attachement au principe républicain et, en conséquence, leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective.
- Leur attachement aux fondamentaux d'une laïcité ferme et tolérante, gage de la paix civile.
- Leur attachement à l'indépendance de la presse et au pluralisme de l'information.
- Leur attachement aux grandes options qui ont guidé, depuis cinquante ans, au-delà des clivages partisans, une politique étrangère digne, attachée à la défense du droit des peuples et soucieuse de préserver l'indépendance nationale et de construire une Europe propre à relever les défis du XXI° siècle.
Au-delà de leurs divergences, les soussignés tiennent à rappeler leur engagement à défendre, séparément ou ensemble, ces impératifs, comme toujours cela fut fait au cours de l'Histoire de la République.
Pierre Lefranc, ancien chef de cabinet du Général de Gaulle
Dominique de Villepin, ancien Premier ministre
Ségolène Royal, ancien ministre, Présidente de la région Poitou-Charentes
Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre
Corinne Lepage, ancienne ministre
Nicolas Dupont-AIgnan, député de l'Essonne
Bertrand Delanoë, maire de Paris
Maurice Leroy, député de Loir-et-Cher
Nöel Mamère, député de la Gironde
Jean-Christophe Lagarde, député de la Seine-Saint-Denis
Marielle de Sarnez, conseillère de Paris
André Gérin, député du Rhône
Arnaud Montebourg, député de la Saône-et-Loire
Jacqueline Gourault, sénatrice du Loir-et-Loire
Jean-Pierre Brard, député de la Seine-Saint-Denis
Jean-Paul Bled, président des Cercles universitaires d'études et de recherches gauliennesGabonRéaction aux propos dun ministre françaisLe Gabon a "marqué" vendredi sa "surprise" après les propos du secrétaire d'Etat français à la Coopération sur la nécessité de signer "l'acte de décès de la Françafrique", selon un communiqué du conseil des ministres. "De tels propos ne peuvent être mus que par l'ignorance des réalités de la coopération franco-africaine", note le communiqué.La déclaration s'en prend aux propos de Jean-Marie Bockel, qui dans la présentation de ses voeux mardi à Paris avait exhorté le président Nicolas Sarkozy à ne plus "céder à un certain nombre de caprices (...) de demandes incohérentes de certains pays (africains) qui ont (...) une rente pétrolière qu'ils ne consacrent pas aux investissements qu'ils nous demandent de financer".
"Aussi le gouvernement gabonais marque-t-il sa surprise" que "soient véhiculés à un tel niveau de responsabilité des clichés méprisants faisant des Etats africains de vulgaires mendiants sollicitant sans fin l'aumône de la France", souligne le communiqué.
Le Gabon, pays producteur de pétrole où opère notamment le groupe français Total, "s'étonne", poursuit le texte, "de cette attitude d'autant plus inacceptable quand on sait les avantages que tirent la France et les autres Etats occidentaux de leurs rapports économiques depuis toujours, avantages mutuels par ailleurs".
Le conseil des ministres était présidé par Omar Bongo Ondimba, doyen des chefs d'Etat africains, au pouvoir depuis 40 ans.
Le président gabonais, qui a connu tous les présidents de la Ve République française, est l'un des derniers symboles des relations particulières qui ont longtemps uni Paris et ses ex-colonies.
"Si la France estime que l'Afrique lui coûte cher, il lui revient souverainement d'en tirer les conclusions, sans être obligée de se justifier de façon aussi péremptoire. Car l'Afrique saura trouver assurément des partenaires plus respectueux de la dignité de ses peuples et de la souverainté de ses Etats", précise encore le communiqué.
"Il conviendrait donc que les partisans d'une certaine rupture en France sachent rompre avec l'arrogance qui a souvent marqué leurs rapports avec l'Afrique", conclut le communiqué.
Le Gabon est un allié privilégié de la France en Afrique centrale, son influence ayant notamment servi à dénouer des crises survenues ces dernières années dans cette région. La France possède une base militaire à Libreville et M. Sarkozy était venu au Gabon en juillet, à l'occasion de son premier voyage en Afrique subsaharienne en tant que président français.Publié le 18 janvier 2008. source afrique centrale infoManifestation de solidarité aux sans-papiers devant le centre de rétention de Vincennes
AP - il y a 2 heures 36 minutes
PARIS - Une délégation de plusieurs dizaines d'artistes, d'élus et de militants de l'association RESF est venue manifester mardi sa solidarité avec les sans-papiers en rétention administrative, à quelques mètres du centre de Vincennes près de Paris, où sont retenus des personnes interpellées en situation irrégulière. Lire la suite »
Secteur des SAP: Lettre de sensibilisation aux Sénatrices et SénateursLettre des organismes du secteur des Services à la Personne
aux Sénatrices et Sénateurs de la RépubliqueOrganismes de Services à la Personne, dernier jour de signature de la lettre de sensibilisation aux Sénatrices et Sénateurs de la République. Cette lettre sera remise à chacun des sénateurs avant le vote au Sénat sur le PLF 2008.
Chaque voix est importante: signez la lettre de sensibilisation
François Bayrou a réprouvé jeudi le "ralliement en bonne et due forme" de Nicolas Sarkozy au "rêve américain", qualifiant le "sarkozysme" de "projet inégalitaire assumé", qui rappelle selon lui des Etats-Unis basés sur "un modèle d'inégalité croissante".
"Il ne faut pas confondre l'amitié avec le peuple américain avec l'adhésion au modèle de société américain, et encore moins avec l'adhésion à la politique de l'administration Bush.
Pour la France, le rapprochement avec l'administration Bush, c'est perdre une part importante de la force et de l'originalité de la diplomatie française.
Ce qui est frappant, c'est que le sarkozysme est en rupture avec les fondamentaux du projet républicain français, c'est-à-dire un modèle égalitaire".
Il a défini le "sarkozysme" par "un projet inégalitaire assumé, l'alignement sur les Etats-Unis en politique étrangère, et la concentration des pouvoirs.
Un jour, ce projet se trouvera en contradiction avec le pays".
A voir sur le site de F.Bayrou: clic:----------------------------------------------------------------------------
Félicité VINCENT
Présidente Bezons AvenirJ'ai 40 ans et 3 enfants et une petite fille de 6 mois. Je suis arrivée sur Bezons en 2003 (quartier du Plateau). Je suis dirigeante d'une société de services à la personne.
Je représente cette génération des "nouveaux arrivants" que Bezons attirent avec succès. J'ai décidé de mettre de l'énergie au service de la Commune, je vous invite à en faire autant avec vos moyens et au delà des clivages politiques.
Quel est le sens de mon engagement dans Bezons Avenir?
Après des années à Argenteuil, choisir Bezons n'est nullement dû au hasard. Ayant grandie à Argenteuil, je voulais absolument retrouver ce cadre pour mes enfants. Bien située entre Colombes et La Défense, Bezons a su garder une ville bucolique qui me plaît tout et peut en bénéficier de la dynamique de La Défense.
La greffe a pris certes par le coté nature mais surtout par la qualité de l'accueil des Bezonaises et des Bezonais et le dynamisme de cette commune qui se bouge avec larrivé du Tramways. La convivialité est un détail qui se vit : Arnaud Gilbert mavait téléphoné à mon domicile, en voisin, très simplement, pour nous inviter à participer à des réunions Modem-Bezons. Cela m'a marqué. Sans Oublier Philippe Lefebvre-Naré, d'Argenteuil, Françoise Inghalaëre, candidate Modem aux Législatives ; toute l'équipe MoDem en ordre de bataille comme un seul homme !
Des réalisations menées et l'engagement de la commune dans des projets structurants comme le Tramways T2, l'implantation de nouvelles entreprises, les rendez-vous de quartier, l'acquisition des terrains laissés par Alcatel et plus récemment le PLU : cela mérite beaucoup de réflexions et découte !
Mouvement Démocrate : ni dogmes ni partis mais diversité et concertation
Il faut le redire clairement: la liste Bezons Avenir ne sera affiliée à aucun parti politique, elle sera composées d'hommes et de femmes d'horizons et de convictions diverses, elle comportera des Elus du groupe opposition actuel et des nouveaux élus.
Une liste Bezons Avenir ça ne veut pas dire que les Elus de la liste n'aient pas d'idées personnelles fortes voire d'autres engagements. C'est d'ailleurs de cette diversité d'idées qu'une telle liste puise sa force.
Une liste Bezons Avenir ce n'est pas non plus le " grand bazar " car l'équipe met en place un projet municipal et la manière de le conduire.
N'en déplaisent à ceux qui restent assis sur le clivage gauche-droite, l'action municipale est une question de bon sens et d'actions et non de dogmes et de lignes politiques dictées d'en haut. Notre équipe menée par Arnaud Gilbert travaille avec dynamisme et convictions.
Quels ont les 3 principes fondateurs de notre réflexion ?
3 valeurs simples sur lesquelles une commune a des moyens d'actions concrets : <o:p></o:p>· Respecter et valoriser notre cadre de vie dans un objectif de développement durable <o:p></o:p>
· Savoir vivre ensemble et développer les solidarités <o:p></o:p>
· Développer l'esprit d'entreprise à tous les niveaux car sans création de valeur on ne fait rien
Que vous soyez des bezonais(se)s de souche ou d'adoption comme moi, je vous invite tous à vous impliquer concrètement dans Bezons Avenir pour l'avenir de Bezons.
Félicité Vincent
Présidente Bezons Avenir24, ter rue du Val Notre Dame
95870 BEZONS
Coordonnées BEZONS AVENIR
24 ter rue du Val Notre Dame95870 BEZONS
Tel : 06 99 94 20 39Email : vincentalice@aliceadsl.fr
Bezons Avenir est le comité de soutien de la liste MoDem qui représentera le groupe opposition actuel en vue des prochaines élections municipales 2008.
Les rôles de l'association :
1. Animer les groupes de réflexion pour bâtir le projet municipal 2008-2014
2. Composer la liste MoDem
3. Informer et fédérer les bezonais et bezonaises autour de cette liste et de son programme
4. Assurer le soutien logistique et l'animation de la campagne municipale 2008
Comme s'impliquer dans l'association ?
Il y a 3 niveaux d'implication possibles :- soutien moral et financier
- participer aux groupes de réflexion
- participer au support logistique (tractage, préparation réunion, etc)
Dans les 3 cas cela implique d'adhérer à Bezons Avenir et de respecter la charte de Membre.
Tout bezonais, bezonaise ou toute personne intéressée par la Commune de Bezons peut adhérer.
Les groupes de réflexions
6 groupes de réflexion sont menés. Ces groupes sont composés d'Elus de la liste opposition Bezons Nouvelle voie, de postulants pour la liste 2008 et de membres actifs de l'association.
Chaque groupe est piloté par un référent sur le sujet.
- Groupe 1 : Social, emploi et économie
- Groupe 2 : Sport et santé
- Groupe 3 : Culture et vie locale
- Groupe 4 : Urbanisme et environnement
- Groupe 5 : Petite enfance et jeunesse
- Groupe 6 : Sécurité, voirie et transport
Les réunions de travail auront lieu dès Septembre 2007
Bezons a besoin de vous. Faites bouger la commune en adhérant à BEZONS AVENIR :
remplissez le formulaire de pré-adhésion ou appelez au 06 99 94 20 39<o:p> </o:p>
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Mesdames, Messieurs, Chers Parents,<o:p></o:p>
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Je mappelle Nolwenn VINCENT et jai 5 ans, et, jhabite Bezons. Je suis en dix capée locomoteur depuis ma naissance suite à une erreur dun Médecin à lhôpital dArgenteuil.<o:p></o:p>
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La crèche municipale de la mairie de Bezons ne veut plus de moi à la rentrée scolaire 2007-2008, et lécole Maternelle Paul Langevin ne maccepte pas toute la journée, parce que je ne peux pas marcher, pour le moment.<o:p></o:p>
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La Mairie de Bezons fait des travaux à la cantine, donc il y aura transport des enfants à dautres cantines. <o:p></o:p>
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Je veux aller à lécole comme les autres enfants de mon âge !<o:p></o:p>
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Je ne veux pas rester toute seule à la maison, car mes parents travaillent tous les deux. Sil y a un incendie qui me sauvera ?<o:p></o:p>
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Le Maire de Bezons ne veux pas faire une dérogation, lisez le courrier ci-joint au verso. Les partenaires sociaux et médicaux sont tous daccord pour que je sois scolarisée.<o:p></o:p>
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Tous les adultes disent que ils ne trouvent pas de solution pour moi, or ma solution est simple, il me faut une Auxiliaire vie scolaire pour maider. Je suis autonome, je mange seule, je parle, je peux circuler avec mon Motilot.<o:p></o:p>
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Jai besoin de votre soutien ! <o:p></o:p>
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Sincèrement,<o:p></o:p>
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Merci, Mesdames, Messieurs, Chers parents.<o:p></o:p>
<v:shape id=_x0000_s1031 style="MARGIN-TOP: 12.45pt; Z-INDEX: 6; MARGIN-LEFT: 4in; WIDTH: 171.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 101.7pt" type="#_x0000_t75" href="http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://dora.exploratrice.free.fr/images/Dora-klikplaat.jpg&imgrefurl=http://dora.exploratrice.free.fr/&h=357&w=600&sz=61&hl=fr&start=1&tbnid=ehCN5kqEY4vd-M:&tbnh=80&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3DDORA%26gbv%3D2%26svnum%3D10%26hl%3Dfr" o:button="t" alt=""><v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\Jehovah\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image008.jpg" o:href="http://tbn0.google.com/images?q=tbn:ehCN5kqEY4vd-M:http://dora.exploratrice.free.fr/images/Dora-klikplaat.jpg"></v:imagedata><w:wrap type="square"></w:wrap></v:shape><o:p></o:p>
Nolwenn VINCENT<o:p></o:p>
<v:shape id=_x0000_s1028 style="MARGIN-TOP: 1pt; Z-INDEX: 3; MARGIN-LEFT: 3in; WIDTH: 54pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 50.9pt" type="#_x0000_t75" href="http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.momes.net/comptines/temps/images/petite-etoile.gif&imgrefurl=http://www.momes.net/comptines/illustrationscompt/petiteetoile.html&h=246&w=259&sz=2&hl=fr&start=4&tbnid=j6A-3u3ljUjS0M:&tbnh=106&tbnw=112&prev=/images%3Fq%3DETOILE%26gbv%3D2%26svnum%3D10%26hl%3Dfr" o:button="t" alt=""><v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\Jehovah\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image005.jpg" o:href="http://tbn0.google.com/images?q=tbn:j6A-3u3ljUjS0M:http://www.momes.net/comptines/temps/images/petite-etoile.gif"></v:imagedata><w:wrap type="square"></w:wrap></v:shape>24 ter, rue du Val Notre Dame<o:p></o:p>
95870 BEZONS<o:p></o:p>
06 99 94 20 39<o:p></o:p>
vincentnolwenn@aliceadsl.fr<o:p></o:p>
http://bezonsavenir.oldiblog.com
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DISCOURS
DE MONSIEUR JACQUES CHIRAC,
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
SUR <st1:PersonName ProductID="LA POLITIQUE EN FAVEUR" w:st="on">LA POLITIQUE EN FAVEUR</st1:PersonName> DES PERSONNES HANDICAPEES. <o:p></o:p>PALAIS DE L'ELYSEE - MARDI 8 FEVRIER 2005. <o:p></o:p>
Monsieur le Premier ministre,
Madame et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées,
Mesdames, Messieurs, <o:p></o:p>Le Parlement vient d'adopter la loi pour l'égalité des droits et des chances, pour la participation et pour la citoyenneté des personnes handicapées. <o:p></o:p>
Je remercie d'abord toutes celles et tous ceux qui, aux côtés des pouvoirs publics, se sont mobilisés pour permettre ce progrès. Je salue tout particulièrement les membres du Conseil national consultatif des personnes handicapées et leur président, M. Jean-Marie SCHLERET, qui ont apporté à ce débat toute la force de leurs propositions innovantes, constructives, et responsables. Le mode d'élaboration de la loi a fourni une illustration de ce que doit être une véritable participation des personnes handicapées. Participation à la vie démocratique. Et cela va se poursuivre dans les semaines à venir avec la préparation des décrets d'application, décrets qui feront bien entendu l'objet d'une concertation approfondie avec les associations. <o:p></o:p>
Je veux également rendre hommage à la richesse et à la qualité des travaux parlementaires J'en félicite les ministres, Philippe DOUSTE-BLAZY et Marie-Anne MONTCHAMP, ainsi que les rapporteurs et les présidents de commission des deux assemblées, MM. CHOSSY, BLANC, DUBERNARD, ABOUT. De ce rendez-vous avec elle-même qu'a incarné le débat parlementaire, la société française est sortie grandie. <o:p></o:p>
En vous recevant aujourd'hui, en réunissant les principaux acteurs de la politique pour les personnes handicapées, les associations bien sûr mais aussi les responsables publics, notamment les recteurs, et les partenaires sociaux, les chefs d'entreprise, les représentants des secteurs du logement, des transports, de la culture ou des loisirs, j'ai voulu en appeler à la mobilisation de tous et renouveler solennellement l'engagement des pouvoirs publics pour les personnes handicapées. C'est de cette mobilisation, dont vous le savez, j'ai fait l'une des priorités de mon mandat, que je veux vous parler aujourd'hui.
*
* *
Les droits et la citoyenneté des personnes handicapées abordent une étape décisive, après plusieurs décennies d'un combat certes long et difficile, mais qui a apporté, petit à petit, de profonds changements. <o:p></o:p>Dans les esprits, d'abord. Même si les difficultés sont encore si fréquentes, même si des situations de détresse sont nombreuses et persistent, le regard que la société porte sur le handicap s'est petit à petit profondément transformé. Le temps est révolu où on le tenait enfermé dans le secret des familles, rejeté au fond des hospices et des institutions de charité. Le mur d'indifférence, et si souvent le mur d'égoïsme qui l'entourait, commence à tomber. Une longue expérience dans ce domaine, depuis plus de trente ans, m'a montré cette évolution, qui est, à mon avis, irréversible. <o:p></o:p>
Progressivement en effet, la société a pris conscience que le handicap concerne en fait chacun d'entre nous. Qu'il soit présent dès la naissance, qu'il survienne à la suite d'une maladie, d'un accident, accident de l'existence ou accident du travail, le handicap fait partie de la vie. <o:p></o:p>
L'un des mérites de la loi qui vient d'être votée est d'avoir enfin défini le handicap. De l'avoir défini dans toutes ses composantes : handicap physique, sensoriel, mental, cognitif, psychique. Mais surtout de l'avoir défini, non pas comme une déficience qui sépare et en quelque sorte qui exclut, mais comme des obstacles rencontrés dans la vie quotidienne et dans la participation à la vie sociale. Des obstacles douloureux pour celles et ceux qui les vivent et pour leur entourage mais des obstacles qui peuvent, en tout ou partie, être surmontés pour peu que l'on s'en donne les moyens. <o:p></o:p>Notre droit, notre système de solidarité, la société tout entière se sont ainsi ouverts à la question du handicap. <o:p></o:p>
En 1975, le législateur a affirmé solennellement les droits des personnes handicapées. Il leur a garanti un minimum de ressources. Puis, des exigences ont été posées pour que les villes, les services publics, les commerces commencent à s'adapter. La loi de <st1:metricconverter ProductID="1987 a" w:st="on">1987 a</st1:metricconverter> permis de progresser sur le chemin de l'égalité par le travail, en faisant obligation à l'Etat et aux entreprises d'employer des personnes handicapées. <o:p></o:p>
Ces textes ont contribué à faire évoluer <st1:PersonName ProductID="la soci←t←. Mais" w:st="on">la société. Mais</st1:PersonName>, à l'évidence, les besoins et les attentes demeurent immenses, appelant, de la part de tous, un surcroît naturel de solidarité. <o:p></o:p>
Le Gouvernement de Jean-Pierre RAFFARIN s'y est attaché dès son arrivée : depuis deux ans et demi, pour ne prendre que deux exemples, 60 places nouvelles sont créées chaque semaine dans les CAT et 100 places nouvelles sont créées chaque semaine dans les établissements et services médico-sociaux, pour les enfants et pour les adultes. <o:p></o:p>
Mais au-delà de l'urgence, ce qui est en jeu aujourd'hui, c'est de faire du handicap, qui est une réalité de la vie, une réalité pleinement reconnue par <st1:PersonName ProductID="la soci←t←. C'est" w:st="on">la société. C'est</st1:PersonName> de répondre à cette exigence fondamentale d'égalité des chances qui est l'honneur, mais aussi, l'ambition de notre République. <o:p></o:p>Voilà l'objectif de la loi, le principe qui guide et doit guider l'action des pouvoirs publics. C'est pour cela qu'il fallait reconnaître le droit à compensation du handicap. C'est pour cela qu'il faut donner tout son sens à la citoyenneté des personnes handicapées, en leur donnant pleinement accès à toutes les dimensions de la vie sociale. <o:p></o:p>
Soyons fiers des progrès accomplis en une génération. Soyons conscients et déterminés face au chemin rude qu'il nous reste encore à parcourir. La loi n'est pas un point d'aboutissement, c'est une étape importante. Mobilisons nous pour accélérer ces évolutions qui sont porteuses de richesses pour toute la société.
*
* *
Pour donner tout son sens à l'égalité des chances, il fallait d'abord instaurer un véritable droit à compensation du handicap, et pour cela il fallait revoir en profondeur notre protection sociale afin qu'elle réponde à ce risque de la vie qu'est le handicap. <o:p></o:p>Ce risque ne ressemble à aucun autre. Les personnes handicapées doivent pouvoir y faire face sans être contraintes de puiser dans leurs ressources, qui sont d'ailleurs souvent faibles. Et au delà de la question du niveau d'allocation, chacun sent bien qu'il fallait changer d'approche, en passant d'une logique de prestations anonymes et uniformes à une logique d'accompagnement de <st1:PersonName ProductID="la personne. C'est" w:st="on">la personne. C'est</st1:PersonName> une nouvelle philosophie qui est à l'oeuvre, et qui place la personne handicapée au cur du dispositif qui la soutient. <o:p></o:p>
Pour couvrir le risque du handicap, il faut, d'abord, l'évaluer et identifier les besoins qui en découlent. Il faut formuler et construire un projet de vie, à domicile ou en établissement. Il faut mettre en place toutes les réponses adaptées, pour en finir avec d'inacceptables solutions retenues par défaut, parce qu'il n'y a pas de place dans un établissement ou que l'accompagnement à domicile est insuffisant. Il faut prendre en considération les besoins et les dépenses de toute nature qu'entraîne le handicap dans l'environnement qui est celui de la personne handicapée: les aides humaines et techniques, les frais d'aménagement du logement ou du véhicule, les aides animalières, par exemple ou d'autres encore. <o:p></o:p>
C'est l'objet du droit à compensation. Cette nouvelle prestation sera mise en place avant la fin du premier semestre de cette année pour les personnes les plus lourdement handicapées et au 1er janvier 2006 pour toutes les autres. <o:p></o:p>
Deux mesures essentielles compléteront cette prise en compte des besoins de chacun : les personnes handicapées qui travaillent pourront accéder à une retraite anticipée à taux plein ; et celles que le handicap empêche de travailler disposeront de ressources revalorisées à hauteur de 80% du SMIC. Désormais, la différence sera clairement établie entre d'un côté, des ressources pour vivre et, de l'autre, la compensation financière des dépenses entraînées par le handicap.
