• Reims : une enfant de 4 ans attend son papa gabonais, expulsé
    Ecrit par Administrator   
    Sunday, 02 March 2008

    Jeudi, un de nos avocats est appelé par la police pour savoir s'il veut assister un gabonais devant le JLD, ce qu'il accepte. A 18 h, il nous appelle et nous demande de mobiliser la presse sur ce cas, le JLD ayant refusé la remise en liberté. Le lendemain matin, c'est-à-dire hier vendredi, la presse s'empare de l'affaire (France Bleu, France Info, France 3), mais hélas, il est déjà trop tard, le gabonais est déjà dans l'avion. (Vidéo sur l’expulsion de monsieur Mbira)

    Mr MBIRA est divorcé, mais a la garde de l'enfant. Il a reçu une OQTF et a contacté une association (gabonaise ou congolaise, son ex-épouse étant congolaise) à Paris. Hélas, celle-ci transmet trop tard le recours au TA de Châlons-en-Champagne (avec sur le recours des timbres fiscaux...). Au moment où il se retrouve en rétention, son enfant est chez un membre de sa famille.

    Mr MBIRA a donc été expulsé sans avoir pu revoir son enfant.

    La mère, prévenue (elle est en région parisienne), est venue rencontrer l'avocat. Il a été décidé de faire un recours au TA au nom de l'enfant pour l'intérêt de celui-ci.

    Vous pouvez protester auprès de la préfecture de la Marne et demander le retour de Mr Mbira (le Préfet part le 17 mars et le Secrétaire général serait aussi partant)

    Préfet de la Marne : <script language=JavaScript type=text/javascript> </script> philippe.deslandes@marne.pref.gouv.fr

    Secrétaire Général : <script language=JavaScript type=text/javascript> </script> alain.carton@marne.pref.gouv.fr

    Directrice de la Réglementation et des Libertés Publiques :
    <script language=JavaScript type=text/javascript> </script> jacqueline.renaux@marne.pref.gouv.fr

    Tél Préfecture : 03 26 26 10 10

    Pour RESF Reims

    Pour voir la vidéo sur l’expulsion de monsieur Mbira (Cliquez sur le lien ci dessous)

    http://www.dailymotion.com/video/x4k622_fr3-reims-une-enfant-de-4-ans-atten_politics


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  • Une loi signée Adolf Hiltler

    Le maintien perpétuel en détention des criminels désignés comme dangereux pourra être appliqué. Telle est la décision du Conseil constitutionnel, qui a validé le jeudi 21 février la très polémique loi sur la "rétention de sûreté" des criminels.

    Saisis par l'opposition socialiste, appuyée par les principaux syndicats de magistrats et d'avocats, les Sages ont jugé que la loi n'était pas contraire aux textes fondamentaux. C'est donc un avis favorable que le Conseil constitutionnel a accordé au texte défendu par la Garde des Sceaux, Rachida Dati, à la demande du chef de l'Etat.

    La disposition prévoyant une rétroactivité de la loi a été, quant à elle,  repoussée;  ce qui signifie qu'elle ne pourra pas s'appliquer aux personnes déjà condamnées.

    Défendant ce projet de loi sur les centres de rétention, le député UMP, Georges Fenech, indique qu'une telle loi existe dans d'autres pays européens dont l'Allemagne, où elle fut votée soi-disant pendant la république de Weimar.
    Elisabeth Guigou, PS, ancienne garde des Sceaux, fait remarquer qu'une telle loi a justement conduit au pire en Allemagne. Un tollé sur les bancs de la majorité parlementaire a immédiatement suivi sa réaction.

    Le Canard enchaîné dévoile qu'en fait cette loi en Allemagne fut votée en novembre 1933 et qu'elle porte la signature –retenez bien- du chancelier d'alors… un certain  Adolf Hitler.
     
    Je vends Mon Combat ''Makanf" eux ne se gênent pas ! Le pire est là !

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  • Marie-José Cayzac : "Il manque trois cantons pour que le conseil général bascule à gauche".

    Comme pour les municipale, les forces de l’Union de la gauche à Argenteuil font alliance pour les cantonales avec comme candidate titulaire la communiste Marie-José Cayzac et comme suppléant le socialiste Zouber Sotbar. Cette élection a lieu les mêmes jours que les municipales (9 et 16 mars prochains) et concerne le canton Est d’Argenteuil (Centre-ville, Orgemont, Volembert, la Colonie et Joliot-Curie), actuellement détenu par Philippe Métezeau (UMP). Argenteuil95 a rencontré la candidate qui a accepté volontiers de nous accorder cette interview en exclusivité. Paroles d’une militante engagée…


    Qui est Marie-José Cayzac ?


