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LUDF appelle à la naissance dun mouvement démocrate
1 décembre 2007
Mes chers amis,
Le 10 mai, dans un moment très émouvant, nous étions réunis à la Mutualité. Cétait au lendemain de cette élection présidentielle que nous avons vécue avec passion et à la veille délections législatives dont nous savions comme elles allaient être dures. Et lors de ce conseil national nous avons pris une délibération, en une phrase, à la presque unanimité : « lUDF appelle à la naissance dun mouvement démocrate »
Nous ignorions alors que cette simple phrase allait susciter chez des dizaines de milliers de Français un enthousiasme tel quils allaient décider, le soir même, de nous rejoindre, dadhérer à ce mouvement nouveau, pour changer les choses, un jour, dans notre pays.
Si nous sommes réunis, cet après-midi, en congrès extraordinaire, cest pour accomplir la construction que nous avons voulue ce jour-là.
Car cest bien de construction quil sagit : la racine de « construire », le verbe latin struere signifie « entasser par couches successives », et la vie ce nest pas autre chose que cela, enchaîner, de génération en génération, une génération à une autre, une couche à une autre. Et pour que les fondations prennent tout leur sens, il faut que le mur monte, et bientôt lon découvre la force et la grâce de la maison ou de la cathédrale
Jai toujours aimé cette idée que nous sommes des maillons dans une chaîne, qui a pris naissance avant nous, et qui continuera après nous. Et chaque nouveau maillon, nous devons le forger, et le fêter.
Je vous dis cela avec lallégresse de celui qui a connu de nombreux maillons et qui en voit naître un nouveau, dont il sait, dont il pressent, quil sera particulièrement important.
Jai été de cette histoire, à chacune de ses étapes, très jeune homme, et puis homme mûr, à supposer quon mûrisse jamais.
Ma première adhésion, à peine âgé de 22 ans, cétait au Centre démocrate et aux réformateurs, que Jean Lecanuet, le protecteur de ma jeunesse avait créé par mutation du MRP dont il avait été le dernier président. Et jai encore dans loreille lécho des protestations quavait suscitées ce passage du vieux parti démocrate-chrétien au nouveau parti plus laïque. Il y avait des gens, nombreux, bien intentionnés, qui voulaient que le MRP subsiste et ne change pas Et il y avait des gens, nombreux, bien intentionnés, qui considéraient quelques années plus tard que la rencontre entre Lecanuet et JJSS, cétait hétérodoxe, cétait comme leau et le feu Jétais, jeune homme de 25 ans, quelques années après au congrès fondateur du CDS, le centre des démocrates sociaux, par réunion du Centre démocrate et du CDP, les centristes séparés, les uns dans la majorité et les autres dans lopposition. Et tous les députés, sauf deux, Jean Briane, qui est peut-être dans cette salle, et Pierre Abelin, étaient partis dans la majorité, à lexception du groupe sénatorial, qui faisait vivre ensemble les uns et les autres Et cest là que Jean Lecanuet, avec beaucoup dhésitations, que lon entendait dans sa voix, a annoncé quil allait entamer un rapprochement avec les Républicains indépendants, qui allaient devenir le PR, et ce rapprochement, avec les radicaux, cela allait faire lUDF, dont je serais, pas encore âgé de 27 ans, un des plus jeunes candidats de France, en 1978 Et je me souviens des grognements de militants et délus, contre ce changement, contre cette mutation, contre cet élargissement Et puis, après laventure des rénovateurs, je suis devenu secrétaire général de lUDF de Valéry Giscard dEstaing, extraordinaire aventure humaine, amicale et sportive, tant nous nous épuisions, lui et moi, à persuader de travailler ensemble des gens qui ne voulaient que se déchirer Et puis je suis devenu, à mon tour, le président du CDS, et nous lavons transformé en Force démocrate, un jour de décembre 95, pendant les grèves, je me souviens, et il y avait des gens nombreux et bien intentionnés qui voulaient quon ne fasse pas ce changement, et quon reste sur la vieille construction Et puis est venu, Anne-Marie Comparini, lépisode terrible de 4 présidents de région qui ont fait, en catimini, alliance avec le front national, et après cela la mutation quon a appelée de la Nouvelle UDF. Et puis les Européennes de 99, avec 9 % des voix, et la présidentielle de 2002, si difficile, avec au bout du chemin, 7 % et deux millions de voix, et les Européennes de 2004, avec 11 % des voix, et lélection présidentielle de 2007, avec 19 % et sept millions de suffrages
Et aujourdhui, nous sommes devant notre choix, et ce choix est notre destin.
Jai aimé lUDF. Mais je suis obligé de vous dire ceci : cest une forme politique du passé. Il y a des moments dans la vie politique où le vieillissement de la forme empêche que lon voit le jaillissement du fond.