*
Avec la création du droit à compensation, la politique pour les personnes handicapées quitte définitivement le champ de l'assistance pour entrer pleinement dans celui de la sécurité sociale. Il crée des droits et des sécurités nouvelles pour plusieurs millions de personnes déjà confrontées au handicap et à la perte d'autonomie ou qui devront y faire face dans l'avenir. <o:p></o:p>
Une nouvelle branche de la protection sociale va ainsi voir le jour. Elle sera gérée par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, dont le Gouvernement a demandé à M. Denis PIVETEAU de préparer l'installation dans les trois mois. <o:p></o:p>Cette Caisse se consacrera aux besoins de chaque personne handicapée et fera toute sa place à la participation de ses représentants. Tant dans sa gestion, qui impliquera étroitement les partenaires sociaux, les départements et bien entendu les associations, que dans son mode de fonctionnement, qui conciliera respect de l'égalité des droits et organisation au plus près du terrain. <o:p></o:p>
La prestation de compensation sera déterminée et attribuée dans le cadre des maisons départementales des personnes handicapées, qui seront de véritables guichets uniques pour elles et pour leur famille. C'est une équipe pluridisciplinaire qui évaluera les besoins et les aptitudes de la personne pour élaborer ensemble un plan personnalisé de compensation du handicap. <o:p></o:p>
Dans cette action d'accueil, d'information, d'orientation, d'accès aux droits, les départements seront les chefs de file. Ils sont les mieux placés pour rendre aux personnes handicapées un tel service de proximité. Je leur demande de se mobiliser pour mettre les maisons départementales en place dans les meilleurs délais. L'État, par la mise à disposition de tous les moyens qu'il consacre déjà à l'accueil, à l'évaluation et à l'orientation des personnes handicapées, s'engagera pleinement aux côtés des départements. Et la nouvelle caisse leur apportera tout l'appui technique nécessaire. <o:p></o:p>
Pour assurer le financement du droit à compensation et de l'aide aux personnes âgées dépendantes, le Parlement a institué une journée nationale de solidarité. Journée de travail supplémentaire qui va permettre de consacrer deux milliards d'euros de plus chaque année au handicap et à la dépendance. <o:p></o:p>
Ce choix s'inscrit dans les traditions de notre modèle social, dont l'essentiel des ressources a reposé, dès l'origine, sur le travail. C'est aussi un choix sage, car il garantit que chaque euro sera affecté à <st1:PersonName ProductID="la nouvelle Caisse" w:st="on">la nouvelle Caisse</st1:PersonName> et consacré au handicap et à la dépendance. <o:p></o:p>
Ainsi, chacun d'entre nous, en quelques heures de travail, contribuera à faire franchir à notre protection sociale une étape majeure, une étape sans équivalent depuis la Libération.
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* *
Pour que le droit à compensation trouve toute sa mesure, pour que l'égalité des chances devienne une réalité, il faut faire en sorte que les personnes handicapées aient accès et puissent participer à toutes les dimensions de la vie sociale. Qu'elles puissent trouver toute leur place à l'école, qu'elles puissent occuper un emploi. Mais aussi que le cadre de vie soit, partout, adapté à leurs besoins. <o:p></o:p>Dans chacun de ces domaines, la nouvelle loi et les mesures prises par le Gouvernement consacrent d'importants progrès. Elles fixent désormais partout des obligations de résultat. <o:p></o:p>
Cela commence à l'école. C'est là que tout se construit, la personnalité, le sentiment d'appartenance, le regard sur l'autre, la reconnaissance et l'acceptation des différences. C'est aussi là que s'acquiert le socle de connaissances indispensable à une pleine participation à la vie sociale. L'intégration scolaire est donc une priorité essentielle. L'an dernier, grâce à l'engagement de tous les personnels de l'Éducation nationale, à qui je veux rendre hommage à ce sujet, et aux mesures prises par le Gouvernement, 89.000 enfants ont été intégrés en milieu scolaire ordinaire. Ils n'étaient que 48.000 il y a deux ans. C'est un premier progrès. <o:p></o:p>
La loi va permettre de nouveaux progrès. Dès la rentrée prochaine, chaque enfant, chaque adolescent présentant un handicap pourra être inscrit dans l'établissement le plus proche de son domicile, qui constituera son établissement de référence.
*
L'emploi est également une dimension essentielle de l'épanouissement personnel. Pour faciliter le recrutement de personnes handicapées dans les entreprises comme dans la fonction publique, la loi de <st1:metricconverter ProductID="1987 a" w:st="on">1987 a</st1:metricconverter> posé de premières règles. Mais il faut maintenant franchir une nouvelle étape. <o:p></o:p>Avec la nouvelle loi, les sanctions auxquelles s'exposent les employeurs qui ne satisfont pas aux obligations légales seront sensiblement renforcées. Surtout, la loi vient consacrer une nouvelle approche, plus incitative, en permettant de récompenser les efforts de recrutement. Les nouvelles règles d'aménagement du poste de travail faciliteront en outre l'accueil des personnes handicapées dans la communauté de travail. Et un fonds pour l'accessibilité, sur le modèle de l'AGEFIPH, sera mis en place dans la fonction publique. Je souhaite que les contrats d'avenir, qui seront proposés aux demandeurs d'emploi allocataires de minima sociaux, soient pleinement accessibles aux personnes handicapées. <o:p></o:p>
Les droits des personnes handicapées au travail vont également être renforcés. Pour leur permettre de progresser dans l'emploi, du CAT à l'entreprise adaptée puis à l'entreprise ordinaire, il est prévu qu'elles pourront retrouver leur environnement antérieur dans le cas où il y aurait difficulté. C'est en quelque sorte un droit au retour qui est institué. Les droits sociaux et les rémunérations de toutes les personnes qui travaillent en CAT seront améliorés. Toutes les personnes handicapées au travail seront mieux protégées contre les discriminations, avec la création de <st1:PersonName ProductID="la Haute Autorit←" w:st="on">la Haute Autorité</st1:PersonName> et la faculté, qui vient d'être donnée aux associations, de se constituer partie civile à l'appui de la plainte d'un salarié ou d'un candidat à l'emploi. <o:p></o:p>
Le Délégué interministériel aux personnes handicapées, M. Patrick GOHET, dont je veux saluer l'action, fera régulièrement rapport de l'évolution de l'emploi des personnes handicapées, notamment au sein de la fonction publique, et cela ministère par ministère. <o:p></o:p>
Je veux aussi dire aux chefs d'entreprise qu'ils ne doivent pas considérer l'embauche de personnes handicapées uniquement comme une obligation légale, mais comme une véritable opportunité à saisir, au profit de tous. Je veux leur dire que le versement d'une contribution financière n'épuise pas le champ de ce qu'ils peuvent faire en faveur de l'intégration des personnes handicapées. Que les entreprises ne doivent pas se priver de leurs talents, de leur richesse humaine, de cette formidable volonté et de cette énergie qui leur ont souvent permis de faire face et d'avancer dans la vie et qui peuvent être une richesse pour l'entreprise. <o:p></o:p>
Certes, accueillir un travailleur handicapé au sein d'un atelier ou d'une entreprise n'est pas toujours simple. Il faut repenser les modes de travail, l'aménagement des postes. Mais au final, l'expérience le prouve, chacun en sort gagnant. L'esprit d'équipe est renforcé, les conditions de travail sont meilleures pour tous. C'est ce dont témoignent, selon une étude récente, neuf chefs d'entreprise sur dix ayant fait appel à un salarié handicapé et qui ont exprimé leur satisfaction à la suite de leur choix.
*
Enfin, il fallait agir pour développer l'accessibilité de l'environnement domestique, social, urbain et se fixer en la matière des obligations de résultat. Les obstacles qui continuent de se dresser encore partout, il faut bien le dire, rendent très difficile la vie de bien des personnes handicapées. Ils exigent d'elles quotidiennement abnégation et parfois héroïsme. <o:p></o:p>Alors, nous devons là aussi nous mobiliser. Rattraper notre retard, majeur, s'agissant des bâtiments publics. Toutes les préfectures de France seront aménagées dans l'année. Je souhaite aussi que les services publics: sécurité sociale, agences pour l'emploi, caisses d'allocations familiales, qui ont déjà accompli des efforts importants, c'est vrai, les renforcent encore : accessibilité des bâtiments, mais aussi accessibilité de l'information et des décisions, dans tous les domaines de leur action. <o:p></o:p>
Bien sûr, tout ne pourra pas se faire en un jour. Mais des obligations et des délais sont désormais fixés, qui seront respectés, sous peine de sanction. Dans un souci d'efficacité et pour répondre au mieux aux véritables besoins des personnes handicapées, je demande aux Préfets et aux Conseils départementaux consultatifs des personnes handicapées d'établir ensemble, dans chaque département, la liste indicative des besoins prioritaires en accessibilité dans les services et dans les bâtiments publics. <o:p></o:p>
Pour la mise aux normes de l'ensemble des établissements recevant du public et pour les transports collectifs, un délai maximum de dix ans a été fixé. <o:p></o:p>
Je sais que pour les personnes handicapées, sans cesse confrontées à cette situation où elles se voient interdites d'accès, dix ans, c'est bien long ! Je souhaite que l'essentiel du chemin soit fait bien avant, même s'il faut être conscient de l'importance des travaux à réaliser dans certains cas. <o:p></o:p>
C'est pourquoi tout sera fait pour faciliter la tâche des responsables concernés. Je pense aux aides financières et méthodologiques qui leur seront apportées. L'accessibilité sera du reste d'autant plus facile à assurer qu'on l'aura pleinement intégrée dans les programmes des écoles d'architecture et dans la conception des équipements. <o:p></o:p>
Un appartement, des bâtiments, des commerces de proximité, un espace public plus accessibles, ce n'est pas nécessairement des équipements supplémentaires. C'est tout un ensemble de choix d'organisation qui ne sont pas forcément plus coûteux, mais qui impliquent qu'on se soit posé les questions simples et qui comptent tellement dans la vie quotidienne des personnes handicapées, -qu'on se les soit posées avant. C'est une rampe d'escalier qui se prolonge jusqu'au bas de la dernière marche, pour éviter la chute des personnes aveugles ou malvoyantes. Ce sont des accès suffisamment larges. C'est limiter le nombre de marches à gravir, ou bien les doubler par un plan incliné. Ce sont des pictogrammes adaptés pour les personnes handicapées mentales. Ce sont des programmes télévisés sous-titrés et des annonces sonores dans les bus, et bien d'autres choses encore. <o:p></o:p>
D'une manière générale, au même titre qu'en une génération, la société française a su porter un nouveau regard sur le handicap, j'appelle chacun d'entre nous à intégrer la situation des personnes handicapées à l'occasion de chacune de ses décisions, au moment d'élaborer chacun de ses projets. J'appelle en premier lieu les élus, les responsables administratifs, toutes celles et tous ceux qui ont en charge l'avenir de nos compatriotes, la conduite de la Nation, à se poser à chaque instant, tout simplement, la question du handicap. Je demande au Gouvernement dans son ensemble de veiller à ce que cette question du handicap ne soit pas introduite dans la décision politique, comme tant de fois hélas dans le passé, par subsidiarité, par surcroît ou par raccroc. Le handicap doit désormais s'imposer comme un véritable réflexe dans l'action publique. <o:p></o:p>
Sachons nous mettre à la place des personnes handicapées. Sachons sortir de la peur et de l'ignorance par la connaissance et la formation sur le handicap, comme nous y invite, par exemple, l'initiative prise par Madame Julia KRISTEVA. Sachons comprendre et entendre les besoins des personnes handicapées. Sachons faire ces gestes et prendre ces décisions qui leur rendront accessible <st1:PersonName ProductID="la Cit←. Alors" w:st="on">la Cité. Alors</st1:PersonName>, nous aurons fait franchir une étape essentielle à notre solidarité et à notre société tout entière.
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* *
Mesdames et Messieurs, mes chers amis, <o:p></o:p>Faire leur place aux personnes handicapées, c'est en effet permettre à l'ensemble de la société de progresser, en renforçant notre capacité à vivre ensemble. <o:p></o:p>
Dans un monde où la créativité et l'innovation seront chaque jour davantage les clés de la réussite, ce sont les sociétés les plus ouvertes, celles qui feront sa vraie place au principe d'humanité qui seront, en réalité, les plus performantes. <o:p></o:p>
La loi qui vient d'être adoptée n'est pas une loi d'assistance pour quelques uns. C'est un texte porteur de richesses et de progrès collectif. Il faut que les moyens nouveaux qu'elle nous donne rencontrent la mobilisation de tous. <o:p></o:p>
En apprenant à s'accepter telle qu'elle est, avec ses différences, avec les vulnérabilités que l'existence impose parfois, en pariant aussi sur tous les talents que dissimulent ou que font s'épanouir des faiblesses apparentes, notre société deviendra plus forte et plus équilibrée. <o:p></o:p>
Faire sa place au handicap, cela n'est pas si compliqué. C'est uvrer pour soi-même autant que pour les autres. C'est vrai dans la vie quotidienne, où celles et ceux qui vivent aux côtés d'une personne handicapée ont souvent le sentiment de recevoir autant que de donner. C'est vrai aussi pour le dynamisme de notre société. Quantité d'innovations qui aujourd'hui profitent à tous, ont d'abord été conçues pour surmonter un handicap. Chacun connaît l'origine de la télécommande, mais les exemples sont nombreux. <o:p></o:p>
L'ouverture de la société aux personnes handicapées va aussi permettre de créer des emplois. Douze millions d'heures d'aide à la personne financées par la prestation de compensation, ce sont quelque 55 000 emplois à temps plein créés de ce fait. Et je me félicite que Madame Marie-Anne MONTCHAMP, à qui je veux rendre hommage pour son action, élabore en ce moment un plan pour garantir la formation, le recrutement et la professionnalisation des aidants. <o:p></o:p>
En devenant plus accueillante aux personnes handicapées, la société sera, en réalité, plus accueillante à tous. Aux personnes âgées, aux parents de très jeunes enfants, à toutes celles et à tous ceux qui ont des problèmes passagers de mobilité à la suite d'un accident ou d'une maladie. Pour eux aussi, faire ses courses ou prendre les transports en commun ne doit plus être une épreuve. Les bâtiments, les logements, les moyens de transport seront plus fonctionnels, les salles de cinéma et de spectacle plus confortables. Enfin, et peut-être surtout, le refus de l'isolement, de l'indifférence et de l'exclusion conférera à notre société, n'en doutez pas, un supplément d'âme dont chacun profitera. <o:p></o:p>
C'est pour cela que le combat pour la citoyenneté et la participation des personnes handicapées est un enjeu démocratique et républicain, et donc un enjeu qui nous concerne tous. <o:p></o:p>
A vous toutes et à vous tous, à toutes celles et à tous ceux qui nous auront rejoints dans ce combat, je donne rendez-vous dans un an pour faire le point, ensemble, sur la mise en uvre de nos engagements respectifs. <o:p></o:p>
Je vous remercie. <o:p></o:p>
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Loi handicap, en dix caps pour lemploi
Le rapport Blanc consacré à "lapplication concrète" de la loi Handicap du 11 février 2005 rend une conclusion mitigée de la mise en oeuvre de la réforme. De son côté le cabinet de conseil en stratégie, Boston Consulting Group, a réalisé une étude qui révèle les obstacles à lembauche des personnes handicapées.
La loi handicap en dix caps pour lemploi :
Je rappelle ici les grandes mesures de la loi de février 2005, mesures qui sont autant de caps vers lemploi, destinées à favoriser linsertion des handicapés dans notre société :
1 - création de la MDPH : Maison départementale des personnes handicapées ;
2 - création de la CDA "Commission des droits et de lautonomie" (regroupement de deux anciennes commissions : la Cotorep et la CDES) ;
3 - le plan personnalisé de compensation du handicap ;
4 - création de la prestation de compensation (PCH) ;
5 - accessibilité : les établissements recevant du public et les réseaux de transports collectifs ont un délai de dix ans pour se mettre en conformité ;
6 - financement : les entreprises qui ne respectent pas le quota dembauches de personnes handicapées paient un tribut qui est collecté par lAgefiph, agence qui lutilisera pour aider les entreprise qui jouent le jeu ;
7 - chien guide : la loi précise que laccès aux transports, aux lieux publics, ou permettant une activité professionnelle ou formatrice « est autorisé aux chiens guides daveugle ou dassistance ». La présence de ce chien aux côtés de la personne handicapée « ne doit pas entraîner de facturation supplémentaire » ;
8 - scolarité : laccès au monde scolaire normal et à ses diplômes, cest la facilitation de linsertion dans le monde du travail ordinaire. La loi prévoit un « parcours de formation » pour chaque enfant, adolescent et adulte handicapé ;
9 - la prime exceptionnelle de retour à lemploi ;
10 - et le dixième cap vers lemploi nexiste pas ! Cest ma proposition : inclure les personnes handicapées désireuses de travailler dans le dispositif du RSA (Revenu de solidarité active).Le rapport Blanc :
Non ! il ne sagit pas dun "livre blanc" sur lemploi des handicapés, mais dun rapport portant le nom du sénateur Paul Blanc, membre de la Commission des affaires sociales. Ce dernier reconnaît quune dynamique a bien été lancée, appuyée par des moyens considérables des collectivités locales, mais que "les mentalités changent lentement et le législateur doit rester vigilant pour ne pas décevoir les attentes suscitées". Le rapport, riche dune centaine de pages, a été présenté le 3 juillet. Il passe en revue tous les grands volets de cette loi. Lauteur du rapport indique que si toutes les MDPH ont été installées rapidement par les Conseils généraux, leur fonctionnement laisse encore à désirer : des équipes débordées, un passif de 600 000 dossiers transmis par les anciennes Cotorep et CDES, seule la moitié des MDPH est gérée par un directeur à temps plein.
Pour la PCH, il donne ce chiffre de fin 2006 : seules 11 500 prestations avaient attribuées, dont 7 700 effectivement versées. Un mauvais chiffre imputable aux lenteurs dans le traitement des dossiers et à la mauvaise information des personnes handicapées elles-mêmes qui souvent préfèrent conserver leur ancienne allocation (lallocation compensatrice pour tierce personne) : une méfiance envers le nouveau système qui serait infondée selon Paul Blanc.
Lenquête du Boston Consulting Group :
Cette enquête a été menée auprès de cinq entreprises : La Poste, le groupe Caisses dEpargne, Adia, Sodexho, monster.fr. Elle met en lumière trois obstacles principaux :
la difficulté pour lemployeur de trouver des candidats, et spécialement des candidats qualifiés ;
la difficulté didentifier les postes sur lesquels les candidats handicapés pourraient être embauchés ;
le délicat accompagnement du salarié dans lentreprise.
Le président Sarkozy, dans son élan de "rupture" avec son prédécesseur Jacques Chirac, semble avoir écarté les personnes handicapées de sa politique de valorisation du travail. Le projet de RSA de Martin Hirsch, revu et corrigé, na pas prévu de valorisation des revenus pour les bénéficiaires de lAAH (Allocation adulte handicapé). Monsieur le président, cest lheure de faire preuve de "continuité" en favorisant les conditions qui peuvent permettre dagir sur les trois points évoqués ci-dessus et en parachevant loeuvre de la loi Handicap !
---------------------------Nolwenn VINCENT-----------------------------
Le sillon du MoDem : une vraie révolution citoyenne, si...
