• « J'ai senti gronder la colère des Français, j'ai senti que le doute à l'égard de la politique ne s'était pas apaisé », a lancé Ségolène Royal hier à Marseille.
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    Faut-il pour être fier d'être français se trouver à l'étranger ? Doit-on avoir honte de notre nation quantd les autres pays en sont fiers ? Faut-il que son pays soit en guerre pour se sentir Français ? Pourquoi la fête nationale du 14 juillet se limite t-elle à un défilé militaire alors qu'elle symbolise l'unité et la volonté  de vivre ensemble d'une nation ?

    Le 14  juillet pourrait se traduire par des festivités locales. Le ''politiquement correct" a tendance à nous faire renoncer à des valeurs, sous prétexte qu'elles seraient plus souvent portées par la droite que par la gauche. Sarkozy ne s'est pas gêné pour citer Jean jaurès, Léon blum, ou Guy Moquet, comme appartenant au patrimoine de la France. Rappelons cette formule de Jaurès : ''A celui qui n'a rien, la patrie est son seul bien.'' ainsi que celle de Romain Gary qui définit bien le patriotisme : ''Le patriotisme c'est l'amour des siens, le nationalsme c'est la haine des autres.''

    Ségolène Royal a raison : il ne faut pas laisser l'idée de la nation à la droite (et encore moins à l'extrême droite), pas plus qu'il ne fallait se laisser confisquer l'idée de sécurité en 2002, ou l'idée de liberté au moment de la lutte pour l'école publique.

    André


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    Origine et enfance de Sarkozy

    Il est le fils d'un immigré hongrois, Pál Sárközy de Nagybocsa (en hongrois nagybocsai Sárközy Pál[3]) né à Budapest, en 1928, dans une famille de la petite noblesse hongroise. Les grands parents de Nicolas Sarkozy avait acquis en 1918 "le tiers d'un domaine de 705 arpents, un peu plus de 200 hectares" soit un peu plus de 80 hectares, à Alattyán, un village à 100 km de la capitale. Selon Sandor Mosonyi, historien et conseiller municipal d'Alattyan, "ils ne logeaient pas dans le manoir, occupé par une autre famille, mais dans la maison d'amis"[4]. Les armoiries de famille sont « un loup orné d’un cimeterre ». À l'arrivée de l'Armée rouge en 1944, la famille est expropriée et contrainte à l'exil. Après de nombreuses péripéties à travers l'Autriche et l'Allemagne, Pál Sárközy rencontre un recruteur de la Légion étrangère à Baden-Baden. Il s'engage pour cinq ans et fait ses classes en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Il est cependant déclaré inapte au départ pour l'Indochine, puis démobilisé à Marseille en 1948. Son nom est alors francisé en Paul Sarközy de Nagy-Bocsa. Devenu publicitaire, il rencontre en 1949 Andrée Mallah, qu'il épouse. Cette dernière, fille d'un médecin du XVIIe arrondissement de Paris, juif séfarade de Salonique, est alors étudiante en droit.

    Nicolas Sarkozy naît en 1955 ; il est catholique baptisé. Il a deux frères : Guillaume, né en 1952, futur chef d'entreprise dans le textile (un temps vice-président du MEDEF) et François, né en 1957, qui devient pédiatre puis chercheur en biologie. Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en 1959, sa femme reprend ses études pour élever ses enfants. Elle devient avocate au barreau de Nanterre ; elle plaide dans l'affaire Villarceaux. Paul Sarkozy se marie encore trois fois. De son deuxième mariage, il a deux autres enfants : Caroline et [Pierre-]Olivier, banquier à New York.

    Nicolas Sarkozy passe son enfance dans le XVIIe arrondissement de Paris, puis à Neuilly-sur-Seine.

     

     


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  • Le Pacte Présidentiel


    "Ce que vous m’avez dit, je l’ai entendu. Ce que je savais, vous l’avez confirmé. Aujourd’hui, je vous propose le Pacte présidentiel : 100 propositions pour que la France retrouve une ambition partagée, la fierté, et la fraternité".
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    Grève "historique" à l'ANPE pour la défense du service public

    29/03/2007 17h21

    Des salariés de l'ANPE manifestent le 29 mars 2007 à Paris
    ©AFP - Jack Guez

    PARIS (AFP) - Environ la moitié des agents de l'ANPE se sont mis en grève jeudi à l'appel des huit syndicats du personnel pour demander le retrait d'un décret modifiant le statut de l'Agence, qui permet la création de filiales commerciales, et pour défendre le service public de l'emploi.

    La direction de l'Agence a fait état de 43,45% de grévistes sur plus de 28.000 salariés. Pour cette première grève unitaire depuis 1990 de tous les syndicats (Snu, CGT, FO, CFDT, Snap-CFTC, CGC, Sud, Unsa), le directeur général de l'ANPE Christian Charpy avait prévu dès mardi "une forte mobilisation".

    De son côté, le Snu, premier syndicat de l'ANPE, a annoncé à la mi-journée "un succès exceptionnel" et "historique", comptabilisant "plus de 51% de grévistes", soit 12.935 personnes, et 269 agences fermées sur plus de 800.

