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Vendredi 6 avril 2007
Nicolas Sarkozy accuse Azouz Begag de "mensonge éhonté"
PARIS (AFP), 19:54© AFPAzouz Begag et Nicolas Sarkozy le 8 novembre 2005 à l'Assemblée nationale à ParisNicolas Sarkozy, candidat de l'UMP à la présidentielle, a accusé vendredi Azouz Begag de "mensonge éhonté" à propos du livre dans lequel ce dernier affirme que l'ancien ministre de l'Intérieur aurait menacé de lui "casser la gueule".
"Je n'ai jamais dit cela à Azouz Begag pour une raison simple, c'est que je crois que je ne l'ai jamais rencontré", a affirmé M. Sarkozy à i-télé: "Ce qu'il dit est un mensonge éhonté, ce ne sont pas mes méthodes".
Dans son livre, Azouz Begag précise que Nicolas Sarkozy l'aurait ainsi menacé dans le cadre d'une discussion au téléphone.
"Franchement il se donne beaucoup de mal pour se rendre intéressant, (...) il faut banaliser tout ça, ça n'a pas d'importance", a ajouté Nicolas Sarkozy, au sujet de l'ancien ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, qui a démissionné jeudi.
Dans ce livre, intitulé "Un mouton dans la baignoire" et dont des extraits ont été publiés vendredi dans la presse, Azouz Begag relate notamment ses mauvaises relations avec Nicolas Sarkozy au sein du gouvernement de Dominique de Villepin.
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Le 6/04/2007 à 20h54 - PRESSE BANANIERE :
Incroyable culot que celui de Nicolas Sarkozy :
Devant une presse bananière impassible, le ministre de lintérieur ose affirmer : "la délinquance a reculé dans chacun des départements de la région parisienne, y compris la Seine-Saint-Denis, et elle a reculé fortement".
Et la note du préfet Jean-François Cordet, publiée par Le Monde du 20 septembre, qui signale que les violences aux personnes ont augmenté dans ce département de 14% et les vols avec violences de près de 23% au premier semestre ?
Quand le candidat UMP profère un mensonge aussi énorme, la presse, censée exercer la profession de linformation, német pas la moindre réserve.
Par incompétence, nayant pas eu connaissance de la lettre du préfet au ministre, qui a pourtant fait la "Une" de lactualité ? Evidemment pas. Alors quoi ? Par couardise, tremblant de sattirer les foudres du président de lUMP ? Ou par volonté politique de favoriser sa conquête de lElysée ? Indigne et scandaleux dans les deux cas.
Au lieu de laisser servilement Sarkozy mentir comme un arracheur de dent, la déontologie obligeait les médias à linterroger sur la contradiction entre son affirmation et les chiffres donnés par son préfet.
Plus gênant encore : Jean-François Cordet avait agrafé une annexe au rapport publié par Le Monde, à en croire Le Nouvel Observateur : le tableau détaillé de la baisse des effectifs des policiers en poste dans le département depuis 2002. "Monsieur le ministre de lintérieur, la lutte contre linsécurité que vous affirmez mener est-elle compatible avec la baisse des effectifs policiers sur le terrain depuis 2002, soit depuis votre arrivée au ministère de lintérieur, que le préfet de Seine-Saint-Denis qualifie de "diminution très perceptible", dans le même temps que la population du département augmente denviron 5000 personnes par an ?" : voilà la question quil eût fallu poser à Sarkozy. On peut rêver ! Y aura-t-il enfin un journaliste français pour un jour mettre les choses au point et interdire au candidat UMP de sans cesse tordre le cou à la réalité ?
Pour lui rappeler par exemple quil écrivait en 2004 dans son livre La République, les religions, lespérance : "Que disait-on il y a deux ans quand je suis arrivé au ministère de lIntérieur ? Il va jouer au superflic. Les banlieues vont sembraser. Résultat : il ny a pas eu de révolte et la criminalité a baissé sensiblement".
Un an plus tard éclataient les émeutes, 45 500 voitures brûlaient et le gouvernement décrétait le couvre-feu et létat durgence !
Certains voudraient voir ce personnage hystérique à lElysée ?