Indépendamment de sa faiblesse parlementaire, le Mouvement démocrate incarnera une force authentiquement « révolutionnaire » si François Bayrou tient son cap, creuse son sillon et muscle ses « cadres » qui doivent orchestrer ce qui est dabord un choc culturel. « Plus rien ne sera comme avant », avait-il lancé le soir de son éviction de la présidentielle : lépreuve de vérité commence dès maintenant...<O:P></O:P>
Une épreuve riche de conséquences pour la France, mais aussi pour lEurope. Le MoDem est le seul parti politique français "eurodéterminé" qui intègre la "dimension européenne" dans tous les volets de ses réflexions et de son projet. La mobilisation autour de la Révolution orange est dailleurs suivie de près chez nos partenaires.<O:P></O:P>
Le MoDem, cet emmerdeur...<O:P></O:P>
Preuve est faite depuis le début de cette année électorale : le MoDem est un emmerdeur. Pour la droite, pour la gauche, pour les Verts, pour les archéo-centristes et pour une grande partie des commentateurs politiques qui, en fait, sont plus des agents de conservation du système en place que des détecteurs dévolutions, des esprits renifleurs dun avenir par définition « écrit nulle part »...<O:P></O:P>
Le MoDem, cest quoi ? Une vraie rupture, au sens plein du terme. Ou plutôt une série de ruptures qui sadditionnent, se multiplient, sentremêlent. Cest en cela que Bayrou a raison de parler de « révolution ». Une révolution sereine et calme mais qui peut marquer durablement lHistoire. Une révolution citoyenne et culturelle.<O:P></O:P>
Rupture politique : Les « partis du centre » étaient condamnés, par notre système présidentialiste binaire, soit à sexcentrer, en « tombant à droite » soit à séventrer ou sécarteler (la famille radicale le sait bien), en servant dalibi aux fausses « politiques douverture » à la droite ou à la gauche, en fonction des locataires de lElysée et de Matignon.<O:P></O:P>
Depuis la fin du MRP (qui, lui, a su longtemps avoir deux yeux, deux oreilles, deux mains, deux pieds pour servir des valeurs de liberté, de résistance et de solidarité sociale), le centre a dabord été une réserve de « forces dappoint », avec des « cocus de louverture » sur des strapontins...<O:P></O:P>
Un « milieu » où des « centristes » (« sangs tristes », écrivait Pasqua) guidés par les lampions des pouvoirs en place oubliaient trop que « modération » doit rimer avec « conviction » et non avec « dilution », « absorption », « renonciation »... et non, surtout, avec carriérisme.<O:P></O:P>
Edgar Faure, par ailleurs si riche de qualités, a eu tort de donner trop facilement bonne conscience à trop de grenouilles du marais centreux avec son constat dobservateur du ciel : "Ce ne sont pas les girouettes qui tournent, cest le vent"...<O:P></O:P>
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Fini le temps du "cul entre deux chaises" ou du centrisme borgne ? Espérons. Voici le "centrisme " de la "troisième chaise", comme dit Bayrou, et de la vue large et profonde ? Espérons. Sinon, le "nouveau tiers état" si bien analysé par Bayrou fera une autre révolution, moins calme et moins sereine, et plus illusoire et périlleuse.<O:P></O:P>
Le centre central, « lextrême centre révolutionnaire », a lambition de jouer le rôle dun vrai ... centre, donc de pivot. Dun carrefour, non dun rivage de secours... « Se dire de droite ou de gauche, cest prendre le risque de lhémiplégie », souriait Raymond Aron, qui a eu si souvent raison contre Sartre et qui a été si mal compris par la droite et si défiguré par la gauche.<O:P></O:P>
Rupture démocratique : « Le pire des régimes à lexception de tous les autres », comme le constatait Churchill, est un jardin à cultiver en permanence. La démocratie ne se réduit pas à un mode de sélection délites plus ou moins représentatives, ni aux lois dune majorité par définition changeante, ni en quelques campagnes électorales, ni à la convocation plus ou moins régulière des citoyens aux urnes, ni à la soumission à la dictature populiste des sondages, aux mirages médiatiques de linfo-spectacle, aux lois de cette "doxocratie" exploitée par une oligarchie masquée logiquement plus conservatrice et corporatiste que progressiste (quelle soit de droite ou de gauche)...
<O:P>"La République est une idée, la République est un principe, la République est un droit. La République est lincarnation même du progrès". Victor Hugo, Choses vues<O:P></O:P>
- Elle est grille de valeurs non proclamées mais respectées : le Conseil de lEurope vient de le rappeler opportunément dans le silence politico-médiatique qui caractérise tant cette France de lautosatisfaction qui ne supporte pas le regard critique de ses voisins : "Il ny a pas de démocratie authentique sans oppositions fortes et respectées."<O:P></O:P>
- Elle est prise en compte réaliste des inévitables « rapports de force », non pour que les plus forts, les plus puissants ou les plus nombreux imposent leurs lois aux plus faibles, mais pour que les relations humaines reposent sur des valeurs partagées. Des valeurs qui ne prennent du sens que par le droit quand ce droit est mis au service de la justice (ce qui loin dêtre la règle commune). Des valeurs qui sépanouissent quand on applique la recette de Monnet et Schuman : "Marier la nécessité et lidéal".<O:P></O:P>
- Elle est exigence dinformations, de pédagogie, de débats, de « limages de cervelles », comme disait Montaigne.<O:P></O:P>
Des informations ? Oui, mais qui ne sapparentent pas à cette propagande, déclarée ou masquée, qui selon Noam Chomski, « est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures ».<O:P></O:P>
Des débats ? Oui, organisés mais ouverts, qui ne se résument pas à des offices dofficines... « Quand tout le monde pense la même chose, cest que personne ne pense », avait lancé Bayrou en rompant avec lunanimisme cultivé artificiellement dans la coalition UMP... Cest dans cet esprit que Chantal Cutajar vient de lancer ses Conférences de citoyens de Strasbourg.<O:P></O:P>
« Nos démocraties électives ne sont pas des démocraties représentatives », regrettait Paul Ricur. Cest encore plus vrai dans la France daujourdhui. Et cette « démocratie représentative » à reconstruire doit être intrinsèquement participative, délibérative, consultative, constructive. Vivante. Donc (ce nest pas une évidence pour tout le monde) pleinement citoyenne.<O:P></O:P>
Le constat de Jacques Derrida doit être, au MoDem, un vrai mot dordre, et une préoccupation permanente : « Etre démocrate, ce serait agir en reconnaissant que nous ne vivons jamais dans une société assez démocratique »...<O:P></O:P>
Rupture éthique et morale : la démocratie élective telle que nous la pratiquons nest quun mode de sélection des « élites ». La démocratie effective est dabord une grille de valeurs. Des valeurs qui nont de sens que dans des actions qui les illustrent, les concrétisent, les incarnent. Pour reprendre le mot que Chantal Cutajar a érigé en devise personnelle, ce qui doit être prioritaire, cest « lutile et le juste », deux mots indissociables en politique. Des mots qui ne sont ni de droite ni de gauche. Et qui reflètent bien la finalité du MoDem. Lune de ses raisons dêtre, même. Avec ce que Bayrou incarne bien actuellement par ses rébellions pacifiques, son esprit de résistance et sa ténacité : En politique, la morale ne doit pas se découper en tranches.<O:P></O:P>
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« Pour moi, morale et politique doivent être synonymes » confiait Pierre Pflimlin. Et, en politique, la morale doit précéder et dépasser le droit. Le « réenchantement » de la politique passe par là. Par cette exigence. Et par cette pratique.<O:P></O:P>
Rupture philosophique : La droite met en avant la liberté, la gauche privilégie légalité. Le centre veut lier les deux. Par cette fraternité sans laquelle liberté et égalité restent antagonistes, inconciliables. Par cette prise en compte de la personne, cet individu reconnu comme porteur dune transcendance, dune « égale dignité », dune « irréductible liberté » trop souvent réduit à une carte didentité, à un numéro, à une étiquette, à un dossier, voire à une marchandise...<O:P></O:P>
Ce nest pas un hasard si Bayrou, porteur des valeurs du christianisme social, de lesprit laïc et républicain et des idéaux que recouvre lexpression "principe dhumanité", se recommande volontiers de Jacques Maritain et des philosophes dits « personnalistes ». Des philosophes trop oubliés, y compris dans les facs de philo où la mode reste à dautres courants de pensée qui, à force de décortiquer le nihilisme, finissent par le propager. Et qui ont tant contribué à ce que Finkielkraut appelait voilà près de quinze ans « la défaite de la pensée ». Une défaite accentuée par le primat de limage sur le mot, du paraître sur lêtre, du virtuel sur le réel.<O:P></O:P>
Ce retour en politique du personnalisme implique une « déconstruction », selon lexpression de Jacques Derrida, de ce que recouvre cet « humanisme » plus proclamée quanalysé et des « doxa » du XXe siècle. Le « Centre central » implique une philosophie du doute, du questionnement, de linterrogation. « Une philosophie érigée en système cesse dêtre philosophique », soulignait Paul Valéry.<O:P></O:P>
Il implique aussi une philosophie daction qui donne la priorité à une finalité claire : améliorer le bien-être de la communautés des femmes et des hommes, un bien-être qui doit être élargi au plus grand nombre et être durable, au-delà du présent. "Un politicien pense aux prochanes élections, un homme dEtat pense aux prochaines générations". Nous manquons dhommes dEtat.<O:P></O:P>
Il implique encore et surtout peut-être une philosophie qui repose sur la perfectibilité de lhomme et de la société. "La seule perfection de lhomme, cest sa perfectibilité", disait André Neher. On ny songe pas assez. Comme on oublie trop, croyant ou non, le mot de Bernanos : "Les seules mains de dieu, ce sont les nôtres".<O:P></O:P>
Rupture économique : La droite privilégie lefficacité, la compétitivité, la production de richesses. La gauche donne la priorité à la qualité de vie partagée, à la solidarité, au partage des richesses (même inexistantes). Le centre veut agrandir le gâteau pour mieux le partager. Comment ? En repensant le libéralisme économique, trop diabolisé à gauche, où lon oublie que "libéral" vient de "liberté", et trop caricaturé à droite où lon oublie que « la main invisible » ne régule le marché que si des règles du jeu précises et bien lisibles sont respectées. Et que largent les valeurs marchandes ne sont que des moyens, non des fins. Le capitalisme nest pas un cannibalisme.<O:P></O:P>
Rupture sociale : Pour la droite, le « social » reste de lordre compensatoire du caritatif, de la charité. Pour la gauche, il demeure de lordre protecteur de létatisme et de lassistanat. Pour le centre, le social sinscrit dans lordre de la justice, allie protection et promotion et devient la finalité même de lefficacité économique. « Remettre lhomme, le principe dhumanité, au cur de toute action » : ce nest pas un vux pieux. Cest un programme daction.<O:P></O:P>
Rupture programmatique : A droite comme à gauche, on a pris lhabitude (comme dans les programmes scolaires et universitaires, dailleurs) de découper les problèmes en tranches, les champs dactivités en parcelles, les politiques en secteurs. Le temps des cases, des étiquettes, des rayonnages, des oeillères, des frontières intellectuelles, des « spécialistes », des « experts »...<O:P></O:P>
Tout ne doit évidemment pas être dans tout nimporte comment : cest lévidence. Le niveau des connaissances, la variété des activités, la diversité des problèmes à régler et des défis à relever imposent des classements, des rangements, des spécialisations. Mais le politique, par définition, pour reprendre une métaphore dEdgar Pisani, est un médecin généraliste : il doit soccuper de lensemble du corps social, de tout lorganisme, et non dun ou de quelques organes...<O:P></O:P>
Un programme politique ne doit donc pas être un catalogue de mesures, de promesses, dengagements. Il doit dabord être un projet cohérent, avec la prise en compte de données verticales et horizontales, de dimensions qui simposent dans tous les secteurs et à tous les niveaux.<O:P></O:P>
Cest ce qui a fait la véritable originalité du « projet présidentiel » de Bayrou, une originalité bien mal mise en relief par des commentateurs trop figés dans des schémas dépassés. Une originalité qui ne la pas condamné aux oubliettes avec sa non-réussite électorale. Lier léconomique, lécologique et le social. Tenir compte de la dimension européenne dans tous les domaines. Placer léducation au cur de toutes les actions. Globalité et cohérence. Avec des modalités définies en fonction des finalités. Cest cela, entre autres, la social-économie (plus chargée de sens et davenir que la social-démocratie), léco-économie, la « démocratie sociale »...<O:P></O:P>
Rupture étatique : Les débats entre le « trop dEtat » déploré par la droite et le « plus dEtat » toujours réclamé par la gauche sont dépassés : cest lart et la manière de construire un « mieux Etat », selon la formule dEdgar Pisani, qui importe.<O:P>
Quel beau chantier ! Au-delà des frontières fatalement mouvantes entre le « public » et le « privé » qui ne doivent en aucun cas se décider par décrets, ce chantier engage toutes les forces vives du pays. Et il touche les différentes formes de fonctions publiques, les découpages administratifs, les structures nationales, régionales et locales, la mise en place dune « société civile organisée », le soutien au tissu associatif... Sans oublier les auxiliaires indispensables à un Etat plus « éclaireur » et « stimulateur » que gestionnaire : les structures de consultation, de coordination et danticipation ...<O:P></O:P>
Quel crime davoir tué le Commissariat au Plan crée par De Gaulle et Monnet ! Quelle faute davoir réduit le rôle et les moyens de laménagement du territoire ! Quelle bêtise davoir transformé le Conseil économique et social en « placard à sucettes » ! Quelle lacune de ne pas avoir un observatoire du futur chargé dévaluer les conséquences directes et indirectes des lois décidées ! Quelle honte de ne plus avoir (les fonctionnaires nen sont pas responsables) les thermomètres indispensables aux prises de température des prix, de lemploi, du chômage...<O:P></O:P>
Ce « mieux Etat » implique également un assagissement de notre délire législatif et de notre étouffoir bureaucratique et technocratique. Il implique surtout un retour aux principes de base définis par ce cher Montesquieu, plus cité que suivi : la séparation des pouvoirs est en France aujourdhui plus de type russe que de type américain...<O:P></O:P>
<O:P>Rupture sociétale : Pour la droite, le temps de la « luttes des classes » est terminé alors que tout est mis en uvre pour que le slogan de Guizot « Enrichissez-vous » ne profite quaux plus nantis... Pour la gauche, la lutte essentielle demeure celles des opprimés contre les oppresseurs.<O:P></O:P>
<O:P>Pour le "Centre central", le « vivre ensemble » se fondant sur le respect de la personne repose sur le dépassement des tatouages sociaux par une « démocratie sociale » à approfondir en permanence. Par la prise en compte et non de gommage ou la hiérarchisation des différences. Par le refus des idéologies, des comportements, des réflexes qui, selon la formule de Finkielkraut, transforment « la culture de lAutre en négation de lAutre ».<O:P></O:P>
<O:P>Autant dire que Bayrou a tout à fait raison de parler de « révolution citoyenne » en évoquant les objectifs du MoDem. Une révolution qui est dabord dordre culturel. Changement des modes de penser et dagir. Refondation de la démocratie...dans les têtes. Et dans les faits !<O:P></O:P>
<O:P>- Cest ce qua bien compris... Nicolas Sarkozy qui voudrait le tuer dans luf. En ne se privant pas de piller (comme le PS, dailleurs) quelques pièces détachées du "moteur du MoDem". Des pièces détachées qui perdent évidemment de qualité et de leur utilité quand on les greffe sur dautres concepts et dautres conceptions... Surtout avec une UMP qui redeviendra vite une coalition hétéroclite "complexée" dès que les réflexes bonapartistes du moment se seront émoussés...<O:P></O:P>
<O:P>- Cest ce que nont pas compris les ex-UDF qui par vagues successives ont quitté ou trahi le « paquebot Bayrou », par opportunisme politicien, par calcul alimentaire, par peur de devoir assumer concrètement deux mots chargés dexigences : indépendance et liberté.<O:P></O:P>
"Penser libre", ce nest pas simple... "De la servitude volontaire" : La Boétie à rééditer...<O:P></O:P>
<O:P>- Cest ce que nont pas compris tous les responsables du PS en panne didées novatrices, prisonniers des poussières structurelles accumulées depuis 1905, des pesanteurs accrues depuis 1920, de la domination intellectuelle de "la gauche de la gauche", de la non-révision dEpinay, des virus des utopies de léchec.<O:P></O:P>
Pris de vitesse par des évolutions sociales et sociétales quils nont pas vu venir, les éléphants en sont à courir après une social-démocratie déjà modernisée par les vrais sociaux-démocrates européens, ceux qui nont pas le complexe du "social-traitre". "Le train fantôme Vichy-Moscou", pour reprendre une expression coproduite avec Philippe Sollers, na pas fini de traverser nos villes... et nos partis de gauche et de droite.<O:P></O:P>
<O:P>- Cest ce que nont pas (encore) compris nombre de politologues et autres commentateurs qui font leurs analyses « le nez dans le guidon ».<O:P></O:P>
<O:P>- Cest, surtout, ce qui explique que le MoDem prend vie dans lenthousiasme des militants qui le rejoignent en nombre et dans langoisse des notables de la politique en place.<O:P></O:P>
<O:P>Pour eux, le MoDem est un emmerdeur qui brouille les cartes, fait bouger les lignes, secoue le paysage politique, bouscule tout. Un emmerdeur qui le sera plus encore si ce Mouvement démocrate sait vraiment rompre avec cette cacophonie, cette insuffisance de rigueur et cette mollesse internes qui faisaient la faiblesse de lUDF. Sil sait éviter les pièges dans lesquels sont tombés le PS et les Verts... Sil sait muscler son positionnement encore trop perçu (à tort) comme celui dun distributeur de bons et de mauvais points.<O:P></O:P>
<O:P>
Avec ces "si", le Mouvement démocrate va devenir une force incontournable de contestations, de mobilisation et surtout de propositions, indépendamment de la faiblesse (temporaire) de sa représentation parlementaire.<O:P></O:P>
<O:P>
La réussite du MoDem se jouera dabord sur son aptitude à devenir un parti dun type effectivement "nouveau", un parti de citoyens ou plutôt de militants dune citoyenneté active, et non de petits notables aux ambitions dapparatchiks, de maîtres de chapelles ou de ce que de Gaulle nommait "politichiens".<O:P></O:P>
<O:P>François Bayrou porte un projet trop chargé de vraies espérances pour se permettre de décevoir. "Le MoDem de toutes nos forces" : cest la grande bataille de lété pour celles et ceux qui, jeunes, fraîchement engagés dans un parti ou venant du PS, des Verts et dailleurs, ont adhéré ou vont adhérer au Mouvement démocrate. 45 000 cotisants, autant de pré-inscrits, cest un vrai trésor. Pas de "traversée du désert" pour le Béarnais : un jardin de lEspoir à cultiver !<O:P></O:P> </O:P>
<O:P>Pour nous écrire :</O:P>
<O:P>BEZONS AVENIR</O:P>
<O:P>24 Ter rue Val Notre Dame</O:P>
<O:P>95870 BEZONS</O:P>
<O:P>--------------------------Bezons Avenir----------------------------------
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Omar chez Nicolas 1er
Vidéo envoyée par bezonsavenirNicolas Sarkozy entretient-il des relations avec des dictateurs africains ? Oui. Il rencontre régulièrement Albert Bernard Omar Bongo, dirigeant du Gabon depuis 1967. Omar Bongo, qui est à la démocratie ce que larsenic est à lapéritif, déclarait récemment : « Avec Nicolas Sarkozy, il y a une différence parce quon est amis. Si demain il me renie parce quil est président, je lui dirai : Ce nest pas sérieux Nicolas. [...] Je crois que le fondement même de la Françafrique restera, quitte à laméliorer. » Si cest lui qui le dit...
Source: CQFD
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Bongo au Sarkoland-que le pillage du Gabon continue
L'analyse par les journalistes de la télévision gabonaise de la visite d' Albert Bernard Omar Bongo Odimba au gouvernement Fillon. On y croise Woerth (Budget), Borloo (Finances), Kouchner (Aff. étrangères) et même Bachelot (Santé). Omar Bongo a quasiment fait le tour du gouvernement Fillon.
J'oubliais, the last but not the least, Juppe himself. Merci Candide!
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Le BDP-Gabon Nouveau condamne la réception du dictateur
gabonais Omar Bongo par Nicolas Sarkozy
Catégorie: Communiqués BDP Source: BDP-Gabon Nouveau Samedi 26 Mai 2007 à 10:54 Communiqué de Presse, pour diffusion immédiate
(BDP-Gabon Nouveau, 25 mai 2007) - Le BDP-Gabon Nouveau, mouvement d'opposition gabonais en exil, condamne avec la plus grande vigueur la réception, ce vendredi 25 mai, du dictateur gabonais Omar Bongo par Nicolas Sarkozy.
Le BDP-Gabon Nouveau déplore que le nouveau président français, confirmé au pouvoir il y a à peine une semaine, ait choisi d'inaugurer son règne par l'arrogante affirmation des valeurs mafieuses de la françafrique, valeurs qui nient à l'Afrique son droit à l'humanité et dont le Gabon est non seulement le symbole le plus vil, mais aussi le plus affligeant.
Le BDP-Gabon Nouveau s'étonne qu'un président français démocratiquement élu ait choisi, comme symbole de sa nouveauté, de s'afficher publiquement avec un imposteur comme Omar Bongo, imposteur qui n'a jamais dans son pays été élu démocratiquement et qui ne se maintient au pouvoir depuis 40 ans que par la dictature, la fraude électorale, la corruption, les détournements et le viol d'un peuple totalement paupérisé, et tout ceci avec le soutien inconditionnel de la France.
Le BDP-Gabon Nouveau s'étonne que Nicolas Sarkozy ait si rapidement renoncé aux promesses de "rupture" et de cessation de relations personnalisées avec les despotes africains qu'il a faites à ses concitoyens lors de la campagne électorale, rupture qui supposait la mise au placard des manières et des méthodes mafieuses qui ont de par le passé défini les relations franco-africaines;
En choisissant d'inaugurer son règne avec une rencontre aussi incestueuse, Monsieur Sarkozy semble avoir choisi, non pas d'aider à l'affirmation en Afrique des valeurs démocratiques et humanisantes qui élèvent l'homme, mais bel et bien de travailler à la confirmation de la néfaste politique étrangère de la France héritée de ses prédécesseurs, c'est-à-dire:
- le soutien politique et militaire aux dictateurs africains les plus infâmes, tels cet Omar Bongo, un animal dont les Gabonais ne veulent plus mais que la France continue à leur imposer;
- le statut quo (im)moral qui veut que la France se soit toujours faite complice des abus politiques et humains qui paralysent aujourd'hui l'Afrique et qui l'appauvrissent systématiquement; le Gabon, justement, en est l'exemple le plus anachronique: voilà un petit pays d'à peine un petit million d'habitants, un pays qui fut longtemps l'un des plus riches d'Afrique grâce à un sous-sol empli de richesses minières et naturelles telles le pétrole, le bois, le manganèse, l'uranium, etc., mais qui paradoxalement se retrouve aujourd'hui avec 60% de sa population vivant sous le seuil de pauvreté à cause d'un cancre inculte que la France avait installé au pouvoir en 1967;
- la continuité du préjudice françafricain: sous Nicolas Sarkozy, la France, foncièrement raciste et paternaliste, confirme déjà qu'elle n'est pas prête à voir s'ériger en Afrique des régimes démocratiques au sein desquels le droit des peuples nègres au bonheur, à la dignité et au progrès pourrait enfin s'affirmer;
- sa préférence pour une Afrique non démocratique et instable, une Afrique où les guerres civiles et les crises politiques s'enchaîneront continuellement, entretenant une pauvreté et une paupérisation implacables qui permettront à la France, après avoir allumé elle-même, par son obstination, les incendies politiques qui résultent forcément de cette paupérisation, de jouer les pompiers par la suite; c'est la seule méthode que semble connaître la France pour asseoir sa suprématie internationale: se faire complice de l'oppression des peuples africains et ainsi continuer à justifier son illusion de grande puissance mondiale prête à "aider" l'Afrique; il semble que la France, réduite à sa plus simple expression et ne pesant plus lourd sur l'échiquier politique mondial, ne soit plus capable de jouer les épouvantails ailleurs qu'en Afrique, où les nègres se soumettent sans broncher à sa suprématie.