    Je suis une argenteuillaise de 52 ans , originaire de l'Aveyron. Après mon baccalauréat, je suis venue faire mes études d'assistante sociale à Paris et j'y suis restée. J'ai construit ma famille ici. Je suis mère d'une fille et grand-mère d'un petit garçon de 18 mois. Je n'ai jamais cessé d'exercer mon métier qui me passionne et je suis en charge de l'action sociale dans une collectivité territoriale. Je suis devenue communiste progressivement, car, comme j'ai l'habitude de le dire, je ne suis pas tombée dans la marmite de la politique à ma naissance. Ma soif de justice et la révolte que j'ai ressentie très tôt à l'égard des injustices m'ont donné le goût de l'engagement. Je milite depuis 1986 dans ce parti. Je suis membre de la direction de section d'Argenteuil. Parallèlement, je suis membre du Comité d'Hygiène et de Sécurité  et du Comité des oeuvres sociales à mon travail.

    Vous vous présentez candidate au canton est d'Argenteuil avec comme suppléant un socialiste. Comment jugez-vous l'alliance avec le PS ?

    D'emblée, je le dis clairement l'alliance est pour moi indispensable. La situation politique française est grave. Les remises en cause de ce qui est le fondement de notre république s'accélèrent. La laïcité est remise en cause, la sécurité sociale, le droit du travail aussi, le pouvoir d'achat fond comme la neige au soleil. Le président de la République peut laisser la France qui travaille exsangue. 
    Localement, le maire Mothron et le 1er adjoint, conseiller général, portent la même politique. Face à ce danger, il n'y a que la solution de l'union pour les battre et donner un coup d'arrêt à la politique proposée. Je ne vais pas vous dire que je suis devenue socialiste. Bien sûr que nous avons des divergences, mais je crois que nous avons plus encore de convergences et que l'intelligence des hommes et des femmes peut fédérer ce qui nous rassemble.

    En quoi consiste votre projet comme conseillère générale pour Argenteuil et pour le canton est en particulier ?

    Mon projet n'est pas totalement dissocié des enjeux départementaux : 20 cantons sont renouvelables sur 39. Il manque 3 cantons pour que le conseil général bascule à gauche. Mon élection peut y contribuer. C'est important pour l'avenir de ce département immobilisé par 40 ans de gestion à droite. 

    Mes priorités sont, tout d'abord, de renouer avec des valeurs de solidarité, entre les générations et entre les territoires et les habitants. La population du Val-d'Oise est jeune. Il faut préparer l'avenir. Il faut améliorer les collèges mais aussi la vie dans les collèges. Il n'est pas acceptable que des enfants mangent un sandwich sur un banc. Un quotient familial sera établi pour les cantines. 

    Il faut aussi favoriser et organiser l'après cours avec de l'aide au devoir, de l'accès au sport. Nous sommes un des départements où les résultats scolaires sont les plus mauvais. Il faut l'améliorer. La garde d'enfants est un sujet de préoccupation pour tous les jeunes parents: 65 places de crèches collectives par 1000 enfants de moins de 3 ans  quand la moyenne d'Île-de-France est de 163 sur 1000 enfants de moins de 3 ans. Argenteuil souffre de cette pénurie. Or, on ne peut pas parler d’emploi des femmes et de l’insertion sans développement des modes de garde et notamment des crèches collectives avec des horaires adaptés. 

    Le maintien à domicile des personnes âgées est l'enjeu des années à venir. Le papy boom commence. Il va s'accroître au cours des prochaines années. Cela demande un plan audacieux du Conseil Général. Un développement des préventions du cancer de la prostate, colorectal, prévention des chutes et en parallèle un aménagement des logements, un diagnostic précoce de la maladie d'AlZheimer, la mise en place de petites unités de 4 ou 5 logements permettant de fédérer le service au repas, au ménage et aux soins, etc. 

    Les transports méritent un soin particulier. Il est indispensable de créer des liens supplémentaires entre les villes du département autrement que par la route. Le tramway arrive à Bezons, sa prolongation sera un des objectifs majeurs, facilitée, je pense, par une collaboration plus étroite avec la région. 