LA France PRESIDENTE
JOYEUSES ELECTIONS
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Le Pen nargue Sarkozy en banlieue
Le 6/04/2007 à 13h41 | retour
Le Pen en visite au Val d'Argent, à Argenteuil(AP)
Après Marine hier à Aulnay-sous-Bois, Jean-Marie Le Pen s'est rendu en banlieue ce matin. En choisissant symboliquement Argenteuil, le leader frontiste signe un joli pied de nez à Nicolas Sarkozy.
Certains lui reprochaient de faire campagne depuis son QG de Saint-Cloud. Jean-Marie Le Pen répond à ses détracteurs. Et frappe fort. Le patron du FN a effectué un déplacement en banlieue ce matin. Pis: il s'est rendu sur la dalle d'Argenteuil, à l'endroit même où Nicolas Sarkozy s'en était pris aux "racailles", il y a deux ans. Depuis, le candidat UMP n'est jamais revenu sur les lieux. Son équipe de campagne semble, depuis, avoir toute les difficultés du monde à organiser un déplacement de crainte que la visite ne dégénère. Alors, le FN en a profité pour lui griller la politesses. Avant cette venue en forme de provocation, le parti avait déjà annoncé son intention d'aller "à la rencontre des territoires abandonnés par les politiciens français". A son arrivée, Jean-Marie Le Pen a d'ailleurs dénoncé d'emblée "ceux qui veulent karcheriser" la banlieue. "Je veux prouver que pour la France nationale il n'y a pas de zone de non-droit", a-t-il lancé. Ses mots ont même recueilli les applaudissements de quelques femmes voilées. Et pendant que sa fille Marine discutait avec les habitants, il a poursuivi en promettant de "donner un espoir réel" aux habitants de la cité du Val d'Argent. Rejetant toute forme de provocation à l'égard du candidat UMP, Jean-Marie Le Pen a assuré: "Je ne me définis pas par rapport à Nicolas Sarkozy". À l'UMP, on "ne commente pas la campagne des adversaires". Au PS, on dénonce un "safari médiatique". (Dioranews)
Par : C.Acherhttp://www.clickoblog.com/a41410816874b6abf6f0c4fa4a0aaddde
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J-17
Point de campagne du 5 avrilTransférez cette lettre à vos amis !
Santé : Une agence européenne contre le cancer
Riposte : "N. Sarkozy n'a pas tous les droits"
Emploi : Négociation avec les petites entreprises
Média : S. Royal répond aux lecteurs de Sud-Ouest
Pétition : contre le sexisme en politique
Forum des "Amis de Ségolène Royal" : La justiceNicolas Sarkozy sait que sur son bilan il est en position de faiblesse et il instrumentalise l'immigration pour tenter de le dissimuler
Santé
Ségolène Royal : "Je créerai une agence européenne de lutte contre le cancer, cet engagement avait déjà été pris, mais jamais été réalisé."
Ségolène Royal a rencontré, le 4 avril, des élèves infirmières à Lyon. Ségolène Royal a précisé qu'elle voyait cette agence "comme un vrai programme pour coordonner la recherche et mutualiser les moyens en créant par exemple une banque de tumeurs pour permettre des recherches plus pointues sur la diversité des affections cancéreuses".
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Jean-Marie Le Guen : "La santé est un élément essentiel de pacte républicain qui est remis en cause par la droite"
Le député socialiste animait ce 5 avril le point presse quotidien de campagne. Il est revenu sur la place de la santé dans la pacte présidentiel de Ségolène Royal : "une priorité pour garantir l'égalité des soins", à l'heure où les propositions de franchises médicales venant de la droite vont à l'encontre de cette égalité.
Voir la vidéoL'introuvable franchise de Nicolas Sarkozy, un dispositif "individualiste et brutal".
Alors même que l'absence de toute référence à la franchise de soins dans son programme exposé jeudi 28 mars dans la presse avait été amplement remarquée et commentée, Nicolas Sarkozy s'est fait à nouveau le héraut de ce dispositif individualiste et brutal.
Lire la suite du communiquéArguments et Ripostes
n° 7 : une politique de santé pour tous
Télécharger la note en PDFn° 19 : la santé pour tous
Télécharger la note en PDFRetrouvez l'ensemble des propositions du pacte présidentiel en matière de santé
François Hollande : "Nicolas Sarkozy sait que sur son bilan il est en position de faiblesse et il instrumentalise l'immigration pour tenter de le dissimuler."