Cette situation doit cesser.
Au moment même où la France affirme pour elle-même les valeurs démocratiques qui élèvent l'humain, nous avons du mal à comprendre que la France refuse ces mêmes valeurs aux nègres. Alors qu'il suffirait à Nicolas Sarkozy de dire à Omar Bongo de foutre le camp du pouvoir pour que ce régime s'écroule, le nouveau président français choisit de renforcer le régime Bongo en affichant publiquement leur complicité: en ce qui concerne le Gabon, Sarkozy a déjà choisi son camp, le camp de la dictature, de l'oppression, des mensonges, des fraudes électorales, du vol, du viol, du népotisme, du despotisme, et de tous les maux qui ont mis à genoux notre pays au cours des 40 dernières années.
Alors même que Nicolas Sarkozy ne doit son élection qu'au patriotisme de Jacques Chirac, qui a choisi, après 12 ans de règne, de ne pas briguer un troisième mandat pour permettre à la France de souffler et de se renouveler en matière d'idées et de générations, Nicolas Sarkozy semble penser que les Gabonais n'ont aucun droit à un tel renouvellement. Or, vu qu'Omar Bongo a déjà annoncé qu'il serait candidat aux élections présidentielles de 2012, Nicolas Sarkozy pense que les 40 ans que le dictateur a déjà passés au pouvoir ne suffisent pas aux Gabonais. Son message est donc clair: Il est pour que Bongo reste au pouvoir non seulement jusqu'en 2012 pour la fin de son mandat actuel (pour un total de 45 ans), mais véritablement jusqu'en 2019 s'il gagne en 2012 (pour un total de 52 ans au pouvoir!).
Cette situation est inacceptable.
Le BDP-Gabon Nouveau appelle donc sans tarder la France à ouvrir les yeux sur les nouvelles réalités africaines, réalités qui, en Côte d'Ivoire par exemple, ont montré que si des réponses concrètes et libératrices ne sont pas trouvées aux imbroglios politiques, sociaux et économiques qui résultent des relations mafieuses que la France a tissées avec les despotes de ses ex-colonies, c'est dans le radicalisme politique, donc le terrorisme et l'insurrection, que la jeunesse africaine se retrouvera acculée pour espérer un jour se défaire du double joug dictatorial que les complicités franco-africaines ne cessent de vouloir imposer à l'Afrique.
Le BDP-Gabon Nouveau réitère donc ici son indignation et invite la France à se désengager immédiatement du Gabon si elle n'a rien de mieux à proposer aux Gabonais que cette mort lente que constitue la présence continuelle d'Omar Bongo, un dictateur déterminé à crever au pouvoir et qui ne s'y maintient que par la fraude, la corruption et la dictature.
Le BDP-Gabon Nouveau maintient que tant qu'Omar Bongo sera au pouvoir, rien de bon ne pourra se passer au Gabon. Le régime Bongo, malgré les voix discordantes, sur 17 ans de multipartisme bancal, d'une opposition aujourd'hui entièrement corrompue, n'a jamais pu, ni su réformer son régime de l'intérieur. Au contraire, il a renforcé sa dictature par la concentration des pouvoirs en ses mains et des modifications abusives de la constitution gabonaise qui lui assurent la présidence à vie. Puisque le Gabon ne peut changer par les voies démocratiques, la solution aux problèmes politiques et économiques de ce pays passe désormais, et nécessairement, par le démantèlement immédiat du régime Bongo. Or, un tel démantèlement n'est possible que si la France se désengage politiquement du Gabon en s'interdisant de se mêler de ses affaires intérieures. Autrement dit, les relations actuelles entre la France et le Gabon sont telles que si demain le peuple se lance dans l'insurrection généralisée pour défaire le régime Bongo, c'est véritablement contre la France que ce peuple finira par mener sa guerre. L'expérience a montré que, pour sauver ses marionnettes en Afrique francophone, la France est toujours prête à utiliser son armée ou à déclarer "démocratiques" des élections frauduleuses qui, en France, ne passeraient pas le test de la démocratie. Voilà ce qui, depuis 1990, a progressivement poussé la jeunesse africaine à haïr la France.
Le Gabon ne veut plus subir sans broncher. Le régime Bongo, donc la France, doit choisir entre un Gabon démocratique, stable et prospère, sans Bongo, et un Gabon ensanglanté et chaotique, à cause de Bongo.
C'est donc les bases d'un vrai partenariat entre la France et le Gabon que nous demandons. Un partenariat fait de respect mutuel et de relations propres à des états modernes opérant dans le cadre des interdépendances naturelles nées de la mondialisation. Nous croyons, au BDP-Gabon Nouveau, qu'un vrai partenariat entre la France, le Gabon et le reste de l'Afrique est possible. Mais pour qu'un tel partenariat puisse s'instaurer, les conditions suivantes doivent être remplies par la France:
1) Consignation à bases de l'armée française, de manière à ne plus en faire un instrument de protection et de restauration des régimes dictatoriaux qui seraient mis en difficulté par des révoltes citoyennes; ceci suppose la cessation immédiate de tout soutien politique, économique et militaire aux dictateurs africains ; Omar Bongo doit donc être immédiatement désavoué par la France et la France déclarer publiquement qu'elle n'utiliserait pas son armée si demain une insurrection armée ou populaire éclatait au Gabon;
2) Laisser les Africains, par des soulèvements populaires ou autres, défaire eux-mêmes les dictatures réfractaires et ériger, à leur place, des institutions plus adaptées aux besoins démocratiques de chacun de nos pays selon un esprit bien africain ; depuis 1990, Omar Bongo a montré qu'il était réfractaire à toute évolution démocratique du Gabon; ceci a conduit les Gabonais à conclure que l'alternance politique au Gabon ne pourra plus jamais se faire par les urnes; ceci veut dire que la seule manière pour les Gabonais de se défaire du régime Bongo passe par des méthodes insurrectionnelles armées et/ou des soulèvements populaires violents; depuis décembre 2005, date à laquelle le dictateur s'est de nouveau imposé au peuple par la fraude, les Gabonais préparent cette insurrection. Il sera donc nécessaire que la France, à défaut de soutenir ouvertement ce mouvement insurrectionnel et/ou populaire, fasse preuve de la neutralité la plus absolue;
3) Respecter la souveraineté des peuples, leur droit inaliénable à désigner leurs propres dirigeants et leur capacité à décider pour eux-mêmes de la destinée de leurs pays; le temps est venu pour le Gabon d'affirmer, comme vient de le faire la Côte d'Ivoire, sa souveraineté;
4) Ne plus apporter de soutien politique aux hommes politiques africains en période électorale. La France est connue pour déclarer, et donc, valider, la victoire des dictateurs africains après des élections truquées alors même que de tels résultats ne passeraient pas le test de la démocratie en France. Pourquoi accepter pour l'Afrique ce que la France serait incapable d'accepter pour elle-même? Le Gabon ne peut plus se permettre la mort lente sous un régime indéracinable dont l'inutilité pour le Gabon n'est plus à démontrer; sous Bongo, le Gabon stagne et régresse; ceci doit cesser;
5) Déclarer la suspension des relations diplomatiques et économiques avec tout pays africain francophone qui aurait à sa tête un président élu dans des conditions douteuses et qui se refuserait à la transparence électorale. Vous en avez une pléthore: Gabon, Togo, Cameroun, Congo Brazza, etc. C'est par un tel geste que la France de Nicolas Sarkozy aurait dû commencer, et elle aurait dû commencer par le Gabon, vu que ce pays est le symbole de tout ce qu'il y a de plus vil dans les relations mafieuses qui sont celles de la Françafrique;
6) Déclarer un embargo économique immédiat contre tout pays avec un président ayant passé plus de 15 ans au pouvoir qui se refuserait à le quitter immédiatement et sans conditions. Ceci impose de faire une liste exhaustive de tous les pays incriminés. Nous pourrions vous aider à faire une telle liste si vous le désirez. Mais quoique vous fassiez, Monsieur Sarkozy, commencez par le Gabon où votre cher " papa Bongo " est aujourd'hui détenteur du honteux palmarès du plus ancien président au monde (40 ans au pouvoir, et aucune intention de le quitter de son vivant!);
7) Geler les fonds et investissements que les dictateurs ont détournés de leur pays et déposés dans des banques et biens français et étrangers. Cet argent appartient aux Africains et il doit être retourné aux gouvernements respectifs de ces pays dès lors que l'alternance démocratique aura été avérée. Omar Bongo dispose en France d'un patrimoine colossal qui n'a d'autres sources que les vols et viols perpétrés à l'encontre de son peuple; ces biens doivent être confisqués et retournés aux Gabonais, qui croupissent aujourd'hui dans une misère inexplicable alors que ce voyou, ce mécréant analphabète qu'est Omar Bongo s'adonne aux vices les plus bestiaux de par le monde; cette situation ne peut plus continuer;
Voilà, Monsieur le Président Sarkozy, le type d'actions concrètes que le Gabon attend de la France, c'est-à-dire un désengagement clair et net des affaires africaines tant sur le plan politique qu'économique. Nous en avons assez de voir le continent décrit comme un continent mendiant alors que l'Afrique est tout sauf pauvre. A l'instar du Gabon qui est riche mais paradoxalement pauvre, la pauvreté africaine est systémique et non systématique. Elle est conjoncturelle et non structurelle. Tout ce dont l'Afrique a besoin, c'est de démocratie et d'état de droit. Or, la démocratie n'est pas possible tant que la France télécommandera de Paris les affaires africaines ou s'affichera comme vous le faites avec des dictateurs: le message que vous lancez est terrible car vous semblez, Monsieur, dire aux Gabonais et autres Africains que pour obtenir leur libération, les Africains devront passer sur le corps de la France. Une manière pour la France de déclarer la guerre aux Africains vu que la seule solution qui resterait alors aux Africains serait celle de la violence, de la révolte, du terrorisme et de la guerre contre les dictateurs, donc contre la France.
Ceci, Monsieur, voudrait dire que vous préfèreriez voir les jeunes Africains se radicaliser et se lancer dans des actions terroristes contre les Français et leurs intérêts plutôt que de lâcher les dictateurs tout en acceptant sans conditions l'éclosion de vraies démocraties en Afrique. Or, nous ne cessons de vous expliquer qu'une Afrique démocratisée et économiquement solvable enrichirait plus la France à moyen et long terme qu'une Afrique sous joug dictatorial dont la France ne tirerait que des richesses épuisables dans le court terme, avec la menace toujours plus grandissante de possibles instabilités capables de compromettre même l'accès aux richesses épuisables. L'heure est venue pour la France d'investir sur l'humain car ne pas le faire consisterait à animaliser l'Africain et à ne le voir que comme une bête de somme que la France exploiterait jusqu'à l'agonie.
Les Gabonais, Monsieur Sarkozy, sont fatigués de mourir de misères depuis 40 ans.
Par conséquent, n'étant plus d'humeur à se laisser abuser par l'animal Omar Bongo, c'est par les armes et l'insurrection que les jeunes gabonais conquerront demain leurs libertés. Dans cette lutte pour la liberté, la France partira forcément perdante car elle perdra non seulement le cur des Gabonais, mais aussi la stabilité qui aurait permis à ses compagnies et à ses citoyens, dans un Gabon démocratisé et digne, de continuer à servir les intérêts des deux pays, mais dans le contexte d'une réciprocité fructueuse et bénéfique pour tous. Si le Gabon sombre dans l'instabilité et le chaos, ce sera à cause de la France et de Bongo, qui n'ont jamais compris le besoin urgent qu'ont les Gabonais de voir s'établir chez eux un état de droit respectueux de leur dignité.
Il appartient donc à la France de choisir dès aujourd'hui son camp: continuer à soutenir Omar Bongo et risquer une radicalisation des Gabonais qui ne pourraient alors que se livrer à des actes de révolte multiformes, sinon terroristes, pour se libérer, ou choisir le camp de l'avenir et de la jeunesse, et dire tout de suite à Omar Bongo que ni la France, ni la communauté internationale ne sont prêts à voir le Gabon plonger dans la violence à cause d'un seul homme et de son clan de vautours. Car la relation actuelle que la France entretient avec le Gabon n'est pas une relation pour le Gabon, mais une relation personnalisée pour Bongo. La France ne traite donc pas dans ses relations bilatérales avec le Gabon, mais avec un seul homme, Omar Bongo. D'où le fait que Bongo réponde toujours par "je suis à prendre ou à laisser" quand les journalistes lui posent une question sur l'avenir des relations franco-gabonaises. Il est temps que la France choisisse de "laisser" Bongo pour "prendre" le Gabon dans le contexte de relations d'état à état, et non comme actuellement, des relations d'état à homme.
En ce qui concerne notre mouvement et les Gabonais, le choix est tout fait. Nous savons que l'insurrection sera la seule voie du changement au Gabon et nous nous y préparons. Aujourd'hui, ce n'est plus une question de "si", mais plutôt une question de "quand".
Voilà pourquoi le BDP-Gabon Nouveau continue d'appeler le peuple gabonais à la vigilance et à la préparation. Maintenant que la France s'est dotée d'un nouveau président, et maintenant que ce président semble avoir, en recevant un dictateur comme Omar Bongo, voté pour la continuité de la mort du Gabon, que restera-t-il désormais au peuple gabonais comme espoir de changement démocratique? Maintenant que nous savons Omar Bongo indéboulonnable ni par les voies électorales, ni par la réforme démocratique interne, ni par le désaveu de la France, que reste-t-il d'autres aux Gabonais comme moyen de libération?
La libération du Gabon par voie insurrectionnelle est plus que jamais la seule voie possible. Préparons-nous-y.
Aux aînés, nous disons: "Joignez-vous à vos fils et filles qui demain allumeront le flambeau de la liberté au Gabon".
Aux jeunes, nous disons: "A vous la responsabilité de façonner, dès aujourd'hui, l'avenir de votre pays; cet avenir ne peut se faire avec Bongo au pouvoir; ceci veut donc dire que chacun d'entre vous, du plus jeune au plus âgé, se doit de devenir un combattant de la liberté; qu'on ne nous dise pas demain que le jeune ivoirien est plus brave que le jeune gabonais; qu'on ne nous dise pas que le jeune gabonais est incapable, comme le jeune ivoirien, de se faire maître de sa propre destinée; qu'on ne nous dise pas demain que par poltronnerie et couardise, le jeune gabonais a laissé un vieillard croulant comme Omar Bongo continuer à tuer ses frères, sa mère, son père, sa sur, son petit frère, son bébé, et qu'à cause de cette peur que nous avons de mourir pour notre propre bien, nos familles et nos amis auront tous crevé de misère; si l'avenir appartient aux jeunes, alors il est désormais du devoir de tout jeune de se battre pour son avenir et pour l'avenir de son pays".
Aux Gabonais nous disons: "Qu'on ne nous dise pas demain que nous aurons laissé Omar Bongo régner sur le Gabon 12 ans de plus parce que nous avions peur de mourir; la pauvreté actuelle du Gabon veut dire que beaucoup d'entre vous. d'ici 12 ans, seront morts de misère de toutes façons; si vous devez mourir, mourrez au moins pour une cause noble, celle d'assurer par votre mort, un avenir meilleur pour vos frères, vos surs, vos enfants, vos petits-enfants; qui risquent tous de mourir après vous si Omar Bongo reste au pouvoir jusqu'à sa mort; plus que jamais, en nous doit naître l'esprit de sacrifice qui débarrassera le Gabon d'Omar Bongo".
Aux Gabonais, nous disons encore: "L'heure des claquements de dents et de la déroute pour le régime Bongo a sonné; que ceux qui en ont la capacité physique et mentale se joignent aux préparatifs de combat pour la libération du Gabon. N'attendez pas de voir le Gabon totalement pillé, ruiné, meurtri pour vous rendre compte du devoir qui est le vôtre aujourd'hui de sauver votre pays; éloignez de vos esprits la peur de la mort; défaites-vous de la peur de souffrir; si Omar Bongo résiste jusqu'à aujourd'hui, c'est parce qu'il croit le Gabonais poltron et peureux, parce qu'il pense que son peuple n'a pas de couilles; l'heure est venue de montrer au cancre dictateur que les Gabonais traîneront un jour son cadavre dans les rues de Libreville et le serviront aux chiens";
Aux Gabonais, nous disons enfin: "Préparez-vous au combat pour la liberté; un jour, dans ce pays nommé Gabon, sera donné le signal de la révolution; un jour, dans ce Gabon, viendra le moment des claquements de dents pour ceux qui ont mené notre pays à la misère, au génocide, à la mort; ils n'ont eu pour vous aucune pitié, aucun sentiment de fraternité; ils vous auront traité comme des animaux en se pavanant dans des Pajeros, yachts et Mystère 20 achetés avec l'argent de votre souffrance. Si, donc, vous êtes un homme, un vrai faites-vous combattant de la liberté; si vous êtes une femme, une vraie, faites-vous guerrière; si vous êtes un patriote, un vrai, joignez le mouvement pour la libération du Gabon que le BDP-Gabon Nouveau prépare; avec Le Mamba, sa branche armée, et avec vous, Gabonais de toutes origines, de tous sexes et de tous âges qui vous livrerez au combat de la libération nationale, le Gabon s'avancera vers une nouvelle aurore faite de salut, de justice et de dignité pour tous; la démocratie ne viendra au Gabon que par nos propres efforts, nos propres actions, nos propres aspirations".
Le BDP-Gabon Nouveau fait la promesse suivante aux Gabonais:
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Nous défendrons jusqu'au bout nos convictions. Jamais notre mouvement ne se compromettra ni dans des négociations au rabais, ni dans la corruption comme tant d'autres l'ont fait. Pour nous, c'est l'état de droit et la démocratie ou rien.
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Nous n'aurons de cesse de travailler au démantèlement du régime Bongo. Nous ne nous ferons donc jamais complice de la mort du Gabon, ce pays que nous aimons tant et que des animaux ne cessent de détruire.
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Nous restons fidèles à notre idéal de voir le Gabon débarrassé au plus vite de la malédiction bongoïste; nous réaffirmons donc cet idéal: Bongo Doit Partir, par tous les moyens possibles.
Que ceux qui se sentent l'âme patriote nous rejoignent dans cet ultime combat pour la libération du Gabon. Le BDP-Gabon Nouveau est là: soutenez-le; le Mamba est là: rejoignez-le, pour qu'ensemble, nous soyons encore plus forts, plus déterminés, plus invincibles, au nom de notre si cher pays.
Défendons ensemble notre dignité de Gabonais, pour que personne, demain, ne puisse dire que nous aurons laissé un cancre bestial comme Omar Bongo assujettir tout un peuple, parce que c'était un peuple de poltrons.
Demain doit donc devenir, pour le Gabon, un jour nouveau.
Vive le Gabon, vive la nouvelle république.
BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey, 07052, USATel: 973-447-9763 / 973-655-5143
Fax: 973-447-9763 / 973-655-7909
Site: http://www.bdpgabon.org
Le BDP-Gabon Nouveau ("Bongo Doit Partir, pour la Construction d'un Gabon Nouveau") est un mouvement politique gabonais de libération nationale en exil dont le siège se trouve dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau (http://www.bdpgabon.org) recherche la suppression du régime Bongo et le départ d'Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles. Le Mamba (http://www.lemamba.org) en est la branche armée.
De leffet Bayrou au Mouvement démocrate : illusion ou véritable refondation ?
Bilan de cette élection présidentielle: Sarkozy est élu brillamment, finalement pas de surprise cette fois; Royal est sauvée par un score honorable même sil cache des querelles intestines au PS; Bayrou, malgré ses presque 20% de suffrages exprimés au 1er tour, est ignoré voire censuré par les médias dès lélection passée, ces derniers entretenant lillusion que le clivage gauche-droite sest renforcé et que le centre nexiste plus ou est sérieusement menacé. Or, analysons ce quil se passe. Un séisme peut se produire dans la recomposition du paysage politique français et réserver la fameuse surprise pour les législatives ...
Gauche, droite, centre : que signifient à présent ces termes ?
Avant que ne tombe le mur de Berlin, lantagonisme entre les modèles de gauche et de droite avaient une signification idéologique, opposant :
- pour la gauche, un modèle de société basé sur une idéologie communiste ou socialiste basée sur lappropriation par lEtat des moyens de production et la distribution équitable des richesses aux citoyens et passant forcément au début, comme le justifiait Karl Marx, par une « dictature du prolétariat » (version du communisme appliquée en Union soviétique et en République chinoise),
- pour la droite, un modèle de société basé sur le libre-échange, le capitalisme (les moyens de production étant détenus par des propriétaires privés tirant des revenus du placement de leur capital, récompensant un risque), la concurrence des marchés, devant mener par une sorte de loi naturelle à une croissance permanente et un enrichissement optimum des actionnaires et des travailleurs-consommateurs.
Ces deux modèles extrêmes ont prouvé leurs limites et cest le deuxième qui sest imposé sur la planète : effondrement du bloc de lEst, privatisation de ses entreprises (au bénéfice dune nouvelle caste de privilégiés) en même temps que la population sest paupérisée et a vu son espérance de vie baisser de 4 ans, ouverture de la Chine au capitalisme, préservant néanmoins une « dictature du prolétariat » et développant une nouvelle forme desclavage. Le capitalisme est devenu dominant et sest étendu à toute la planète, nourri par la mondialisation des capitaux et des échanges. Mais en même temps quil a prouvé une certaine efficacité motrice sur la croissance matérielle, lenrichissement global (croissance mondiale de +5% par an ces dernières années), il a aussi mis à jour un accroissement des inégalités sociales, entre les revenus du capital et ceux du travail, une inefficacité à trouver un équilibre entre ladéquation de loffre et de la demande sur lemploi, les compétences requises, une aggravation des inégalités entre les pays riches et les pays pauvres en terme de niveau de vie et daccès à la santé, une priorisation du profit à court terme sur le long terme (difficulté à investir à long terme dans lentreprise et pour répondre aux contraintes de lenvironnement durable).