    L'environnement est essentiel dans notre département, notre ville et notre canton. Il y a des endroits merveilleux. Les berges de Seine nous sont promises depuis 40 ans. Bref, tout ce que la droite n'a pas eu la volonté de faire, nous le ferons. Les Argenteuillais pourront se promener en bord de Seine sans avoir besoin de se rendre à l'Ile Marrante de l'autre coté de la Seine. Il est temps que ce lieu, où les Impressionnistes ont tant peint, soit restitué aux habitants d'Argenteuil et valorisé avec la maison de Monet comme point-phare non loin du parcours. La butte d'Orgemont mérite un aménagement que je souhaite réaliser. Quand à la participation des habitants, je mettrai en place un conseil du canton regroupant des associations des citoyens

    Comment jugez vous le bilan du conseiller général sortant, Philippe Métézeau ?

    Que dire ? C'est une politique de droite avec tout ce qu’elle comporte. Il prétend avoir obtenu des subventions. Cela me parait vraiment limité comme bilan, d'autant  que les budgets ont diminué parfois de façon significative: le budget réhabilitation était en 2005 de 2,7 millions d'euros et  en 2006 de 1,7 millions d'euros seulement. L'orientation a été strictement budgétaire, mais il n'y a pas de mieux pour les gens, pas d'amélioration sociale. 

    Ses orientations sont celles de la droite de Sarkozy et de Mothron. Il n'y a rien pour les personnes qui souffrent, qui travaillent dur. N'oublions pas qu'il s'est illustré dans l'affaire du « Malodore ». Il n'a en rien amélioré l'accès aux soins, à la prévention, aux cantines des collèges. Bref, aucune action innovante en faveur des personnes âgées, les routes départementales du canton sont pitoyables ...

    La division du PS et la présentation de deux candidats (Michel Fevry) ne risque-t-il pas de profiter à Philippe Métézeau ?

    Je l'ai dit précédemment que la gauche se doit d'être unie pour battre la droite. C'est ma priorité et j'ai oeuvré dans ce sens. La politique est un engagement pour changer la vie des gens, l'améliorer. Je ne conçois pas les guerres d'ego et de personnes. Je suis une femme qui fuit les conflits politiciens. Cela ne m'intéresse pas. J'ai une idée noble de la politique. Chacun doit agir avec conscience et  responsabilité et garder sa dignité!

    Vous faites du porte-à-porte avec vos camarades du PCF et plus largement de l’Union de la gauche pour convaincre les Argenteuillais. Comment jugez vous l'accueil ?

    Nous faisons du porte-à-porte d'abord pour échanger et je suis surprise de cet accueil chaleureux et du désir de parler politique qu'ont les habitants. Nous avons un chantier devant nous qui va au delà des élections pour parler politique avec les gens. Globalement, je suis très bien accueillie, cela nous permet de parler des municipales et  des cantonale. La richesse des échanges est impressionnante. La discussion, l'apport de toutes ces rencontres est une nourriture indispensable à ma réflexion.

    Propos recueillis par Arezki Semache


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  • Je ne vous mentira pas, le jour de son élection

    Il est trop fort le Nicolas. Je voudrais bien connaitre son conseiller à la communication. Pour sa première déclaration sur le pouvoir d'achat, il s'est entouré que de femmes et remarquez bien pendant que lui parlait, elle( les ménagères ) approuvaient en hochant la tête.

    http://www.dailymot ion.com/video/ x3zsi7_n- sarkozy-jai- change_politics


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  • Premiers pas mouvementés de Sarkozy au salon de l'agriculture

    Message de votre ami(e) :
    si vous doutiez de sarkozy regardez ça

    Description :
    Changement de présidence et changement de style au Salon de l'agriculture. L'événement était très apprécié de son prédécesseur Jacques Chirac, qui s'y prélassait presque. Là, c'est quasiment au pas de charge que Nicolas Sarkozy a inauguré la plus grande ferme du monde. A mi-parcours environ, il s'est soudain vu vertement repoussé par un visiteur du salon auquel il s'apprêtait à à accorder une poignée de main. Ambiance surchauffée et cohue, le Chef de l'Etat s'est alors emporté: "Casse-toi, casse-toi pauvre con" a-t-il lancé, avant de reprendre son parcours mouvementé. Un écart de langage qui n'est pas sans rappeler sa colère face aux pêcheurs bretons.

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