Cest comme pour les arbres : il faut que tombe lécorce qui a fait son temps pour que lécorce nouvelle révèle la santé et la croissance de larbre qui pousse.
À chaque temps, sa forme politique ! Si au début des années 70, ceux qui voulaient garder la SFIO lavaient emporté, le Parti Socialiste naurait pas connu ses trente glorieuses. Et aujourdhui, tout montre quils sont à nouveau devant la même exigence. Si, au milieu des années 70 Chirac avait cédé à ceux qui voulaient garder lUDR, il naurait pas eu lembellie du RPR, et si le RPR avait subsisté, il naurait pas vu lUMP mettre son emprise sur ces dernières années.
La perspective de ce changement est une bonne nouvelle. Il y a des millions de Français qui sont prêts à venir vivre cette nouvelle étape avec nous. Mais ils ne seraient jamais venus, pour beaucoup dentre eux, à lUDF.
Pour eux, malgré les efforts incommensurables que nous avons consentis, année après année, congrès après congrès, à lUDF sétait attachée une image, ou un trait de caractère, lUDF, cétait la copie, le décalque, en plus modéré, mais aussi en plus fade, du RPR devenu lUMP. Il a fallu des années pour faire entrevoir que peut-être pas Ils ont commencé à ladmettre au cours de la campagne présidentielle en me rejoignant comme candidat, mais le parti, cétait non.
Ce nest pas quun changement de forme. Cest un changement de fond. Ce changement, nous lavons initié depuis longtemps, depuis 1999 : nous lavons initié lorsque nous avons choisi de faire élire Anne-Marie Comparini à la présidence de la région Rhône-Alpes, européennes la même année, présidentielle, le combat des cinq années pour plus de démocratie en France, le congrès de Lyon, lélection présidentielle.
Ce changement, il dit : nous portons un autre projet politique et un autre projet de société que celui que défendent lUMP et le PS. Non pas une variante, non pas une nuance, non pas un autre dosage : un autre projet. Et ce projet, sil est si fort, si marquant, si nous ne reculons devant aucun combat pour le défendre, si on ne recule devant aucun coup pour nous faire renoncer, cest quil ne concerne pas que nous, pas que la France, pas que la politique. Cest une prise de position sur la grande confrontation qui se prépare pour lEurope sans aucun doute, pour lOccident à coup sûr, peut-être pour le monde.
La question, cest le projet de société. La France est traversée dinquiétudes, dangoisses, lEurope aussi. La France plus que dautres. Cest que la France est un projet politique. Liberté, égalité, fraternité, cest un projet politique ! Or, nous sommes entrés dans le temps de leffondrement des projets politiques.
La mondialisation est un mouvement, une vague, une vague venue de loin, partie de loin, dont la période se mesure en siècles et en millénaires. « Une même vague par le monde, une même vague depuis Troie roule sa hanche jusquà nous ». Cette vague, voyageuse, migratoire, commerciale, elle pousse toujours du proche au lointain. Et en même temps, elle fait toujours au proche craindre le lointain.
Mais leffet de cette vague, cest leffacement des projets politiques. Luniformisation des projets politiques passés au rouleau compresseur du modèle dominant.
Or ce modèle dominant est en contradiction avec ce que nous avons voulu dans notre pays, dans notre nation, depuis deux siècles. Ce modèle dominant est en contradiction avec ce qui sest passé, dans tout le monde occidental, depuis au moins un siècle et demi.
Au fond, tout lOccident, et particulièrement la France, la France républicaine, vivait avec une idée simple : le progrès allait faire reculer les inégalités. Les inégalités de patrimoine, les inégalités de relation, les inégalités de naissance, elles existent, tout le monde les constate. Mais laction politique, quand elle construit une société, son rôle, cest de les compenser, de les équilibrer. Cela sappelle justice. Et la justice crée du lien. La justice donne confiance à une société. Et les valeurs de la justice, ce ne sont pas les valeurs de la richesse. Les valeurs dune société de justice, ce sont les valeurs de lesprit et du cur. La valeur dominante de la société inégalitaire, cest la force, et la force cest largent.
De ce combat, dépend notre avenir et lavenir de lOccident.
Si nous gagnons ce combat, qui est immense il faut penser, avec idéalisme et avec réalisme, ce projet de société ; il faut rassembler pour le porter et le mettre en uvre ; il faut forger les outils, nationaux et internationaux, pour le populariser ; il faut que ce projet soit libérateur, et en même temps, quil ait les moyens de se faire respecter si nous gagnons ce combat, alors la mondialisation sera une chance. Si ce combat était perdu, alors la mondialisation serait une barbarie. Une civilisation, ou une défaite de la civilisation.