Lorsque lon parle maintenant de « gauche » et de « droite », les références sont plutôt devenues :
- pour la gauche, un modèle de société de type « scandinave », où un système capitaliste encourageant lentreprise privée cohabite avec un Etat qui joue un rôle important dans sa fonction protectrice et redistributrice des richesses : impôts élevés, protection importante en cas de chômage associée à une possibilité pour lentreprise de facilement licencier et à un accompagnement actif du chômeur pour retrouver du travail. Lhomme, le respect de sa personne, est une valeur prioritaire. Ces sociétés ont un véritable fonctionnement démocratique et bénéficient dune forte implication de la population dans la vie politique et civile, la représentation syndicale, permettant une médiation véritable entre les citoyens et lEtat pour une meilleure concertation préalable sur les réformes à effectuer et, partant, de ladhésion de la population à ces réformes.
- pour la droite, un modèle de société ultra-libéral de type « anglo-saxon ». Ce modèle met lenrichissement matériel au centre des priorités, privilégie la rémunération du capital sur le travail, fonctionne sur la domination des pouvoirs financiers, débouchant en général sur une connivence de ces derniers avec les médias, eux-mêmes entreprises privées soumises à la loi de lactionnaire, et na fait que renforcer les inégalités sociales.
Ces deux modèles ont prouvé quils peuvent fonctionner et co-exister dans un monde globalement mondialisé. Faudrait-il encore pouvoir mesurer le niveau de « bonheur de la population dans les deux cas... Mais on a vu le modèle scandinave récemment se « droitiser » et le modèle anglo-saxon seffriter et souffrir dun rejet de la population quant à ses dérives (rejet de Bush, Blair, Berlusconi, Aznar,...).
On a vu aussi émerger récemment en Europe (Allemagne, Italie, Espagne...) un nouveau modèle : celui des gouvernements dunion, de coalition « droite-gauche », de sociaux-démocrates, qui finalement combinent les avantages du système libéral et de la flexibilité de lemploi et les gardes fous aux dérives de ce système, une protection sociale garantie, une gestion saine et une démocratie respectée, favorisant lexpression des différents courants politiques du pays et une concertation entre eux pour proposer et valider les réformes, garantissant un meilleur consensus et une adhésion de la population, donc une paix sociale, tout en relançant léconomie et sa croissance.
Or, cest justement ce type de modèle que propose le centre, représenté par François Bayrou. Et il ne sagit pas seulement de défendre des valeurs où lhomme est remis au centre des priorités, tout en préservant la croissance des entreprises, lordre et une gestion saine des finances publiques, mais il sagit également de préserver la démocratie et de proposer une nouvelle façon de gouverner où la représentation des différents courants politiques est garantie, où un consensus est assuré, où la population est responsabilisée et impliquée.
Alors que Sarkozy représente le modèle anglo-saxon ultra-libéral justement rejeté chez nos voisins. Bien quil essaie de combler son excès dautorité par une apparente sympathie et son accaparation du pouvoir par une illusoire invitation à sa majorité dun pôle du centre et même dun pôle de gauche, sa proposition de réforme des institutions est très timide comparée à celles de François Bayrou et de Ségolène Royal pour garantir la représentation parlementaire, et la connivence quil entretient avec le monde financier et des médias ne sera que renforcée, menaçant gravement notre démocratie.
Ségolène Royal de son côté, a tenté de promouvoir un modèle « scandinave » mais dans une société qui nest sans doute pas prête à fonctionner ainsi, la représentation syndicale étant très faible, lassistanat et la déresponsabilisation face à un Etat trop coûteux ayant gangrené le système. Elle a été tiraillée dun côté entre cet appel au centre, dévoilant entre les deux tours une soudaine sympathie pour François Bayrou et ses idées, les encouragements des rénovateurs, de Bernard Kouchner, Michel Rocard, Claude Allègre, des Gracques, du mouvement Spartacus, et de lautre côté les rappels à lordre des éléphants conservateurs (Hollande, Jospin, Fabius, Emmanuelli, Mélenchon...). Le PS nest pas uni comme il veut faire semblant de lêtre. Il y a bien en son sein un courant proche du « centre », social-démocrate et européen, dans le même courant que François Bayrou, et également un courant conservateur dépassé, anti-européen, croyant en un Etat omnipotent qui peut tout régenter et se financer par limpôt et la dette.
Ce courant du « centre », que lon baptise maintenant plus volontiers « centre-gauche », existe bel et bien. Les médias cherchent à létouffer (mais vous savez qui tient ces médias !). La majorité des élus centristes UDF a soutenu le vote Sarkozy après le 1er tour, sans même dailleurs attendre lissue des débats Royal-Bayrou et Royal-Sarkozy. Car on sait que leur réélection aux prochaines législatives dépend de la concurrence dun candidat UMP, et Sarkozy ne cache même pas le chantage qui leur est fait. Ils font croire que Bayrou a dérivé de sa ligne politique initiale, vers la gauche, justifiant ainsi leur ralliement à la « majorité présidentielle ». Or, Bayrou a parfaitement gardé la ligne de son discours, qui était déjà critique à légard de Sarkozy avant le 1er tour, quand ses élus le soutenaient en ce sens, Hervé Morin et Maurice Leroy les premiers. Le fait dannoncer la création dun nouveau parti pour succéder à lUDF, plus ouvert à la fois à droite et à gauche (mais on la compris, surtout plus à gauche), et sans doute denvisager une alliance avec le PS, voire des désistements réciproques aux législatives, imposait aux élus UDF dofficialiser leur choix et de saisir rapidement la proposition de Sarkozy. Cétait programmé par lUMP pour opérer une désertion en rase campagne des fidèles de Bayrou et affaiblir ce dernier aux législatives. Cest sans compter sur la résistance du Béarnais, et surtout le soutien et ladhésion de ses électeurs qui, loin dêtre des citoyens hésitant entre la soi-disant droite et la soi-disant gauche, ont entendu le projet despoir réaliste et démocratique qui leur était proposé et ne souhaitaient pas cette façon de gouverner de Sarkozy ni le projet du PS, même si le 2e tour leur imposait de faire un choix cornélien !
Bayrou a en ce moment la meilleure cote de popularité (65% des Français souhaitent le voir jouer un rôle important dans la politique française, devant Sarkozy à 56% et Royal à 52%), il aurait, daprès les sondages, emporté la victoire au second tour à 55% à la fois contre Royal et contre Sarkozy sil avait accédé à ce second tour. Ces chiffres prouvent quil aurait été le meilleur consensus pour satisfaire lensemble des français ou faire moins dinsatisfaits.
Si le PS avait fait sa révolution culturelle avant lélection présidentielle et que les sociaux-démocrates du PS avaient rejoint Bayrou, ce centre démocrate aurait gagné lélection. Il nest pas trop tard pour les législatives. Mais le PS, déchiré en interne et désireux de garder bonne figure, va probablement essayer de montrer quil se rénove en proposant de créer un vaste rassemblement de la gauche et du centre au sein dun parti vraiment « social-démocrate », comme le prône Pierre Moscovici.
François Bayrou réussira-t-il son pari de créer son nouveau Mouvement Démocrate sans aucun député sortant ? Ce mouvement sera-t-il nourri dune part importante venant du PS ? LUDF va-t-elle éclater, aspirée en partie par lUMP et en partie par un PS « rénové », être englobée dans le Mouvement démocrate ou disparaître tout simplement ? Ceci avant léchéance des législatives ou après, le deuxième tour donnant lieu éventuellement à des accords de désistement réciproques sur de nombreuses triangulaires (entre 400 et 500 sur 577 !) qui pourraient rendre possible, grâce à une alliance, une victoire de ce parti démocrate ou de lassociation de ce parti et du PS, face à lUMP. LUMP, nayant pas la majorité parlementaire, pourrait devoir composer avec ces nouvelles forces alliées ou associées et le gouvernement se retrouver de fait obligé à lunion nationale, comme chez nos voisins... avec Bayrou comme Premier ministre ?
Appel pour une alliance des Verts, du PS et du centreLe 8 mai 2007
Aujourdhui, nous sommes tristes, mais nous ne nous laisserons pas aller à maudire le peuple français, ni à souhaiter le pire pour notre pays. Un immense espoir vient dêtre déçu. Nous respectons le verdict du suffrage universel et nous espérons que livresse de la victoire ne conduira pas le vainqueur à mettre en oeuvre une politique de brutalisation de la société. Mais nous sommes aussi conscients que personne ne peut sexonérer de la défaite de Ségolène Royal et prendre la candidate comme bouc émissaire de ses propres insuffisances. Sans doute des erreurs ont été commises. Mais la timidité gauchiste envers la perspective du gouvernement, la rigidité et la suffisance socialiste, la pusillanimité du centre sont les principales causes politiques de cette situation. Les premiers ont entretenu la suspicion sur la candidate socialiste. Les seconds, en saccrochant à un projet socialiste davantage fait pour reconstituer lunité du parti que pour offrir à leurs compatriotes un projet social-démocrate crédible, ont rendu impossible louverture exigée. Les derniers enfin, en refusant dappeler clairement à une alliance avec la gauche, ont sapé les bases de la nouvelle orientation politique quils disaient vouloir construire. Malgré ces obstacles, Ségolène Royal a su incarner un espoir collectif immense. Aussi est-elle la mieux qualifiée pour poursuivre la construction de ce rassemblement nouveau qui devra saffranchir des limites constatées durant la campagne présidentielle.
Ce qui sest esquissé à chaud, avec des atermoiements et à demi-mot dans la campagne dentre deux tours de Ségolène Royal, doit être désormais repris, travaillé, prolongé et assumé. Les Verts doivent sortir de leur culture disolement et de leur paralysie interne, pour comprendre que les enjeux quils portent sont compris bien au-delà de leur cercle et perçus comme cruciaux par une majorité de la population. La gauche antilibérale doit sortir de limpasse dans laquelle la conduite tout refus pratique de gouverner. Le Parti socialiste doit poursuivre la mutation désormais entamée et assumer clairement loption sociale-démocrate quil a su esquisser durant cette campagne : accepter une mondialisation contrôlée qui puisse devenir, à linstar de nos partenaires européens, une opportunité et pas seulement une menace. Le centre doit rompre son alliance historique avec la droite, qui la trop souvent conduit à oublier quil était porteur dun message de cohésion sociale et de vitalité démocratique. Si le nouveau parti de François Bayrou refuse dêtre une UDF vassalisée par Nicolas Sarkozy, il ne peut avoir despace politique quau sein dune nouvelle alliance avec une gauche elle-même rénovée. Cette nouvelle alliance doit proposer un projet politique commun, fondé sur la perspective dune société pacifiée, et non celle dune société divisée ; celle dun engagement européen renouvelé et ouvert, et non dune concession faite du bout des lèvres à des partenaires quon méprise ; celle dune société qui assume le marché et le libre-échange, mais qui ny réduit pas la totalité des rapports sociaux ; bref, une société qui regarde lavenir avec confiance, et non une société qui prône la méfiance de chacun envers ses voisins.
Le débat politique de cette élection présidentielle a esquissé de telles convergences : sur la réduction nécessaire de la dette publique, sur lefficacité de services publics renouvelés, sur le soutien aux plus démunis, sur la prise en compte résolue des menaces qui pèsent sur la planète et sur notre développement (énergie, réchauffement climatique, eau), sur lidée dune sécurisation des itinéraires des travailleurs conciliable avec la mobilité quils peuvent souhaiter et qui est nécessaire aux entreprises, sur une perspective de croissance fondée sur linvestissement dans la formation, la recherche et léconomie de la connaissance, sur la définition dune société ouverte et solidaire, et donc sur des valeurs qui rassemblent, qui réunissent, et qui pacifient. Le Parti socialiste a besoin dalliés, non de vassaux auxquels il concède quelques circonscriptions pour entretenir lillusion du pluralisme, tandis que ceux-ci tiennent un double langage en étant parfois tentés de confondre autonomie et irresponsabilité. La France a besoin dune nouvelle coalition analogue à la coalition italienne de lOlivier, où chacun trouve sa place. Pour cela il faut rompre avec le couperet majoritaire, véritable laminoir de la diversité politique du pays. Certes, le scrutin majoritaire est nécessaire pour obtenir des majorités stables : mais la maturité démocratique exige quune part significative de proportionnelle soit instaurée pour que toutes les formations politiques significatives soient représentées au Parlement, même celles qui ne nous plaisent pas leur inscription dans le jeu politique et leur confrontation aux véritables enjeux de la société est aussi à ce prix.
Dans limmédiat, des accords de désistement ou, parfois, des circonscriptions réservées doivent permettre de sceller cette alliance. Les élections législatives peuvent être loccasion dune nouvelle mobilisation collective, pourquoi pas victorieuse, au moins capable de constituer une opposition forte.
Ne laissons pas perdre les acquis de cette campagne présidentielle, ne laissons pas perdre lélan qua su insuffler à cette campagne Ségolène Royal, et le renouveau quelle incarne, ne nous laissons pas gagner par le découragement, regagnons lespoir.
Par Daniel COHN-BENDIT, Gabriel COHN-BENDIT, Jean-Yves LE DRIAN, Jean-Pierre MIGNARD, Joël ROMAN
Post-Scriptum :
Source : blog Désirs dAvenirLa valse des traîtres...
"Un traître en nous quittant... nous affaiblit bien moins quun lâche défenseur." Jean Racine, Alexandre
Épisode 1 :Jeudi, journal de 18 heures de RTL. Invité Claude Allègre.
Au lendemain du débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, son ancien ministre de tutelle Claude Allègre sest montré jeudi "très choqué" de la colère de Ségolène Royal. Interrogé sur RTL, Claude Allègre sest dit "très choqué parce que, hélas !, elle na pas fait (...) beaucoup de choses pour les handicapés". Lors de la mise en place du plan Handiscol, préparé par Mme Royal, "il ny a eu aucune mesure vraiment importante", "ça na pas été quelque chose de très efficace", sest-il souvenu. "Celui qui a fait le plus pour les handicapés, cest Luc Ferry", ancien ministre de Jean-Pierre Raffarin, a estimé lancien ministre de lEducation nationale. "Je ne suis pas pour autant pour la droite, mais je pense que la vérité doit être dite en politique." "Je suis un peu outré de ça parce que ce qui a été dit, cest des mensonges", a-t-il encore dit. Lancien ministre, qui avait annoncé avant le premier tour quil ne voterait par pour Ségolène Royal, a répété cette position pour le second tour. "Je ne voterai pas pour Ségolène Royal", a-t-il dit, sans prendre pour autant parti pour Nicolas Sarkozy.
Épisode 2 :
Mail envoyé aux sympathisants par les équipes de Nicolas Sarkozy.
De : "poursarkozy@yahoo.fr" <poursarkozy@yahoo.fr>
À : XXXXXXXX@yahoo.fr
Envoyé le : vendredi, 4 Mai 2007, 19h 18mn 31s
Objet : A DIFFUSER : Handicapés : Claude Allègre très choqué par les mensonges de Ségolène Royal
SEGOLENE ROYAL A MENTI SUR LES HANDICAPES
Claude Allègre sest dit très choqué par ses propos sur les handicapés : "Je
suis un peu outré de ça parce que ce qui a été dit, cest des mensonges"
http://clubobs.nouvelobs.com<wbr>/article/2007/05/03/20070503<wbr>.FAP5630.xml
Daprès les études dopinion, cest le seul moment du débat ou Ségolène Royal a marqué des points face à Nicolas Sarkozy. Cest pourquoi il est important de diffuer les propos de claude Allègre autour de vous. Et montrer ainsi le côté manipulateur et cynique de la candidate.Ségolène Royal "na pas fait beaucoup" pour les handicapés, accuse Claude
Allègre
source : Associated Press le 03/05/2007 18:19
Au lendemain du débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, son ancien
ministre de tutelle Claude Allègre sest montré jeudi "très choqué" de la colère
de la candidate socialiste qui "na pas fait beaucoup de choses pour les
handicapés".
Interrogé sur RTL, Claude Allègre sest dit "très choqué parce que, hélas ! elle
na pas fait (...) beaucoup de choses pour les handicapés". Lors de la mise en
place du plan Handiscol, préparé par Mme Royal, "il ny a eu aucune mesure
vraiment importante", "ça na pas été quelque chose de très efficace", sest-il
souvenu.
"Celui qui a fait le plus pour les handicapés, cest Luc Ferry", ancien ministre
de Jean-Pierre Raffarin, a estimé lancien ministre de lEducation nationale.
"Je ne suis pas pour autant pour la droite, mais je pense que la vérité doit
être dite en politique."
"Je suis un peu outré de ça parce que ce qui a été dit, cest des mensonges",
a-t-il encore dit.
******************************<wbr>************************Épisode 3 :
Thomas Legrand, journaliste à RTL, révèle quil a surpris Claude Allège au QG du candidat de lUMP :
"Jeudi dans le journal de 18 heures de RTL, Claude Allègre avait déclaré quil ne voterait pas pour Ségolène Royal le 6 mai. Mais lancien ministre socialiste de lEducation nationale, très proche de Lionel Jospin, avait refusé de dire à Patrick Cohen sil votera Nicolas Sarkozy. Vendredi après-midi, Thomas Legrand a peut-être recueilli un élément de réponse : il a vu lintéressé sortir du QG du candidat UMP.
Jétais vendredi (4 mai) après-midi rue dEnghein, dans le bureau dun collaborateur de Nicolas Sarkozy. Et jai pu voir Claude Allègre sortir du bureau de Nicolas Sarkozy en compagnie de François Fillon. Il sest rapidement dirigé vers une porte qui donne accès à un escalier derrière le bâtiment.
Cétait donc une visite qui se voulait discrète, pour ne pas dire secrète, dun ancien ministre socialiste, visiblement rallié au candidat UMP. Cest assez inattendu. Mais Claude Allègre, proche de Lionel Jospin, était cet après-midi dans le bureau de Nicolas Sarkozy.
Claude Allègre, que jai joint au télephone, affirme quil est venu rencontrer François Fillon qui voulait lui parler de la loi sur les universités. Il recuse lidée dun ralliement, réaffirme simplement quil ne votera pas pour Nicolas Sarkozy. Claude Allègre nest pas très content que sa visite au QG soit maintenant connue. Il estime sêtre fait piéger par les collaborateurs du candidat, puisquun cameraman lattendait dans la cour, derrière le bâtiment.
Cette petite histoire montre que nous sommes déjà entrés dans cette période inévitable de va-et-vient de rumeurs qui précède la constitution dun gouvernement. Dernière précision, pour ceux qui douteraient que François Fillon se prépare pour Matignon : Laurence Parisot, la présidente du Medef, était aussi rue dEnghein vendredi après-midi. Mais, elle, elle est entrée par la porte de devant..."
Thomas LegrandÉpisode 4 :
Une équipe de France 2 était là...
La vidéo a été vue 943 fois au moment où je la mets sur le DEL, merci de faire sauter le compteur ;)Et pour ceux qui ne peuvent pas lire la vidéo (merci à YC !!!)(Plan) : une caméra suivant un Claude Allègre, lunettes noires, marchant dans une ruelle, se tournant rapidement et se retournant tout aussi rapidement. (Voix off de la journaliste) : "cest une visite quon nattendait pas, Claude Allègre sortant du QG de Nicolas Sarkozy par une porte derobée." (Plan) : Claude Allègre se retourne vers la caméra à nouveau (Voix off de la journaliste) : "Pour lancien ministre de Lionel Jospin, ce nest pas un ralliement ou un rendez-vous politique" (Plan) : Claude Allègre stoppe sa marche et répond au journaliste qui lui demande sil sagit dun ralliement, bafouillant, chuintant " chuis pas venu..., chuis venu voir François Fillon, avec qui on fait un interview. Jai pas, chuis..." Il reprend alors sa marche et le journaliste poursuit : "Mais pourquoi ne pas lavoir rencontré ailleurs quau QG à ce moment-là ?" Allègre se retourne et stoppe à nouveau, bafouillant : "Mais pasquil est, pasquil est, y pouvait pas"..., concluant sa phrase en bougeant les bras à la fin de sa phrase ; il reprend sa marche de plus belle. (Plan) : Nicolas Sarkozy, sortant de sa voiture, la veste sur lépaule, saluant et entrant dans son QG rapidement (du type "no comment") (Voix off) : "Il avait demandé la discrétion à lUMP : peine perdue. Même furtive, limage de Claude Allègre chez Nicolas Sarkozy à deux jours dun second tour vaut son pesant electoral".Pourquoi je vote Royal
en tant que bayrouiste
Récemment, plusieurs articles (en particulier du journal «Marianne») dénoncent la dangerosité de la personnalité de Sarkozy. En réalité, le danger provient dun mélange de trois ingrédients détonants: son projet de société, sa méthode (intimement liée à sa personnalité), et létat de la France.
Tout dabord, lerreur de ses adversaires aura été sans doute de ne pas assez insister sur la réalité de son projet de société.Fondé sur le culte de la performance, individuelle et collective, ce modèle est explicitement élitiste (sélection à tous les niveaux et renforcement par la fiscalité de ceux qui sont déjà les plus forts). Il peut concerner avant tout les (moins de) 5% de Français, avantagés intellectuellement et socialement, qui pensent que ce projet les mettra en situation dacquérir des positions dominantes (sociales et économique) ou daccroître celles-ci. La première question que doivent se poser ces personnes est : souhaitent-ils faire de choix de société pour leur pays ?
En revanche, pour les (un peu plus de) 45% délecteurs complémentaires qui sapprêtent à voter Sarkozy, il sagit dune duperie.
Ces derniers pensent et espèrent que la politique du "coup de pied au cul", habilement emballée et vendue par Sarkozy, ne concerne que "les autres", responsables de tous les maux, et quil faut mettre au pas. Ces électeurs ne se rendent pas compte cependant quils seront eux-mêmes durement touchés par cette politique, qui ne profitera réellement quà une toute petite élite.
Pour lélectorat de Sarkozy plus que tout autre, les désillusions qui suivront seront dautant plus cruelles.Deuxième élément : la "méthode Sarko", qui découle de sa personnalité. Cette méthode peut se résumer en une phrase : diviser, stigmatiser et opposer les Français les uns aux autres, pour mieux régner.
Car Sarkozy, et cest en réalité le principal danger quil représente, est avant tout celui qui exalte ce quil y a de négatif, dégoïste et de haineux en chacun de nous. Cest aussi ce pourquoi il fascine : il représente le "côté obscur".
En définitive, ce nest pas tant de Sarko dont nous devons avoir peur, mais de chacun dentre nous.