    Ce mouvement "arrive au 3e niveau des grèves les plus importantes de l'Agence depuis 17 ans", a-t-il dit dans un communiqué.

    Selon le syndicat, plusieurs régions ont des taux supérieurs à la moyenne nationale: Pays de la Loire (63,93%), Auvergne (63,36%), Bourgogne (59,42%), Basse et Haute Normandie (+60%), PACA (58,82%).

    Plus d'un millier d'agents venus de toute la France ont aussi manifesté dans l'après-midi à Paris. Entre autres actions régionales, l'ANPE a été symboliquement enterrée au monument aux Morts de Toulouse.

    Manifestation des agents de l'ANPE (durée: 1mn08)
    ©AFPTV

    L'ensemble des syndicats du personnel de l'ANPE a lancé un appel à une grève nationale en ce jour de publication des chiffres du chômage pour demander le retrait d'un décret, paru mercredi au Journal officiel, dans lequel ils voient "une nouvelle étape du démantèlement de l'ANPE et de ses missions".

    "Je suis le premier ministre à avoir redonné des moyens au service public de l'emploi", a lancé jeudi devant la presse le ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo, récemment rallié au candidat de l'UMP à l'Elysée Nicolas Sarkozy.

    Le décret contesté par les syndicats fixe à l'ANPE les règles pour créer des filiales commerciales en vue de facturer certains services aux entreprises et ouvre la voie à une décentralisation de certaines compétences au niveau des directions régionales.

    Les syndicats redoutent que cela signifie un éclatement complet de l'Agence, avec le transfert à des filiales d'une partie des missions transformées en services payants pour les entreprises, et la fin de la gratuité et l'égalité de traitement au détriment des chômeurs.

    Ce décret, a-t-on rétorqué mercredi au ministère du Travail, "permet de moderniser la gestion de l'ANPE, sur le plan géographique mais aussi financier, et d'être au plus près des demandeurs d'emploi".

    Une femme et son enfant entrent dans une ANPE, le 27 janvier 2004 à Caen
    ©AFP/Archives - Mychèle Daniau

    Le directeur général de l'ANPE avait réaffirmé mardi qu'"à ce stade, il n'y a aucun projet de création de filiales de droit privé ni de facturation de nos services aux entreprises".

    Alors que l'ANPE fêtera ses 40 ans cet été, le décret accroît les inquiétudes de son personnel pour l'avenir, déjà alimentées par la concurrence directe des cabinets privés de reclassement des chômeurs et par la proposition du candidat UMP à l'Elysée Nicolas Sarkozy de fusionner ANPE et Unedic.

    La grève permet d'ailleurs au personnel, a souligné le Snu, de "faire entendre sa voix en direction des candidats, dans ce moment crucial qu'est la campagne électorale présidentielle. Aucun(e) ne pourra ignorer l'attachement du personnel à la sauvegarde et au développement de l'ANPE en tant que service public


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    Nicolas Sarkozy perd trois points d'intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle, à 28%, alors que Ségolène Royal, à 27% et François Bayrou à 20% en gagnent chacun autant, selon un sondage BVA-Orange-Presse régionale publié jeudi.

    Au second tour, le candidat de l'UMP l'emporterait toujours avec 51% des voix sur sa rivale socialiste (49%), mais il recule de trois points par rapport à une précédente enquête réalisée les 19 et 20 mars.

    C'est la première fois depuis le début de l'année que, pour BVA, l'écart est aussi réduit (2 points).

    Au premier tour, M. Sarkozy (28%) reste en tête, mais l'écart se resserre considérablement avec Ségolène Royal (27%) qui le talonne à un point, et même avec François Bayrou (20%) qui regagne trois des 4 points perdus dans la précédente enquête.

    Selon BVA, M. Sarkozy perd 6 points parmi les sympathisants de droite, tandis que M. Bayrou en gagne 7. Mme Royal améliore son score grâce notamment à une progression de six points chez les employés et les ouvriers.

    Parmi les autres candidats, Jean-Marie Le Pen est en recul d'un point à 12%. Olivier Besancenot confirme sa prédominance à la gauche du PS avec 4,5% (+0,5). Il devance Arlette Laguiller (3%, +1), Marie-George Buffet (2%, -2), José Bové (1%, -1), Dominique Voynet (1%, =), Philippe de Villiers (1%, =) et Gérard Schivardi (0,5%). Frédéric Nihous (CPNT) n'atteint pas ce seuil.

    11% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intention de vote pour le 1er tour et 9% pour le second tour.

    34% des sondés affirment que c'est à M. Sarkozy qu'ils font le plus confiance "pour défendre l'identité nationale". 27% citent Mme Royal, 20% M. Bayrou et 9% M. Le Pen.

    Sondage réalisé par téléphone les 26 et 27 mars auprès d'un échantillon national de 958 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Intentions de vote établies auprès de 873 personnes inscrites sur les listes électorales. Notice détaillée disponible à la commission des sondages.

    Mots clés : Présidentielle sondage 
                                                                                                                                              ©Copyright AFP

     


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