Et ce combat, il se joue en partie en France. Cest notre histoire. Cest notre peuple. Cest un peuple qui a choisi dêtre grand. De se battre, de résister, même contre les géants. De porter des valeurs universelles. Dici rayonnent des ondes qui se propagent par le vaste monde.
Pour conduire ce combat avec des chances, il y a une condition : briser le mur de verre qui sépare la droite de la gauche. Créer une nouvelle alliance. Je suis persuadé que les femmes et les hommes qui croient à une société de justice, et à la créativité économique, au citoyen responsable, à lindépendance de notre pays et au besoin dEurope pour porter ce projet, ces femmes et ces hommes sont majoritaires en France.
Mais, comme ils sont également répartis dans les deux camps, chacune des moitiés est minoritaire dans son camp. Il faut quils puissent se rassembler. Avec le sigle UDF, cétait impossible. Combien de fois, si nous sommes francs, les uns et les autres, combien de fois, des amis, des gens que vous estimiez, que nous estimons, nous ont-ils dit : vous avez de bonnes idées, on travaillerait bien avec vous, cest vrai que rien ne nous sépare, mais UDF, ça vous nous en demandez trop.
Et cest moi qui dis cela. Et je le dis sans rien oublier du sentiment de gratitude, daffection, damitié que je ressens à légard de lUDF, je lai animée avec son fondateur, je lai fait vivre, je lai refondée, je lai conduite à son plus haut niveau historique depuis 20 ans, plus haut que Jean Lecanuet, plus haut que Raymond Barre. Je nai rien oublié de ce que nous avons vécu ensemble. Mais je vous le dis aujourdhui : « il faut changer pour vivre, il faut changer pour aller au devant de millions de Français qui nous attendent, mais ne se reconnaissent pas dans limage usée que ce sigle a pour eux. »
Pour eux, UDF, cest lancien siècle, et cest la dépendance, la complaisance à légard du RPR, de lUMP. LUDF, ce nest pas la liberté, lindépendance, cest seulement une variante de la droite.
Cette grande espérance, ce ne peut pas être une variante, une roue de secours. Il faut marcher vers notre destin.
Jai vu les yeux innombrables des sans-parti, des sans-espoir. Jai vu ce matin même, le livreur qui ma dit : « Monsieur Bayrou, la prochaine fois, on va gagner, et quatre ans, cest pas long ». Jai vu ce matin, au café, la dame, intellectuelle, qui ma dit, « nous avons été abusés. » Tous ceux-là sont prêts à marcher avec nous. Mais ils ne viennent pas à lUDF, ils viennent à une espérance nouvelle. Ils ont les yeux dune espérance nouvelle.
Mais la bannière de lUDF, cela les empêche de marcher. Alors il nous faut notre bannière, la bannière de notre génération. Nous avons retrouvé la jeunesse, il nous faut la bannière de cette jeunesse-là.
Trop de compromissions ont abîmé cette image. Trop de roueries, des alliances contre nature, de la langue de bois, de la soumission. Il nous faut une bannière qui soit neuve comme notre marche est neuve.
Alors jentends bien comme, après tous ces sacrifices, beaucoup de nos élus ont un peu de mal, et quils voudraient garder la vieille maison, et je ne sous-estime en rien les difficultés à passer dun monde à un autre. Voulez-vous que je vous dise : je les aime. Jaime leur cuir tanné. Jaime leur expérience. Jaime quand ils sont auprès de moi. Jai besoin deux. Mais je leur dis : vous navez rien à craindre du monde qui vient. Si nous restons entre nous, sur les remparts de lancien monde, tandis que tout bouge autour de nous, que nous restera-t-il ? Il restera des vestiges, nous allons être de moins en moins nombreux, et nous avons besoin de jouvence, pas de combats darrière-garde !
Regardez ce qui sest produit. À la minute même où nous avons prononcé le nom de notre nouveau mouvement, il sest produit un tsunami dadhésions nouvelles : nous navons rien fait pour cela, nous navons rien préparé, nous navons pas dépensé un euro en communication Et plus de 40 000 personnes nous ont rejoints. Cest comme un barrage qui a cédé !
Nous avons longuement discuté avec ceux, dans nos rangs, qui exprimaient leur attachement au sigle UDF. Ils mettent laccent sur le fait que dautres pourraient avoir lambition de récupérer le sigle Je ne suis pas persuadé de ce risque, mais je les entends.