Nous portons tous en nous lenvie de couper avec jouissance le monde en deux avec, dun côté les "bons", et de lautre les "mauvais", ceux qui donnent tout mais qui ne reçoivent rien, ceux qui prennent sans jamais donner, ceux qui méritent et ceux qui ne méritent pas, ceux qui sont honnêtes et ceux qui truandent. Ceux qui sont avec lui, et ceux qui sont contre lui. Bref, de tout voir en noir et blanc, sans nuance. Et, évidemment, du fond de nous, chacun se voit systématiquement du côté du cheval blanc et vertueux. Le responsable, lennemi, cest lautre.Comme dans Star Wars, chacun porte en soi son côté sombre, égoïste, absolutiste et potentiellement haineux. Et, ce qui est en définitive le plus inquiétant, si Sarko passe, je crains que beaucoup de monde ne passe dans ce "côté obscur"...
Cette exaltation de valeurs négatives est bien ressortie au cours de cette (très longue) campagne. Celle-ci a en réalité compté quatres moments forts, qui ont fait mouche auprès des Français :
- un moment démocratique avec les "débats participatifs" de Royal (qui a traduit une demande de « plus démocratique » du pays) ;
- un moment écologique avec Nicolas Hulot (qui nous a fait prendre conscience des menaces qui pèsent sur la survie de notre planète) ;
- un moment de rassemblement et dunion avec Bayrou (avec la notion du nécessaire dépassement des clivages et des postures, pour nous mettre en situation de construire un projet de société à même de répondre aux grands défis actuels) ;
- un moment nationaliste avec Sarkozy (autour de sa proposition de ministère de lImmigration et de lIdentité nationale).Vous remarquerez que les trois premiers moments font apparaître des messages qui exaltent des valeurs positives : plus démocratique, sauvegarde de la planète, rassemblement de toutes nos forces (au passage : cette dernière valeur se fonde sur la force constructive dun collectif, elle est à lopposé de lélitisme basé sur lélimination de lautre, aux fondements du projet de Sarko).
Quant au quatrième moment, il exalte au contraire des valeurs négatives : repli sur soi et haine de lautre, supposé responsable de tous nos maux...Enfin, dernier élément du cocktail explosif Sarko : létat de la France.
Notre pays na jamais été aussi divisé, fragmenté, en blocs massivement homogènes, les uns face aux autres.
Les plus âgés votent Sarko, contre les plus jeunes qui votent Royal. Les zones pavillonnaires de banlieue sont massivement pour Sarko, contre les cités qui plébiscitent Royal. Les ruraux sopposent aux villes. Les salariés du privé à ceux du public. Les communautés (religieuses, ethniques, culturelles) les unes aux autres. La gauche à la droite. Ceux qui se lèvent tôt à ceux qui se lèvent tard. Cest bloc contre bloc, dans cette France qui naura jamais été aussi hémiplégique.Cette situation explique tout autant le succès du discours revanchard de Sarko (chaque bloc tenant lautre pour responsable des problèmes du pays), que le risque que nous font courir ses discours et son projet, qui rendra plus béantes encore ces fractures, et exaltera en chacun ces valeurs négatives. Enfin, la personnalité de Sarko jouera dans laventure le rôle de détonateur, en mettant le feu aux barils de poudres qui nattendent que cela.
Si Chirac aimait à dire que la France, cest du cristal, Sarko est parti pour tout faire exploser. Il déchaînera les haines et risque de conduire le pays au bord de la guerre civile. La débâcle promet dêtre totale : morale, politique et économique.
Ainsi, pour ma part, en tant que "bayrouiste" convaincu au premier tour, mon choix de vote pour le second tour se pose de la manière suivante.
Je préfère confier mon pays aux mains dune femme aux tendances autocrates et autoritaires, au penchant autistique, insuffisamment préparée à occuper la fonction et secondée par un parti sclérosé et fortement divisé, plutôt quà un homme violent, manipulateur, dont les méthodes comme le projet ont toutes les chances de conduire à la ruine (sociale comme économique) de notre pays.
Labstention ou le vote blanc, qui devrait logiquement tenter lélecteur de Bayrou que je suis, ne seraient à mes yeux quune démission civique, qui ne feraient quavantager le candidat en tête. La question à se poser, si on envisage lun de ces non-choix, est alors : 5 ans de Sarko est-il un prix acceptable pour lexpression de son insatisfaction devant loffre proposée au second tour ? Ma réponse est clairement non.
Je fais donc le choix, en pleine connaissance de cause et sans aucune illusion, dutiliser le bulletin "Royal" pour faire barrage au pire. Ce nest certes pas un choix enthousiaste, mais cest un choix clair, et sans hésitation aucune. Et je vous invite à faire de même.
La victoire est là !
Il faut aujourdhui prendre la plume. Mlle Canarde sest envolée. Lélection est pour demain. Voilà enfin ce dimanche 6 mai pour faire changer les choses. Il est important que chacun se mobilise pour faire gagner nos idées: celle dune France moderne, qui place léducation, lécologie, les services publics et la réduction du temps de travail comme objectifs dun monde meilleur. Celle dune France qui se fout du mérite et qui souhaite replacer la valeur de largent là où elle doit être: un outil et non un but.
Visiblement, on va nous faire croire jusquau bout que Nicolas Sarkozy va remporter cette élection. Mais cest faux. Il va perdre et Ségolène va gagner. Lévidence de la victoire nest pas une donne, cest un devoir, une réalité qui va se gagner dans les dernières heures, les dernières minutes. Loin des intox et des rumeurs statistiques, le vote de dimanche promet limmense plaisir dune victoire arrachée par lintelligence et la révolte.Qui contredira quun des éléments majeurs de la réthorique sarkoziste sappuie sur la peur ? La peur qui, au quotidien, nous bouffe : peur de lagression, peur du chômage, peur pour nos enfants... Et face à la peur, que fait-on ? On se résigne ? On se fout sous la couette de la baisse des impôts et de la transmission gratuite dun patrimoine gentiment accumulé au long dune longue vie de labeur et souffrances ? Pas moi, désolé.
Cette idée prônée par Sarkozy que largent résoudra tous les problèmes du quotidien est une formidable escroquerie. La création de richesse na de sens que si elle est partagée. Comment ceux qui peuvent faire encore basculer lélection (et je pense notamment aux femmes et aux jeunes) peuvent-ils croire que Sarkozy est un Robin des Bois ? Quel étonnant renversement des valeurs, quelle habileté dans le mensonge, quelle faiblesse dans le projet, quel échec dans la vision ! La droite dure, celle des montres en or et des grosses bagnoles, celle des actionnaires qui font monter les actions lorsque les sociétés licencient en masse, cest elle que la France va choisir comme solution à la création de richesse ? Á sen taper la tête contre les murs.
La richesse se crée dans les écoles et la formation desprit critique. La richesse se crée avec linventivité, la culture, avec lespoir, avec loptimisme, avec la prise de responsabilités. La richesse est en chacun de nous, dans le plaisir dun travail apprécié et pertinent. La richesse est dans le partage et non dans le chacun pour soi.
Lindividualisme affirmé du programme sarkoziste prolongera le désarroi actuel. Comment dailleurs imaginer une France encore plus individualiste quaujourdhui ? Si vous pensez que la France va mal, alors osez le changement. Les cinq ans de Chirac, vrai président, et les cinq ans de la droite, ceux dune Assemblée nationale totalement à droite, cela na pas fonctionné. Pourquoi leur renouveler cette confiance ? Cest fou ! Seul lespoir dun changement peut redonner à chacun de nous la possibilité de prendre le destin de son pays en main. Osez le changement et, si dans cinq ans il apparaît que nous avons eu tort, alors vous pourrez voter Sarko et lélire pour dix ans. Il est encore jeune et son ambition est telle quattendre quelques années de plus ne fera que le rendre meilleur.
Portons donc cette femme au pouvoir ! Faites-lui confiance comme vous avez fait confiance à dautres femmes par le passé pour vous sortir de situations périlleuses. Lors du débat télévisé, Ségolène Royal a certes pu paraître un peu approximative sur certains sujets. Et alors ? Quest-ce en comparaison de sa volonté de redonner à la France des valeurs telles que lécologie, léducation, la création dun service public moderne, la concertation, la protection des femmes, lenvie dinvestir dans lentreprise ?
Ne jouons pas au jeu de lautruche. Relevons la tête, faisons-nous confiance, ne croyons pas aux sirènes du sauveur. Évidemment, si elle est élue, il nous faudra travailler avec elle et non nous laisser guider par un grand chef messianique. Avec elle et toutes celles et ceux qui ont envie de participer à la vie publique du pays. Dans nos familles, au boulot, en vacances, partout alors ce sera à nous de construire le pays en nous appuyant sur la formidable énergie que promet la victoire de Ségolène Royal.
Alexandre Brachet & Léquipe de Presidentielles.net
Chers amis,
Ce soir, la net-campagne prend fin.
Je souhaite m'adresser à tous ceux qui ont porté mon Pacte présidentiel sur Internet comme sur le terrain, pendant ces mois forts, parfois difficiles, toujours intenses.
Je veux vous remercier du fond du coeur de votre enthousiasme et de votre détermination. Vous avez été, comme je l'appelais de mes voeux, mon équipe de campagne, et je suis fière de vous!
Ne vous laissez pas démobiliser : rien n'est joué. Ne vous laissez pas intimider par les sondages, faites-les mentir!Pour cela, venez voter massivement dimanche.
Je vous demande d'intensifier votre mobilisation pendant ces dernières heures pour convaincre, convaincre et encore convaincre autour de vous. Engagez des discussions dans les marchés, dans les rues, dans les cafés, mais aussi avec vos proches. Ce sont deux visions clairement différentes de la France qui s'offrent demain au choix des électeurs.
Faites entendre haut et fort votre parole, cette parole que vous avez prise tout au long de cette campagne et que vous devez garder et ne plus lâcher!
Je compte sur vous! C'est avec vous que je veux faire gagner la France Présidente et nous conduire à la victoire !
*Diffusez le courriel de Ségolène Royal autour de vous!
PS : pour voir le message-vidéo de Ségolène Royal cliquez ici
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Face-à-face
Un duel à couteaux tirés
Au jeu des piques, Ségolène Royal a gagné. A celui des pièges, Nicolas Sarkozy la emporté. Le débat entre les deux candidats a été tendu et sans concession.[03/05/2007]
Vidéo : "On atteint le summum de l'immoralité politique!"
[03/05/2007]
Vidéo : l'immigration
[03/05/2007]
Vidéo : L'Europe, la Turquie et l'Iran
[03/05/2007]
Vidéo : le Darfour et la Chine
[03/05/2007]
Vidéo : l'écologie et l'environnement
[02/05/2007]
Vidéo : la croissance et l'emploi
[02/05/2007]
Vidéo : Le bilan du gouvernement et la dette publique
[02/05/2007]
Verbatim : Ils ont dit
[03/05/2007]
<ST1:PERSONNAME w:st="on" productid="La France Présidente">La France Présidente</ST1:PERSONNAME>, dix minutes pour comprendre<O:P></O:P>
A une semaine du second tour de l'élection présidentielle, Ségolène Royal propose sur son site de campagne desirsdavenir.org , <ST1:PERSONNAME w:st="on" productid="La France Présidente.">La France Présidente.</ST1:PERSONNAME>
Dix minutes pour comprendre sa démarche, son Pacte présidentiel et son parcours en animation flash, photo et vidéo.
Diffusez cette animation, partagez la avec toutes vos connaissances, militants mais surtout indécis, pour leur permettre de découvrir la France que nous voulons, la France que Ségolène Royal va, avec tous, reconstruire.
À consulter sur
www.desirsdavenir.org/lafrancep<wbr title=http://www.desirsdavenir.org/lafrancepresidente>residente
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Pour rendre l'ordre du monde plus justePetits rappels sur l'expérience internationale de M. Sarkozy :
Sur l'Europe, Nicolas Sarkozy propose de faire adopter un traité constitutionnel similaire à celui refusé par les Français en 2005 par voie parlementaire, sans consulter les Français.
Aux Etats-Unis, en septembre 2006, Nicolas Sarkozy regrette "l'arrogance de la France" à propos de l'opposition du Président de la République à l'intervention en Irak.
En Espagne, Nicolas Sarkozy a ouvertement critiqué la politique d'immigration de José Luis Zapatero en septembre 2006 qui lui a répondu : « Nous n'avons aucune leçon à recevoir. Ce que veut dire le ministre français de l'intérieur ne tient pas quand nous avons vu ce qui s'est passé dans les banlieues de Paris ».
Sur l'Afrique, Nicolas Sarkozy n'hésite pas à prendre conseil auprès d'Omar Bongo, dictateur au Gabon. « Il est venu écouter les conseils du vieux sage ». Les images de leur entrevue n'ont jamais été diffusées sur les télévisions françaises : http://www.dailymotion.com<wbr title=http://www.dailymotion.com/video/x1im7c_sarkozy-et-bongo>/video/x1im7c_sarkozy-et-bongo
Sur le Proche Orient, lors d'une émission, Nicolas Sarkozy ne sait pas si Al-Qaeda sont des chiites ou des sunnites. Il ajoute qu'il ne faut pas réduire le débat à l'appartenance « à une ethnie ». Ecouter : http://www.marianne2007.info<wbr title=http://www.marianne2007.info/index.php/46193/?preaction=podcast>/index.php/46193/?preaction<wbr title=http://www.marianne2007.info/index.php/46193/?preaction=podcast>=podcast
En Italie, Gianfranco Fini, anciennement MSI (parti fasciste italien), a préfacé le livre de Nicolas Sarkozy. Il est « l'un des hommes politique italiens les plus talentueux, un homme de grand talent » d'après Nicolas Sarkozy qui a reçu cette semaine le soutien de Silvio Berlusconi.
Ce que propose Ségolène Royal
Pour rendre l'ordre du monde plus justePour un nouveau souffle européen :
Construire une Europe plus protectrice, mettre en place rapidement des politiques communes ambitieuses sur la Recherche, l'énergie ou l'environnement. Préserver, par une directive-cadre le développement de services publics de qualité.
Inscrire dans les statuts de la Banque Centrale Européenne l'objectif de croissance-emploi, créer un gouvernement de la zone Euro.
Améliorer le niveau de vie et la protection sociale grâce à un protocole social.
Négocier un traité institutionnel soumis à référendum en 2009
Doter notre défense nationale de moyens à la hauteur des risques nouveaux auxquels nous sommes confrontés. Notre capacité de dissuasion nucléaire doit être préservée.
Inscrire notre effort de défense dans une politique européenne de sécurité. L'objectif est à la fois de renforcer notre sécurité et de rationaliser nos dépenses.Pour la paix dans le monde :
Maîtriser la mondialisation en uvrant à une plus grande transparence et efficacité des instruments de régulation : introduire à l'OMC une hiérarchie des normes qui équilibre les mesures de nature commerciale par le respect des normes sociales et environnementales ; réformer profondément le FMI et la Banque mondiale pour en faire des instruments au service du développement humain ; mettre en place une taxe sur les flux financiers de type Tobin.
Réviser notre politique d'aide au développement, passer à un véritable co-développement en favorisant les projets concrets associant directement les bénéficiaires.
Lancer avec nos partenaires européens une initiative pour une Conférence internationale de paix et de sécurité au Proche Orient.
Nous vous invitons à aller débattre autour des propositions et de la position de notre candidate sur la place de la France dans le Monde et sur les relations qu'elle doit entretenir avec ses partenaires européens et internationaux sur ces différents forums grands publics :RTL Cliquez ici ou cliquez ici
France 2 Cliquez ici
Orange Cliquez ici
DOM / TOM Volcreole Cliquez ici
TF1/ LCI Cliquez ici
Discutez entre e-militants tous les soirs de 18 à 22 heures sur notre espace de chat http://chat.emilitants.org/
Incitez vos amis à s'inscrire sur l'espace e-militants http://emilitants.desirsdavenir.org/index.php?c=participer_inscrivez et à faire connaître notre action !Bonjour,
Mercredi 2 mai, à 20H50, plus de 25 millions d'électeurs sont attendus devant leur télévision pour regarder l'émission qui pourrait bien être un des moments les plus cruciaux de cette élection : le débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy.
C'est la première fois, au cours de cette élection, que les deux candidats s'affrontent pour débattre de leurs deux visions d'une France radicalement différente. En un mot, ce moment est décisif.
Parce que nous savons que Ségolène Royal a cette capacité extraordinaire d'entrer en communication avec les Français et que le Pacte présidentiel se présente comme le seul programme cohérent et complet pour reconstruire la France, ce débat va participer à emporter l'adhésion de millions d'électeurs qui restent encore indécis sur leur choix.
En plus de regarder le débat et d'exprimer vos encouragements, que pouvez-vous faire? La réponse est simple : vous pouvez regarder l'émission avec des électeurs encore hésitants et engager une discussion, avant, prendant et après.
Mercredi soir, nous vous invitons à organiser "1000 Evénements du Changement" pour regarder le débat. Pour lancer votre événement, tout ce que vous avez à faire est d'inviter vos amis, vos collègues et votre famille à regarder l'émission avec vous - et plus particulièrement ceux qui ont besoin d'être convaincus.
<script></script>Si vous invitez des amis, envoyez-nous un courriel pour nous prévenir afin de nous aider à atteindre notre objectif des "1000 Evénements" d'ici mercredi soir. Ecrivez-nous à cette adresse : e-militants@desirsdavenir.com
Vous pouvez aussi profiter de cette soirée pour réfléchir collectivement aux actions que vous allez mener dans les prochains jours, qu'il s'agisse de tractage, d'événement ou de toute autre action qui pourrait mobiliser votre quartier, votre village ou votre ville (n'oubliez pas d'inscrire vos événements en cliquant ici )
Mercredi soir, la soirée va être passionnante. Beaucoup d'entre nous se souviennent des débats présidentiels des années passées et à quel point ils ont contribué à changer le cours des élections. Pour la première fois dans l'Histoire, une femme défendra sa vision de "France Présidente". En organisant un événement, vous pouvez faire plus qu'encourager Ségolène Royal, vous pouvez l'aider à gagner.
Merci pour votre action!
L'équipe de la net-campagne de Ségolène RoyalNB : n'oubliez pas de participer au concours de tracts-vidéos "90 secondes pour faire gagner Ségolène Royal", cliquez ici
Discutez entre e-militants tous les soirs de 18 à 22 heures sur notre espace de chat http://chat.emilitants.org/
Incitez vos amis à s'inscrire sur l'espace e-militants http://emilitants.desirsdavenir.org/index.php?c=participer_inscrivez et à faire connaître notre action !25 avril 2007 - n° 92
"Ce n'est pas pour moi que je veux grimper je ne sais quelle dernière marche, c'est la France que je veux relever. "
Ségolène Royal en meeting à Montpellier.
"Chacun doit prendre ses responsabilités pour savoir quelle France nous allons construire."
Communiqué de Ségolène Royal
>Lire le communiqué" Ségolène Royal est en train de construire sa majorité présidentielle avec beaucoup d'audace stratégique. "
Jean-Pierre Chevènement sur France 2.
>Lire l'article"Nous ne voulons pas de la France que nous propose Nicolas Sarkozy. "
François Rebsamen sur RTL.
>Lire l'article"Nous avons là une occasion historique de faire que la donne change."
Dominique Strauss Kahn sur Europe 1.
>Lire l'article
Reportage à Montpellier .
Jean-Pierre Chevènement sur France 2 .
Réactions au meeting de Montpellier.
Captures d'écrans.
Le zapping quotidien de la campagneVu du net. Les cartes lexicales de quatre principaux candidats du premier tour mises au point par le linguiste Jean Veronis sur son blog permettent de mettre à jour que pour Nicolas Sarkozy, c'est « je», pour Ségolène Royal, c'est «vous» qui sont les pronoms les plus utilisés.
>Voir l'articleMatériel militant. Nicolas Sarkozy vu par François Bayrou
>Voir la vidéoAgenda. Mercredi 25 avril : Ségolène Royal invitée de "A vous de juger" sur France 2 à 20h50.
Jeudi 26 avril : Ségolène Royal invitée de "Face à la Une" sur TF1 à 20h10.
Vendredi 27 avril : Meeting de Ségolène Royal à Lyon à Eurexpo à 19h.Soutien. "Chères concitoyennes..."
Dix bonnes raisons féministes de porter Ségolène Royal à la présidence de la République.
Par Michèle Sarde
Discutez entre e-militants tous les soirs de 18 à 22 heures sur notre espace de chat http://chat.emilitants.org/
Incitez vos amis à s'inscrire sur l'espace e-militants http://emilitants.desirsdavenir.org/index.php?c=participer_inscrivez et à faire connaître notre action !Selon l'estimation Sofres Unilog, le "vote utile" a joué à plein pour les deux principaux candidats. François Bayrou rate son pari, Jean-Marie Le Pen obtient son plus mauvais score depuis 1974.
http://httpr2.vitalstreamcdn.com/interneto_vitalstream_com/desirsdavenir/dimanche.html Dimanche 22 avril 2007Royal appelle à faire "triompher la République du respect"
PARIS (AFP), 22:44© AFPLa candidate du PS à la présidentielle Ségolène Royal prononce un discours à Melle, le 22 avril 2007Ségolène Royal (PS) a lancé dimanche soir un appel à "toutes celles et ceux qui veulent faire triompher la République du respect", en se déclarant prête à porter "le combat du changement pour que la France se relève".
Elle a assuré aux électeurs dont le candidat n'est pas au deuxième tour, notamment les centristes de François Bayrou, qu'elle sera "la présidente garante d'un Etat impartial", "otage d'aucun clan, d'aucun groupe de pression, d'aucune puissance financière".
"Je vous propose de choisir une démocratie où on respire librement (...) et un Etat sans gaspillage, une justice indépendante, des médias pluralistes et des libertés publiques garanties", a-t-elle énuméré.
La candidate du PS a également lancé un appel à "toutes celles et ceux qui pensent qu'il est non seulement possible mais urgent de quitter un système qui ne marche plus".
Il s'agit "de mettre la priorité sur l'éducation, de consolider les familles, épauler les plus fragiles, nos anciens et les personnes en situation de handicap", a-t-elle ajouté.
"J'entends instaurer des règles justes dans la mondialisation, maintenir en France nos centres de décision et les tissus industriels, refuser la régression sociale", a-t-elle également déclaré.
"Nous ferons de l'emploi notre combat principal et nous le gagnerons avec des entreprises performantes grâce à une démocratie sociale rénovée", a ajouté la candidate socialiste.