En meeting dans le Var le 4 avril, le Premier secrétaire du PS a estimé que Nicolas Sarkozy " sait bien que sur son bilan il est en position de faiblesse et il instrumentalise l'immigration et l'invective pour tenter de le dissimuler".
Lire la suiteVincent Peillon : "Monsieur Sarkozy doit se faire à l'idée que, comme tous les autres citoyens, il n'a pas tous les droits."
Il n'a ni le droit de mentir volontairement et ehontément, ni celui d'injurier une grande partie de ses compatriotes pour les commodités de sa campagne, ni encore celui de faire une distinction entre les formes de violences, aucune n'étant acceptable.
Lire la suite du communiquéChristiane Taubira : "Nicolas Sarkozy ne parvient pas à s'élever à la hauteur d'un chef d'Etat"
La députée était en chat le 4 avril sur le site de campagne de Ségolène Royal et a répondu aux questions des internautes, notamment sur le candidat de l'UMP et a dénoncé sa " vision fragmentaire de la société " .
Lire les réponses du chatEmploi
Jean-Louis Bianco : "Il y aura une négociation globale avec les petites entreprises dans le cadre d'un pacte de progrès."
Le co-directeur de campagne de Ségolène Royal estime que si les 35h n'ont "pas été une erreur", elles ont créé "plus de problèmes que de solutions" dans certains secteurs.
Lire la suiteAller plus loin : Lire le dossier "Emploi, innovation, efficacité économique, dialogue social"
Revue média
Ségolène Royal interrogée par les lecteurs du journal Sud-Ouest
"Je suis désormais en dialogue direct avec les Français et je n'ai pas à négocier avec les appareils politiques."
Lire l'intégralité de l'entretien
Le Monde : Une pétition contre le sexisme en politique
Une pétition circule sur Internet sur le site "Un million de femmes s'énervent" depuis le 22 mars, pour dénoncer le sexisme dont les signataires estime Ségolène Royal victime
Lire la suite et signer la pétition
VidéosForum des "Amis de Ségolène Royal" : La justice
Etait organisé, le 4 avril, un forum sur la justice par l'association des amis de Ségolène Royal. L'occasion de dresser le bilan du fonctionnement du pouvoir judicaire aujourd'hui en France. Le thème central de cette rencontre aura été l'indépendance de la justice, ainsi que l'absence de débat sur ce thème, comme en témoigne Pierre Bergé, le président de l'association, Arnaud Montebourg et André Vallini, députés socialistes, et Serge Portelli, le vice-président du tribunal de Paris.
Voir la vidéoCaptures d'écrans
5 minutes indispensables des dernières 24h de la campagne dans les médias.
Voir les captures d'écrans du 4 avril
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Matériel militantTract : Avec vous, le changement. Le vrai. L'ordre juste et le désir d'avenir.
Une brochure de 24 pages reprend les grands thèmes du pacte présidentiel de Ségolène Royal
Télécharger le tract en PDFOrganisez ou participez à un événement
Pour toucher les habitants de votre quartier, de votre village, de votre ville et les convaincre de voter pour Ségolène Royal, organisez dès maintenant votre "Evénement du Changement" ou participez à un événement près de chez vous !
http://evt.parti-socialiste.fr/ping/evenements/
Agenda
8 avril :
Ségolène Royal à 14h20 sur Radio J pour "Le forum"
10 avril :
Meeting à Paris à 19 h, avec François Hollande et Bertrand Delanoë au Gymnase Japy (11e)
Sollicitez des procurations
Léchéance électorale se rapproche et, le jour J, toutes les voix comptent. Une forte participation est une de nos chances de victoire. Certains dentre vous ne seront peut-être pas disponibles pour se rendre à leur bureau de vote. Cest le moment détablir une procuration pour un électeur de leur choix.
Comment établir une procuration ?
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Une semaine très politique
La cristallisation du vote Le Pen dans les derniers jours de la campagne entraîne une droitisation des discours des principaux candidats.
Décidément, une semaine très politiqueLes 100 ministrables : quel gouvernement en mai ? Sarkozy, Royal et Bayrou réfléchissent déjà à leur futur gouvernement. En exclusivité, Le Bleu a listé les 100 personnalités qui pourraient devenir ministres au lendemain du second tour.
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