Cest la raison pour laquelle nous avons établi la ligne de conduite suivante. LUDF décide dêtre membre fondateur du mouvement démocrate et dy adhérer en tant que personne morale. Cela signifie que les adhérents de lUDF sont ipso facto adhérents du nouveau mouvement. Et nous décidons tous ensemble que dans ce mouvement unitaire, ce sont les instances élues du mouvement démocrate qui assument la responsabilité des décisions à prendre. Un bureau de 20 à 30 membres garantira les intérêts juridiques, matériels et moraux de la tradition et du patrimoine de lUDF dans létape transitoire de trois années qui souvrira à partir de la fondation.
Nous avons ainsi recherché les garanties maximales. Dois-je vous dire la vérité ? Je nai jamais pensé la vie en termes de garanties. Je la pense en termes de dynamique. À cette heure de son histoire, au moment où de grands enjeux pèsent sur la vie de nos compatriotes, nous sommes attendus. Si nous faisons face à ces enjeux, nous rencontrerons les Français, leur cur, leur âme, leur volonté collective. Alors, nous porterons quelque chose de plus grand que nous : la confiance des Français.
Cest ainsi que je vis ce moment, avec vous, qui mavez accompagné au long de ce chemin : comme une construction, comme une fondation, comme une renaissance.
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Cher(e) Adhérent(e) de l'UDF, cher(e) adhérent(e) du Mouvement Démocrate,
Comme vous le savez, le Congrès extraordinaire de l'UDF se tiendra le 30 novembre prochain et le Congrès fondateur du Mouvement Démocrate les 1er et 2 décembre au parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis).
Nous vous rappelons que pour vous inscrire, vous avez deux possibilités :
- soit en ligne, en remplissant le formulaire suivant : http://inscriptions.congres-udf-modem.fr/- soit en imprimant et nous retournant le bulletin d'inscription, téléchargeable à l'adresse suivante: http://www.congres-udf-modem.fr/bulletin-inscription.pdf
Si vous souhaitez plus d'informations ou rencontrez des difficultés concernant votre venue, votre hébergement ou les frais d'inscription, notre équipe est à votre disposition de 9 heures à 21 heures, du lundi au samedi aux 01.53.59.20.72, 01.53.59.26.17 ou 01.53.59.20.17.
Bien amicalement,
L'équipe de l'UDF-Mouvement Démocrate
www.congres-udf-modem.fr
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Allocution vidéo du Dr. Daniel Mengara, conférence de presse du BDP-Gabon Nouveau du samedi 17 novembre 2007 Cliquez
(BDP-Gabon Nouveau, 22 novembre 2007) - Allocution vidéo du Dr. Daniel Mengara, conférence de presse du BDP-Gabon Nouveau du samedi 17 novembre 2007. Le Président du BDP-Gabon Nouveau s'explique sur les faits relatifs au récent voyage des membres de la Coordination nationale du BDP à New York et sur son refus de rencontrer Omar Bongo lors de son dernier voyage à New York en septembre dernier. Voici l'allocution vidéo du Dr. Daniel Mengara, ainsi que le texte approximatif de l'allocution. Vidéo!
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Kadhafi plante sa tente à Paris
Si vous apercevez une tente dans le parc de lHôtel Marigny, inutile de prévenir lassociation Don Quichotte. Cette tente de bédouin, cest celle du président Kadhafi car, explique Le Point, « le guide de la révolution libyenne a, paraît-il, la "phobie" des palaces et préfère dormir à la belle étoile ».
Le cas nest pas rare précise Le Point : « quand la reine dAngleterre est en déplacement à létranger, lintendance veille à ce que Son Altesse royale voyage avec son thé et avec leau, spécialement transportée de Grande-Bretagne, servant à linfuser ».
Il ny a que Sarkozy pour oublier Rama Yade à la maison quand il voyage en Chine.
Crédit photo : Wikipédia
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Génération Démocrate
Notre contribution aux statuts du Modem
Posted: 20 Nov 2007 08:55 AM CST
Génération Démocrate est membre dâ¤origine du collectif Démocrates en mouvement, collectif chargé par François Bayrou de proposer une contribution aux statuts lors du Congrès fondateur.
Les statuts (Téléchargement version_complte. pdf )
En plus de Génération Démocrate, ce collectif comprend :
⤢ Marie Laure Treton du Cercle des Méthodes et initiatrice du collectif,
⤢ Danièle Douet (e-Soutiens)
⤢ Christian Delom (élu des Hauts de Seine)
⤢ Eric Julliard de lâ¤Avenir en VO
⤢ Les Constituants ( Franz Vasseur )
⤢ Inspirez Rouen ( Laure Leforestier )
⤢ Jean-François Le Guen (élu de Saône et Loire)
⤢ Les Jeunes Libres/MoDem 4.0
⤢ Lâ¤Observatoire Démocrate ( Farid Taha )
⤢ Les Adhérents Actif
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