Elle veut "une république refondée et non garrottée, un Etat ayant une autorité juste et ferme, des services publics performants, des citoyens conscients de leurs devoirs".
Enfin, "si vous me confiez la charge de présidente de la République, j'aurai à coeur de défendre les intérêts de la France. Les Français seront appelés à se prononcer par référendum sur le nouveau traité européen, celui-ci ne se fera pas à leur insu".
"Notre victoire est possible car l'audace et la générosité sont là", a-t-elle conclu.
Tenez-vous informé de l'actualité de la campagne de Ségolène Royal : http://www.desirsdavenir.org/index_s.htmlDimanche 22 avril 2007Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal clairement en tête du premier tour
PARIS (AFP), 20:56© AFPSégolène Royal en meeting à Roubaix le 19 janvier et Nicolas Sarkozy en mmeting à Toulon le 7 févrierNicolas Sarkozy et Ségolène Royal s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle, selon les estimations réalisées à l'issue d'un premier tour marqué par un niveau de participation exceptionnel.L'événement
M. Sarkozy (UMP) obtient de 29,5% à 30% des suffrages, selon les instituts, et Mme Royal de 25,1% à 26,3%, devenant la première femme en mesure d'accéder à l'Elysée.
Les deux finalistes sont quinquagénaires et leur duel se terminera sur l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle génération.
Le scrutin, qui marque le retour d'un affrontement droite-gauche classique, a connu l'un des taux de participation les plus élevés pour un premier tour depuis l'élection au suffrage universel d'un président de la Ve République.
François Bayrou (UDF) recueille de 18,2% à 18,8% des voix, tandis que Jean-Marie Le Pen (FN), qui avait créé la sensation en se qualifiant pour le second tour en 2002, subit une forte érosion pour son dernier combat, avec un score échelonné entre 11% et 11,5%.
Le candidat de l'UMP profite à plein de sa stratégie visant à aborder les thèmes de prédilection du Front national. Il semble avoir dépossédé M. Le Pen d'un tiers environ de ses électeurs de 2002, reproduisant à droite la mainmise de François Mitterrand sur les électeurs du PCF en 1981.
M. Sarkozy ne pâtit pas non plus d'avoir été le favori des sondeurs depuis janvier.
Ségolène Royal devance François Bayrou de quelque 8 points, et crée une dynamique en obtenant un score supérieur d'environ 2 points à ceux additionnés de Lionel Jospin (PS), Christiane Taubira (PRG) et Jean-Pierre Chevènement (MDC) en 2002.
Elle profite pleinement du réflexe de vote utile à gauche, qui lamine les petits candidats à la gauche du PS ainsi que la Verte Dominique Voynet.
Le centriste François Bayrou n'a pas réussi son pari de s'immiscer au second tour entre les deux camps principaux. Il triple toutefois, peu ou prou, son score de 2002 et devance Jean-Marie Le Pen.
Le dirigeant d'extrême droite est en net recul après avoir progressé sans cesse depuis 1988. Il apparaît comme le grand vaincu du scrutin. Après avoir provoqué un séisme en se qualifiant pour le second tour en 2002, il avait promis à nouveau une surprise. Son score apparaît finalement proche de celui annoncé par les instituts de sondage.
M. Le Pen semble payer, outre l'habileté de Nicolas Sarkozy à chasser sur ses terres, une forte mobilisation des nouveaux électeurs et une non moins forte baisse de l'abstention. Enfin, sa position est grignotée par le MPF Philippe de Villiers, qui réalise entre 2,4% et 3%.
L'élection a passionné. Le taux de participation oscillerait entre 82,7% et 84,5%, selon les estimations affinées des instituts de sondage rendues publiques dimanche vers 19H00.
Aucun des "petits candidats" n'a obtenu 5%.
Olivier Besancenot (LCR) plafonne entre 4,3% et 4,7%. C'est suffisant pour devancer très largement Arlette Laguiller (LO, de 1,4% à 1,5%), l'altermondialiste José Bové (1% à 1,3%) et Gérard Schivardi (PT, de 0,3% à 0,5%).
Avec 1,9% à 2%, Marie-George Buffet signe un score très inquiétant pour l'avenir du PCF, à un nouveau plus bas historique.
Frédéric Nihous, le candidat des chasseurs, obtient entre 1,2% et 1,5%, très loin des plus de 4% réussis par Jean Saint-Josse en 2002, et moins que son objectif avoué: battre les Verts.
Mme Voynet plafonne elle aussi entre 1,5% et 1,7%, bien loin des 5,2% de Noël Mamère en 2002.
Mots clés : Présidentielle scrutinDimanche 22 avril 2007Ségolène Royal a voté dans son fief à Melle
MELLE (AFP), 13:15© AFPVote de Ségolène Royal le 22 avril 2007 à Melle au premier tour de la présidentielleSégolène Royal, candidate du Parti socialiste à l'élection présidentielle, a voté dimanche vers 12H30 dans la petite ville de Melle (Deux-Sèvres), avant de se "consacrer à son discours", prévu à 20H00.
Vêtue d'une veste en lin grise sur une robe crème, radieuse et détendue, la première femme à avoir de réelles chances d'accéder à l'Elysée est arrivée pied vers 12H20 devant le bureau de vote numéro 2, situé à quelques mètres de sa permanence parlementaire.
Entourée d'une nuée de journalistes (près de 200 accréditations dont de nombreux journalistes d'Asie, d'après l'entourage de la candidate), Mme Royal a pris un bain de foule, distribuant les "bonjour", serrant les mains tendues, alors que fusaient les "Ségolène Présidente!", et "bravo Ségolène" lancés par des Mellois massés derrière des barrières métalliques.
La votante 813, qui avait auparavant reçu le "muguet du bonheur" des mains d'un homme âgé qui l'a embrassée, a ensuite glissé son bulletin dans l'urne sous les flashes des photographes.
"Je vais maintenant préparer et me consacrer à mon discours pour ce soir", a-t-elle répondu aux journalistes qui l'interrogeaient sur le déroulé de sa journée. Mme Royal devait s'exprimer à 20H00 à Melle sur une scène spécialement aménagée dans la cour de l'école maternelle, située derrière la mairie.
Bonjour,
Les "10 jours pour la victoire" marquent la dernière ligne droite avant le premier tour de l'élection. Chaque jour - et jusqu'au premier tour - nous vous proposerons trois actions simples pour contribuer à faire connaître les aspects-clés du Pacte présidentiel et mener Ségolène Royal à la victoire.
Nous sommes tout près du but.
Ce soir, vendredi 20 avril, de 18 heures à 23h59, fin officielle de cette première période de la campagne internet, retrouvez nous sur www.desirsdavenir.org pour un plateau "E-PORTES OUVERTES" qui se clôturera, à 23h59, par un message exceptionnel de Ségolène Royal.Invitez vos amis, votre famille - et plus particulièrement ceux qui n'ont pas encore fait leur choix - à participer à cette grande soirée de mobilisation. Vous pourrez poser des questions et échanger sur la campagne.
Ce soir, sur www.desirsdavenir.org, vous entendrez non seulement les analyses des personnalités les plus importantes de l'équipe de Ségolène Royal mais aussi des témoignages d'artistes, de metteurs en scène, de bloggeurs qui soutiennent la campagne. Des militants des comités Désirs d'Avenir et des jeunes de Ségosphère seront aussi présents. Ils ont porté la candidature de Ségolène Royal depuis le tout début de cette aventure et ont contribué à faire naître l'élan d'espoir qui a accompagné son ascension. Entre ces différentes interventions, vous pourrez découvrir une sélection des meilleures vidéos de la campagne pour en revivre les moments forts.
Le plateau "e-portes ouvertes" de ce soir est une nouvelle opportunité de toucher des électeurs encore hésitants au moment où ils sont sur le point de prendre leur décision.
Retrouvez-nous ce soir dès 18 heures à la une de www.desirsdavenir.org et encouragez vos proches à faire de même!
A demain!
Il est très important que vous fassiez connaître aux indécis les 7 piliers du Pacte présidentiel. Dans un souci de pédagogie, chaque pilier du Pacte se raconte en vidéo.
Aujourd'hui, c'est la vidéo du Pilier n°5 intitulé "Décider l'excellence environnementale" que nous vous invitons à regarder. Vous y apprendrez comment Ségolène Royal compte investir massivement dans l'écologie, aider le développement durable, produire différemment, diversifier les sources d'énergie, encourager les éco-industries...
ACTION: Pour voter, il est crucial d'être informé. Et, malgré l'intense couverture médiatique de ces derniers mois, certains électeurs ne connaissent que quelques aspects du programme de Ségolène Royal. C'est pourquoi nous vous encourageons à diffuser cette vidéo auprès de vos amis, vos collègues ou les membres de votre famille concernés par l'environnement - et plus particulièrement aux personnes qui n'ont pas encore décidé pour qui voter.Pour voir la vidéo : Cliquez ici
Pour envoyer la vidéo à vos amis : Cliquez ici
Dans ces derniers moments avant le premier tour, nous vous proposons d'utiliser un medium encore plus immédiat qu'un courriel : le SMS. Avec un SMS, vous pouvez toucher des millions de personnes dans les dernières heures de la campagne et, si nos messages portent, ils pourront se diffuser à travers le pays entier!
ACTION : UN SMS POUR GAGNER
Les "amis de Ségolène Royal" ont créé un site pour vous inspirer - il vous suffit de cliquer ici pour lire des suggestions de messages à envoyer aux indécis. Et si vous n'êtes pas séduits, alors nous vous invitons à rédiger votre propre SMS et à l'envoyer à vos proches. Pensez à la formule suscepti ble de les toucher et de les amener à prendre la bonne décision une fois qu'ils entreront dans l'isoloir... et lancez une véritable chaîne de la victoire...
Merci de votre engagement!
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Vendredi 20 avril 2007Ségolène Royal mobilise à Toulouse pour convaincre les hésitants
TOULOUSE (AFP), 08:51© AFPSégolèDans la ville rose, dans une enceinte de 18.000 places pleine à craquer, Ségolène Royal a reçu deux soutiens de poids, celui du Premier Jose Luis Zapatero aux cotés de Ségolène Royal le 19 avril 2007 à ToulouseLes socialistes ont tenté jeudi d'imposer la force de la candidature à l'Elysée de Ségolène Royal au cours d'un meeting de masse jeudi à Toulouse, dans une ambiance de grand soir où la candidate a tenté de rallier les hésitants à son panache blanc.
C'est un duo, celui de la "gauche du 21e siècle" selon le mot de Mme Royal, qui s'est produit au parc des Expositions devant 22.000 militants, selon les organisateurs. L'affluence, impossible à comptabiliser, était en tout cas massive et débordante d'enthousiasme.
Dans la cité terre d'accueil des républicains espagnols, comme l'a rappelé la candidate, était venu lui prêter main forte un symbole de la nouvelle génération: le chef du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Zapatero, que Mme Royal s'est attachée à présenter comme l'exacte antithèse du candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy.
L'ancrage historique des socialistes a aussi été célébré: vedette inattendue, Danielle Mitterrand, qui s'était déclarée en novembre "frustrée" par le programme de Mme Royal (c'était avant son pacte présidentiel), a reçu une longue ovation.
© AFPSégolèDans la ville rose, dans une enceinte de 18.000 places pleine à craquer, Ségolène Royal a reçu deux soutiens de poids, celui du Premier Jose Luis Zapatero aux cotés de Ségolène Royal le 19 avril 2007 à ToulousePlusieurs grandes figures du parti et de la gauche étaient au rendez-vous, mais cantonnées sur le côté de la scène: outre le premier secrétaire François Hollande, Laurent Fabius, Jean-Pierre Chevènement, Christiane Taubira entre autres, avaient fait le déplacement. Tout comme la "jeune garde" (Arnaud Montebourg, Vincent Peillon...).
C'est bien l'image d'une nouvelle vague qui l'a emporté: vêtue de son éternelle veste blanche, Ségolène Royal, son discours achevé, a été rejointe sur scène par le quadragénaire Zapatero, et une nuée de jeunes, un immense drapeau tricolore en fond de scène. "Ségolène incarne l'impétuosité personnelle, la fraîcheur de caractère et l'optimisme. Elle représente une autre façon d'être, de gouverner, elle incarne les promesses de réussite de la social-démocratie", a affirmé le dirigeant espagnol, tout sourire au côté de la candidate.
S'est ainsi dissipée l'ombre de ses toutes récentes déclarations, lorsque M. Zapatero avait exprimé "une grande empathie" pour Ségolène Royal, tout en disant éprouver du "respect" et de "l'admiration" pour Nicolas Sarkozy.
© AFPJeunes supporters de Ségolène Royal lors de son meeting le 19 avril 2007 à ToulouseLouant le chef d'un gouvernement "inventif et profondément réformateur", Mme Royal n'a cessé de l'opposer à M. Sarkozy. Le premier a "retiré les troupes espagnoles du bourbier irakien", posé "les actes fondateurs de la lutte contre le machisme", quand le second est allé se "mettre à genoux devant George Bush" à Washington et n'a d'autre ambition que "de prendre le pouvoir". "Son projet, c'est lui, mon projet, c'est vous!", s'est exclamée la candidate sous les vivats.
Ségolène Royal a ensuite lancé ce qu'elle a appelé "l'appel de Toulouse", destiné à "ceux qui réfléchissent encore" : "Voulez-vous que les valeurs humaines l'emportent toujours sur les valeurs boursières et financières ? Pensez-vous qu'il est possible de réformer la France sans la brutaliser (...), de remplacer la loi du plus fort par la loi du plus juste ?", leur a-t-elle dit.
Elle a demandé aux Français de voter "massivement". Citant François Mitterrand --"la victoire, vous ne la rencontrerez que si vous la portez"--, Ségolène Royal a conclu sur ces mots: "Forçons cette chance de nos mains!".
Elle a dit vouloir une France "pays apaisé, ayant confiance en elle, où tous les Français se reconnaissent et s'aiment en elle".
Ce soir, grand meeting de Ségolène Royal à Toulouse avec Jose Luis Zapatero
Meeting à ToulouseTransférez cette lettre à vos amis !
Bonjour,
Ce Jeudi 19 avril, à partir de 19h00, Ségolène Royal tient son dernier grand meeting avant le premier tour - un rassemblement de milliers de personnes à Toulouse. Elle sera rejointe par le premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, l'une des figures majeures de la gauche européenne, ainsi que par des personnalités qui la soutiennent.
Pour Ségolène Royal, cet événement sera la dernière occasion majeure avant le 22 avril de développer son projet pour la France Présidente et de convaincre les électeurs hésitants qui décideront, pour une part importante, de l'issue de l'élection.
Organisez un évènement en invitant le plus grand nombre de personnes de votre entourage à regarder le meeting en direct sur www.parti-socialiste.tv.
Nous vous encourageons à convier plus particulièrement des amis, des collègues ou des membres de votre famille encore indécis.
Si vous vous retrouvez dans un lieu public (cyber-café, bar équipé d'une connexion), inscrivez votre rendez-vous sur la carte d'événements afin de prévenir les habitants de votre quartier. Cliquez ici : http://evt.parti-socialiste.fr/ping/evenements/
Vous pouvez, à votre niveau, influer sur le cours de l'élection. Des millions d'électeurs n'ont pas encore fait leur choix : organiser une réunion ce jeudi soir, chez vous ou dans un café, est l'occasion de convaincre autour de vous. Pour vous y aider, n'hésitez pas à télécharger des tracts sur http://militant.parti-socialiste.fr et/ou à passer aux sections du parti-socialiste près de chez vous : http://www.parti-socialiste.fr/adherer/trouver.php.
Merci de votre engagement !
L'équipe de la net-campagne de Ségolène Royal
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Pour vous abonner à la lettre électronique hebdomadaire ou quotidienne, cliquez iciChère Madame, Cher Monsieur,
Je madresse à vous parce que je vous porte une attention et un respect particuliers, à vous qui avez transmis et transmettez encore en ce moment à vos enfants et vos petits-enfants les trésors dénergie, dintelligence et de solidarité qui font <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> daujourdhui, tout simplement.
Je vous écris avec gravité, car jai pour notre pays, et pour notre peuple, un attachement profond que je veux partager avec vous.
Durant de nombreux mois, jai entendu vos désirs davenir, vos inquiétudes, vos colères mais aussi vos espoirs, pour vous et les vôtres, pour vos enfants, vos petits-enfants et même vos arrière-petits-enfants !
Je veux remettre le pays debout. Mais jai besoin, pour réussir dans cette tâche, de votre soutien et de votre engagement. Cest vous qui transmettez à vos descendants le sens de la responsabilité et de leffort. Cest vous qui animez les familles qui sont au cur du pacte présidentiel que je propose à la France.Je ne peux madresser à vous sans aborder un sujet grave : celui de vos retraites daujourdhui et de demain. Malheureusement, lactuelle majorité a créé dans ce domaine une véritable bombe à retardement. Progressivement, par des mécanismes complexes et peu visibles, vos retraites diminuent et votre pouvoir dachat est rogné.
Je naccepte pas, pour ma part, que la qualité et même la dignité de la vie des plus anciens soit menacée par des politiques imprévoyantes. Il faut garantir le financement des retraites dune manière beaucoup plus solide, et nous interdire la pauvreté de nos aînés : elle serait indigne de <st1:PersonName ProductID="la France. C" w:st="on">la France.
C</st1:PersonName>est un enjeu de civilisation. Travailler plus pour gagner plus est une phrase creuse pour ceux qui, comme vous, ne travaillent plus aujourdhui en raison de leur âge. Cest, en réalité, le paravent du chacun pour soi et de la loi du plus fort. Dans ce modèle de société, les anciens sont toujours sacrifiés. Ce nest pas ce que nous voulons pour <st1:PersonName ProductID="la France. L" w:st="on">la France.
L</st1:PersonName>ordre juste, au contraire, cest le règne du gagnant-gagnant, du donnant-donnant. Vous avez donné votre travail et votre vie active pour votre pays et vos enfants, nous vous devons, aujourdhui, une certaine qualité et, je le répète, une certaine dignité de vie.
Ces principes fondamentaux devront se traduire par des mesures concrètes : la revalorisation des retraites les plus modestes, mais aussi des pensions de réversions. La création dun véritable service public de la dépendance pour que cette épreuve devienne, pour ceux qui la subissent, un temps de vie véritable et de relations maintenues avec les proches plutôt que celui de lexclusion liée à lâge. Tout cela est possible. Nos voisins européens le mettent déjà en uvre. Nous navons que trop tardé.
La qualité de vie, pour vous comme pour tous les Français, cela signifie aussi être fermes avec ceux qui ne respectent pas les règles et sattaquent, évidemment, aux plus faibles ! Il faudra donc créer une police de quartier qui sappuiera sur lexpérience de la police de proximité supprimée depuis 2002. Chacun doit être conscient que ses droits sont inséparables de ses devoirs. Etre en sécurité chez vous est un « service minimum » que <st1:PersonName ProductID="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> vous doit.
Mais ce que <st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> vous doit, surtout, cest lengagement à faire en sorte que les générations futures vivront au moins aussi bien et, qui sait, mieux encore que vous-mêmes. Cest aussi à cela que je mengage, en mettant la famille, léducation, le travail et lécologie au cur de mon pacte présidentiel.
Les jeunes de vos familles ont droit à une éducation de qualité. Ils ont droit, aussi, à acquérir une expérience dans le monde du travail de manière systématique, grâce aux emplois tremplins et aux contrats première chance. Ces deux mesures permettront aux entreprises de les embaucher au lieu dexiger systématiquement, comme cest le cas aujourdhui, plusieurs années dexpérience, de manière absurde : comment commencer à travailler dans ce cas !
Les générations futures ont le droit, aussi, dhériter dune planète préservée. Au niveau de notre pays, beaucoup peut être fait, comme linterdiction des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) en plein champ ou le développement des énergies renouvelables. Cest en étant écologiquement irréprochables dans le cadre national que nous pourrons être exigeants au niveau international.
Tout cela est possible. Par la confiance, lavenir devient réalité. Le pire nest jamais sûr, et langoisse ou la peur doivent moins vous-mêmes. Cest aussi à cela que je mengage, en mettant la famille, léducation, le travail et lécologie au cur de mon pacte présidentiel.
Les jeunes de vos familles ont droit à une éducation de qualité. Ils ont droit, aussi, à acquérir une expérience dans le monde du travail de manière systématique, grâce aux emplois tremplins et aux contrats première chance. Ces deux mesures permettront aux entreprises de les embaucher au lieu dexiger systématiquement, comme cest le cas aujourdhui, plusieurs années dexpérience, de manière absurde : comment commencer à travailler dans ce cas !
Les générations futures ont le droit, aussi, dhériter dune planète préservée. Au niveau de notre pays, beaucoup peut être fait, comme linterdiction des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) en plein champ ou le développement des énergies renouvelables. Cest en étant écologiquement irréprochables dans le cadre national que nous pourrons être exigeants au niveau international.
Tout cela est possible. Par la confiance, lavenir devient réalité. Le pire nest jamais sûr, et langoisse ou la peur doivent moins vous-mêmes. Cest aussi à cela que je mengage, en mettant la famille, léducation, le travail et lécologie au cur de mon pacte présidentiel.
Les jeunes de vos familles ont droit à une éducation de qualité. Ils ont droit, aussi, à acquérir une expérience dans le monde du travail de manière systématique, grâce aux emplois tremplins et aux contrats première chance. Ces deux mesures permettront aux entreprises de les embaucher au lieu dexiger systématiquement, comme cest le cas aujourdhui, plusieurs années dexpérience, de manière absurde : comment commencer à travailler dans ce cas !
Les générations futures ont le droit, aussi, dhériter dune planète préservée. Au niveau de notre pays, beaucoup peut être fait, comme linterdiction des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) en plein champ ou le développement des énergies renouvelables. Cest en étant écologiquement irréprochables dans le cadre national que nous pourrons être exigeants au niveau international.
Tout cela est possible. Par la confiance, lavenir devient réalité. Le pire nest jamais sûr, et langoisse ou la peur doivent moins vôtres. Lavenir du Peuple Souverain, cest-à-dire de cetteFrance Présidente que jappelle de mes vux. Une France riche davenir et de chances pour vous et ceux qui vous sont chers.
Je compte aussi sur vous.
<o:p></o:p>Ségolène Royal
<o:p></o:p>
Bourdes, polémiques, scandales, rumeurs : Semaine noire au QG de campagne de Nicolas Sarkozy
Publié le 6 avril 2007 par Philippe
Le quotidien Libération notait, dans son édition du 3 avril, une certaine nervosité chez Nicolas Sarkozy : la tension monte au QG du candidat de lUMP. Et pour cause, laccumulation de bourdes chez les membres du staff de campagne, la publication prochaine du brulot anti-Sarko dAzouz Begag, le fiasco de la visite du candidat à Lyon et la persistance de rumeurs anticipant lannonce dun scandale touchant le candidat et ses proches pourraient marquer un tournant décisif dans la campagne.
Dans le petit monde politico-médiatique, tout le monde était au courant. Au centre de cette ébullition, la publication prochaine du brulot anti-Sarko dAzouz Begag. Fraichement débarqué de son poste de ministre délégué à la promotion de légalité des chances, officiellement pour cause de ralliement à François Bayrou, Azouz Begag préparait dans le secret, et depuis plusieurs semaines, un pamphlet pour justifier sa prise de distance vis-à-vis de à Nicolas Sarkozy.
Au-delà de la critique légitime de la politique menée par le candidat de lUMP en matière de sécurité et dimmigration, louvrage a une sérieuse odeur de scandale. Au centre de la polémique, on retrouverait des révélations très personnelles, mentionnant des menaces physiques et attaques racistes dont Azouz Begag aurait fait lobjet durant lexercice de ses fonctions. Reprise aujourdhui par le Figaro, cette citation de Nicolas Sarkozy menaçant Begag : « Tu es un connard, un déloyal, un salaud ! Je vais te casser la gueule ! Jen ai rien à foutre de tes explications ! Tu vas faire une dépêche à lAFP pour texcuser, sinon je te casse la gueule ! »
Intitulé « Un mouton dans ma baignoire », louvrage fait suite aux nombreux dérapages du candidat de lUMP, notamment lors de son passage à lémission « Jai une question à vous poser » de TF1, où il avait lié immigration, polygamie et sacrifice du mouton. Lhebdomadaire Marianne annonce, sur son site internet, quil publiera dès demain les bonnes feuilles de ce livre évènement.
Cette annonce coïncide avec les nombreux dérapages des membres de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy. Piégés, chacun de leur coté, par les Yes-Men, ce groupe américain dactivistes anti-libéraux, les députés UMP Claude Goasguen et Patrick Balkany partent en vrille (article complet ici). Interrogé sur le programme écologique de Nicolas Sarkozy, Goasguen déclare : « Nous ne sommes pas des écologistes qui sont pour le retour à la nature au milieu des mammouths. Balkany dérape quant à lui sur la pauvreté : « Nous navons pas de misère en France, il ny a pas de ce que vous appelez les pauvres. Bien sûr, il y a quelques sans domicile fixe, qui eux ont choisi de vivre en marge de la société mais ce sont des gens relativement rares qui ont décidé une fois pour toute quils étaient en marge de la société, quils ne voulaient pas travailler ou quils avaient été rejetés par la société.»
Les portes paroles du candidat ne sont pas en reste. Nadine Morano sétait déjà mise hors-jeu en déclarant à propos de la candidate socialiste « Son côté je suis belle, regardez-moi, jai quatre enfants Ça bluffe quand on est caissière à Mammouth. Mais nous, on na pas le droit de jouer cette carte-là. ». Cest maintenant au tour de Rachida Dati de tirer contre son camp. Ne pensant pas être filmée, Dati franchi la ligne rouge sur latélélibre.fr en se voyant déjà ministre de « la rénovation urbaine à coup de Kärcher » (article ici).
Cette bourde vient rappeler, à ceux qui les auraient oublié, les propos irresponsables de Nicolas Sarkozy lors de son passage à la cité des 4000 : « Je vais nettoyer la cité des 4000 au karcher, au propre comme au figuré ». Une déclaration outrancière qui vaut aujourdhui au candidat UMP dêtre persona non grata dans les quartiers populaires : incapable de se rendre en banlieue sans déclencher une émeute, Nicolas Sarkozy a annulé hier son déplacement dans le quartier de la Croix-Rousse (Lyon).
Depuis le début de la semaine, une rumeur insistante promet néanmoins un scandale dune toute autre ampleur (évoqué par 20 minutes, Daniel Schneiderman, Guy Birenbaum et de nombreux autres blogs, ici, ici et là). Comme lexplique ce militant : « Tout le monde en parle, on est tous au courant ils attendent tous que ça sorte pour y aller ».
1/25 sondages
- vous voterez qui le 22 avril 2007
http://www.clickoblog.com/sca47d49b363ef094ba80bd0b8c4e04b5: - http://www.desirsdavenir.org/lalettre/lalettre_79.html
Lettre n° 79 - Vendredi 6 avril 2007"Vers une société de la connaissance ouverte"
Michel Rocard a remis hier à Ségolène Royal son rapport sur les enjeux du numériqueLes principales mesures du rapport sur les enjeux du numérique.
Rapport remis par Michel Rocard et Maurice Ronai à Ségolène Royal
Michel Rocard a remis à Ségolène Royal son rapport sur les enjeux du numérique dont le rapporteur était Maurice Ronai : Republique 2.0 : vers une société de la connaissance ouverte.Le progrès numérique doit bénéficier à tout le monde.
Michel Rocard et Maurice Ronai en Chat exceptionnel.A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 22 avril, je ne m'adresserai exclusivement qu'aux Français.
Ségolène Royal en meeting à BordeauxJe ne suis liée à aucun pouvoir économique, aucun pouvoir d'argent, à aucun groupe de pression.
Ségolène Royal invitée sur I-Télé.Une autre France est possible, plus riche, plus prospère, plus juste, plus sûre et plus solidaire.
Najat Belkacem en meeting à Grigny.L'action de Nicolas Sarkozy, ça a été de creuser un fossé entre une large partie des Français et la légitime existence des forces de répression.
Dominique Strauss Kahn sur RTL.Yannick Noah - Aux arbres Citoyens
Avec son nouvel album Charango, Yannick Noah nous propose un nouveau métissage de musiques sur une base naturelle de reggae, il a ajouté un instrument traditionnel d'Amérique Latine : la charango. Accompagné de son équipe habituelle d'auteurs/compositeurs, il repousse les frontières de son univers musical en explorant de nouvelles facettes.
En savoir et en voir plus : http://www.yannicknoah.com/
Depuis 2002, les gouvernements de droite ont laissé de côté l'enseignement supérieur, réduisant les crédits et ne prenant aucune des mesures nécessaires pour améliorer les conditions de travail des enseignants et des étudiants. C'est pourquoi un collectif d'universitaires et d'enseignants-chercheurs lance un appel à voter Ségolène Royal, seule candidate à proposer des mesures concrètes et adaptées pour restaurer le supérieur. Signez l'Appel : http://petitions.desirsdavenir.org/educationhttp://www.clickoblog.com/a41410816874b6abf6f0c4fa4a0aaddde
"Visitez un super blog" / "Cliquez-vite ici")
02 avril 2007 Royal à Aulnay avec les grévistes de PSA
http://tf1.lci.fr/infos/elections-2007/lexpress/0,,3423832,00-royal-aulnay-grevistes-psa-.html
LE VRAI SARKOZY
Chantez la Marseillaise !! Face à la tyrannie
http://www.dailymotion.com/video/xcryj_le-vrai-sarkozy
Bezons avenir
Mesdames, Messieurs, chers compatriotes de Bezons,
Je me présente à vous, chers compatriotes de Bezons et d'Argenteuil, certains d'entre vous me connaissent, de part mon activité professionnelle et mon action de militantisme.
Mon nom est Félicité VINCENT, j'ai 40 ans, mariée depuis 22 ans, mère de famille et grand-mère. Je suis chef d'entreprise, Fondateur de deux associations et Représente en France du Gournement Gabonais en exil aux USA. www.bdpggabon.org . Enfin je suis membre de plusieurs associations représentatives à Argenteuil et Bezons.
Un peu d'histoire de mon ancrage dans la vie politique locale d'Argenteuil et Bezons.
De part mes actes concrètes auprès de vous, en tante militante associative, en 2001, le PC-PS d'Argenteuil, n'arrivant pas à conclure un accord électorial lors des élections municipales 2001, J'ai été contacté par Mothron à plusieurs reprises pour que je sois dans sa liste, chose que j'ai refusé, mon Ami Rolland Patry ancien Responsable UDF d'Argenteuil-Bezons était venu me voir à mon bureau avec insistance comme quoi, Mothron souhaite me voir. J'ai répondu que je n'avais pas le temps, je devais aller voir un client. Il m'a répondu que ça ne sera pas long.
Nous sommes partis en voiture, Mothron était à son bureau de sa permanence électorale. J'étais mal à l'aise, le personnage ne m'inspirait pas beaucoup ! Il m'a posé des questions sur Alain Leikine, sur mes associations, Nouvelle Solidarité Développement et la CAFAD.
A la fin , il m'a dit, je souhaite que vous figurez sur ma liste aux élections municipales, j'ai répondu non ! Il m'a dit que si nous gagnons, je vous aiderais pour tes associations. J'ai répondu très bien ! Après je suis partie à mon rendez-vous qui était très important.
Je me suis retrouvée 16ème sur la liste Osons Argenteuil Autrement, avec des gens comme moi qui étaient des militants associatifs, personne n'étaient encarté à aucun parti politique.
La liste Osons Argenteuil Autrement, a gagné les élections municipales, je me suis retrouvé simple Conseillère municipale d'Argenteuil. Mes relations avec Monthron sont devenues exécrables, il a agressé verbalement mon époux, ma fille, mon chien Gendarme a été mise en fourrière par la Milice Municipale.
Dont, depuis trois ans, je ne siège plus au groupe de la majorité. Les méthodes de jouissances phallocrates personnelles à vouloir faire du mal aux gens sont inadmissibles, pour un élu du peuple.
Depuis trois que j'habite Bezons, j'observe la vie locale, certains élus de Bezons me connaissent.
Je souhaite, m'engager dans la vie locale de Bezons, avec toutes celles ou tous ceux qui souhaitent un Bezons Avenir, avec les changements en cours à Bezons.
A l'approche des élections Législatives 2007, mes amis et moi-même, n'apporteront pas nos voix à Monthron. Aux élections Municipales de Bezons, mes amis et moi-même confessionneront une liste de Bezons Avenir.
Félicité VINCENT
<BTN_NOIMPR>Olivier Laban-Mattei" href="http://www.leparisien.fr/images/2008/11/11/307221_photo-1226425173189-1-0.jpg" rel=lightbox _counted="undefined"> </BTN_NOIMPR><BTN_ESPACEMENT><BTN_NOIMPR>Manifestation contre la réouverture du centre de rétention de Vincennes
Partager<BTN_P>Près de 300 personnes, selon les organisateurs, 190 selon la police, ont manifesté mardi devant le centre de rétention administrative (CRA) de Paris-Vincennes, au lendemain de la réouverture d'une partie de ses installations, pour réclamer notamment la fermeture des CRA.
L'un des deux bâtiments du Centre de rétention administratif (CRA) de Vincennes, incendiés le 22 juin lors de violents incidents déclenchés par des étrangers en situation irrégulière retenus, a rouvert lundi. <BTN_NOIMPR><script type=text/javascript> sas_pageid='2358/16845'; // Page : manchettepub/leparisien.com/evenement/tourdefrance_article sas_formatid=1278; // Format : rectangle 2 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); </script> <script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/2358/16845/1278/S/3841666481/?"></script></BTN_NOIMPR>
Les manifestants, qui ont répondu à l'appel du collectif "Liberté sans retenue", se sont réunis derrière une banderole où était écrit "Liberté pour les inculpés de Vincennes" et ont scandé "mur par mur, pierre par pierre, nous détruirons les centres de rétention", ou encore "ni rafles, ni centres de rétention, régularisation de tous les sans-papiers".
De léger heurts ont éclaté en fin d'après-midi entre la police et les manifestants quand ces derniers se sont dirigés vers l'autoroute A4 pour bloquer la circulation, a témoigné Rodolphe Nettier, de SôS Soutien aux sans-papiers.
La préfecture de police de Paris, interrogée par l'AFP, a affirmé que le rassemblement s'était déroulé sans interpellation ni incident, évoquant seulement une brève tension lorsque des manifestants ont entravé la circulation sur l'autoroute.
"Les cinq inculpés (soupçonnés d'être à l'origine de l'incendie du CRA le 22 juin, NDLR) sont un peu dans l'oubli. L'instruction est en cours et il y aura probablement d'autres inculpés car on cherche des boucs-émissaires", a déclaré à l'AFP Laurent, membre de "Liberté sans retenue".
Avec la fermeture du CRA de Vincennes, "il n'y avait pas assez de places et donc il y a eu moins de rafles cet été à Paris. Avec la réouverture du CRA, les rafles ont repris depuis ce week-end", a-t-il ajouté, en dénonçant "la politique du chiffre".
"On s'y attendait (à la réouverture du CRA, ndlr), Hortefeux ne va pas se décourager", a déploré de son côté Jacques Capet, militant de Gauche révolutionnaire.
"Suite aux provocations de Brice Hortefeux (ministre de l'Immigration, ndlr) il est normal que la résistance s'organise. M. Hortefeux allume les mèches pour faire sauter la poudrière", a dénoncé dans un communiqué SôS Soutien aux sans-papiers.
"L'activisme de Brice Hortefeux contre les sans-papiers qui sont criminalisés apparaît paradoxal par rapport au silence qu'il s'impose lorsqu'on évoque la période de Vichy", a pour sa part réagi l'historien Maurice Rajsfus.
Le CRA 1 de Vincennes a rouvert ses portes lundi après "des travaux de remise en conformité", avait indiqué la préfecture de police de Paris.
D'une capacité de 280 places, le CRA de Vincennes, doit être remplacé par trois modules de 60 places chacun.
Lors de l'incendie, les personnes retenues avaient été évacuées et une vingtaine d'entre elles avaient été légèrement blessées
votre commentaireLa Libre.be > Actu > Europe > Article<script type=text/javascript> sas_pageid='2461/34924'; // Page : ipm/lalibre.be/LaLibre - Codes Génériques/lalibre_codes_generiques sas_formatid=1199; // Format : ThinBanner_510_35 510x35 sas_target='article;section;actu;subsec;europe'; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); </script> <script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/2461/34924/1199/M/1750216447/article%3Bsection%3Bactu%3Bsubsec%3Beurope?"></script><script type=text/javascript> adsDisplayer($id('thinbanner')); </script>France
Un pacte scellé entre Tapie et Sarkozy ?
BERNARD DELATTRE
Mis en ligne le 18/07/2008
Dans le dossier Adidas, le sulfureux homme d'affaires va enfin toucher le magot. L'Elysée est soupçonnée d'être derrière cet arbitrage ruineux pour le contribuable. Objectif présumé ? Affaiblir encore la gauche en relançant Tapie en politique.Le magot. Après des années de vaches maigres, l'ex-homme d'affaires et ministre mitterrandien Bernard Tapie s'apprête à toucher le magot. Vendredi dernier, à propos du dossier Adidas, un tribunal arbitral a statué en sa faveur dans le contentieux qui l'oppose depuis près de quinze ans au Consortium de réalisation (CDR, l'organisme public chargé de gérer le passif de l'ex-banque du Crédit lyonnais).
Fin 1992, alors ministre du gouvernement Bérégovoy, Bernard Tapie avait chargé le Crédit lyonnais de vendre sa participation dans la société Adidas. A l'issue d'un montage financier complexe, voire occulte, la banque avait ensuite à son tour revendu la société et empoché au passage une faramineuse plus-value. Bernard Tapie s'était senti floué. Le tribunal arbitral vient d'estimer qu'en effet, le Crédit lyonnais avait manqué de loyauté à son égard. L'ex-industriel recevra donc plusieurs centaines de millions d'euros (le montant exact sera fixé la semaine prochaine) à titre de dédommagements. Cet arbitrage déjuge la Cour de Cassation qui, en 2006, avait refusé d'indemniser Bernard Tapie. Et permet à ce dernier, déduction faite de ses dettes fiscales et sociales, d'empocher quelque 40 millions d'euros.
Cette procédure d'arbitrage est prévue en droit français. Jeudi, elle n'en a pas moins fait sortir de ses gonds le leader centriste François Bayrou. L'ancien homme d'affaires va "toucher des centaines de millions d'euros sur le dos des contribuables", s'est insurgé le président du Modem.
"Connivences, protections"
François Bayrou accuse le ministère des Finances d'avoir sciemment accepté cette procédure d'arbitrage "pour éviter la décision de justice dont on savait qu'elle serait défavorable à Bernard Tapie". Ce dernier aurait donc bénéficié de "protections au plus haut niveau". En clair : de "connivences", de "facilités", de "préférences et influences discrètes" à l'Elysée. Le Modem exige une commission d'enquête parlementaire. Le PS, lui aussi, veut que la commission des Finances de l'Assemblée nationale (qu'il préside) se penche sur les raisons pour lesquelles, dans ce dossier, la justice ordinaire a été dessaisie au profit d'un tribunal arbitral.
Derrière cette affaire, Nicolas Sarkozy est soupçonné en fait d'avoir aidé Bernard Tapie à se renflouer dans le dossier Adidas en échange de son retour en politique sous la bannière de l' "ouverture" sarkozyste. L'ex-ministre, qui est de nouveau éligible, pourrait être candidat aux élections européennes de 2009. Et/ou il pourrait contribuer à la reconstitution, au centre droit, du vieux Parti radical, aujourd'hui scindé entre le Parti radical valoisien, associé à l'UMP, et le Parti radical de gauche (PRG), allié au PS. Dans l'un et/ou l'autre cas, la gauche serait encore un peu plus déstabilisée.
Plausible ? Les radicaux de droite sont aujourd'hui dirigés par Jean-Louis Borloo, le n° 2 du gouvernement, qui a toujours été l'ami de Bernard Tapie. Le PRG, lui, a déjà des velléités de rejoindre l' "ouverture" sarkozyste. Ainsi, dernier exemple en date, lundi au Congrès de Versailles, à l'inverse du reste de la gauche, il votera le projet de loi de réforme institutionnelle en échange de la promesse de l'Elysée de pouvoir bientôt constituer un groupe (et donc de disposer de plus de moyens) à l'Assemblée.
Une alliance entre Nicolas Sarkozy et Bernard Tapie serait d'autant moins à exclure qu'aux dernières élections présidentielles, le second ne s'est pas privé d'attaquer Ségolène Royal et d'appeler à voter pour le candidat de l'UMP. Pour l'Elysée, toutefois, cette union avec un homme d'affaires aussi sulfureux, multirécidiviste condamné pour fraude fiscale et corruption, ne serait pas sans risque. Par exemple, elle ne ferait que renforcer les attaques de socialistes comme Ségolène Royal, toujours prompte à dénoncer les "collusions" du "clan" Sarkozy avec les milieux d'affaires.
votre commentaireAppel public à signatures
Pour obtenir labandon du fichier EDVIGE
instituant le fichage systématique et généralisé, dès lâge de 13 ans, par la police des délinquants hypothétiques et des militants syndicaux, politiques, associatifs et religieux
10 juillet il y a 17102 signatures depuis le 10 juilletSigner lappel - Voir les signataires
Sans débat public préalable, le gouvernement, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, a considérablement accru les capacités de fichage de nos concitoyens. Ce fichage sera assuré, à lavenir, par la Direction centrale de la sécurité publique (fusion des Renseignements Généraux et de la DST).
A cette fin, un nouveau fichier policier sera mis en place sous le nom dEDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de linformation générale). Il recensera, de manière systématique et généralisée, toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Sans exception, toutes les personnes engagées dans la vie de la cité sont donc visées.
En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à lavenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à « lordre public ».
Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives
La police sera autorisée à consulter ce fichier en cas denquêtes administratives pour laccès à certains emplois.
Les mineurs ne seront pas épargnés puisque fait sans précédent dans notre République et particulièrement choquant, leur fichage sera autorisé dès lâge de 13 ans et cela sans quaucune infraction nait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée.
Cette initiative gouvernementale, porteuse à lévidence de nombreuses dérives, sinscrit résolument dans le cadre de la mise en place dune politique sécuritaire ouvertement revendiquée.
Le gouvernement est passé outre aux réserves émises par la Commission nationale Informatique et Libertés concernant ce fichier qui, dès sa parution, a suscité les plus vives réprobations de multiples organisations associatives, syndicales et politiques.
Cest pourquoi les organisations et les personnes signataires de cet appel :
exigent le retrait du décret autorisant la mise en place du fichier EDVIGE qui institue un niveau de surveillance des citoyens totalement disproportionné et incompatible avec une conception digne de ce nom de létat de droit,
sollicitent le soutien et la signature de tous nos concitoyens et de toutes les organisations attachées aux libertés publiques, au respect de la vie privée et des droits de lenfant,
sengagent à se constituer, dès le mois de septembre 2008, sous forme de Collectif afin de prendre toute initiative utile visant à obtenir des pouvoirs publics quils renoncent à la mise en place du fichier EDVIGE.
Les collectifs, associations, syndicat et partis peuvent apporter leur soutien et leur signature en écrivant à contact@nonaedvige.ras.eu.org
SIGNER LAPPEL - Voir les signataires
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Première réunion des organisations signataires...
15 juilletMalgré lété, devant le succès de lappel "pour labandon du fichier EDVIGE", nous avons pensé quil nétait pas possible de dire : "bonnes vacances et à septembre". Nous avons donc proposé aux organisations signataires de se rencontrer une première fois.
Voici le texte de la lettre envoyée aux organisations signataires de lappel, et à quelques autres :
Lannonce, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, de la mise en service dun nouveau fichier policier dénommé EDVIGE (...)
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15 juilletPolitique Une pétition réclame labandon du fichier EDVIGE AP ; 15.07.2008 ; 12:37
Le Groupe dinformation et de soutien des immigrés (GISTI) a rendu public mardi une pétition réclamant labandon du fichier EDVIGE, qui permet aux services de renseignement de ficher les militants politiques, syndicaux et toutes les personnes ou groupes "susceptibles de porter atteinte à lordre public", et ce à partir de lâge de 13 ans.
Le Groupe dinformation et de soutien des immigrés (GISTI) a rendu public mardi (...)
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15 juilletPARIS, 15 juil 2008 (AFP)
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